Bonsoir J' ai rĂȘvĂ© que j'Ă©tais dans un hĂŽtel situĂ© dans un pays chaud problablement aux Etats-Unis. Je me vois partir
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Pour beaucoup, le rĂȘve amĂ©ricain c'est l'idĂ©e que l'on peut amĂ©liorer sa qualitĂ© de vie, au moins sur le plan matĂ©riel, en travaillant dur. Mais, comme le disait l'historien James Truslow Adams Il ne s'agit pas d'un rĂȘve de grosses voitures et de hauts salaires, mais d'un rĂȘve de sociĂ©tĂ© dans laquelle chaque homme et chaque femme devrait ĂȘtre capable de s'Ă©lever Ă  la hauteur de ses capacitĂ©s... » Le rĂȘve amĂ©ricain c'est bien plus qu'une maison, deux enfants et une voiture dans le garage. C'est avant tout l'idĂ©e que les AmĂ©ricains se battent pour des valeurs comme la fiertĂ©, l'individualisme, la reconnaissance et les libertĂ©s individuelles. 1 Travaillez dur. S'il y a bien une chose pour mettre tout le monde d'accord Ă  propos du rĂȘve amĂ©ricain, c'est qu'il faut travailler dur pour y arriver. Une enquĂȘte publique de 2012 a rĂ©vĂ©lĂ© que prĂšs de 90 % des personnes interrogĂ©es pensent qu'une solide Ă©thique de travail est absolument essentielle » pour atteindre ce rĂȘve. Que vous vouliez grimper les Ă©chelons de la sociĂ©tĂ© pour passer d'un niveau de vie modeste Ă  celui, plus confortable, des classes moyennes, passer de la classe moyenne Ă  une classe plus aisĂ©e ou carrĂ©ment grimper tous les Ă©chelons pour arriver au sommet, vous aurez besoin d'une solide dĂ©termination pour y parvenir. RĂ©ussir Ă  sortir du lot veut bien dire ce que ça veut dire. Il faut travailler dur pour sortir du lot par rapport Ă  tous ceux qui fournissent des efforts normaux. Pour les dĂ©butants, essayez d'abord de travailler plus dur et plus longtemps que vos collĂšgues de travail. Par exemple, si la plupart des employĂ©s quittent leur poste de travail dĂšs qu'ils en ont l'occasion, proposez de faire des heures supplĂ©mentaires. Si certains ne font que le minimum, cherchez Ă  vous occuper et Ă  en faire plus que les autres. Travailler plus que les personnes qui sont autour de vous est la meilleure façon de se faire remarquer au travail et, peut-ĂȘtre, ainsi d'obtenir des fĂ©licitations de votre supĂ©rieur, voire mĂȘme une augmentation. 2 Travaillez intelligemment. Travailler dur est effectivement essentiel pour parvenir au rĂȘve amĂ©ricain, mais travailler dur, sans ĂȘtre efficace, ne vous conduira nulle part. Aux États-Unis, il est bien plus important d'ĂȘtre reconnu comme Ă©tant particuliĂšrement efficace et productif au travail, plutĂŽt que d'ĂȘtre celui qui passe des heures Ă  rĂ©aliser des tĂąches qui pourraient ĂȘtre accomplies plus facilement avec une meilleure technique. Efforcez-vous toujours d'amĂ©liorer votre rendement, encore plus au travail. Demandez-vous Comment est-ce que je pourrais faire mon travail plus rapidement ? », Plus simplement ? », Avec moins d'efforts ? » et ainsi de suite. Vous trouverez ci-dessous quelques conseils pour commencer Ă  amĂ©liorer votre productivitĂ©. Si vous travaillez sur ordinateur, rĂ©digez sous forme de script ou demandez Ă  un ami expĂ©rimentĂ© de le faire pour vous les tĂąches, mĂȘme Ă©lĂ©mentaires, que vous devez rĂ©aliser le plus souvent. Si vous ĂȘtes dĂ©bordĂ©s de travail, n'hĂ©sitez pas Ă  dĂ©lĂ©guer. Si vous ĂȘtes gĂ©rant de votre entreprise, faites appel Ă  une agence spĂ©cialisĂ©e pour sous-traiter toutes les tĂąches qui vous prennent trop de temps la comptabilitĂ©, la gestion des salaires
 Trouvez des solutions crĂ©atives pour vos problĂšmes rĂ©currents. Par exemple, si vous ĂȘtes serveur et que vous vous rendez compte que vous perdez beaucoup de temps Ă  faire des allers et retours Ă  la machine Ă  glaçons, prenez un pichet de glaçons quand vous passez de table en table. Investissez dans du matĂ©riel de bonne qualitĂ©. Assurez-vous d'ĂȘtre suffisamment reposĂ© afin de pouvoir consacrer toute votre attention Ă  votre travail. 3 Formez-vous. Il y a certes de nombreuses histoires qui circulent aux États-Unis sur des gens qui sont devenus riches et cĂ©lĂšbres sans aucun diplĂŽme, mais, en gĂ©nĂ©ral, sortir diplĂŽmĂ© de l'Ă©cole est un plus pour rĂ©ussir votre carriĂšre, tout comme votre vie personnelle. Un diplĂŽme de base, comme le baccalaurĂ©at, vous donnera dĂ©jĂ  un niveau de connaissances qui vous aidera Ă  vous sentir Ă  l'aise et compĂ©titif dans le monde actuel. Un niveau plus Ă©levĂ©, que vous obtiendrez en allant Ă  la fac, vous donnera un savoir plus pointu et des compĂ©tences qui vous rendront plus attrayant aux yeux des employeurs et qui vous ouvriront plus de portes sur le marchĂ© de l'emploi. Au-delĂ  d'un master, vos qualifications seront encore plus pointues. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est dans l'intĂ©rĂȘt de chacun d'obtenir le meilleur niveau de qualification possible. De plus, certains mĂ©tiers exigent d'avoir fait les Ă©tudes adĂ©quates. Par exemple, vous ne pourrez pas devenir mĂ©decin sans ĂȘtre allĂ© en fac de mĂ©decine, vous ne deviendrez pas avocat sans avoir fait des Ă©tudes de droit et vous ne serez pas architecte sans ĂȘtre diplĂŽmĂ© d'une Ă©cole d'architecture. En obtenant un niveau de qualification plus Ă©levĂ©, vous pourrez revoir Ă  la hausse vos prĂ©tentions salariales. Ainsi, quelqu'un qui a passĂ© au moins deux annĂ©es Ă  la fac gagnera, en moyenne, 200 000 euros de plus, sur l'ensemble de sa carriĂšre, que quelqu'un qui n'est pas allĂ© Ă  l'universitĂ© [1] . 4 Soyez entreprenant. Les gens qui veulent vraiment se mettre en avant devraient toujours ĂȘtre Ă  l'affut des diverses opportunitĂ©s de gagner de l'argent, aussi bien dans leur travail qu'Ă  cĂŽtĂ©. Il y a un nombre incalculable de façons de s'y prendre. Partout oĂč vous voyez un besoin que vous ĂȘtes capable de combler, il y a une opportunitĂ© de se faire de l'argent. Les occasions de gagner de l'argent peuvent parfois ĂȘtre plus simples qu'on ne le croirait. Par exemple, si vous ĂȘtes expert-comptable, vous pouvez offrir vos services autour de vous, Ă  vos amis, pour gagner un peu plus d'argent en pĂ©riode de dĂ©claration d'impĂŽts. Pourtant, certaines grandes sociĂ©tĂ©s ont bĂąti leur fortune en offrant des solutions Ă  des problĂšmes qui n'Ă©taient pas forcĂ©ment visibles. L'exemple le plus connu est surement celui de Mark Zuckerberg. Cet AmĂ©ricain est devenu le plus jeune milliardaire du monde en inventant, avec ses camarades, un rĂ©seau social interplanĂ©taire, permettant ainsi aux gens de rester en contact les uns avec les autres d'une façon qui Ă©tait jusqu'alors impensable. Cela dit, vous n'avez pas besoin d'inventer le prochain Facebook pour rĂ©ussir aux États-Unis, mais vous pouvez essayer d'ĂȘtre entreprenant et crĂ©atif Ă  votre niveau. Par exemple, crĂ©er son entreprise Ă  la maison et Ă  temps partiel peut s'avĂ©rer ĂȘtre une bonne solution pour gagner de l'argent avec un investissement minimum. Bien Ă©videmment, peu importe la solution que vous choisissiez pour gagner de l'argent, vous devez toujours vous assurer d'ĂȘtre en rĂšgle avec la loi et la fiscalitĂ© de votre pays. Ainsi, si vous vous lancez dans une affaire illĂ©gale, vous risquez de vous retrouver en prison, ce qui ne fera que vous Ă©loigner de votre objectif de dĂ©part [2] . 5 Faites des Ă©conomies. Trop de gens dĂ©pensent des sommes folles pour des choses dont ils n'ont mĂȘme pas besoin. Si vous voulez vous offrir une vie confortable sur le long terme, il serait sage d'Ă©viter ce genre de dĂ©penses inutiles dĂšs Ă  prĂ©sent. Renoncer Ă  quelques petits extras comme un abonnement aux chaines du cĂąble, des repas dans des restaurants onĂ©reux ou des vacances inutiles, peut vous aider Ă  Ă©conomiser de l'argent qui sera plus utile sur le long terme. Vous pourrez ainsi rĂ©gler vos dettes, investir dans des projets ou placer votre argent pour votre retraite. La meilleure technique pour contrĂŽler vos dĂ©penses est d'Ă©tablir un budget pour votre mĂ©nage. Pointer toutes ses dĂ©penses mensuelles et comparer le prĂ©visionnel aux dĂ©penses rĂ©elles peut ĂȘtre une expĂ©rience enrichissante qui vous aidera Ă  identifier les postes de dĂ©penses pour lesquels vous devez faire attention. Il y a d'autres solutions pour faire des Ă©conomies comme trouver un logement moins cher, faire les courses dans des magasins de discount, faire du covoiturage ou utiliser davantage les transports publics plutĂŽt que de toujours prendre sa voiture. Vous pouvez aussi faire des efforts pour diminuer vos factures de chauffage ou de climatisation. Pour plus d'informations Ă  ce sujet, lisez ce wikiHow. 6 Consacrez-vous Ă  vos passions. Bien sĂ»r, ceux qui sont Ă  la poursuite du rĂȘve amĂ©ricain se doivent de travailler dur, mais personne ne sera heureux en consacrant toute sa vie exclusivement au travail. Le rĂȘve amĂ©ricain c'est aussi avoir la libertĂ© de faire tout un tas de choses, en parallĂšle de sa vie professionnelle, pour ĂȘtre heureux et Ă©panoui. Passez donc du temps Ă  faire des choses qui vous plaisent. Il peut s'agir de loisirs comme l'Ă©criture, le sport, entretenir votre voiture ou, tout simplement, passer du temps avec votre famille. Si vous aimez votre travail, tant mieux ! Pouvoir gagner de l'argent en faisant un travail qui est Ă©galement une passion est un luxe qui n'est pas donnĂ© Ă  tout le monde. Si vous n'adorez pas votre travail, ce n'est pas grave non plus. Gardez-le et investissez-vous au mieux, mais gardez toujours un peu de temps libre pour vos loisirs ou pour chercher un autre emploi afin de garder le moral. 7 Devenez propriĂ©taire. Il n'est bien sĂ»r pas nĂ©cessaire d'ĂȘtre propriĂ©taire de sa maison pour mener une vie heureuse, mais la plupart des AmĂ©ricains sont propriĂ©taires de leur maison ou souhaitent le devenir [3] . MĂȘme suite Ă  la rĂ©cente crise Ă©conomique qui a bouleversĂ© le marchĂ© de l'immobilier, la premiĂšre source de richesse des AmĂ©ricains est toujours leur maison. Le fait d'avoir un prĂȘt bancaire vous permet de construire votre maison et de l'amĂ©liorer au fil des annĂ©es, selon vos rentrĂ©es d'argent. Cela aide aussi Ă  envisager la retraite plus sereinement. Ainsi, si vous pouvez vendre votre maison Ă  un bon prix quand vous serez ĂągĂ©, vous pourrez augmenter considĂ©rablement votre niveau de vie de retraitĂ©. PossĂ©der sa maison n'est pas uniquement un avantage matĂ©riel. Être propriĂ©taire de sa maison vous apporte une certaine forme de libertĂ© qui vous permet de vivre votre vie comme vous l'entendez. Ainsi, quand vous ĂȘtes propriĂ©taire, vous ĂȘtes libre de faire des travaux pour agrandir votre cuisine si vous trouvez celle-ci trop exigĂŒe. Chose que vous ne pourriez pas faire en Ă©tant locataire. De plus, de nombreux AmĂ©ricains trouvent que le fait d'ĂȘtre propriĂ©taire leur apporte un sentiment de satisfaction et de sĂ©curitĂ©. 1 Apprenez vos droits de citoyen. La Constitution amĂ©ricaine, l'un des fondements qui dĂ©finissent les États-Unis, offre tout un tas de libertĂ©s aux citoyens amĂ©ricains. Et chacun devrait avoir pleinement connaissance de ses droits en tant que citoyen. Profiter de ses libertĂ©s peut vous aider Ă  vous crĂ©er une vie heureuse, enrichissante et Ă©panouissante. De plus, si vous ne connaissez pas vos droits, vous ĂȘtes davantage susceptible de passer Ă  cĂŽtĂ© de certaines opportunitĂ©s ou d'ĂȘtre abusĂ©. Vous trouverez ci-dessous une liste des droits les plus Ă©lĂ©mentaires rĂ©gis par la Constitution ceux-ci sont tous issus de la dĂ©claration de droits du dixiĂšme amendement de la Constitution [4] . La libertĂ© d'expression qui englobe la libertĂ© de la presse, le droit de manifester et de solliciter le gouvernement par pĂ©tition. Le droit de pratiquer votre religion ou de ne pas en avoir. Le droit de porter une arme et donc de possĂ©der une arme Ă  feu. La protection contre les perquisitions illĂ©gales et les confiscations. La protection contre les faux tĂ©moignages Ă  votre encontre concernant des questions lĂ©gales. Le droit Ă  un procĂšs public composĂ© d'un jury. La protection contre des sanctions cruelles et inappropriĂ©es ». 2 Usez de votre libertĂ© d'expression. La libertĂ© d'expression est peut-ĂȘtre la plus citĂ©e et la plus utilisĂ©e des libertĂ©s constitutionnelles. Les États-Unis sont un pays libre. Les AmĂ©ricains ont le droit de dire Ă  peu prĂšs tout ce qu'ils veulent quand il s'agit d'exprimer leur opinion, Ă  la condition de le faire dans le respect d'autrui. En thĂ©orie, cela veut dire qu'il est permis d'avoir des convictions personnelles et politiques, de les partager avec d'autres, mĂȘme si ces convictions sont contraires Ă  l'ordre public », tant que vous n'enfreignez pas la loi. Notez bien que certaines paroles, qui ont pour but de nuire Ă  autrui, peuvent ĂȘtre jugĂ©es anticonstitutionnelles. Un exemple, qui est d'ailleurs souvent repris par la Cour suprĂȘme de Justice, est celui d'Oliver Wendell Holmes Junior qui, en 1919, cria Au feu ! » dans une salle de cinĂ©ma bondĂ©e. Étant donnĂ© que cette action peut entrainer un danger rĂ©el et immĂ©diat pour les personnes qui vous entourent, vous risquez d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© si vous vous amusez Ă  le faire [5] . Il est Ă©galement important de bien comprendre que la libertĂ© d'expression ne vous protĂšge pas forcĂ©ment contre les consĂ©quences » de vos actions. Par exemple, si le prĂ©sident d'une entreprise tient publiquement des propos racistes, il n'est pas Ă  l'abri de se faire virer pour cette raison par son Conseil d'administration. La libertĂ© d'expression ne signifie pas que vos paroles seront toujours sans consĂ©quence. 