Imposeta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront(de RenĂ© Char) TOULOUSE; Ajouter. Profil; Photos; Copains ; Catherine POU est sur Copains d'avant. Pour la contacter, connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement. Parcours Parcours scolaire. LycĂ©e Français De Rome - Rome 1972 - 1980; CollĂšge Saint-eutrope - Aix en provence 1982 -Dans cet article, je vous fais dĂ©couvrir Alessandro, 21 ans oui, seulement 21 ans, qui cartonne avec son restaurant LâHorizon Ă Chaumont-Gistoux, le groupement des JRE et la demande de son prĂ©sident, Olivier Massart. LâHorizon. Impossible de ne pas encore avoir entendu parler de ce restaurant Ă Chaumont-Gistoux. Ouvert il y a un peu plus dâun an, je lâai vu Ă maintes reprises sâafficher sur mon Ă©cran, que ce soit sur Facebook, Instagram ou dans la presse. Et pourtant je nâavais pas encore eu lâoccasion dây aller. Il y a quelques temps, je dĂ©couvre que ce restaurant trĂšs trĂšs prisĂ© le chef nous confiera que pour le samedi, le resto est complet jusque fin avril⊠propose un lunch Ă 18 ou 23 euros ! Câest dĂ©cidĂ©, jâirai rapidement ! Et puis bonne nouvelle, voilĂ que je suis invitĂ©e au lunch presse des JRE. Grande nouvelle Ă annoncer leur nouveau, et plus jeune membre, nâest autre quâAlessandro Ciriello, chef de lâHorizon ! Carton plein pour mes papilles puisquâAlessandro sera ce jour-lĂ aux commandes de ce lunch Ă©patant. Je mâattendais Ă un lunchâŠjâai eu droit Ă un festival de saveurs ! De g. Ă d. Steven Dehaeze, Alessandro Ciriello, Olivier Massart. CâĂ©tait mon rĂȘve dâintĂ©grer les JRE » confiera Alessandro. La cuisine dâAlessandro, câest une cuisine contemporaine et audacieuse. Si dâemblĂ©e, les mĂ©langes de saveurs proposĂ©s peuvent vous sembler dĂ©routants, ils sont pourtant dâune justesse et dâune finesse incroyable. Laissez-vous emporter par la crĂ©ativitĂ© du chef, son talent vous convaincra ! Les assiettes. Jâai trop mangĂ© ce jour-lĂ , beaucoup trop. Mais comment rĂ©sister Ă ces assiettes ? Avant⊠AprĂšs Oignon en bavarois, une entrĂ©e dâOlivier Massart, prĂ©sident des JRE, revisitĂ©e par Alessandro. Les JRE. Euh, les JRE, câest quoi encore ? JRE pour Jeunes Restaurateurs dâEurope. Mais encore⊠? Il sâagit dâune association de Jeunes RestaurateursâŠet vous aurez devinĂ© quâils sont situĂ©s en Europe. Jâexplique bien, nâest-ce pas ? Par jeunes », on entend moins de 42 ans. Yihaaa ! AnimĂ©s par les mĂȘmes valeurs, leur objectif commun est de transmettre leur passion pour la gastronomie. Les JRE, câest, entre autres, de lâexpertise culinaire, la tradition, les produits locaux, lâinnovation,⊠Le label est aussi lâacronyme de Joigning Innovation & Imagination, Respecting Sources & Substainability, Evoking Emotion & Inspiration. Lors de ce lunch, jâai eu lâoccasion de poser au prĂ©sident des JRE, Olivier Massart, ma question rĂ©currente OĂč sont les femmes ? ». Puisque sur la trentaine de membres belges, on ne retrouve quâune seule femme. Lâexplication du prĂ©sident Ă©tant quâil regrette cette faible reprĂ©sentation, que ce sont les restaurateurs qui posent leur candidature pour rejoindre le rĂ©seau, et que les JRE en tant que tels ne prospectent pas. Jâen appelle et Olivier Massart Ă©galement donc aux femmes cheffes montrez-vous, posez votre candidature ! Lâimage de la gastronomie doit ĂȘtre diversifiĂ©e, montrez que les femmes ont leur place, suscitez des vocations chez les jeunes filles. Comme dans tous les domaines, une meilleure reprĂ©sentation des femmes ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique pour tout le monde. Le restaurant. Jâai donc hĂąte de dĂ©couvrir la cuisine dâAlessandro, dans ses murs, Ă Chaumont-Gistoux. DĂšs que jây passerai, je vous ferez le compte-rendu de ma visite, promis. Ne tardez pas pour dĂ©couvrir ce jeune chef, car si la carte est actuellement trĂšs abordable, il devient par contre difficile dây rĂ©server une table⊠Gault&Millau 2018 14/20 Restaurant LâHorizon 50, rue du moulin â 1325 Chaumont-Gistoux Dion-Valmont 010 22 75 65 restaurantlhorizon ï»żImposeta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâhabitueront. Il faut ĂȘtre l'homme de la pluie et l'enfant du beau temps. La luciditĂ© est la blessure la plus rapprochĂ©e
RenĂ© Char est un poĂšte et rĂ©sistant français nĂ© le 14 juin 1907 Ă LâIsle-sur-la-Sorgue Vaucluse et mort Ă Paris le 19 fĂ©vrier 1988. RenĂ© Char est marquĂ© par la mort de son pĂšre lorsquâil a onze ans. En 1918, il est pensionnaire du lycĂ©e dâAvignon, puis Ă©tudiant Ă lâĂ©cole de commerce de Marseille dĂšs 1925. Dâune stature imposante, il voue une passion pour le rugby. Il est attirĂ© par la marginalitĂ©, frĂ©quentant les matinaux », ces vagabonds qui vivent au rythme des saisons. RenĂ© Char est un lecteur assidu de Plutarque, François Villon ou des romantiques Nerval et Baudelaire. En 1925, il publie Cloches sur le coeur », son premier recueil de nouvelles puis Arsenal »en 1929, un nouveau recueil de poĂšmes. Il devient ami avec Paul Ăluard. En 1930, il se rend Ă Paris et tente lâexpĂ©rience surrĂ©aliste avec Breton, Aragon et Seconde Guerre mondiale Ă©clatant, RenĂ© Char entre dans la rĂ©sistance. Ce partisan de la libertĂ© continue Ă Ă©crire des poĂšmes. Son oeuvre, qualifiĂ©e alors dâhermĂ©tique, sâinspire de la rĂ©alitĂ© de la guerre. Le recueil, Les feuillets dâHypnos », est publiĂ© en 1946. La vie et lâoeuvre de RenĂ© Char sont indissociables. Sa poĂ©sie, proche du silence, invite Ă la rĂ©sistance et dĂ©crit la rĂ©volte du poĂšte. Il invite ses lecteurs Ă entrer en rĂ©sistance grĂące Ă lâintrospection. RenĂ© Char acquiert la reconnaissance de son vivant. En 1954, Camus estime quâil est le plus grand poĂšte vivant et Fureur et mystĂšre pour ce que la poĂ©sie française nous a donnĂ© de plus surprenant depuis Les Illuminations et Alcools [âŠ] PoĂšte de la rĂ©volte et de la libertĂ©, il nâa jamais acceptĂ© la complaisance, ni confondu, selon son expression, la rĂ©volte avec lâhumeur [âŠ] Char est aussi le poĂšte de nos lendemains. Il rassemble, quoique solitaire, et Ă lâadmiration quâil suscite se mĂȘle cette grande chaleur fraternelle oĂč les hommes portent leurs meilleurs fruits. ». Maurice Blanchot ne tarit pas dâĂ©loge pour son oeuvre lâune des grandeurs de RenĂ© Char, celle par laquelle il nâa pas dâĂ©gal en ce temps, câest que sa poĂ©sie est rĂ©vĂ©lation de la poĂ©sie, poĂ©sie de la poĂ©sie. Lâexpression poĂ©tique est la poĂ©sie mise en face dâelle-mĂȘme et rendue visible, dans son essence, Ă travers les mots qui la recherchent. » Sur le plan formel, sa poĂ©sie trouve son expression privilĂ©giĂ©e dans lâaphorisme, le vers aphoristique, le fragment, le poĂšme en prose ce que Char nomme sa parole en archipel. RenĂ© Char appartient Ă ces Ă©crivains qui ont puisĂ© certaines forces crĂ©atrices dans la peinture. Certains poĂšmes de Fureur et mystĂšre et Le Nu perdu Ă©voquent le lien entre stylistique et Ćuvre picturale. A tous les repas pris en commun, nous invitons la libertĂ© Ă sâasseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste en primitif et prĂ©voir en plus fort de lâorage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. Câest lâoiseau inconnu, il chante avant de sâ ceux que nous aimons, nous avons cessĂ© de parler, et ce nâest pas le qui vient au monde pour ne rien troubler ne mĂ©rite ni Ă©gards, ni la fin justifierait-elle les moyens ? Il nây pas de fin, seulement des moyens Ă vivre sans inconnu devant soi ?Dans nos tĂ©nĂšbres, il nây a pas une place pour la beautĂ©. Toute la place est pour la dans lâinconnu qui creuse. Oblige-toi Ă est des rencontres fertiles qui valent bien des faut ĂȘtre lâhomme de la pluie et lâenfant du beau faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne nây a que deux conduites avec la vie ou on la rĂȘve ou on lâ le moins possible les hommes dans leur Ă©nigmatique maladie de faire les ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâ ne puis ĂȘtre et ne veux vivre que dans lâespace et dans la libertĂ© de mon Ă©claire le visage. Le refus lui donne la est vierge, mĂȘme doit se faire regretter dĂ©jĂ de son vivant !LâĂ©clair me dure. La poĂ©sie me volera de la du chĂąteau fort, câest le est sans cesse menacĂ© par lâ nâest guĂšre plus longue que la est capable de faire ce quâil est incapable dâ fut sĂ»rement le voeu le plus fou des tĂ©nĂšbres ; câest pourquoi nous sommes tĂ©nĂ©breux, envieux et fous sous le puissant nous ne lâatteignons pas, mais il nous sert de luciditĂ© est la blessure la plus rapprochĂ©e du parole dĂ©pourvue de sens annonce toujours un bouleversement parole soulĂšve plus de terre que le fossoyeur ne le poĂ©sie vit dâinsomnie seule signature au bas de la vie blanche, câest la poĂ©sie qui la terre qui reçoit la graine est triste. La graine qui va tout risquer est heureuse. Le fruit est aveugle. Câest lâarbre qui poĂšme est lâamour rĂ©alisĂ© du dĂ©sir demeurĂ© poĂšte meurt de lâinspiration comme le vieillard de la vieillesse. La mort est au poĂšte ce que le point final est au poĂšte ne peut pas longtemps demeurer dans la stratosphĂšre du verbe. Il doit se lover dans de nouvelles larmes et pousser plus avant dans son rĂ©el quelquefois dĂ©saltĂšre lâespĂ©rance. Câest pourquoi, contre toute attente, lâespĂ©rance femmes sont amoureuses et les hommes sont solitaires. Ils se volent mutuellement la solitude et lâ larmes mĂ©prisent leur mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons dâ routes qui ne disent pas le pays de leur destination, sont les routes yeux seuls sont encore capables de pousser un jamais dĂ©finitivement modelĂ©, lâhomme est receleur de son tâattarde pas Ă lâorniĂšre des te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes hĂ©ritage nâest prĂ©cĂ©dĂ© dâaucun commençons toujours notre vie sur un crĂ©puscule nâappartenons Ă personne sinon au point dâor de cette lampe inconnue de nous, inaccessible Ă nous, qui tient Ă©veillĂ©s le courage et le sommes au futur. Voici demain qui rĂšgne aujourdâhui sur la sommes Ă©cartelĂ©s entre lâaviditĂ© de connaĂźtre et le dĂ©sespoir dâavoir connu. Lâaiguillon ne renonce pas Ă sa cuisson et nous Ă notre vie, donne, sâil est temps encore, aux vivants un peu de ton bon sens subtil sans la vanitĂ© qui abuse, et par-dessous tout, peut-ĂȘtre, donne-leur la