3 Pratiquez votre religion librement. Les pĂšlerins qui sont venus Ă  bord du Mayflower, parmi les tout premiers habitants des États-Unis, ont fait ce voyage parce qu'ils Ă©taient Ă  la recherche d'un endroit oĂč ils pourraient exercer librement leur religion, sans crainte d'ĂȘtre harcelĂ©s ou persĂ©cutĂ©s. Aujourd'hui encore, les États-Unis ont gardĂ© cette tolĂ©rance Ă  l'Ă©gard de la religion. Les AmĂ©ricains sont libres de pratiquer n'importe quelle religion ou de ne pas en avoir du tout si tel est leur choix. Toutes les formes de croyances sont autorisĂ©es aux États-Unis et les Ă©glises officiellement reconnues sont mĂȘme dispensĂ©es de payer des impĂŽts [6] . Comme pour la libertĂ© d'expression, les AmĂ©ricains ont le droit de pratiquer la religion de leur choix, mais pas de commettre des crimes ni de mettre en danger autrui au nom de cette religion. Par exemple, si les membres d'une certaine religion dĂ©cidaient subitement, au nom de leur religion, de conduire Ă  contresens sur l'autoroute, ils se feraient bien Ă©videmment arrĂȘter pour ça. 4 Votez ! Chaque AmĂ©ricain majeur a le droit mais c'est presque un devoir de participer Ă  la vie politique de son pays en votant. L'Ăąge lĂ©gal pour voter est de 18 ans dans la plupart des Ă©tats, mais dans quelques-uns on peut voter dĂšs 17 ans [7] . Le droit de vote est l'un des droits les plus importants que possĂšdent les AmĂ©ricains. Le vote permet Ă  chaque citoyen de faire entendre sa voix concernant les dĂ©cisions gouvernementales. Avec le droit de vote, chaque citoyen a le mĂȘme pouvoir. Peu importe que quelqu'un soit riche, puissant ou influent, son vote aura le mĂȘme poids que celui d'un ouvrier qui gagne le SMIC. Il est du devoir de chaque homme amĂ©ricain de se faire recenser, notamment au niveau militaire, pour avoir le droit de voter [8] . Dans certains Ă©tats, les personnes qui ont eu des ennuis avec la justice ne peuvent pas voter, mĂȘme aprĂšs avoir effectuĂ© leur peine [9] . 5 Profitez de la chance que vous avez de pouvoir choisir votre vie. Aux États-Unis, les gens sont libres de vivre leur vie comme ils l'entendent. Les gens sont libres de choisir leurs habitudes, leurs loisirs et leurs centres d'intĂ©rĂȘt tant qu'ils ne blessent personne et qu'ils n'enfreignent pas la loi. Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent de leur temps libre. On peut ainsi ĂȘtre banquier et jouer dans un groupe punk, faire la plonge dans un restaurant et spĂ©culer sur la bourse ou ĂȘtre Ă©lectricien et Ă©tudier l'archĂ©ologie. Chacun est libre de choisir sa voie, il n'y a pas de bonne » façon de vivre sa vie. Les AmĂ©ricains sont libres de s'associer avec qui ils veulent et de poursuivre n'importe quel but. Mais attention, les AmĂ©ricains sont libres de vivre leur vie comme ils l'entendent Ă  la seule condition de respecter la loi. Certaines activitĂ©s tout Ă  fait innocentes » dans certains pays peuvent ĂȘtre illĂ©gales aux États-Unis. Ainsi, certaines drogues sont illĂ©gales aux États-Unis alors qu'elles sont dĂ©pĂ©nalisĂ©es ou tolĂ©rĂ©es dans certains pays europĂ©ens [10] . 6 Interpelez l'opinion publique. Un aspect important de la rĂ©alisation du rĂȘve amĂ©ricain c'est la volontĂ© de se battre pour ses principes individuels. Tout au long de leur histoire, les États-Unis ont toujours mis Ă  l'honneur les fortes personnalitĂ©s capables de faire face Ă  l'opinion publique. De nombreux AmĂ©ricains sont entrĂ©s dans l'histoire pour avoir un jour osĂ© affronter l'opinion publique ou les institutions de la sociĂ©tĂ© qui Ă©taient contraires Ă  leur Ă©thique personnelle. Ainsi, quelques AmĂ©ricains cĂ©lĂšbres comme Abraham Lincoln, Rosa Parks, Cesar Chavez ou des icĂŽnes plus contemporaines comme Steve Jobs, sont entrĂ©s dans la lĂ©gende en changeant les choses grĂące Ă  leur volontĂ© d'aller Ă  contrecourant et de changer le monde. Être un individualiste signifie dĂ©fendre ses valeurs et avoir le courage d'affronter la norme imposĂ©e par la sociĂ©tĂ©, mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut jamais accepter l'aide d'autrui. Certaines tĂąches sont difficiles, voire impossibles sans l'aide des autres. La fiertĂ© pousse parfois les gens Ă  penser qu'ils peuvent tout faire seuls dans la vie, mais c'est faux. Pour preuve, beaucoup de grosses compagnies amĂ©ricaines ont Ă©tĂ© créées grĂące Ă  des petits emprunts contractĂ©s auprĂšs de la famille, des amis ou grĂące Ă  l'appui du gouvernement. 7 Soyez novateur. L'innovation est devenue l'une des valeurs nationales prĂ©fĂ©rĂ©es des AmĂ©ricains depuis plus d'un siĂšcle et c'est encore le cas aujourd'hui. L'innovation est toujours citĂ©e en exemple, notamment par les reprĂ©sentants politiques [11] comme Ă©tant la clĂ© de la croissance continue et de la rĂ©ussite nationale. Aux États-Unis les personnes qui rĂ©ussissent Ă  innover avec succĂšs sont plus susceptibles d'arriver Ă  l'Ă©panouissement personnel, Ă  la richesse matĂ©rielle et Ă  la reconnaissance gĂ©nĂ©rale. Par exemple, quelques-uns des inventeurs les plus connus des États-Unis, comme Henry Ford, Thomas Edison et bien d'autres, sont reconnus pour avoir changĂ© le monde grĂące Ă  leur travail rĂ©volutionnaire. Cela dit, vous n'avez pas besoin d'ĂȘtre un Edison des temps modernes pour avoir une chance de vivre le rĂȘve amĂ©ricain. MĂȘme de toutes petites innovations, dans votre vie quotidienne, peuvent largement contribuer Ă  amĂ©liorer votre vie. Par exemple, en trouvant une solution pour que votre employeur gagne plus d'argent, vous pouvez ĂȘtre amenĂ© Ă  dĂ©crocher une promotion et Ă  gagner le respect de vos collĂšgues. 1 Forcez-vous Ă  vous amĂ©liorer. Tout le monde a pu remarquer que les AmĂ©ricains ont un penchant pour les autodidactes et les gens qui cherchent sans cesse Ă  s'amĂ©liorer. Personne n'est nĂ© avec les clĂ©s du succĂšs. Pour parvenir Ă  cet individualisme fort et puissant, valeur centrale du rĂȘve amĂ©ricain, il est essentiel d'avoir envie de toujours s'amĂ©liorer, en toutes circonstances. Qu'il s'agisse de dĂ©velopper une nouvelle compĂ©tence, d'apprendre une deuxiĂšme langue ou d'Ă©tudier les stratĂ©gies de la rĂ©ussite commerciale, pratiquement toutes les tentatives visant l'amĂ©lioration personnelle peuvent vous aider Ă  devenir plus fort, plus polyvalent ou plus productif. Vous trouverez ci-dessous une petite liste d'idĂ©es pour vous amĂ©liorer amĂ©liorez votre condition physique la course Ă  pied, la musculation
 apprenez les techniques de vente intĂ©ressez-vous Ă  l'histoire moderne et Ă  l'actualitĂ© pratiquez un art martial devenez douĂ© dans un loisir ou une activitĂ© crĂ©ez un groupe d'art ou de musique 2 Soyez un leadeur. Les fiers individualistes amĂ©ricains n'ont pas peur d'affronter les problĂšmes la tĂȘte haute. Si vous rĂ©agissez souvent de cette maniĂšre, cela fait de vous un leadeur, un meneur d'hommes qui prend ses responsabilitĂ©s. Avoir le courage de se porter volontaire pour des missions, importantes ou non, qui imposent de diriger peut faire toute la diffĂ©rence aux yeux des gens et vous aider Ă  gagner en reconnaissance. Une bonne façon de devenir un leadeur est de se prĂ©senter pour des Ă©lections locales. Si vous le faites, cela vous donnera une vitrine pour faire passer vos idĂ©es et, en cas de victoire, une belle opportunitĂ© d'apporter des changements qui vous tiennent Ă  cƓur. MĂȘme si vous ne gagnez pas, il suffit que votre campagne soit suffisamment mĂ©diatisĂ©e pour faire avancer le dĂ©bat et pousser ceux qui font les lois Ă  vous Ă©couter. Vous n'avez pas besoin de faire partie du gouvernement pour devenir un acteur local. Le fait de vous porter volontaire pour des Ɠuvres de charitĂ© ou des associations locales peut suffire Ă  faire de vous un leadeur aux yeux des autres. 3 Ayez une vie citoyenne bien remplie. Les États-Unis sont fondĂ©s sur le principe de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative. Cela signifie que, plus il y a de personnes qui prennent part Ă  la vie politique en votant, plus le gouvernement sera reprĂ©sentatif de ses citoyens. C'est pour cela que tous ceux qui ont le droit de voter doivent le faire. Cependant, ce n'est pas la seule façon de participer activement Ă  la vie citoyenne de votre pays. Par exemple, les citoyens peuvent intĂ©grer un parti politique qui reprĂ©sente leurs opinions et y travailler bĂ©nĂ©volement pour diffuser leur message. Ou, s'ils se sentent particuliĂšrement concernĂ©s par une certaine cause, ils peuvent mĂȘme crĂ©er leur propre association politique. Vous trouverez ci-dessous une petite liste d'idĂ©es pour vous investir davantage dans la vie politique participez Ă  des tables rondes politiques ou Ă  des forums rejoignez ou lancez un groupe de manifestation portez-vous volontaire pour rĂ©colter des signatures pour un parti politique ou pour une cause prĂ©cise faites des dons Ă  un parti politique de votre choix 4 Grimpez les Ă©chelons de la sociĂ©tĂ©. Il n'y a rien de plus typiquement amĂ©ricain que ces histoires de succĂšs qui parlent de personnes parties de rien pour se construire une vie de richesse et de pouvoir. Peu importe que vous soyez pauvre, immigrant ou un citoyen bien installĂ©, tout le monde peut se faire un nom aux États-Unis tant qu'il a envie de travailler dur, de se montrer crĂ©atif et de se battre pour ses valeurs personnelles. Bien sĂ»r, il est mathĂ©matiquement impossible que chacun devienne incroyablement riche et cĂ©lĂšbre, mais tout le monde peut espĂ©rer finir sa carriĂšre Ă  un rang social plus Ă©levĂ© qu'au commencement et se faire un nom en devenant un acteur important de la vie locale. Si vous grimpez les Ă©chelons de la sociĂ©tĂ©, ne vous sentez jamais intimidĂ©s par la perspective de cĂŽtoyer des personnes issues de sphĂšres sociales plus Ă©levĂ©es que la vĂŽtre. Aux États-Unis, plus qu'ailleurs, le destin d'une personne n'est pas dĂ©terminĂ© par sa naissance, mais bien par sa volontĂ© et ses compĂ©tences. Si vous parvenez Ă  vous Ă©lever jusqu'Ă  un certain niveau social, vous pourrez lĂ©gitimement vous considĂ©rer comme Ă©gaux avec ceux qui sont nĂ©s dans l'aisance et les privilĂšges. 5 Inspirez-vous des plus grands exemples de succĂšs amĂ©ricain. Poursuivre le rĂȘve amĂ©ricain n'est pas simple. Comme cela a Ă©tĂ© expliquĂ© prĂ©cĂ©demment, chercher Ă  amĂ©liorer sa condition tout en menant sa vie d'individu libre et indĂ©pendant nĂ©cessite du travail et des efforts personnels. Si vous avez parfois du mal Ă  trouver l'Ă©nergie de vous battre pour votre rĂȘve, regardez ces grandes icĂŽnes amĂ©ricaines qui ont connu le succĂšs et vous vous sentirez remotivĂ©s. Beaucoup de ces hĂ©ros de la vraie vie ont rĂ©ussi Ă  se construire une vie influente en ne partant de rien ou Ă  se battre contre la sociĂ©tĂ© de l'Ă©poque pour amĂ©liorer leur pays voire le monde. Vous en trouverez quelques exemples ci-dessous. Andrew Carnegie pauvre immigrant Ă©cossais, Carnegie a commencĂ© sa carriĂšre comme porteur de bobines dans une manufacture avant de devenir l'un des industriels les plus importants et les plus puissants du monde [12] . Susan B. Anthony en se battant sans relĂąche pour promouvoir le droit de vote des femmes, en allant mĂȘme jusqu'Ă  se faire arrĂȘter, Anthony a largement contribuĂ© Ă  l'obtention du droit de vote pour les femmes aux USA [13] . Jawed Karim cet immigrant, surtout connu pour ĂȘtre le cofondateur de YouTube, a participĂ© Ă  la crĂ©ation du site de paiement en ligne PayPal. Jay Z nĂ© Shawn Carter, cette icĂŽne de la musique amĂ©ricaine s'est Ă©levĂ©e d'une vie de crime et de pauvretĂ© pour devenir l'une des personnalitĂ©s les plus riches et les plus puissantes de l'industrie musicale. Conseils N'ayez pas peur de prendre un risque mesurĂ©. Les États-Unis ont de bons filets de sĂ©curitĂ©, aussi bien dans le public que dans le privĂ©. Ne vous laissez pas submerger par les dĂ©penses. Avec deux salaires relativement corrects, mĂȘme une maison Ă  700 000 € peut ĂȘtre remboursĂ©e le temps que vous finissiez votre carriĂšre. Tirez profit du systĂšme Ă©ducatif des Ă©coles publiques. Vivez selon vos moyens. Courrez aprĂšs des objectifs rĂ©alisables. Si vous voulez devenir le prochain Bill Gates, vous avez intĂ©rĂȘt Ă  vous y connaitre en informatique. Si vous voulez creuser des tranchĂ©es
 Vous avez compris le principe. Avertissements Vous avez le droit de courir aprĂšs le bonheur, il n'y a juste aucune garantie ! Le cauchemar amĂ©ricain est tout proche du rĂȘve amĂ©ricain. Faites trĂšs attention aux conseils que vous dĂ©cidez de suivre. Un mauvais conseil peut vous conduire sur la mauvaise voie. N'Ă©coutez les conseils sur la vie de couple que s'ils viennent de couples heureux en mariage. N'Ă©coutez les conseils financiers que s'ils viennent de gens qui savent gĂ©rer leur budget et qui ont rĂ©ussi, pas de ceux qui sont criblĂ©s de dettes. Le stress, la dĂ©pression et toute autre forme de burnout » professionnel peuvent vous stopper dans votre quĂȘte et mettre en danger votre couple. Faites attention aux symptĂŽmes annonciateurs et n'hĂ©sitez pas Ă  consulter un professionnel si vous en ressentez le besoin. À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 38 212 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?

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36 Et c'est la mm chose dans le monde entier ....non??? non ici en france tu as des allocations en cas de faillite financiĂšre on te laisse pas crever dans ton coin 37 non ici en france tu as des allocations en cas de faillite financiĂšre on te laisse pas crever dans ton coin j'ai jamais vu quelqu'un crever dans un coin ici non plus Il y 'en a ici mais les gens preferent ne pas les utilisersauf les mexicains bien sur......et je parle du state ou je suis 38 Il faut pas exagerer quand meme J'y Ă©tais, je sais de quoi je parles 39 J'y Ă©tais, je sais de quoi je parles Moi je vis ici et je sais ce que je vois Ca depent ou tu etais???? 40 Salam Beaucoup de personne que j'ai croisĂ© en France rĂȘve un jour de vivre aux Etas Unis...Et vous pour moi ca serait un cauchemar de vivre dans une gde ville amĂ©ricaine... je vis trĂšs bien en france, je fais ce que j'aime ici... 41 nen pas tu tout, pour qui me prenait vous je vide simplement mon esprit pour echanger mdr Tu es en bonne voie , continue 42 mdr Tu es en bonne voie , continue LOLLLLLLLLLLL .................. 43 Je rajouterais juste qu il y a environ 6 millions de musulmans chez le grand satan Comme quoi l enfer peut avoir de bon cotĂ© 44 je vide le fond de mes pensĂ©e je sais pas quand je regarde des sĂ©ries comme Desperate Housewives... Je me dis Houllla l'architecture, le modernisme tout ca ca fait rever pas vous 45 je vide le fond de mes pensĂ©e je sais pas quand je regarde des sĂ©ries comme Desperate Housewives... Je me dis Houllla l'architecture, le modernisme tout ca ca fait rever pas vous Moi j'dis qu't'es une grande rĂȘveuse joliecoeur 46 Moi j'dis qu't'es une grande rĂȘveuse joliecoeur c'est vrai c'est tjs ca de prie 47 salam HonnĂȘtement les Etat Unis pour plusieurs rasisons Le travail La vie en couple comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? 48 comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? Daba 3ad jiti ntya ?? 49 comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? salam Nen je voulais dire la bas niveau logement pour faire ta vie de couple c'est super 50 Daba 3ad jiti ntya ?? 3lach j'ai loupĂ© quelque chose ? 51 comment ça ? la vie en couple est meilleure aux USA ? Kat tetbe3 desperates housewifes 52 je vide le fond de mes pensĂ©e je sais pas quand je regarde des sĂ©ries comme Desperate Housewives... Je me dis Houllla l'architecture, le modernisme tout ca ca fait rever pas vous quand on a de l'argent il fait bon vivre partout... 53 salam Nen je voulais dire la bas niveau logement pour faire ta vie de couple c'est super je ne sais pas si c'est le cas car je n'y ai jamais Ă©tĂ©! mais il y a pas mal de tĂ©moignages positifs Ă  ce propos de la part des marocaisn qui vivent la bas! 54 je ne sais pas si c'est le cas car je n'y ai jamais Ă©tĂ©! mais il y a pas mal de tĂ©moignages positifs Ă  ce propos de la part des marocaisn qui vivent la bas! Au mĂȘme titre des "tĂ©moignages positifs" de la France au "bled" 55 je ne sais pas si c'est le cas car je n'y ai jamais Ă©tĂ©! mais il y a pas mal de tĂ©moignages positifs Ă  ce propos de la part des marocaisn qui vivent la bas! aH Bon raconte parce que les films americans motre le contraire 56 aH Bon raconte parce que les films americans motre le contraire ...................... 57 ...................... je pourrai t'en citer plein Desperate Housewives... mĂȘme dans les ghettos ils ont des super baraque avec cuisine Ă©quipĂ©, jardin 58 aH Bon raconte parce que les films americans motre le contraire qu'est ce que tu veux que je raconte desperate housewives 59 je pourrai t'en citer plein Desperate Housewives... mĂȘme dans les ghettos ils ont des super baraque avec cuisine Ă©quipĂ©, jardin Quel Ăąge as-tu JolieCoeur?? 60 je pourrai t'en citer plein Desperate Housewives... mĂȘme dans les ghettos ils ont des super baraque avec cuisine Ă©quipĂ©, jardin heu tu es sĂ»re ? dans les ghettos ils ont des super baraques et des cuisines Ă©quipĂ©es??? je crois que tu confonds avec le Sultanat de BruneĂŻ 61 qu'est ce que tu veux que je raconte desperate housewives Pas la peine, elle fait ke ça , regarder ces foutus sĂ©ries !!!!! 62 Pas la peine, elle fait ke ça , regarder ces foutus sĂ©ries !!!!! Le rĂȘve americains !!!!!!!!!!!!!! 63 Quel Ăąge as-tu JolieCoeur?? j'ai dĂ» dĂ©jĂ  lui poser la question au moins 2 fois surtout qd son profil affichait 29... moi je pense 19 et toi? 64 Le rĂȘve americains !!!!!!!!!!!!!! j'allais dire qqch mais je vais m'abstenir... 65 j'ai dĂ» dĂ©jĂ  lui poser la question au moins 2 fois surtout qd son profil affichait 29... moi je pense 19 et toi? 17 ............. 66 j'allais dire qqch mais je vais m'abstenir... va y please dit le moi moi et toi on se dit tous 67 va y please dit le moi moi et toi on se dit tous si je te disais vraiment tout ce que je pense bonjour le grabuge... tu vas pas ĂȘtre contente dc je me tais 68 17 ............. merci pour moi c'est pas gentil eh ben je crois que je me suis fait des enemis sur bladi 69 merci pour moi c'est pas gentil eh ben je crois que je me suis fait des enemis sur bladi ca n'a rien Ă  voir avec ennemis ou amis... c'est juste la cohĂ©rence des propos miss... 70 Pas la peine, elle fait ke ça , regarder ces foutus sĂ©ries !!!!! mais elles sont malheureuses en plus ces femmes lĂ  regarde Bree avec son fusil la pauvre elle fait de la peine

JesĂșsRodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que 1.250 dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie.

Le stress et l'anxiĂ©tĂ© pourraient avoir un effet sur les rĂȘves faits la nuit, si l'on se fie aux rĂ©sultats prĂ©liminaires d'une Ă©tude en psychologie. EugĂ©nie Samson-Daoust, une Ă©tudiante Ă  la maĂźtrise en psychologie Ă  l'UniversitĂ© de MontrĂ©al, s'est intĂ©ressĂ©e Ă  l'influence du stress et de la personnalitĂ© sur le contenu nĂ©gatif des rĂȘves, en compagnie de deux autres chercheurs. Elle prĂ©sentait mercredi les premiers rĂ©sultats d'une recherche Ă  ce sujet au congrĂšs annuel de l'Association francophone pour le savoir ACFAS. L'Ă©quipe de chercheurs a recrutĂ© jusqu'ici 91 participants - elle en vise 175 au total - qu'elle a interrogĂ©s dĂšs le dĂ©but de l'Ă©tude sur leur niveau de stress et d'anxiĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Ces gens, trouvĂ©s par le biais de petites annonces et des mĂ©dias sociaux, viennent en grande partie de MontrĂ©al, mais certains autres rĂ©sident ailleurs, notamment en Europe, aux États-Unis et au Mexique. La majoritĂ© des rĂ©pondants sont des femmes. C'est l'un des Ă©ternels problĂšmes avec la recherche sur les rĂȘves, souligne la chercheuse. En gĂ©nĂ©ral, ça intĂ©resse plus les femmes.» Ces volontaires ont acceptĂ© de rĂ©pondre chaque jour, pendant trois semaines, Ă  deux questionnaires. L'un, rempli le matin, visait Ă  savoir d'abord s'ils avaient rĂȘvĂ© pendant la nuit, puis ensuite si les rĂȘves Ă©taient positifs ou nĂ©gatifs et s'ils Ă©taient clairs. Puis, le soir, un autre questionnaire devait ĂȘtre rempli pour indiquer le niveau de stress vĂ©cu durant la journĂ©e. Le stress reflĂ©tĂ© dans le rĂȘve Les chercheurs ont notĂ© un lien significatif entre le stress vĂ©cu au quotidien et la tonalitĂ© gĂ©nĂ©rale de leurs rĂȘves, c'est-Ă -dire que plus ils vivent de stress, plus leurs rĂȘves sont nĂ©gatifs. Une corrĂ©lation a Ă©galement Ă©tĂ© observĂ©e entre le score des participants au test d'anxiĂ©tĂ© fait au dĂ©but de l'Ă©tude et les autres variables mesurĂ©es. Ainsi, plus la personne avait un trait anxieux, moins elle avait de chances de se rappeler de ses rĂȘves et plus elle avait de risques d'avoir des rĂȘves Ă  tonalitĂ© nĂ©gative. Juste le fait de vivre un stress Ă©levĂ©, c'Ă©tait corrĂ©lĂ© au fait de faire un rĂȘve Ă  tonalitĂ© nĂ©gative», rĂ©sume la chercheuse. L'Ă©tudiante Ă  la maĂźtrise espĂšre pouvoir Ă©ventuellement en arriver Ă  prĂ©dire l'occurrence des rĂȘves Ă  tonalitĂ© nĂ©gative en Ă©valuant le niveau de stress et d'anxiĂ©tĂ© du rĂȘveur. Elle prĂ©cise toutefois qu'il ne faut pas considĂ©rer le mauvais rĂȘve ou le cauchemar comme un signal d'alarme envoyĂ© par le cerveau au rĂȘveur, puisqu'un rĂȘve nĂ©gatif ne signifie pas automatiquement que la personne vit trop de stress. Le fait de faire des mauvais rĂȘves et des cauchemars, ça peut arriver Ă  tout le monde», rappelle-t-elle. SitĂŽt rĂȘvĂ©, sitĂŽt oubliĂ©? Mme Samson-Daoust admet que l'Ă©tude a rejoint Ă  la base des gens dĂ©jĂ  intĂ©ressĂ©s par les rĂȘves, de sorte qu'ils ont tendance Ă  se souvenir davantage de leurs songes que la population en gĂ©nĂ©ral. C'est l'une des limites de l'Ă©tude, et de pas mal toutes les Ă©tudes sur les rĂȘves, c'est que les gens qui participent, ce sont les gens qui sont dĂ©jĂ  intĂ©ressĂ©s par les rĂȘves, donc qui s'en rappellent relativement bien», explique-t-elle. Il y a des Ă©tudes sur le rappel de rĂȘves qui concluent que le fait de faire une Ă©tude sur les rĂȘves, ça aide Ă  se rappeler de ses rĂȘves!» Pour les non-participants qui souhaiteraient eux-mĂȘmes amĂ©liorer le taux de rappel de leurs rĂȘves, elle suggĂšre d'abord simplement d'y porter davantage d'attention, et de les noter ou de les dessiner. Elle souligne Ă©galement qu'on peut continuer d'essayer de s'en souvenir tout au long de la journĂ©e, parce que les rĂȘves peuvent nous revenir plusieurs heures aprĂšs le rĂ©veil. C'est aussi possible de rester dans son lit, les yeux fermĂ©s, et d'essayer de se concentrer pour voir s'il n'y a pas quelque chose qui nous revient Ă  l'esprit.»