certitude que tu nâes pas aussi accidentelle et privĂ©e de remords quâon le dit. Ce nâest pas la flĂšche qui est hideuse, câest le ne peut pas commencer un poĂšme sans une parcelle dâerreur sur soi et sur le monde, sans une paille dâinnocence aux premiers ne se bat bien que pour les causes quâon modĂšle soi-mĂȘme et avec lesquelles on se brĂ»le en sâ la vie autrement que par les Ă©pines ?Prenez garde tous ne sont pas dignes de la nây avait pas lâĂ©tanchĂ©itĂ© de lâennui, le coeur sâarrĂȘterait de lâhomme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut dâĂȘtre ce que tu Ă©claires, non ce que tu vis-Ă -vis des autres ce que tu tâes promis Ă toi seul. LĂ est ton ce qui nous aidera, plus tard, Ă nous dĂ©gager de nos dĂ©convenues sâassemble autour de nos premiers homme sans dĂ©fauts est comme une montagne sans crevasses. Il ne mâintĂ©resse poĂšte doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rĂȘver. Vivre, câest sâobstiner Ă achever un souvenir.
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L'Ă©poque Quand votre patron cite Churchill ou Steve Jobs pour donner de la profondeur Ă son propos, vous trouvez quâil nâen souligne que mieux lâabsolue vacuitĂ©. PubliĂ© le 04 septembre 2017 Ă 06h37 - Mis Ă jour le 29 septembre 2017 Ă 19h17 Temps de Lecture 2 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Sâil confĂšre de nombreux embĂȘtements, le statut de patron sâaccompagne ÂĂ©galement de certains avantages, au premier rang desquels celui de pouvoir balancer de grandes phrases inspirantes Ă la cantonade, avec lâemphase dâun dictateur nord-corĂ©en. GĂ©nĂ©ralement, lâabsence de vision de votre chef se rĂ©vĂ©lera inversement proportionnelle Ă sa capacitĂ© Ă mobiliser les sentences de grands hommes pour Ă©clairer le sens de son action. Robinet dâeau tiĂšde Lors de sa prise de fonctions, sâil vient Ă citer la cĂ©lĂšbre phrase de RenĂ© Char â Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils sâhabitueront » â, mĂ©fiez-vous. Cette maxime tarte Ă la crĂšme devra ĂȘtre ÂinterprĂ©tĂ©e Ă rebours, comme le signe que vous allez devoir collaborer avec un vĂ©ritable robinet dâeau tiĂšde, pataugeant dans un absolu conformisme. Elle laisse entendre, de plus, que votre boss sâimagine ĂȘtre une source dâinspiration si irradiante que son melon pourrait bientĂŽt ne plus passer dans les encadrements de porte. Car pourquoi Âmobiliser un grand poĂšte si ce nâest pour prĂ©tendre se hisser, au moins un peu, Ă sa hauteur ? Si la phrase inspirante peut avoir une certaine utilitĂ©, en permettant notamment au discours managĂ©rial de sortir de son cadre rĂ©fĂ©rentiel strict et de son jargon impĂ©ÂnĂ©trable, elle souffre souvent dâĂȘtre Âsortie de son Âcontexte ; cette ÂvolontĂ© un peu trop forcĂ©e de donner de la profondeur au propos ne fera, au final, quâen souligner lâabsolue vacuitĂ©. Ainsi, mobiliser Confucius ou SĂ©nĂšque pour potentialiser la conquĂȘte de marchĂ©s dans le secteur du roulement Ă billes relĂšvera moins du gĂ©nie rĂ©fĂ©rentiel que du pur comique de situation. Mythologie entrepreneuriale Lâautre inconvĂ©nient de la phrase inspirante est quâelle peut donner lieu Ă de multiples interprĂ©tations, voire servir Ă Âannoncer en douce de mauvaises nouvelles. Le succĂšs, câest dâĂȘtre capable dâaller dâĂ©chec en Ă©chec sans perdre son enthousiasme », disait Winston Churchill, et il avait sans doute raison. Mais imaginait-il, en ciselant ses aphorismes toujours bien sentis, que ceux-ci ponctueraient un jour les discours dâobscurs directeurs des ressources Âhumaines annonçant Ă mots couverts lâimminence dâun nouveau plan social ? Signe que la mythologie entrepreneuriale sâenvisage dĂ©sormais en vase clos, les propos de Steve Jobs ou dâElon Musk peuvent aujourdâhui nourrir le discours dâun patron de PME haranguant ses employĂ©s comme NapolĂ©on ses troupes au pied des pyramides. Mieux tout chef dâentreprise ambitionnerait dĂ©sormais de pondre son propre haiku ÂmanagĂ©rial â le plus souvent ratĂ© â, auquel sera assignĂ©e la fonction de Âvirus mental. Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
M. CĂ©rĂ©siani,le 24 septembre 2009 il y a une semaine, vous avez annoncĂ© par voie de presse la fermeture du collectif que vous aviez fondĂ© en juin 2009, sous le nom de "Parti Pirate Français". Vous nous avez-vous mĂȘme confirmĂ© cette annonce par un appel tĂ©lĂ©phonique et un courrier Ă©lectronique. Comme Ă votre habitude, vous avez nĂ©gligĂ© de nous informer prĂ©alablement de votre initiative ; Ă compter de ce moment, vous avez pris publiquement la parole Ă plusieurs reprises en tant que membre de notre formation, laissant entendre de façon abusive que vous Ă©tiez pleinement associĂ© Ă l'orientation future de notre n'Ă©tait d'ailleurs pas la premiĂšre fois que vous communiquiez des informations erronĂ©es. Ainsi vous avez Ă de multiples reprises Ă©voquĂ© "l'unitĂ© en marche des Partis Pirates de France"[1]. Vous vous ĂȘtes Ă©galement attribuĂ© le mĂ©rite du rapprochement entre le Parti Pirate Canal Historique et nous, qui est en fait le fruit d'un travail de plusieurs mois dans lequel votre intervention n'a rien changĂ©. Nous notons Ă©galement que vous avez entretenu une confusion entre votre opĂ©ration et le Parti Pirate, en proclamant votre soutien Ă la candidature de Maxime Rouquet pour les Ă©lections lĂ©gislatives partielles de la 10eme circonscription des Yvelines[2], tout en initiant une campagne d'adhĂ©sion. Ceci alors que vous aviez pris l'engagement, dĂšs le 7 juillet 2009, de cesser d'utiliser notre image pour des appels aux dons et le 24 septembre 2009, vous vous ĂȘtes inscrit sur le forum du mouvement dont je suis prĂ©sident, sous le nom "Cerand". Nous avons eu Ă cĆur de vous accueillir d'une façon plus que correcte, Ă tel point que certains de nos membres en ont Ă©tĂ© justement choquĂ©s, et quand bien mĂȘme les circonstances auraient pu lĂ©gitimement nous conduire Ă vous demander des comptes pour les nombreux prĂ©judices que vous avez infligĂ©s Ă notre mouvement ces quatre derniers vous rappelle Ă ce titre que nous avons eu Ă plusieurs reprises l'occasion dans des circonstances non Ă©claircies de nous retrouver en charge de l'espace que vous aviez fondĂ© sur la plateforme facebook ; nous avons soigneusement veillĂ©, alors que rien ne nous y obligeait et Ă l'encontre mĂȘme de nos intĂ©rĂȘts, Ă ne pas nous en servir d'une façon qui aurait pu nuire Ă l'Ă©ventuel avenir de votre la suite dans un autre article sur et signĂ© de votre compte "RĂ©my CĂ©rĂ©siani"[6], vous affirmez avoir remboursĂ© une soixantaine d'adhĂ©rents. Nous n'en avons pour le moment aucune preuve. Ă notre connaissance, l'association que vous avez dĂ©clarĂ©e Ă la prĂ©fecture de police de Paris le 04/07/2009 sous le numĂ©ro de parution 20090027 existe toujours, et vous ĂȘtes Ă ce jour toujours titulaire du nom de domaine avons par ailleurs eu vent d'autres contacts que vous avez eus avec la presse ces derniers jours, lors desquels vous vous ĂȘtes avĂ©rĂ© incapable de tenir un discours cohĂ©rent sur l'avenir de votre mouvement, en dĂ©pit de vos propres communiquĂ©s je ne devrais certainement pas avoir Ă vous le rappeler, vous portez vis-Ă -vis de la presse une lourde responsabilitĂ© dans la crĂ©dibilitĂ© du mouvement Pirate en gĂ©nĂ©ral. De cette responsabilitĂ©, vous semblez bien peu digne Non seulement vous ne rĂ©pondez pas aux questions prĂ©cises que vous posent de consciencieux journalistes votre collectif a-t-il cessĂ© d'exister ? va-t-il cesser d'exister ?, mais vous finissez par leur rĂ©pondre sic qu'ils peuvent "Ă©crire ce qu'ils veulent".LĂ oĂč nous Ă©tions en droit de penser tout au moins d'espĂ©rer un changement dans votre attitude et enfin quelques gages de bonne volontĂ©, nous ne pouvons aujourd'hui avoir la moindre certitude. Et, pire, vous dĂ©montrez une nouvelle fois que nous ne pouvons accorder la moindre confiance Ă vos propres toutes ces questions, nous vous demandons instamment de nous fournir des explications claires et prĂ©cises. Je vous invite donc Ă y rĂ©pondre Ă la suite de ce message, publiquement et ouvertement afin de clarifier la situation pour vous, pour nous, et pour nos membres qui se posent des questions lĂ©gitimes, avant le dimanche 4 octobre 2009, suite Ă quoi notre conseil d'administration statuera sur le maintien de votre inscription sur ce forum ainsi que votre Ă©ventuelle future implication au sein du est Ă©galement demandĂ© Ă nos membres de ne pas participer Ă cette discussion de façon Ă vous laisser l'espace nĂ©cessaire pour formuler sereinement une LautĂ©PrĂ©sident du Parti 1 ... ... ... ... libres.
Impose ta Chance Serre ton Bonheur A te regarder Ils s'habitueront". {RenĂ© Char} Il n'est jamais trop tard Dans la Vie d'une femme D'une maman accessoirement De saisir sa Chance Prioriser son Bonheur Vivre diffĂ©remment Quitter la sĂ©curitĂ© Prioriser la LibertĂ© Sans aucun cas dĂ©laisser Son indĂ©pendance. Un jour Je me suis jurĂ© De ne jamais oublier Ce pourquoi j'avais quittĂ© UnL'ESSAI DONNE UN ĂTAT DU RĂEL STRUCTURĂ PAR UN RAISONNEMENT TANDIS QUE LE ROMAN EST MOUVANT, IL REND CE QUE LA VIE A DE CONTRADICTOIRE, D'INCOHĂRENT, DE CHANGEANT. - Daniel Pennac - Citationsfrançaises impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. explication : La premiĂšre charitĂ© d'un village, c'est sa fontaine. Cherchez ici une citation ou un auteur
Tom Shannon Dans ses Lettres sur lâĂ©ducation esthĂ©tique de lâhomme 1795, le poĂšte et penseur allemand Friedrich Schiller considĂšre que la beautĂ©, loin dâĂȘtre une petite affaire personnelle, permet la communion des Ăąmes, et concourt Ă la paix. Si la beautĂ© mĂšne Ă la libertĂ©, en ce quâelle tend Ă conduire lâhumanitĂ©, par la rĂ©conciliation des sens et de la raison, vers la vie harmonieuse, il est un endroit en France, non loin dâAix-en-Provence, aux marches du LubĂ©ron, qui participe de cette ambition politico-esthĂ©tique de concorde, le chĂąteau La Coste. Vignoble de grande qualitĂ©, pensĂ© et dĂ©veloppĂ© avec succĂšs depuis une dizaine dâannĂ©es selon les principes de la biodynamie, le chĂąteau La Coste est aussi un domaine dĂ©diĂ© Ă lâart contemporain, artistes et architectes prestigieux ayant carte libre pour y inscrire sur le long terme du cycle des saisons leurs projets