Cest diffĂ©rent de la France; emplois, nourriture, coĂ»t de la vie. Voici, 6 raisons de ne pas venir habiter aux USA. 1. La sĂ©curitĂ© de l’emploi. La sĂ©curitĂ© de l’emploi est une des raisons de ne pas venir habiter aux USA. C’est pourtant une des
ï»żGĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre d’évasion, les États-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus d’un. Vivre aux États-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă  atteindre Ă  tout prix. Malheureusement, la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre tout autre. La vie dans ce pays n’est souvent pas aussi facile et belle que vous pouvez l’imaginer. Vivre en AmĂ©rique constitue-t-il alors un rĂȘve ou un cauchemar ? ÉlĂ©ments de rĂ©ponse ! Pourquoi les États-Unis sont-ils la destination rĂȘvĂ©e de nombreuses personnes ? Aux États-Unis, tout vous est accessible. Nul besoin d’effectuer des kilomĂštres de trop pour trouver ce dont vous avez besoin, car il existe des boutiques, des fast-foods, des distributeurs, des kiosques, des pharmacies Ă  tous les coins de rue. Par ailleurs, les États-Unis sont un pays dotĂ© de divers lieux qui font de lui l’une des meilleures destinations de vacances. Vous pouvez ainsi y trouver diffĂ©rentes destinations phares telles que les lieux touristiques, les montagnes, les somptueux hĂŽtels et les plages. Vous aurez aussi l’opportunitĂ© d’apprĂ©cier des maisons de rĂȘve aux belles vues sur mer, des parcs d’attractions, des musĂ©es aux histoires remarquables et bien d’autres endroits encore. L’une des autres raisons pour lesquelles beaucoup nourrissent tant ce rĂȘve de vivre aux États-Unis est le faible taux de chĂŽmage. PremiĂšre puissance mondiale, les États-Unis dĂ©tiennent les plus grandes firmes. L’entrepreneuriat et la crĂ©ativitĂ© dans ce pays sont trĂšs encouragĂ©s. Pour vous faire de l’argent, il vous suffit d’ĂȘtre motivĂ©s, puisque ce ne sont pas les opportunitĂ©s d’emploi qui manque. Vivre aux États-Unis dĂ©sillusion ? Passer des sĂ©jours ou vivre dĂ©finitivement aux États-Unis n’est pas sans danger. Les salaires sont Ă  la hauteur du coĂ»t de la vie. Toutefois, avec une Ă©conomie trĂšs solide, vous comprendrez donc que tout est coĂ»teux. L’alimentation, les frais de scolaritĂ©, la couverture de santĂ©, les transports, les frais de logement, les loisirs et les diffĂ©rentes assurances sont autant de responsabilitĂ©s Ă  assumer. Puisque les charges sont importantes, Ă©conomiser de l’argent devient trĂšs compliquĂ©. De plus, aux États-Unis, les employĂ©s sont moins protĂ©gĂ©s et le systĂšme de la sĂ©curitĂ© sociale est trĂšs diffĂ©rent de ce qui se voit ailleurs. Cela n’exclut mĂȘme pas le port d’armes qui est la vĂ©ritable peur qui rĂšgne chez les habitants de ce pays. En effet, tout individu peut ĂȘtre autorisĂ© Ă  porter une arme Ă  feu. L’insĂ©curitĂ© est donc une rĂ©alitĂ© palpable qui n’est pas prĂšs de changer dans ce pays. Vols Ă  mains armĂ©es, viols, racisme, fusillades, voilĂ  tant de situations dĂ©plorables auxquelles vous pouvez assister tous les jours. DĂšs que vous vous rendez dans ce pays, ne soyez donc pas surpris de vous faire agresser en pleine rue ! En outre, le climat est ce qui pourrait vous rendre encore la vie plus dure. Entre gel, froid glacial, temps trĂšs chauds, vous n’allez sĂ»rement pas vite vous adapter. Vos sĂ©jours sur ce territoire vous montreront aussi Ă  quel point la population est toujours pressĂ©e. Un rĂȘve Ă  rĂ©aliser malgrĂ© tout Aller passer de belles vacances aux États-Unis, c’est bien, mais y vivre pour de bon mĂ©rite mĂ»res rĂ©flexions. Ce pays a beaucoup de surprises pour vous. Alors, si vous voulez rĂ©aliser votre rĂȘve d’y vivre, prenez le temps d’évaluer tous les aspects d’une telle dĂ©cision. Assurez-vous que vous aurez le budget nĂ©cessaire pour subvenir Ă  vos besoins et garantir votre propre sĂ©curitĂ©. Vivre aux États-Unis est un rĂȘve trĂšs prometteur qui pourrait rapidement devenir un cauchemar. Pour minimiser les risques, il vous revient de savoir ce que vous voulez rĂ©ellement y faire. JesĂșsRodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un

La quĂȘte du bonheur » constitue le cƓur du rĂȘve amĂ©ricain. Elle apparaĂźt dĂšs les premiers pas des treize colonies et se trouve au centre de la dĂ©claration d’IndĂ©pendance des États-Unis. Elle a pourtant connu bien des vicissitudes au cours des XVIIIe et XIXe siĂšcles, de la conquĂȘte de l’Ouest Ă  la prospĂ©ritĂ© et des crises Ă©conomiques Ă  la crainte que l’immigration menace la promesse » amĂ©ricaine. RĂ©cit d’un rĂȘve, de ses transformations et de ses limites. Sous la plume de Thomas Jefferson, la DĂ©claration d’indĂ©pendance des États-Unis 4 juillet 1776 proclame solennellement que l’homme a reçu de son CrĂ©ateur certains droits inaliĂ©nables » notamment la vie, la libertĂ© et la quĂȘte du bonheur ». Le droit Ă  la recherche du bonheur Comme le note l’historien Bernard Cottret dans son histoire de la rĂ©volution amĂ©ricaine, Qu’y a-t-il de plus rĂ©volutionnaire que de proclamer le droit au bonheur ? Ou de voir en lui l’objectif le plus Ă©levĂ© de la vie sociale ? » Cette quĂȘte du bonheur n’est pas un simple droit Ă  l’hĂ©donisme, individualiste, mais une notion collective, la fin mĂȘme de tout gouvernement. Or, cette quĂȘte du bonheur comme fin du gouvernement civil n’est pas une idĂ©e rĂ©volutionnaire en 1776. L’aspect rĂ©volutionnaire est l’application de ces principes Ă  une situation concrĂšte, et non Ă©noncĂ©s de façon abstraite. Les mots de Jefferson sont Ă©galement rĂ©volutionnaires par leur universalisme qui dĂ©passe de loin la cause spĂ©cifique des colonies britanniques en rĂ©volte contre leur mĂ©tropole, mais sans pour autant ĂȘtre nouveaux. Le fait que ces valeurs soient proclamĂ©es sans explication ou rĂ©fĂ©rence montre en effet qu’elles font partie du paysage mental des hommes Ă©duquĂ©s de l’époque. Le triptyque des droits inaliĂ©nables de Jefferson fait Ă©cho Ă  celui de l’Anglais John Locke – vie, libertĂ© et propriĂ©tĂ© – qui justifiait la Glorieuse rĂ©volution anglaise de 1688-1689 dans ses deux TraitĂ©s du gouvernement civil 1690. Le droit Ă  la propriĂ©tĂ© est un sujet central du texte de Locke, mais il n’apparaĂźt pas en tant que tel chez Jefferson. Il est implicitement inclus dans un droit Ă  la quĂȘte du bonheur qui englobe d’autres droits plus prĂ©cis comme le droit Ă  la sĂ©curitĂ©. L’expression de quĂȘte du bonheur » pursuit of happiness apparaĂźt Ă  plusieurs reprises dans l’Essai sur l’entendement humain de Locke, paru Ă©galement en 1690, et elle traverse ensuite la philosophie des LumiĂšres Ă©cossaises du milieu du XVIIIe siĂšcle, qui sont lues et enseignĂ©es dans les colonies amĂ©ricaines du troisiĂšme quart du siĂšcle, pĂ©riode de formation intellectuelle des futurs PĂšres fondateurs ». En 1776, l’idĂ©e d’un droit Ă  la quĂȘte du bonheur est tellement dans l’air du temps qu’on le trouve dans d’autres documents contemporains mais moins connus. Ainsi, dans la DĂ©claration des droits de la Constitution de Virginie, signĂ©e par George Mason en juin 1776, les droits inaliĂ©nables sont la jouissance de la vie et de la libertĂ©, l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, la quĂȘte du bonheur et de la sĂ©curitĂ©. Quelques mois plus tard, la DĂ©claration des droits des habitants de la RĂ©publique ou État de Pennsylvanie proclame Tous les hommes sont nĂ©s Ă©galement libres et indĂ©pendants, et ils ont des droits certains, naturels, essentiels et inaliĂ©nables, parmi lesquels le droit de jouir de la vie et de la libertĂ©, et de les dĂ©fendre, celui d’acquĂ©rir une propriĂ©tĂ©, de la possĂ©der et de la protĂ©ger, enfin, celui de chercher et d’obtenir le bonheur et la sĂ©curitĂ©. » A lire aussi Face Ă  la Chine, TaĂŻwan aura du mal Ă  conserver son indĂ©pendance RĂȘve virginien, rĂȘve novanglais deux quĂȘtes du bonheur Le rĂȘve amĂ©ricain comme quĂȘte du bonheur est souvent associĂ© Ă  des notions matĂ©rielles prospĂ©ritĂ©, voire fortune, ou simplement accĂšs Ă  la consommation de la classe moyenne. En rĂ©alitĂ©, c’est la synthĂšse de valeurs matĂ©rielles et immatĂ©rielles, ou plutĂŽt une valeur immatĂ©rielle l’accomplissement de soi qui peut inclure une dimension matĂ©rielle sans s’y limiter. Travailler Ă  son compte, ĂȘtre son propre patron, faire de sa passion son mĂ©tier une certaine libertĂ©, un accomplissement de soi qui dĂ©passe la quĂȘte du profit Ă  tout prix. Bien entendu, ces deux acceptions, matĂ©rielle et immatĂ©rielle, ne sont pas mutuellement exclusives mais il faut considĂ©rer que l’une prend le pas sur l’autre. J’ai construit ma cabane. Lentement, Ă  l’écart, en restant fidĂšle Ă  mes principes. J’avance Ă  mon rythme. Personne ne me gouverne. » Clint Eastwood Le peuplement trĂšs diffĂ©rent de la Virginie d’une part et de la Nouvelle-Angleterre de l’autre permet d’observer comment ils sont chacun la manifestation d’un des aspects du rĂȘve amĂ©ricain, matĂ©riel d’un cĂŽtĂ©, immatĂ©riel de l’autre. En Virginie, oĂč s’installent aussi quelques communautĂ©s de puritains, le modĂšle dominant reste celui d’une immigration de jeunes hommes cĂ©libataires qui viennent pour travailler. Beaucoup sont des engagĂ©s, sous contrat de plusieurs annĂ©es. À l’issue de leur engagement s’ils ont survĂ©cu Ă  l’environnement Ă©pidĂ©miologique et sanitaire, ce qui n’est pas une mince affaire, ils peuvent s’installer sur place ou rentrer en Angleterre, mais leur motivation n’est pas religieuse ou politique. C’est en cela que le modĂšle virginien diffĂšre radicalement du modĂšle novanglais de Nouvelle-Angleterre. Les colons y sont majoritairement des familles qui emportent aussi des serviteurs sous contrat, qui accompagnent souvent un pasteur. Ainsi, des villages entiers sont transplantĂ©s d’une rive Ă  l’autre de l’Atlantique. Leur motivation n’est pas matĂ©rielle ils ne traversent pas l’Atlantique –une entreprise dangereuse et trĂšs incertaine – pour faire fortune. Dans certains cas, ce sont des artisans Ă©tablis qui quittent des situations stables pour sauter dans l’inconnu et un monde oĂč tout est Ă  construire. Le versant novanglais de ce que l’on n’appelle pas encore le rĂȘve amĂ©ricain, c’est de trouver un refuge oĂč l’on pourra vivre sa foi comme on l’entend, ne pas avoir Ă  craindre des persĂ©cutions politiques et/ou religieuses, quitte ensuite Ă  imposer sa propre vision quand on passe du statut de minoritĂ© Ă  celui de majoritĂ© au pouvoir. Cette ambiguĂŻtĂ© en apparence vient du fait que les puritains du Massachusetts ne concevaient la survie de leur expĂ©rience amĂ©ricaine par et pour la foi que sous la forme d’une sociĂ©tĂ© homogĂšne. Ce que nous appellerions le pluralisme n’était pour eux que le levain qui allait corrompre la pĂąte l’AmĂ©rique Ă©tait aprĂšs tout suffisamment vaste pour que les dissidents aillent s’implanter un peu plus loin. Fuir les persĂ©cutions rĂ©elles ou simplement perçues comme telles ne rendait donc pas automatiquement tolĂ©rant. Le rĂȘve novanglais peut ĂȘtre Ă©tendu Ă  d’autres colonies ayant accueilli des rĂ©fugiĂ©s pour la foi, comme la Pennsylvanie avec les quakers, ou la Caroline du Sud avec ses huguenots français fuyant les dragonnades de Louis XIV, mais le modĂšle commence avec les PĂšres pĂšlerins en 1620, qui s’étaient dĂ©jĂ  rĂ©fugiĂ©s aux Pays-Bas aprĂšs avoir fui l’Angleterre en 1608. Le bonheur par la consommation Si les premiĂšres dĂ©cennies des colonies sont le plus souvent marquĂ©es par une certaine prĂ©caritĂ© et une quĂȘte du bonheur qui ne peut ĂȘtre qu’immatĂ©rielle limitĂ©e Ă  la survie, la stabilisation de la vie coloniale est ensuite spectaculaire et le XVIIIe siĂšcle voit une nette amĂ©lioration des conditions de vie, de l’espĂ©rance de vie, une hausse du pouvoir d’achat dans un contexte de diversification de l’offre dans ce qui s’apparente Ă  une rĂ©volution de la consommation. Les colons sont en effet en mesure d’acheter davantage et d’effectuer des achats plus discriminants on n’est plus dans la premiĂšre nĂ©cessitĂ©, le choix s’est Ă©tendu notamment Ă  diffĂ©rents niveaux de qualitĂ©. On prĂ©cise mĂȘme l’origine des produits importĂ©s pour mettre en avant leur qualitĂ© supĂ©rieure. Quand cette libre consommation se trouve grevĂ©e de droits de douane, dans les annĂ©es 1760, et que la grande autonomie vis-Ă -vis de la mĂ©tropole semble remise en cause, la colĂšre gronde et c’est le point de dĂ©part de ce qui deviendra, de crise en crise et de malentendu en malentendu, la RĂ©volution amĂ©ricaine. Paradoxalement, la tension entre la mĂ©tropole et les colonies se situe Ă  un moment oĂč le goĂ»t des colons s’anglicise fortement on consomme dans un esprit d’émulation de la British Way of Life, on veut faire comme en mĂ©tropole, boire du thĂ© dans de la porcelaine Wedgwood, par exemple. Par ailleurs, la libertĂ© que revendiquent les PĂšres fondateurs, c’est d’abord la libertĂ© des citoyens britanniques ! La quĂȘte du bonheur est Ă©videmment liĂ©e Ă  la peur de perdre des libertĂ©s politiques plus britanniques que strictement amĂ©ricaines. Mais la quĂȘte du bonheur est Ă©galement liĂ©e au contexte matĂ©riel, que l’on peut rapprocher de la propriĂ©tĂ© de