esthĂ©tiques. Il ne sâagit pas en ces lieux presque toscans â une chapelle modeste sur une colline avoisinante donne le ton â dâimposer son ego, mais de trouver une formule de conciliation entre les Ćuvres de la nature et celles des humains, ces vivants qui passent. Une araignĂ©e de grĂące et de fer de Louise Bourgeois placĂ©e sur un plan dâeau Ă lâorĂ©e du vaste territoire enchantĂ© est une figure de protection, belle tisseuse Ă©loignant les dĂ©mons. Frank O. Gehry Vous qui entrez ici retrouvez toute espĂ©rance, le visible y est cĂ©lĂ©brĂ©, comme le vin, Ă la façon de la transsubstantiation catholique lâesprit est lĂ , qui anime le tout â unus mundus â art, raisins, incarnation, joie. On se croirait dans un tableau de Piero della Francesca â qualitĂ© de silence, paysages enceints â ce nâest pas un hasard. Jean-Michel Othoniel Acquis, prĂ©servĂ© et dĂ©veloppĂ© par un couple dâIrlandais un frĂšre et une sĆur unis dans un mĂȘme but, loin des malĂ©dictions, le domaine La Coste, ouvert au public pas de publicitĂ© tapageuse, mais lâenthousiasme communicatif de ses visiteurs, est un havre de paix, oĂč les promeneurs marchent dans les traces des sangliers, et oĂč les regards sâaccrochent aux Ćuvres de pleine prĂ©sence qui y sont accueillies un chai en aluminium conçu par Jean Nouvel Cuverie, 2008, un théùtre de plein air parfaitement postmoderne imaginĂ© par Frank O. Gehry Pavillon de Musique, 2008, une maison fantĂŽme rĂȘvĂ©e par Lee Ufan House of Air, 2014, une croix sensible au vent imaginĂ©e par Jean-Michel Othoniel La Grande Croix rouge, 2014, un lieu de culte telle une crypte dâextĂ©rieur surgie, Ă la façon dâAthĂ©na casquĂ©e, du cerveau de Tadao Ando La Chapelle, 2014, et tant dâautres merveilles liste non exhaustive signĂ©es John Rocha, Alexandre Calder, Liam Gillick, Sean Scully, Richard Serra, Franz West, Andy Goldsworthy. Andy Goldsworthy Renzo Piano y construit actuellement un hĂŽtel Ă flanc de coteau pour quelques privilĂ©giĂ©s â pourquoi pas vous ? RĂȘvons enfin ici pour ne pas conclure avec Jean-Jacques Rousseau Si câest la raison qui fait lâhomme, câest le sentiment qui le conduit. » Sean Scully ChĂąteau La Coste, 2750 Route De La Cride, 13610 Le Puy-Sainte-RĂ©parade Visiter le chĂąteau La Coste Retrouvez-moi aussi sur le site de la revue indĂ©pendante Le PoulaillerRT@We_Forge: ïž Â« âImpose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.â RenĂ© Char » Sophie GODEFROY, fondatrice d'ASCENCIA Conseil et Formation #Banzaiii #Forgeronne #Export
Plan du site Ils nous aiment, nous aident et nous soutiennent !14mai 2020 - Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. Ă te regarder, ils sâhabitueront. 14 mai 2020 - Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. Ă te regarder, ils sâhabitueront. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche Ă la fin des annĂ©es 1950, on courait grand risque Ă monter dans une Facel Vega qui, tenant mal la route, pouvait Ă©chapper au contrĂŽle de son conducteur. La presse avait dĂ©jĂ Ă©voquĂ© les faiblesses de ce modĂšle puissant, responsable de trop dâaccidents 4 janvier 1960, Albert Camus, qui devait rallier Paris en train, son billet en poche, dĂ©cide de remonter de Lourmarin Vaucluse, aprĂšs les fĂȘtes de fin dâannĂ©e, dans la Facel Vega de son vieux complice, Michel Gallimard. Rue de Valois, AndrĂ© Malraux, ministre de la culture, attend son retour pour le nommer Ă la tĂȘte dâun grand théùtre, lâAthĂ©nĂ©e.â ĂDITO. Urgence CamusĂ 13 h 54, aprĂšs le dĂ©jeuner, aux abords de Villeblevin Yonne, sur la Nationale 5, le bolide du neveu de son Ă©diteur sâencastre Ă vive allure dans lâun des nombreux platanes, sentinelles impitoyables des longues lignes droites. Albert Camus meurt sur le coup ; Michel Gallimard, griĂšvement blessĂ©, succombe cinq jours plus de la voiture dĂ©sarticulĂ©e, parmi les bagages Ă©parpillĂ©s, quelquâun ramassera la sacoche dans laquelle Albert Camus avait rangĂ© le manuscrit, encore incomplet, du roman qui devait ĂȘtre son Guerre et Paix, le symbole Ă©clatant de sa renaissance littĂ©raire, aprĂšs des annĂ©es dâerrements et dâimpuissance. Le Premier fils de pauvre devenu philosopheAlbert Camus, prix Nobel de littĂ©rature 1957, fauchĂ© Ă 46 ans⊠Son cercueil, portĂ© par les habitants du village, sera enterrĂ© Ă Lourmarin, dans une froide lumiĂšre dâhiver, sous les arbres dĂ©nudĂ©s du Luberon. LâĂ©motion est considĂ©rable partout, en France comme dans le monde. La disparition fulgurante dâAlbert Camus ne fut pas seulement celle dâun homme mais aussi celle dâun possible quâil reprĂ©sentait, lâexistence du fait moral dans un monde dĂ©pouillĂ© de sens », Ă©crit Vincent Duclert, dans Camus, des pays de libertĂ©, un bel essai paru de la tombe, une simple stĂšle de pierre grise Albert Camus 1913-1960. Le poĂšte RenĂ© Char dont, sur les photos, la haute stature domine le cortĂšge funĂ©raire, dira Avec celui que nous pleurons, nous avons cessĂ© de parler mais ce nâest pas le silence. »Aux funĂ©railles dâAlbert Camus, le 6 janvier 1960, ses amis du monde littĂ©raire, Gaston Gallimard, RenĂ© Char, Emmanuel RoblĂšs, Jules Roy, Jean Grenier, Gabriel Audisio, Ă©taient prĂ©sents aux cĂŽtĂ©s des villageois de Lourmarin Vaucluse, oĂč lâĂ©crivain avait enfin retrouvĂ© lâinspiration. / Votava/Imagno/Getty AprĂšs bien des hĂ©sitations de ses amis et un long travail de diffĂ©rentes versions et notations raboutĂ©es par sa fille Catherine, gardienne infatigable de ses Ă©crits et de sa mĂ©moire, Le Premier Homme paraĂźt trente-quatre plus tard. Lâhistoire dâun orphelin, nĂ© pauvre, dont le pĂšre est mort Ă la guerre en 1914, et personne ne lui avait parlĂ© et il lui avait fallu apprendre seul, grandir seul, en force, en puissance, trouver seul sa morale et sa vĂ©ritĂ© ». Autant dâaccents autobiographiques, en Ă©cho Ă son premier essai publiĂ© Ă 21 ans â LâEnvers et lâEndroit â, dont la publication posthume rĂ©vĂ©lera que Camus tenait lĂ son grand Ćuvre. Une dĂ©couverte Ă©blouissante et douloureuse, tirĂ©e Ă 760 000 le saigneur », lâexĂ©cutera dans sa revue Les Temps Camus lâavait dĂ©jĂ Ă©tĂ© par les fossoyeurs de Saint-Germain-des-PrĂ©s, aprĂšs la publication de LâHomme rĂ©voltĂ©, en 1952. Son ami depuis des annĂ©es, Jean-Paul Sartre, avait lĂąchĂ© ses chiens dans Les Temps modernes, sa revue alors fort influente, pour briser avec condescendance ce fils de pauvre qui ne pouvait, Ă ses yeux dâagrĂ©gĂ©, se prĂ©tendre philosophe. SupĂ©rieur et mĂ©prisant, il avait jetĂ© cet argument Ă la figure de Camus, sans doute dĂ©jĂ suspect devant ces beaux esprits de rĂ©pĂ©ter que les stades de football et les théùtres avaient Ă©tĂ© ses seules intellectuelDe quoi fut-il accusĂ© ? Dâavoir dĂ©noncĂ© les dĂ©rives du marxisme, dĂ©crit le mĂ©canisme implacable de ce totalitarisme sanglant et rĂ©pressif, le systĂšme soviĂ©tique qui avait dĂ©naturĂ© lâĂ©lan rĂ©volutionnaire. Crime impardonnable aux yeux des thurifĂ©raires de lâURSS. Les grandes manĆuvres furent dĂ©ployĂ©es contre cet irrĂ©gulier libertaire qui ne rentrait pas dans le rang. Chaque gĂ©nĂ©ration se croit vouĂ©e Ă refaire le monde. La mienne sait pourtant quâelle ne le refera pas mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă empĂȘcher que le monde se dĂ©fasse. »Albert CamusSartre, le saigneur », lâexĂ©cutera dans sa revue et le rabaissera par des traits cinglants, utilisant ses affidĂ©s pour ostraciser cet humaniste Ă la morale de Croix-Rouge ». Catherine Camus nâa que 7 ans au moment de lâassassinat intellectuel » de son pĂšre. Elle le voit un matin se tenir la tĂȘte entre les mains, le regard triste. Je suis seul⊠», lui dit-il, dâun air dans ce climat de rĂšglement de comptes que Camus, rejetĂ© par les apparatchiks marxistes et lâintelligentsia germanopratine retranchĂ©e au CafĂ© de Flore, reçoit, Ă©crasĂ© par la charge, lâannonce de son prix Nobel Ă lâautomne 1957. Loin de le rĂ©jouir, cette consĂ©cration mondiale, qui le couronne Ă 44 ans, lâenfonce un peu plus. Il se sent embaumĂ© de son vivant. Depuis des mois, il nâarrive plus Ă Ă©crire, marine dans une sourde dĂ©pression, songe Ă en finir. Pourtant, son discours de Stockholm fera reçoit le prix Nobel de littĂ©rature, le 10 dĂ©cembre 1957 des mains du roi de SuĂšde, Gustave VI Adolphe. / KEYSTONE On se souviendra longtemps de sa voix traĂźnante de sĂ©pulcre, au lĂ©ger accent couleur de soleil, distribuant des piques Ă ses ennemis, dĂ©passant les vaines querelles par une formule trĂšs camusienne. Chaque gĂ©nĂ©ration, sans doute, se croit vouĂ©e Ă refaire le monde. La mienne sait pourtant quâelle ne le refera pas mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă empĂȘcher que le monde se dĂ©fasse. » Son retentissement moral nâeffacera pas les flĂ©trissures. Dix ans aprĂšs sa mort, un critique littĂ©raire bien en vue dĂ©gainera Ă son tour un libelle dont on ne retiendra que le titre Camus, philosophe pour classe terminale. Ultime pelletĂ©e de terreâŠUn traĂźtre » aux yeux des radicauxSi Camus, armĂ© de son honnĂȘtetĂ©, ne refusait pas la bagarre, il avait horreur des coups bas. Face Ă lui, une gauche marxiste sâarrogeant le camp dit du progrĂšs lâattaquait par esprit de meute, et la droite conservatrice fustigeait le peu de patriotisme de cet enfant dâAlger. Toute sa courte vie, Albert Camus fut dĂ©signĂ© comme un traĂźtre » par les radicaux des deux bords, hostiles Ă son dĂ©sir autant quâĂ la nĂ©cessitĂ©, aprĂšs les massacres et les attentats, de rendre conciliable ce que la guerre rendit inconciliable. La question algĂ©rienne sera la pierre de touche des jugements sans appel contre lui et de ses propres du destin sanglant vers lequel basculait sa terre natale, il prĂŽna le dialogue et un quand, conscient du destin sanglant vers lequel basculait sa terre natale, il prĂŽna en 1956 par un Appel pour une trĂȘve civile une troisiĂšme voie vers le dialogue et un compromis, les deux camps, le FLN partisan du terrorisme pour arracher lâindĂ©pendance et les ultras de lâAlgĂ©rie française, violemment arc-boutĂ©s sur les acquis de la colonisation, le chasseront de leur terrain dâaffrontement. Condamnant cet homme de bonne volontĂ© Ă un silence quâil ne rompra quâau lendemain du discours de Stockholm, lors dâune confĂ©rence de presse, poussĂ© dans ses retranchements par