Locke le colon veut pouvoir consommer comme il l’entend. A lire aussi Le rugby peut-il Ă©chapper Ă  la trajectoire du sport mondialisĂ©? La rupture spatiale l’exceptionnalisme et l’AmĂ©rique comme laboratoire La rupture politique se fait sur fond de continuitĂ© philosophique si nous ne pouvons pas jouir de nos droits de citoyens britanniques, pouvons-nous encore nous considĂ©rer comme britanniques ? Pour justifier la rupture politique, inĂ©dite Ă  l’époque, Thomas Paine convoque la rupture spatiale. L’auteur du fameux Sens commun, best-seller » de l’annĂ©e 1776, y estime que la distance mĂȘme que le Tout-puissant a mise entre l’Angleterre et l’AmĂ©rique est une preuve convaincante et naturelle que l’autoritĂ© de l’une sur l’autre n’a jamais fait partie des desseins de la Providence ». Quelques dĂ©cennies avant Paine, le pasteur Jonathan Edwards avait cru dĂ©celer un signe providentiel dans la dĂ©couverte de l’AmĂ©rique par les EuropĂ©ens au moment mĂȘme de la RĂ©forme. Pour lui, cela ne pouvait relever du hasard. Il voyait l’AmĂ©rique comme un lieu particuliĂšrement important dans l’histoire du monde puisque c’est lĂ  que devait se rĂ©aliser le Millennium, le paradis sur terre. DĂšs la pĂ©riode des dĂ©couvertes, au XVIe siĂšcle, la littĂ©rature promotionnelle vendait » l’AmĂ©rique comme un Éden et comme le paradis perdu. John Winthrop, le gouverneur emblĂ©matique du Massachusetts qui a menĂ© la grande migration » anglaise vers Boston en 1630 voyait la Nouvelle-Angleterre comme un refuge » pour quelques Ă©lus, pendant que Dieu infligerait un chĂątiment apocalyptique Ă  une Angleterre incapable de se rĂ©former. L’AmĂ©rique coloniale puis les États-Unis sont donc vus depuis toujours comme un lieu Ă  part, oĂč l’on peut Ă  la fois renouer avec la puretĂ© originelle l’Éden et s’affranchir des pesanteurs et des chaĂźnes de l’Ancien Monde pour accĂ©der Ă  un niveau inĂ©dit de dignitĂ© humaine le Millennium, notamment par le travail et non par la naissance. C’est ce que l’on appelle gĂ©nĂ©ralement l’éthique protestante, mais que l’on peut qualifier plus prĂ©cisĂ©ment d’éthique franklinienne tant elle doit aux formulations de Benjamin Franklin. C’est donc cette rupture qui confĂšre Ă  l’AmĂ©rique son caractĂšre exceptionnel et qui y rend possible la rĂ©ussite. Dans son Avis Ă  ceux qui voudraient s’en aller en AmĂ©rique, publiĂ© alors qu’il Ă©tait en mission Ă  Paris 1784, Franklin explique notamment que la corruption et la vĂ©nalitĂ© des offices omniprĂ©sentes dans l’Europe de l’époque n’existaient pas dans le nouveau systĂšme amĂ©ricain Il n’y a qu’un petit nombre d’offices civils ou d’emplois ; il n’y en a point de superflus, comme en Europe ; la rĂšgle Ă©tablie dans quelques États est qu’aucun office ne doit ĂȘtre assez lucratif pour ĂȘtre dĂ©sirable. » La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine compte bien moins de pauvres et de riches que l’Europe ; il y rĂšgne plutĂŽt une heureuse et gĂ©nĂ©rale mĂ©diocritĂ© », ce que l’on n’appelle pas encore la classe moyenne. Et le mĂ©rite prend le pas sur la naissance On ne demande point Ă  l’égard d’un Ă©tranger, qui est-il ? mais, que sait-il faire ? » Franklin vend Ă  ses lecteurs français un rĂȘve amĂ©ricain fondĂ© sur le travail, dans un systĂšme social, politique et Ă©conomique qui n’est pas faussĂ© comme c’est le cas alors en Europe. Non seulement il est possible d’y rĂ©ussir pour qui s’en donne la peine mais, pour Franklin, il s’agit mĂȘme d’une certitude ». Pour le Normand Hector St-John de CrĂšvecƓur, qui Ă©crit au mĂȘme moment, l’AmĂ©rique est un continent neuf ; une sociĂ©tĂ© moderne », les AmĂ©ricains, issus de toute l’Europe, sont tous animĂ©s d’un esprit d’entreprise sans limites, sans entraves, parce que chacun travaille pour soi ». LĂ  oĂč Franklin voyait une heureuse et gĂ©nĂ©rale mĂ©diocritĂ© », CrĂšvecƓur parle d’une agrĂ©able uniformitĂ© ». Pour lui, la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine est la plus parfaite qui existe au monde » oĂč le chemin de la fortune » est ouvert Ă  tous, moyennant travail et effort. Comme Franklin, CrĂšvecƓur oppose l’Europe, au passĂ© funeste, Ă  une AmĂ©rique tournĂ©e uniquement vers l’avenir. Pourtant, l’AmĂ©rique est selon lui le lieu oĂč l’Homme a retrouvĂ© l’ancienne dignitĂ© du genre humain ». C’est donc un lieu de recommencement, mais Ă©galement de rĂ©gĂ©nĂ©ration, de restauration. L’immigration rĂȘve des uns, cauchemar des autres Les États-Unis sont une terre de paradoxe, avec une population issue de l’immigration Ă  un moment ou Ă  un autre, mais qui peut montrer une forte hostilitĂ© contre l’immigration rĂ©cente ou Ă  venir. Au XVIIe siĂšcle, dĂ©jĂ , les puritains estimaient que la cohĂ©sion sociale dĂ©pendait de l’homogĂ©nĂ©itĂ© religieuse. En d’autres termes, la quĂȘte du bonheur social, collectif, passait par le maintien d’une communautĂ© homogĂšne, dont les Ă©lĂ©ments dissidents n’étaient pas les bienvenus. Le mĂ©canisme qui sous-tend l’anticatholicisme est similaire le catholicisme – ou papisme » – est aux yeux de l’opinion protestante, majoritaire alors, le versant religieux de l’autoritarisme et de l’absolutisme, Ă  l’inverse d’un protestantisme synonyme de libertĂ© et de dĂ©mocratie. À cela se greffe notamment l’hostilitĂ© d’ordre plus ethnique aux Irlandais. Ainsi, au milieu du XIXe siĂšcle, les petites annonces pour des emplois de gouvernante, par exemple, stipulent explicitement No Irish need apply » Irlandais s’abstenir. Les Irlandais sont pauvres, catholiques et probablement dĂ©pourvus de sens moral. Sur la cĂŽte ouest, les Chinois ont certes constituĂ© une main-d’Ɠuvre bon marchĂ© corvĂ©able Ă  merci, mais quand on considĂšre qu’ils sont trop nombreux, on Ă©dicte les premiers quotas ethniques contre leur immigration 1882. Enfin, les mormons, pourtant un des rares groupes religieux nĂ©s aux États-Unis et non importĂ©s d’Europe, sont considĂ©rĂ©s comme une Église Ă©trangĂšre ». La raison tient Ă  leur dogme ils ajoutent un livre Ă  la Bible, ce qui est anathĂšme pour de nombreux protestants et Ă  leurs pratiques sociales la polygamie jusqu’en 1890. Ils sont donc persĂ©cutĂ©s et fuient toujours plus Ă  l’ouest. Ils trouvent refuge Ă  Salt Lake City, aux confins septentrionaux du Mexique, avant d’ĂȘtre rattrapĂ©s par l’irrĂ©pressible expansion des États-Unis vers l’ouest, Ă  grands renforts d’idĂ©ologie de la destinĂ©e manifeste. » Entre 1845 et 1848, la frontiĂšre occidentale des États-Unis est repoussĂ©e jusqu’au Pacifique, et le Texas, la Californie, et tout l’Ouest passent sous le contrĂŽle des États-Unis. Cette expansion n’a pas lieu que sur la carte elle est souvent prĂ©cĂ©dĂ©e et toujours suivie par les pionniers, parmi lesquels on trouve le Suisse ThĂ©odore Bost, qui a laissĂ© une riche correspondance transatlantique. Ses lettres, qui couvrent plus d’un demi-siĂšcle, montrent bien Ă  la fois les espoirs et les frustrations, une quĂȘte du bonheur qui lui fait d’abord traverser l’Atlantique et qui le pousse toujours un peu plus Ă  l’ouest, malgrĂ© les Ă©preuves et la rudesse extrĂȘme de ses conditions de vie. MalgrĂ© tout cela, il ne perd jamais espoir. La quĂȘte reste sans cesse inachevĂ©e. Le rĂȘve amĂ©ricain est au moins autant la destination que l’on n’atteint pas forcĂ©ment que le voyage qui est censĂ© y mener. Bost s’éteint quand le Ku Klux Klan renaĂźt de ses cendres et dĂ©passe largement le Vieux Sud confĂ©dĂ©rĂ© de sa premiĂšre existence Ă©phĂ©mĂšre 1866-1871. Outre les Noirs Ă©mancipĂ©s, ses nouveaux boucs Ă©missaires sont les catholiques, les juifs et les bolchĂ©viques, qui ont en commun de ne pouvoir ĂȘtre de vrais AmĂ©ricains car leur loyautĂ© va d’abord Ă  une autre source le Vatican, Moscou, la communautĂ©. Cette version trĂšs dĂ©fensive de l’amĂ©ricanitĂ© est le reflet des angoisses d’une AmĂ©rique qui se sent de plus en plus menacĂ©e par les profondes mutations structurelles Ă  l’Ɠuvre Ă  l’époque urbanisation galopante, industrialisation, immigration en provenance d’Europe du Sud et de l’Est d’une ampleur inĂ©dite qui accĂ©lĂ©rait une diversification elle aussi inĂ©dite de la population de souche » d’ascendance britannique et protestante. Ce Ă  quoi il faut ajouter la menace sur la religion rĂ©vĂ©lĂ©e que constituent les progrĂšs de la science, Ă  la fois la philologie et l’évolutionnisme, qui remettent en cause la vĂ©racitĂ© du texte biblique. La prohibition, les lois anti-Ă©volution et les quotas migratoires drastiques 1921, 1924 sont autant de croisades symboliques destinĂ©es Ă  enrayer ce qui est perçu comme cette dĂ©naturation profonde de ce que doit ĂȘtre l’AmĂ©rique Ă©ternelle. La quĂȘte du bonheur des uns, particuliĂšrement les immigrĂ©s italiens, grecs, juifs, russes, qui fuient la misĂšre et les persĂ©cutions religieuses, politiques est le cauchemar des autres – les vrais » AmĂ©ricains. Les banlieues et l’American Way of Life Les dĂ©cennies de postĂ©ritĂ© d’aprĂšs-guerre sont la quintessence du rĂȘve amĂ©ricain, et parmi ses symboles les plus puissants figurent le pavillon de banlieue et la voiture. Lors de la grande exposition de New York en 1939-1940, le pavillon Futurama a un succĂšs retentissant. Il y anticipe une vision de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du futur – en 1960. Le fait qu’il soit sponsorisĂ© par General Motors n’est probablement pas Ă©tranger au fait que la voiture et l’infrastructure routiĂšre y sont centrales. L’automobile s’était dĂ©mocratisĂ©e trĂšs tĂŽt aux États-Unis, notamment sous l’impulsion d’Henry Ford, qui voulait que ses ouvriers puissent se payer ce qu’ils fabriquaient. Les salaires gĂ©nĂ©reux des usines du Nord Chicago, DĂ©troit attirent de nombreux Noirs du Sud, qui fuient la misĂšre et le travail des champs. Sur le modĂšle du fordisme, la construction rĂ©sidentielle se rationnalise, ce qui permet d’en diminuer les coĂ»ts et d’en faciliter l’accessibilitĂ©. Dans les annĂ©es 1950, l’expansion du modĂšle pavillonnaire dans les banlieues poursuit cette tendance Ă  la massification mais Ă  une Ă©chelle inĂ©dite. Certes, la moyennisation par la consommation est indĂ©niable, mais la suburbanisation et la prospĂ©ritĂ© ne doivent pas occulter la pĂ©rennitĂ© des discriminations raciales, par exemple. Le processus de suburbanisation par lequel on s’extrait de villes associĂ©es Ă  Babylone correspond Ă  la vision jeffersonienne de l’AmĂ©rique, nĂ©o-rurale, qui associe la vertu Ă  la terre et Ă  la nature, par opposition Ă  la vision hamiltonienne, d’aprĂšs Alexander Hamilton, ministre de George Washington, pour qui la prospĂ©ritĂ© viendrait du dĂ©veloppement des villes et du commerce transatlantique. Cependant, la suburbanisation est indissociable d’une consommation de masse associĂ©e Ă  la prospĂ©ritĂ©, synthĂšse de ces deux visions. Le symbole de cette consommation nouvelle est le centre commercial, ou mall », oĂč la consommation est centralisĂ©e, rationnalisĂ©e, en rupture avec le type de consommation classique des centres villes. À la consommation de masse succĂšde rapidement une consommation trĂšs segmentĂ©e, associĂ©e Ă  un ciblage marketing de plus en plus pointu. C’est ainsi que naĂźt la figure du teenager », entre l’enfant et l’adulte, dotĂ© d’un pouvoir d’achat inĂ©dit, Ă  qui l’on destine des produits culturels et matĂ©riels spĂ©cifiques, comme le rockn’roll et tout ce qui devient la culture jeune ». Ce modĂšle de l’ American Way of Life » s’exporte bien – c’est la puissance du soft power, sous l’impulsion des reprĂ©sentations culturelles sĂ©ries, films, musique mais aussi sous les formes matĂ©rielles produits technologiques, enseignes alimentaires McDonald’s, Coca Cola et lotissements pavillonnaires aux pĂ©riphĂ©ries des villes. Bien entendu, ce soft power est parfois assimilĂ© Ă  une forme d’impĂ©rialisme culturel la coca-colonisation » dĂ©noncĂ©e par le Parti communiste français dĂšs la fin des annĂ©es 1940. Mais les AmĂ©ricains eux-mĂȘmes dĂ©noncent ces excĂšs la sĂ©rie Desperate Housewives est un des nombreux exemples oĂč l’illusion d’une surface lisse des banlieues amĂ©ricaines cache une rĂ©alitĂ© chaotique peu reluisante. La place de la femme dans les banlieues des annĂ©es de prospĂ©ritĂ© est assez peu Ă©panouissante, et une partie de la rĂ©volte des annĂ©es 1960 se fait contre le modĂšle conformiste des annĂ©es 1950. En portant un coup d’arrĂȘt net Ă  l’expansion continue, toujours un peu plus loin des grandes villes, la crise des subprimes semblait mettre un terme Ă  un long processus d’ascension sociale par l’accession Ă  la propriĂ©tĂ© dans les utopies Ă©dĂ©niques des banlieues rĂ©sidentielles. Aujourd’hui, les dĂ©localisations et la prĂ©carisation du salariat combinĂ©es Ă  l’endettement frais de scolaritĂ© et diffĂ©rents crĂ©dits rognent toujours plus sur les conditions de vie, au point que si, en 1970, 90 % des trentenaires avaient mieux rĂ©ussi que leurs parents au mĂȘme Ăąge, on Ă©tait Ă  peine Ă  50 % pour les trentenaires de 2015. Pour la premiĂšre fois dans l’histoire des États-Unis, une gĂ©nĂ©ration n’est plus assurĂ©e du tout de vivre mieux que la gĂ©nĂ©ration de ses parents, les baby-boomers, ce qui remet en cause le rĂȘve amĂ©ricain.