un jeune Ă©tudiant kabyle lâaccusant publiquement de ne pas prendre parti pour le rĂ©pond Camus, qui fut le premier journaliste expulsĂ© dâAlgĂ©rie pour avoir menĂ© campagne en faveur des Arabes ? En ce moment, on lance des bombes dans les tramways dâAlger. Ma mĂšre peut se trouver dans un de ces tramways. Si câest cela la justice, je prĂ©fĂšre ma mĂšre. » On ne voudra retenir que la derniĂšre partie de la phrase pour mieux lâaccabler, sans lui reconnaĂźtre lâhumanitĂ© du propos, ni lui concĂ©der la dignitĂ© de cette passera dĂšs lors pour une belle Ăąme », insensible au drame de son peuple, Ă lâurgence de se libĂ©rer du joug colonial et Ă lâinĂ©luctable indĂ©pendance. Et comme il condamne le terrorisme du FLN, câest donc quâil est pour lâAlgĂ©rie française⊠Emballez, câest pesĂ© ! Ce fut bien le procĂšs le plus mal ficelĂ© Ă son endroit mais aussi celui qui laissera le plus de humanisme raisonnĂ© »Tous ces assauts, violents, ne pouvaient quâatteindre ce partisan inlassable dâun humanisme raisonnĂ© », qui avait su prendre les armes face aux nazis. Comment pouvait-on le traĂźner devant le tribunal de lâopinion, lui, le fils de pauvre, nĂ© le 7 novembre 1913, Ă Mondovi, orphelin de pĂšre, Ă©levĂ© par sa mĂšre, sourde, illettrĂ©e, femme de mĂ©nage et sa grand-mĂšre, femme rigide et intraitable ?Dans l'atelier de l'oncle de Camus Ătienne, tonnelier Ă Alger en 1920 Albert Camus 7 ans est au centre, avec le costume noir. / PVDE/Rue des Archives FidĂšle Ă ses origines, il sera et restera la voix des humbles, des invisibles, des humiliĂ©s. SauvĂ© par lâĂ©cole oĂč deux enseignants, Louis Germain son instituteur Ă Alger, puis Jean Grenier, son professeur de philosophie au lycĂ©e Bugeaud, lâarrachĂšrent Ă la fatalitĂ© de sa condition sociale en lui ouvrant les portes de la culture, lâaccompagnant sur les chemins de sa libertĂ©. Le fameux vers de RenĂ© Char, lâun de ses amis les plus proches, aurait pu ĂȘtre Ă©crit pour le jeune Albert Camus Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. Ă te regarder, ils sâhabitueront. » La honte » du regard portĂ© sur lui par les autres, puis la honte dâavoir honte »TrĂšs vite, ce boursier, qui a connu la honte » du regard portĂ© sur lui par les autres, puis la honte dâavoir honte », attire lâattention de ses professeurs qui distinguent lâĂ©lĂšve hors du commun. Il dispose de tous les talents, Ă©crit, se fait un nom dans la grande ville, dĂšs ses premiers articles, mĂ»r dans ses idĂ©es, charpentĂ© dans ses convictions. SĂ©duisant, solaire et rayonnant mais aussi pudique, modeste, perclus de doutes qui ne le lĂącheront fureur de vivreIl Ă©prouve un vrai bonheur Ă jouer, trĂšs bien, au football oĂč il acquiert au milieu de ses coĂ©quipiers, unis et complĂ©mentaires dans lâaction, le peu de morale » quâil sâattribue et quâil conservera comme le trĂ©sor de ses jeunes annĂ©es algĂ©roises. Le gardien de but qui court vers un destin de professionnel est terrassĂ© par la tuberculose. Il frĂŽle la mort Ă 17 ans. Il comprend que la vie ne sera quâune brĂšve aventure et quâil ne doit pas passer Ă dans le football quâAlbert Camus Ă gauche, avec son Ă©quipe Ă Alger en 1937 trouve le peu de morale » quâil sâattribue. Une carriĂšre de joueur professionnel se profilait pour le brillant gardien de but, brisĂ©e par la tuberculose. / Tallandier/Rue des Archives Il y a ainsi une volontĂ© de vivre sans rien refuser de la vie qui est la vertu que jâhonore le plus dans ce monde », Ă©crira-t-il. Comme il se sait en sursis, il ne traĂźne pas en chemin. Il vivra Ă fond ses engagements, sa crĂ©ation, ses amours. Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? » Une jolie formule qui recouvrira la souffrance de quelques cĆurs brisĂ©s mais tĂ©moigne de la sincĂ©ritĂ© de ses fait du théùtre sur le modĂšle du TNP de Jean Vilar, sâĂ©panouit dans lâexercice de la mise en scĂšne, fortifie ses amitiĂ©s et multiplie les conquĂȘtes. Il nâa que 24 ans lorsquâil rĂ©dige LâEnvers et lâEndroit, vibrant rĂ©cit autobiographique sur ses origines de pauvretĂ© et de lumiĂšre, brĂ©viaire destinĂ© Ă le prĂ©server des deux dangers qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction ».Un grand journalisteChroniqueur judiciaire, position qui lui offre de sonder les obscuritĂ©s de lâĂąme humaine, critique littĂ©raire, reporter, journaliste de terrain, il signe, Ă 25 ans, une retentissante enquĂȘte sur La misĂšre en Kabylie » dont chaque phrase est un rĂ©quisitoire contre la colonisation. Ă la mĂȘme Ă©poque, son Manifeste pour un journaliste libre, qui sera censurĂ©, pose les quatre commandements dâun digne exercice de ce mĂ©tier la luciditĂ©, le refus, lâironie, lâ recommande dĂ©jĂ de ne rien publier qui puisse exciter Ă la haine ou provoquer le dĂ©sespoir ». Des annĂ©es plus tard, il quittera Combat, que son engagement et ses articles tranchants avaient hissĂ© au plus haut niveau, en invoquant lâincompatibilitĂ© entre lâargent et lâindĂ©pendance. Les capitaux ne vont jamais sans servitude. »La rĂ©daction de Combat en 1944. Albert Camus appuyĂ© contre le meuble est rĂ©dacteur en chef et Ă©ditorialiste dâaoĂ»t 1944 Ă juin 