LĂ©ditorial du Figaro, par Philippe GĂ©lie. pipot. le 08/06/2020 Ă  09:58 Et la FRANCE entre cauchemard et cauchemard ! Depuis plusieurs annĂ©es, le territoire amĂ©ricain ne cesse d’attirer les Ă©trangers voulant vivre une vie meilleure et prospĂšre. Pendant trĂšs longtemps, le pays a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme une terre d’accueil pour tous et beaucoup y ont trouvĂ© refuge. Mais est-ce encore le cas aujourd’hui ? Le pays a connu certaines crises que ce soit d’un point de vue ethnique, culturel ou encore financier. Ainsi, le territoire amĂ©ricain peut-il encore tenir ses promesses ? Est-il un mythe ou une rĂ©alitĂ© ? Doit-on encore parler de rĂȘve amĂ©ricain aujourd’hui ? Voici tout ce qu’il faut savoir ! Que reprĂ©sente le rĂȘve amĂ©ricain ? Il fait partie intĂ©grante de l’histoire amĂ©ricaine. C’est Ă  partir du XVIIe siĂšcle que les Etats Unis vont se forger l’image d’un lieu oĂč mĂȘme vos rĂȘves les plus fous seront rĂ©alisables. Il s’agit d’une terre promise presque idyllique composĂ©e d’une richesse inĂ©puisable pour les colons. Par la suite, cette image va ĂȘtre renforcĂ©e au XVIIIe siĂšcle lors de la crĂ©ation de la DĂ©claration d’IndĂ©pendance qui en fait une terre puissante et propice Ă  la poursuite du bonheur. LibertĂ© individuelle et d’expression, ici, chacun est Ă©gal et libre de rĂ©aliser ses projets pour accĂ©der au fameux American dream. L’AmĂ©rique du Nord deviendra donc par la suite pour le monde entier le lieu idĂ©al pour s’enrichir et ĂȘtre heureux. L’idĂ©e Ă©tant que chacun, peu importe son origine ou sa classe sociale, parviendra Ă  gravir les Ă©chelons en arrivant sur le territoire amĂ©ricain. S’en suivra des annĂ©es connaissants une Ă©conomie prospĂšre et une augmentation des revenus pour les colons. Dans l’ensemble, le rĂȘve amĂ©ricain offre la possibilitĂ© Ă  chacun de rĂ©aliser ses projets mĂȘme s’il se trouve au plus bas de sa catĂ©gorie sociale et qu’il est seul. En arrivant sur le territoire amĂ©ricain, vous trouverez un travail qui vous permettra d’avoir un revenu correct pour ainsi avoir un bien immobilier oĂč vous pourrez vivre paisiblement en famille. Pour attirer plus de populations, la vision de l’American dream va se rĂ©pandre en France, en Europe et dans le monde entier par le biais de la culture. Des images d’hommes qui se battent pour leurs droits comme Martin Luther King ou d’autres qui ont rĂ©ussi Ă  devenir cĂ©lĂšbres sans aucun soutien comme Abraham Lincoln se diffusent partout. L’American dream est possible, et ils veulent le prouver. Mais est-il vraiment rĂ©el ou n’est-ce que la face visible d’une sombre rĂ©alitĂ© ? Finalement, la question a toujours Ă©tĂ© le rĂȘve amĂ©ricain est-il un mythe ou une rĂ©alitĂ© ? Malheureusement, l’autre partie de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine s’accordera Ă  avouer que ce rĂȘve amĂ©ricain n’est pas envisageable pour tous. Notamment en raison des Ă©vĂ©nements financiers et politiques qui vont toucher le pays par la suite. La crise de subprimes, par exemple, va ĂȘtre un frein Ă  l’American dream de nombreux immigrĂ©s qui Ă©taient parvenus Ă  obtenir des crĂ©dits immobiliers pour acheter un logement. Beaucoup ont vu leurs dettes s’accumuler et ont Ă©tĂ© dans l’incapacitĂ© de rembourser leur crĂ©ancier. De ce fait, les procĂ©dures de short sales ou de saisies de bien immobilier par la banque, comme la foreclosure, vont ĂȘtre mises en place. Finalement mĂȘme si le rĂȘve amĂ©ricain peut paraĂźtre accessible en apparence, les annĂ©es qui passent imposent de plus en plus de barriĂšres Ă  cette idĂ©e de rĂ©ussite. L’“American way of life” est-il encore possible aujourd’hui ? InĂ©galitĂ©s, crise, population divisĂ©e d’un point de vue politique et modĂšle de santĂ© en retard sur son temps
 Beaucoup diront que L’AmĂ©rique du nord n’est plus la terre promise d’autrefois
 Mais quel pays est exempt de tout dĂ©faut ? MalgrĂ© tout cela, les États-Unis offrent un cadre de vie agrĂ©able selon les expatriĂ©s et les AmĂ©ricains eux-mĂȘmes. Aujourd’hui, les conditions d’accĂšs aux Etats-Unis restent plus restreintes et malheureusement les prix restent plus Ă©levĂ©s qu’il y a plusieurs annĂ©es. Cependant, aprĂšs des pĂ©riodes sombres d’un point de vue financier, le pays se relĂšve et les investisseurs se tournent de plus en plus vers les opportunitĂ©s qu’il propose. Finalement, ce n’est peut-ĂȘtre pas la fin de l’American dream. De par ses paysages infinis, ses Ă©difices sur plusieurs mĂštres de hauteur allant presque toucher le ciel, et ses conditions de vie idyllique dans certaines villes, les États Unis continuent de faire rĂȘver. Chaque annĂ©e, elle attire de plus en plus d’investisseurs ou de rĂ©sidents Ă©trangers voulant connaĂźtre cet American dream. Des entreprises s’installent de façon grandissante sur le territoire, crĂ©ant ainsi plus d’offres d’emplois. En immobilier, le rĂȘve amĂ©ricain offre l’opportunitĂ© d’acheter une maison ou un appartement pour des prix trĂšs bas afin d’avoir une rentabilitĂ© Ă©levĂ©e. MĂȘme si les prix augmentent chaque annĂ©e, le rĂȘve amĂ©ricain doit s’adapter avec son temps. En achetant un bien immobilier, vous pourrez donc envisager une plus-value Ă  l’avenir. De plus, si vous souhaitez partir vivre aux USA, de nombreuses aides sont mises Ă  votre disposition comme la convention fiscale entre la France et les Etats Unis. Ainsi, que ce soit pour investir ou pour partir vivre aux Etats Unis, vous avez la possibilitĂ© de rĂ©aliser votre American dream Ă  votre maniĂšre. Dans l’ensemble, mĂȘme si cela peut ĂȘtre vu comme un imaginaire collectif, la vision de l’American dream n’a pas totalement disparue car il offre encore aujourd’hui des opportunitĂ©s pour de nombreux investisseurs Ă©trangers. Pourquoi l’American dream attire-t-il encore beaucoup d’étrangers ? Il promet une vie paisible et pleine de richesseIl n’a pas toujours Ă©tĂ© accessible Ă  tousIl s’adapte avec son Ă©poqueAujourd’hui, le pays offre encore beaucoup d’opportunitĂ©s Besoin d’aide pour parvenir Ă  rĂ©aliser votre rĂȘve amĂ©ricain ? Vous voulez en savoir plus sur les opportunitĂ©s que vous pouvez avoir en investissant aux États Unis ? Les professionnels de notre Ă©quipe sont lĂ  pour VOUS aider ! Une seule chose Ă  faire, cliquez sur ce lien pour contacter nos agents immobiliers, ou rĂ©aliser votre propre simulation de projet ! Votre Ă©quipe qui vous accompagne dans vos dĂ©marches sur le marchĂ© immobilier amĂ©ricain, USA Immobilier
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Lesallocs familiales n’existent pas aux États-Unis, et on doit se mettre sur une liste d’attente d’une longueur ridicule pour accĂ©der aux logements subventionnĂ©s. Pour ces raisons, on peut vite se trouver dans la rue si l’on n’a pas d’économies pour arrondir les fins du mois. Si j’avais le choix, je n’y vivrais pour rien au monde. Buyer beware.

J'ai vĂ©cu 4 ans lĂ -bas et je pense que comme dans toutes les migrations, il y a des choses positives et nĂ©gatives. Commençons par ce qui est bien lĂ -bas la tolĂ©rance, le respect des diffĂ©rences, la conduite cool sur les routes, les relations entre voisins qui s'entraident sans ĂȘtre envahissants, les prix bas, le civisme, la gentillesse des gens, le confort de vie, la facilitĂ© de trouver du boulot, les salaires Ă©levĂ©s, les supermarchĂ©s ouverts 365 jours par an, 24 heures sur 24, la dĂ©mocratie poussĂ©e Ă  l'extrĂȘme on vote pour les juges, pour les chefs de la police, pour le taux de TVA local, pour la hausse des salaires des employĂ©s communaux etc. et les relations dans le travail pas de boss qui Ă©crase, droit des consommateurs excellent... Bref, un pays oĂč la vie est facile et confortable. Maintenant, le nĂ©gatif, Ă  mon sens trop de religion, trop de morale puritaine, trop de lois rĂ©gissant la vie privĂ©e Ăąge pour fumer 18, Ăąge pour boire 21, Ăąge pour faire l'amour 18, la peine de mort, peu de vacances 2 semaines par an, peu de congĂ©s maladie maximum 10 jours par an!, systĂšme bancaire archaĂŻque et trĂšs cher un virement coute 20$, on paye 1 ou 2$ par opĂ©ration guichet, idem pour un retrait au guichet automatique, en plus de 5 Ă  10$ par mois pour le compte... , beaucoup de censure tv et radio pas de nuditĂ©, pas de gros mots... Bref, un pays beaucoup trop puritain et trop "coincĂ©" pour moi! Je vis en Belgique mais si je pouvais choisir, j'irais vivre en Espagne, pour le climat, les gens et la libertĂ©.

Mexicain Esteban Yanez est l'un des quelque 11 millions de sans-papiers qui vivent aux Etats-Unis, et se retrouvent au coeur d'un dĂ©bat prĂ©sidentiel houleux. Il Ă©tait une fois un pays dĂ©vastĂ© par les crises Ă©conomiques Ă  rĂ©pĂ©tition, croulant sous le poids de dettes impossibles Ă  rembourser, dĂ©truisant des emplois par centaines de milliers par jour au plus fort de la crise. Tout Ă©tait triste et dĂ©sespĂ©rant dans ce pays les files d'attente pour des emplois incertains; la violence urbaine; l'image dans le monde d'un pays en plein naufrage Ă©conomique et puis, un beau matin, ce pays dĂ©cida qu'il allait cesser de se laisser faire. De se laisser pourrir », pour reprendre l'un des verbes prĂ©fĂ©rĂ©s de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Il se releva et, en quatre petites annĂ©es, enclencha une stupĂ©fiante reconquĂȘte de lui-mĂȘme et de son son histoire ressemble Ă  un conte de fĂ©es. En avril dernier, le compteur des nouveaux emplois créés par heure s'est affolĂ©, Ă  prĂšs de 230 - soit emplois nouveaux chaque jour. D'aprĂšs l'Institut Aspen, ce mĂȘme pays crĂ©era 3,7 millions d'emplois industriels d'ici Ă  2025. Son moral est Ă  toute Ă©preuve 66 % des jeunes de 18 Ă  29 ans pensent qu'ils auront assez pour vivre confortablement lorsqu'ils prendront leur retraite. Et 77 % des habitants de ce pays sont satisfaits de leurs conditions de vie, pourtant pas simples. Un niveau jamais atteint depuis cinq est ce pays ? Un monde de doux rĂȘveurs ? Une dictature truquant statistiques et opinions ? Pas du tout voici les Etats-Unis d'AmĂ©rique en leur printemps 2013. Statistiques fĂ©dĂ©rales et sondages Gallup Ă  l' hiĂ©rarchiser ni interprĂ©ter les facteurs clefs de succĂšs, on en rappellera tout de mĂȘme quelques-uns, qui pourraient nous ĂȘtre utiles demain, pour transformer le cauchemar français du moment en rĂȘve Les Etats-Unis rassemblent 50 Etats. C'est beaucoup, mais moins que nos 101 dĂ©partements, 26 rĂ©gions et communes, permettant l'empilement de dizaines de milliers d'Ă©lus gĂ©rant un budget annuel dantesque de 224 milliards d'euros collectivitĂ©s locales.- L'administration Obama va rĂ©duire le taux d'imposition sur les sociĂ©tĂ©s de 35 % Ă  28 % - et 25 % pour les entreprises manufacturiĂšres - afin d'amplifier le mouvement amorcĂ© de relocalisation d' Pour Ă©viter la faillite de GM et Chrysler, le syndicat automobile le plus puissant du pays, UAW, a acceptĂ© en 2011 que les nouvelles recrues seraient payĂ©es entre 14 et 16 dollars de l'heure. C'est peu, mais dans un pays oĂč le travail est la premiĂšre source de dignitĂ©, c'est le dĂ©but de quelque Le feu vert pour l'exploration du gaz de schiste a rendu l'indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique Ă  ce pays, en mĂȘme temps que la compĂ©titivitĂ© la plus Ă©levĂ©e du monde dĂ©veloppĂ© classement IMD. Les autres facteurs de cette compĂ©titivitĂ© Ă©tant la santĂ© retrouvĂ©e de son industrie financiĂšre et l'intensitĂ© de ses innovations Le taux de prĂ©lĂšvements obligatoires en France est de 46 %. Aux Etats-Unis, il est infĂ©rieur de 20 une autre politique est possible. Pas celle qui consiste Ă  attendre le retour d'un cycle Ă©conomique positif, comme on attend la fin de la pluie la croissance mondiale est dĂ©jĂ  lĂ  3,3 % attendus en 2013, 4 % en 2014. Mais bien celle actuellement menĂ©e par les Etats-Unis, qui consiste Ă  prendre tous les risques pour attirer la croissance et l'emploi sur leur nous n'avons pas les mĂȘmes armes que les Etats-Unis pour rebondir comme ils le font il nous manque en particulier, au niveau de la zone euro, une politique monĂ©taire aussi dynamique que celle de l'AmĂ©rique, du Japon, de la Chine, de la Grande-Bretagne disposons en revanche d'un rĂ©servoir exceptionnel de gains de productivitĂ© en France, que l'AmĂ©rique peut nous envier il s'agit de l'excĂšs de nos dĂ©penses publiques dans les collectivitĂ©s locales. De la prodigalitĂ© de notre systĂšme de retraite et de soins, en particulier pour ceux qui n'y contribuent jamais, ou si peu. Des armĂ©es d'Ă©lus, de strates administratives, de rĂ©glementations fiscales et du travail, aussi peu utiles que contre-productives. OĂč donc est-il Ă©crit que ce pays devrait sacrifier ses entreprises, ses forces vives et ses jeunes gĂ©nĂ©rations, pour continuer de financer ce qui le fait mourir ? N'est-ce pas l'inverse qu'il convient de faire ?Le chroniqueur se souvient de la force de conviction du candidat Hollande, un soir de juin 2011, lorsqu'il dĂ©fendait avec vigueur et fiertĂ© son projet pour un vrai contrat de gĂ©nĂ©ration, allant trĂšs au-delĂ  du gadget actuel, bricolĂ© sur un coin de table, et dĂ©jĂ  mort-nĂ©. OĂč est passĂ© ce candidat-lĂ  ? OĂč est sa promesse de tout faire pour les gĂ©nĂ©rations qui nous suivent » ?On formulera donc cette semaine une simple proposition, en apparence triviale, Ă  un exĂ©cutif en panne d'idĂ©es pour affronter la crise actuelle, qui dĂ©truit actuellement 56 emplois par heure faire un stage d'Ă©tĂ© Ă  Washington DC. On lit dans les statistiques mensuelles de Bercy que les recettes fiscales 2013 sont trĂšs en deçà des projections chute de la consommation et des rĂ©sultats des entreprises. Alors, avant de continuer de faire fuir Ă  l'Ă©tranger les jeunes Français les plus talentueux, et de dĂ©courager les entrepreneurs français, poussins » et pigeons » rĂ©unis, Ă  coups de nouvelles hausses d'impĂŽt et de rĂ©glementations inutiles, que le gouvernement français aille voir comment l'aigle amĂ©ricain a pris son envol et qu'il tente d'imiter ses succĂšs. Un summer camp » made in USA pour un exĂ©cutif français lessivĂ© par douze mois de hausses d'impĂŽt et du chĂŽmage ? Yes, you can. » ï»żDurĂȘve au cauchemar Le 4 avril, Martin Luther King est assassinĂ© Ă  Memphis. Dans une AmĂ©rique qui le dĂ©cevait : guerre du Vietnam, Black Panthers, pauvretĂ© et Zillow website La maison se situe Ă  la frontiĂšre entre le Canada et les États-Unis Zillow website IMMOBILIER - "Old stone store" est une maison de 300 mÂČ situĂ©e Ă  la frontiĂšre entre le Canada et les États-Unis dans la commune de Beebe Plain. En vente depuis le dĂ©but de l'annĂ©e au prix de euros, elle ne trouve aucun repreneur. Le coĂ»t des travaux pour rĂ©nover la maison fait sans doute un peu peur. En effet, il faudrait dĂ©bourser pour le repreneur prĂšs de euros. Mais cela ne serait pas la raison principale... La maison se situe Ă  la frontiĂšre entre le Canada et les États-Unis. Et si cette bizarrerie peut avoir son charme, c'est aussi ce qui rend la vente beaucoup plus compliquĂ©e, rapporte Mashable. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les mesures de sĂ©curitĂ© sont devenues plus importantes notamment au niveau des frontiĂšres terrestres. Google Maps Google Maps InterrogĂ© par le Times, le propriĂ©taire Brian DuMoulin, explique vivre dans cette maison depuis son enfance. Il affirme qu'Ă  l'Ă©poque vivre Ă  la frontiĂšre "... c'Ă©tait quelque chose de normal et naturel". "Maintenant, cela stresse tout le monde", raconte le propriĂ©taire. "Les rues rĂ©sidentielles qui Ă©taient ouvertes sont bloquĂ©es par des barriĂšres. Les portes arriĂšres d'un immeuble d'appartements Ă  cheval sur la frontiĂšre du village de Derby Line ont Ă©tĂ© fermĂ©es. La rue Ă  cĂŽtĂ© de la bibliothĂšque gratuite et de l'OpĂ©ra Haskell, dĂ©libĂ©rĂ©ment construits dans les deux pays, est bloquĂ©e par des pots de fleurs, cependant les Canadiens peuvent continuer Ă  se rendre Ă  l'entrĂ©e amĂ©ricaine de la bibliothĂšque sans passer par la douane", rapporte le Times. Des patrouilles canadiennes et amĂ©ricaines font des rondes autour de la maison. Le propriĂ©taire de la maison explique qu'une fois que les douaniers connaissent les habitants la situation devient moins compliquĂ©e. Cependant, il raconte qu'une fois un nouvel agent canadien l'a vu lui, sa femme et sa fille devant la maison et leur a demandĂ© de se rendre au poste-frontiĂšre pour faire un rapport. "Il ne savait tout simplement pas", a dĂ©clarĂ© Brian DuMoulin. Il lui aura fallu 45 minutes pour rĂ©gler la situation. À voir Ă©galement sur Le HuffPost
ÉtatsUnis Coronavirus TĂ©moignage. “A New York, mon rĂȘve amĂ©ricain est devenu un cauchemar” BloquĂ©e depuis six mois Ă  New York Ă  cause des restrictions de voyage dues Ă  la crise sanitaire, cette expatriĂ©e britannique estime que Big Apple n’a dĂ©cidĂ©ment plus rien d’accueillant. The Daily Telegraph
Un rĂȘve ? La rĂ©alitĂ© ?Je ne sais plus. Un haut personnage de l'Etat aurait fait une proposition pour un Ă©ventuel 2Ăš tour aux Ă©lections rĂ©gionales dans certaines rĂ©gions. RĂ©gions oĂč le Front National pourrait l'emporter. Proposition de fusionner les listes LR et PS. Ce haut personnage serait aussi chef de la majoritĂ© et trĂšs bien placĂ© dans la hiĂ©rarchie des rĂ©action que celle de se soucier d'une Ă©ventuelle arrivĂ©e Ă  la PrĂ©sidence d'une rĂ©gion de ce parti FN. Peut -ĂȘtre un peu tardive Ă  environ 4 semaines du scrutin ? Peut-ĂȘtre un peu dĂ©calĂ©e par rapport Ă  la politique dĂ©ployĂ©e par ce personnage ? Peut-ĂȘtre malvenue par rapport au non respect des engagements de campagne de lui-mĂȘme et de son supĂ©rieur ? Peut-ĂȘtre incomprĂ©hensible pour les Ă©lecteurs qui attendaient la mise en place de leurs engagements ?Mon rĂȘve. Et si cette proposition s'appliquait dans la rĂ©gion oĂč j'habite ? Comment les candidats conclueraient ces fusions ? Comment voterai-je ?Mon rĂȘve ne dit pas ce qu'il pourrait se passer aux prochaines Ă©lections prĂ©sidentielles, ni aux lĂ©gislatives, ni aux municipales. J'ai beau essayer, je n'arrive pas Ă  imaginer comment cela pourrait se passer concrĂštement. Je ne doute pas que des propositions nous serons faites en temps un rĂȘve ou un cauchemar ? Exploitationdu gaz de schiste aux États-Unis : du rĂȘve au cauchemar. AprĂšs une dĂ©cennie d'opulence, pour des milliers d'habitants de Pennsylvanie, c'est Il y a dix ans, JesĂșs RodrĂ­guez a fait croire Ă  ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă  Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux Etats-Unis. Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă  Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă  l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă  tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă  Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă  tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. JesĂșs RodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă  haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă  faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂ­guez ont ainsi grimpĂ© Ă  14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă  dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă  augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă  faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă  la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂ­guez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă  ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă  ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă  s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă  nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă  un emprunt.
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Jeme prĂ©sente, Sarah Papasodaro, crĂ©atrice de ce blog Vivre au-delĂ  des frontiĂšres. Maxime et moi vivons aux Etats-Unis depuis 2014. Ce blog relate de notre histoire depuis le moment oĂč nous avons eu ce projet d’expatriation. Il aborde : notre recherche d’emploi et obtention du visa chacun, notre dĂ©part et installation Ă  New York, puis nos nombreux dĂ©mĂ©nagements Ă  travers le Accueil Actions sociales TĂ©moignages Du rĂȘve amĂ©ricain au cauchemar comment la vie de Bernard a basculĂ© Texte prĂ©sentation La vie lui tendait les bras. A 24 ans, Bernard vivait le rĂȘve amĂ©ricain. Patron d’un restaurant huppĂ© aux Etats-Unis, il Ă©tait loin du monde du chĂŽmage, de la maladie. Mais un jour sa vie a basculĂ© il a mis la clĂ© sous la porte, a divorcĂ© et a contractĂ© un cancer du systĂšme immunitaire
 Aujourd’hui, il est accueilli Ă  la CitĂ© de Refuge, gĂ©rĂ©e par la Fondation de l’ArmĂ©e du Salut. DĂ©couvrez son histoire. Image Ă  la une Nom, prĂ©nom tĂ©moignage Bernard DĂ©tail sur la personne RĂ©sident de la CitĂ© de Refuge Blocks Redacteur Texte 1984. AĂ©roport Charles-de-Gaulle. Vol pour Miami. Un visa de 15 jours pour les Etats-Unis. Devant moi, une nouvelle vie dans un pays que je ne connais pas. DerriĂšre moi, 24 ans d’une vie que j’ai partagĂ© entre une enfance en Bretagne, une formation et un diplĂŽme de cordon bleu et les cuisines de diffĂ©rents restaurants. AprĂšs avoir dĂ©crochĂ© mon diplĂŽme de cuisine reconnu Ă  l’international, j’ai fondĂ© une crĂȘperie en partenariat avec un ami, dans le sud de la France, l’affaire a durĂ© deux ans avant de pĂ©ricliter. J’ai donc dĂ©cidĂ© de venir m’installer Ă  Paris, dans les annĂ©es 1980. J’ai signĂ© un contrat au sein du groupe Flo, l'un des principaux groupes de la restauration française. J’y travaillais comme maĂźtre d’hĂŽtel avant de devenir directeur du restaurant Julien, rue Faubourg Saint-Denis. A l’époque, je gagnais l’équivalent d’environ 7 000 euros par mois, plus qu’un mĂ©decin. J’habitais dans le 15e arrondissement de la capitale avec ma compagne, qui Ă©tait hĂŽtesse de l’air. Patron d'un restaurant français aux Etats-Unis Puis un jour, j’ai dĂ©cidĂ© de changer de vie et d’aller m’installer aux Etats-Unis. Une page de ma vie tournait. Ma nouvelle vie c’était ma compagne et mon futur enfant. Je me suis installĂ© avec elle sur la cĂŽte Ouest. Durant mes 6 premiers mois Outre-Atlantique, j’apprenais l’anglais, en attendant d’obtenir un permis de travail ». En aoĂ»t 1984, j’obtiens le droit de travailler et je commence par commis de salle et j’enchaĂźne deux, trois petits boulots. GrĂące Ă  mes diffĂ©rentes rencontres dans le milieu de la restauration, j’ai pu entreprendre le projet d’ouvrir mon propre restaurant. Un restaurant qui servait des plats français et des plats de la cuisine continentale. Dans mon restaurant, venaient les adeptes du Finger food, la nourriture qui se mange avec les doigts. J’avais amĂ©nagĂ© une partie du restaurant en bar, d’autres clients venaient ainsi voir des matches de compĂ©titions sportives, parfois ils Ă©taient plus de 600 Ă  venir dans mon bar. Pendant 20 ans, entre 30 et 40 personnes travaillaient sous ma direction. Block Texte + Image Texte En plus d’ĂȘtre patron d’un restaurant, j’étais Ă©galement bĂ©nĂ©vole dans une association Ă  but non-lucratif qui vient en aide aux personnes sans domicile en leur proposant des ateliers de lecture, des sĂ©ances de dĂ©sintoxication, de formation professionnelle. En 2006, pour diverses raisons surtout familiales, j’ai dĂ» fermer le restaurant. Sans emploi, j’ai Ă©tĂ© embauchĂ© au sein de l’association et j’y ai travaillĂ© pendant 4 ans. En 2010, j’apprends que ma mĂšre est souffrante. Je rentre alors Ă  Paris. Et en 2012, alors que j’envisage de retourner aux Etats-Unis, je suis hospitalisĂ© Ă  l’hĂŽpital Saint-Joseph on me diagnostique un cancer du systĂšme immunitaire
 Le traitement que je suis est lourd et je vis alors grĂące Ă  l’argent que j’ai gagnĂ© aux Etats-Unis. En 2014, faute de ressources suffisantes, mon oncologue m’oriente vers la CitĂ© de Refuge, gĂ©rĂ©e par la Fondation de l’ArmĂ©e du Salut et qui accueille plus de 300 personnes en difficultĂ©. Je me bagarre pour vivre, cela me donne de l’espoir Depuis plus de 4 ans, je vis dans une chambre de ce bĂątiment construit par Le Corbusier. En 2016, quand je pensais ĂȘtre rĂ©tabli, je souhaitais retourner aux Etats-Unis mais j’ai fait un AVC. Pendant 50 ans je n’ai jamais Ă©tĂ© malade et aujourd’hui je suis handicapĂ©. L’oncologue qui me suit m’a interdit de prendre l’avion tant que je ne suis pas guĂ©ri. Aujourd’hui, je suis loin de mes proches et je passe plus de temps en salle de consultation qu’en cuisine. Mais ici, Ă  la CitĂ© de Refuge, j’ai une tranquillitĂ© d’esprit, je m’occupe en participant Ă  des activitĂ©s comme les visites organisĂ©es de la CitĂ© de Refuge pour le grand public, je propose aussi des ateliers de cuisine aux rĂ©sidents et j’assiste Ă  des sorties au théùtre et Ă  des concerts. En 2017, j’ai fait une demande de logement avec une rĂ©fĂ©rente sociale de la CitĂ© de Refuge. Une rĂ©fĂ©rence sociale, qui est vraiment prĂ©sente et qui m’écoute rĂ©ellement. Mon espoir ? Je me bagarre pour vivre, cela me donne de l’espoir. Et les mĂ©decins, en 2012, m’avaient donnĂ© deux mois pour vivre et nous sommes en 2018
 »
Lorsde cette soirĂ©e aux couleurs de la Palestine, un food truck vous fera dĂ©couvrir toutes les saveurs de la cuisine palestinienne. Ramzi Aburedwan et son ensemble Dal’Ouna, se rĂ©fĂšrent Ă  la musique festive et populaire palestinienne, et chantent le quotidien de ce pays habitĂ© par les espoirs d’un peuple qui reste accueillant, qui aime vivre, rire et chanter. Leur rĂ©pertoire s

Les AmĂ©ricains venaient tout juste de voir s'effondrer, faute d'entretien, un gigantesque pont dans le Minnesota que la chute de Wall Street, la pire dĂ©gringolade du Dow Jones en trois ans, est venue leur rappeler qu'ils vivaient dangereusement et provoquer leur culpabilitĂ© incrĂ©dule devant l'effet planĂ©taire de leurs choix quotidiens. Du Japon Ă  l'Allemagne, en passant par Londres et Paris, la glissade des marchĂ©s boursiers, aprĂšs le dĂ©gonflement soudain de la bulle immobiliĂšre, les a poussĂ©s Ă  jeter un regard diffĂ©rent sur le boom dĂ©lirant de la construction de logements aux Etats-Unis, autant que sur les publicitĂ©s qui, depuis cinq ans, saturent leurs Ă©crans de tĂ©lĂ©vision FauchĂ©? Devenez tout de mĂȘme propriĂ©taire! Pas d'apport personnel? PrĂȘts adaptĂ©s Ă  vos revenus!» Le rĂ©sultat de cette grande foire aux illusions, de la mansuĂ©tude suicidaire ou hypocrite des organismes de prĂȘt, prompts Ă  financer les crĂ©dits les plus risquĂ©s, se solderait dĂ©jĂ  par une perte de 150 milliards de dollars pour les investisseurs mondiaux. Et, aux Etats-Unis, par une rĂ©vision dĂ©chirante du systĂšme. Alors que l'on a pu accorder, ces derniĂšres annĂ©es, des prĂȘts substantiels Ă  des emprunteurs qui avaient omis d'indiquer leurs revenus sur les formulaires, aujourd'hui mĂȘme les mĂ©nages solvables doivent prĂ©senter toutes les garanties dans les bureaux des mortgage companies. Des contrats hier mirobolants, et trompeurs, font maintenant apparaĂźtre des primes de risque exorbitantes. Certaines traites mensuelles ont augmentĂ© de 39% depuis le mois dernier. Ce durcissement ne fera qu'alourdir une tendance inquiĂ©tante. En juillet, alors que la Bourse touchait au zĂ©nith, le nombre des foreclosures - dĂ©fauts de paiement des mĂ©nages - approchait dĂ©jĂ  1 million pour les six premiers mois. Une augmentation de 56% par rapport au premier semestre 2006. Plus que les statistiques nationales, la litanie des saisies et des ventes publiques annoncĂ©es dans les journaux locaux donne une meilleure idĂ©e de l'ampleur du dĂ©sastre. Dans le Nevada, terre promise des promoteurs et lieu d'immigration des citadins en quĂȘte de qualitĂ© de vie, le nombre d'impayĂ©s a triplĂ© en un an, et 1 mĂ©nage sur 175, soit quatre fois plus que la moyenne nationale, dĂ©clare forfait. MĂȘme constat dans les nouvelles banlieues de rĂȘve, en Californie, dans le Colorado, en Floride, oĂč, dans le mĂȘme laps de temps, les prix de vente du mĂštre carrĂ© ont pu chuter par endroits de presque 25%. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement C'est tout le paradoxe. Comme dans le Michigan et l'Ohio, des Etats sĂ©vĂšrement touchĂ©s par la perte de 50 000 emplois dans l'automobile en dix ans, le marasme de l'immobilier a pris de court les mĂ©nages. Car ces derniers, avec l'assentiment tacite des organismes de crĂ©dit, s'Ă©taient engagĂ©s dans l'espoir qu'une revente rapide de leur maison leur permettrait, en cas de pĂ©pin, d'Ă©ponger leurs traites impayĂ©es et mĂȘme de dĂ©gager un bĂ©nĂ©fice. Ce filet de sĂ©curitĂ© s'est effilochĂ© rapidement, avec la hausse rĂ©guliĂšre des taux d'intĂ©rĂȘt, suscitant de nouvelles inquiĂ©tudes, au moment oĂč le stock de logements invendus a atteint au mois de mai son record et oĂč la moyenne nationale des prix immobiliers a dĂ©clinĂ© de prĂšs de 2% en un an. L'emballement spĂ©culatif peut laisser rĂȘveur, mais beaucoup de mĂ©nages n'avaient d'autre choix que de se lancer. Avec l'augmentation spectaculaire des prix, prĂšs de 60% depuis 2000, explique Nicolas Retsinas, directeur du Joint Center for Housing Studies Ă  Harvard, beaucoup de particuliers ont pensĂ© qu'il leur fallait acheter au plus vite, tant qu'ils en avaient encore les moyens.» En face, les financiers, assurĂ©s de rentrer dans leurs fonds, n'avaient d'autre souci que de leur accorder des prĂȘts. RĂ©sultat, poursuit Retsinas, nous sommes confrontĂ©s Ă  une nuĂ©e de drames individuels.» Et une rĂ©cession Ă  la clef? 70% de l'activitĂ© Ă©conomique amĂ©ricaine dĂ©pend de la consommation intĂ©rieure des mĂ©nages. Et ceux-lĂ , propriĂ©taires pour plus des deux tiers de leur logement, voient dans sa valeur le plus fidĂšle reflet de leur richesse et leur principale caution pour obtenir d'autres prĂȘts. La peur du lendemain pourrait-elle vider les centres commerciaux? VoilĂ  deux siĂšcles que nous tentons vainement de dĂ©finir le point de rupture psychologique du consommateur amĂ©ricain, ironise David Leonhardt, Ă©ditorialiste Ă©conomique du New York Times. C'est encore plus difficile aujourd'hui, car nous n'avons jamais connu une ruĂ©e sur l'immobilier semblable Ă  celle de la pĂ©riode 2000-2005.» Plus simplement, le recul du secteur de la construction, crĂ©ateur de 1,3 million de nouveaux emplois depuis le dĂ©but de la dĂ©cennie, pourrait contribuer Ă  lui seul, selon David Resler, chef analyste de Nomura Securities, Ă  ramener le taux de croissance amĂ©ricain de 3 Ă  2,8% au second semestre et Ă  accroĂźtre le risque de rĂ©cession en 2008. Une Ă©ventualitĂ© Ă©valuĂ©e Ă  33% par ses propres services. Quant Ă  l'impact sur l'effet de richesse des mĂ©nages, il fait toujours dĂ©bat. Mark Zandi, chef Ă©conomiste d'Economy. com, filiale de l'agence Moody's, estime que la valeur globale du marchĂ© immobilier pourrait chuter de 5% cette annĂ©e aux Etats-Unis. Assez pour inquiĂ©ter les consommateurs, dit-il, mais sans effet plus grave qu'un ralentissement de l'Ă©conomie.» En attendant, pour 2 millions de foyers bientĂŽt incapables, ces deux prochaines annĂ©es, de payer les traites de leur maison, le rĂȘve amĂ©ricain s'est envolĂ©. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort

Onnous a longtemps vendu le « rĂȘve amĂ©ricain » mais on ne nous a jamais assez parlĂ© du « cauchemar amĂ©ricain ». Oui tu l’as compris, le bonheur ne se trouve pas toujours chez les autres et je me suis donnĂ© la dĂ©licate tĂąche de le dĂ©montrer preuve Ă  l’appui dans cet article. Helen Zhou, une Ă©tudiante chinoise, le 23 mars 2016 Ă  Temecula, aux Etats-Unis J. BROWN "Les amis de mon pĂšre envoient tous leurs enfants Ă  l'Ă©tranger", raconte cette jeune fille de 17 ans originaire de la province du Sichuan sud-ouest de la Chine, qui passera son diplĂŽme de fin de cycle cet Ă©tĂ© aprĂšs deux annĂ©es en Californie. Hailun, en jean et sweat-shirt, cheveux noirs coupĂ©s au carrĂ©, fait partie d'un nombre croissant d'adolescents chinois qui affluent vers les Ă©coles amĂ©ricaines, Ă  la recherche d'un enseignement Ă  l'occidentale et d'un bon dossier pour la course aux admissions universitaires aux Etats-Unis. Le sĂ©same pour une belle carriĂšre Ă  leur retour en Chine. La poursuite du rĂȘve amĂ©ricain peut cependant virer au cauchemar certains de ces mineurs parachutĂ©s aux Etats-Unis sans la supervision de proches ont mal tournĂ©, d'autres ont mĂȘme Ă©chouĂ© en prison. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement "C'est un Ă©norme secteur" Ă©valuĂ© Ă  "25 milliards de dollars", reconnaĂźt Joaquin Lim, lui-mĂȘme d'origine chinoise, qui gĂšre une sociĂ©tĂ© aidant Ă  placer ces adolescents dans des Ă©coles amĂ©ricaines. Sur prĂšs d'un million d'Ă©lĂšves internationaux inscrits dans des Ă©coles et universitĂ©s privĂ©es ou publiques aux Etats-Unis en 2014-2015, environ soit 31,2% Ă©taient chinois, d'aprĂšs l'Institut international de l'enseignement, qui se trouve Ă  Washington. PrĂšs de de ces Ă©tudiants sont inscrits dans le secondaire, trente fois plus qu'il y a dix ans. La majoritĂ© d'entre eux est envoyĂ©e en Californie du sud, dans des Ă©coles catholiques ou chrĂ©tiennes, en raison de restrictions imposĂ©es par le gouvernement amĂ©ricain sur le nombre d'Ă©trangers dans les Ă©coles publiques. - Un investissement - A Murrieta, par exemple, petite ville rurale Ă  deux heures au sud de Los Angeles, le nombre d'Ă©tudiants chinois a bondi ces derniĂšres annĂ©es, amenant des liquiditĂ©s bienvenues pour les Ă©coles locales et les familles qui accueillent ces enfants. "Les parents, qui appartiennent Ă  la classe moyenne, dĂ©boursent environ dollars par an pour envoyer leurs enfants aux Etats-Unis mais ils considĂšrent cela comme un investissement", souligne M. Lim. "Il y a trois ans, nous avions environ 40 Ă©lĂšves chinois dans les lycĂ©es de Murrieta, Ă  prĂ©sent nous en avons plus de 300 et ce chiffre ne cesse d'augmenter", note-t-il. Cette bourgade tranquille de rĂ©sidents, dont beaucoup sont retraitĂ©s, est aux antipodes des mĂ©galopoles polluĂ©es de Chine, mais la plupart des adolescents s'y adaptent bien, assure Renate Jefferson, qui supervise un programme d'Ă©change pour les Ă©coles publiques locales. "Ce qui les frappe en premier, c'est le ciel bleu. Ils marchent la tĂȘte en l'air, Ă©bahis, ils trouvent ça beau", dĂ©crit-elle. Les Ă©lĂšves sont aussi stupĂ©faits de la libertĂ© acadĂ©mique dont ils bĂ©nĂ©ficient et des Ă©quipements artistiques disponibles, comparĂ© au systĂšme chinois rigoureux et obsĂ©dĂ© par les sciences et les mathĂ©matiques. "S'il y a un mot pour dĂ©crire la vie ici, c'est +libre+", assure Junheng "Carl" Li, 19 ans, qui a fini son cursus de lycĂ©e et cherche actuellement une universitĂ©. "Il y a beaucoup de choix et beaucoup plus de libertĂ© pour Ă©tudier ce qui nous intĂ©resse". Mais certains de ceux qu'on surnomme les "parachute kids", ces "jeunes parachutĂ©s" dont les parents s'appuient sur des intermĂ©diaires souvent douteux, connaissent au contraire un atterrissage bien difficile en AmĂ©rique. Peu prĂ©parĂ©s au choc culturel et Ă  leur toute nouvelle indĂ©pendance, certains jeunes se sont retrouvĂ©s dans des familles qui s'occupaient mal d'eux, ne les cadrant pas, et ont mal tournĂ©. Ainsi le mois dernier, trois adolescents chinois inscrits dans une Ă©cole privĂ©e Ă  Rowland Heights, un quartier oĂč vit une importante diaspora chinoise Ă  l'est de Los Angeles, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  de lourdes peines de prison pour avoir sĂ©questrĂ© et torturĂ© deux autres jeunes. Les faits ont eu un fort retentissement mĂ©diatique en Chine et lancĂ© un dĂ©bat sur les risques liĂ©s Ă  l'envoi d'enfants Ă  plus de kilomĂštres de leur famille avec si peu de supervision. Le sergent de police Steven Perez, qui a enquĂȘtĂ© sur l'affaire, explique que des agents trouvent de plus en plus frĂ©quemment des adolescents qui se promĂšnent seuls la nuit ou sont pratiquement livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes dans des maisons achetĂ©es par leurs parents. Pour Evan Freed, avocat qui a reprĂ©sentĂ© une adolescente incriminĂ©e dans le dossier de Rowland Heights, ce cas doit alerter les parents chinois sur le fait qu'ils envoient parfois leurs enfants vers un cauchemar plus que vers un bel avenir. Sa cliente, explique-t-il, "se sentait perdue, elle se sentait triste que sa famille ne soit pas lĂ ". Elle est ĂągĂ©e de 18 ans et a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  13 ans de prison. Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely iz1w7.
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