1947 du journal sous-titrĂ© De la rĂ©sistance Ă la rĂ©volution ». / RenĂ© Saint Paul/Rue des Archives Câest Ă Alger que sâancre chez ce MĂ©diterranĂ©en son hĂ©liotropisme sensuel, son goĂ»t charnel des paysages, ses inclinations pour les femmes auxquelles le relient des passions parallĂšles, de ferventes complicitĂ©s intellectuelles et le dĂ©sir de graver par de longues lettres les heures passĂ©es qui en prolongent le plaisir et en augmentent lâattente. Câest Ă Alger que sâaffirme chez cet agnostique le sens du tragique, que se forge son Ă©thique de la libertĂ©, que sâĂ©labore sa philosophie de lâ aurait-il pu en ĂȘtre autrement ? Il entre, Ă©videmment, dans la RĂ©sistance, journaliste Ă Combat le jour, clandestin la nuit, organisateur de lâombre au pĂ©ril de sa vie. Et trouve mĂȘme le temps de finir dâĂ©crire La Peste.â Ă LIRE. La Peste », le grand livre du coronavirus Ses articles et ses Ă©ditos, irriguĂ©s par une rĂ©flexion dĂ©ontologique plus que jamais nĂ©cessaire, restent trĂšs inspirants, note Maria Santos-Sainz, auteure de Camus, journaliste. La cohĂ©rence de son propos, rĂ©sumĂ©e par son cĂ©lĂšbre Ni victimes, ni bourreaux, et sa recherche obsessionnelle de la vĂ©ritĂ© dĂ©gagent une mĂ©taphysique de la dignitĂ©. Rendre visible lâinadmissible et la souffrance des humiliĂ©s. Soigner le langage, toujours chercher le mot juste, admirablement synthĂ©tisĂ© par sa formule si souvent citĂ©e et si mal appliquĂ©e âMal nommer les choses, câest ajouter au malheur du monde.â Combat fut la courroie de transmission de son humanisme rĂ©conciliateur. »Ăditorialiste de choc Ă Combat, il impose un ton, un style et une luciditĂ© qui forcent lâ de collection et membre du comitĂ© de lecture de Gallimard, Ă©ditorialiste de choc Ă Combat, lâorgane de la RĂ©sistance qui tirait Ă 200 000 exemplaires aprĂšs la LibĂ©ration, Albert Camus impose un ton, un style et une luciditĂ© qui forcent lâadmiration. Au lendemain de Hiroshima, il est le premier Ă entrevoir le gouffre vers lequel plonge lâhumanitĂ©. Ses articles dans Combat sont magnifiques et mĂ©ritent dâĂȘtre lus en public au mĂȘme titre que ses grands textes littĂ©raires, comme Noces », soutient AgnĂšs Spiquel, ancienne prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes garde-fouSes Ă©crits obligent les intellectuels du moment Ă se confronter Ă cette pensĂ©e de la mesure, ferme sur les principes, inflexible sur la recherche de la vĂ©ritĂ© et la dĂ©nonciation des injustices. DĂ©but du malentendu mais aussi de la diffĂ©rence de perception entre le vaste peuple de ses lecteurs et le carrĂ© de lâintelligentsia, acharnĂ© Ă le rĂ©duire en le cataloguant soit comme fasciste » mais oui !, soit comme un indĂ©cis. Camus nous apprend lâimportance vitale de la nuance et de la rĂ©flexion, le recul, le pas de cĂŽtĂ© pour se dĂ©faire du schĂ©matique et du manichĂ©isme, le temps du silence pour dĂ©passionner les dĂ©bats trop virulents. Il est lâĂ©ternel garde-fou contre les tentations extrĂȘmes. »Marylin Maeso Saâ pensĂ©e de midiâ, qualifiĂ©e de âmorale pour boy-scoutâ, rappelle AgnĂšs Spiquel, ne correspond en rien Ă la caricature du juste milieu oĂč on a tant voulu lâenfermer. Câest une morale exigeante, en Ă©quilibre fragile, en tension permanente avec des forces opposĂ©es. La conciliation, chez Camus, rĂ©clame dâĂ©couter les raisons de lâadversaire et de dialoguer pour arriver Ă la possibilitĂ© de nĂ©gocier. Et la mesure, câest opposer lâĂ©thique Ă lâefficacitĂ©, consentir Ă ĂȘtre moins efficace Ă court terme mais pour bĂątir lâavenir sur des fondations solides. » Quand lâheure est aux excommunications, comment recevoir cet apĂŽtre dâune justice Ă©quitable ? Camus trouve les mots pour se dĂ©fendre. Et attaquer. La dĂ©mesure ? Une posture toujours, une carriĂšre parfois. »Marylin Maeso, professeure de philosophie Ă OrlĂ©ans, auteure de LâAbĂ©cĂ©daire dâAlbert Camus, revient sur cette querelle capitale. Camus a raison. LâexcĂšs fait vendre. Câest facile, intense, ne demande pas beaucoup dâefforts et assure une bonne image. LâĂ©poque actuelle, qui privilĂ©gie le jugement lapidaire Ă lâanalyse, nous en inflige le spectacle tous les jours, sur les Ă©crans et les rĂ©seaux sociaux. Camus nous apprend lâimportance vitale de la nuance et de la rĂ©flexion, le recul, le pas de cĂŽtĂ© pour se dĂ©faire du schĂ©matique et du manichĂ©isme, le temps du silence pour dĂ©passionner les dĂ©bats trop virulents. Il est lâĂ©ternel garde-fou contre les tentations extrĂȘmes. »Michel Gallimard et Albert Camus en Grece au restaurant en juin 1958. / Tallandier/Rue des Archives Le destin de Camus est glorieusement et tragiquement liĂ© Ă celui des Gallimard. Gaston Gallimard le porta sur les fonts baptismaux de lâĂ©dition et Michel Gallimard lâentraĂźna dans une farandole dâamitiĂ© qui les mena tous deux Ă la mort. Depuis, Gallimard, avec le soutien de sa fille Catherine Camus, maintient haut le flambeau de son hĂ©ritage par une politique Ă©ditoriale exemplaire. Rien de ce qui touche Ă Albert Camus ne laisse indiffĂ©rent. »Alban CerisierParution posthume du Premier Homme, deux publications de ses Ćuvres complĂštes dans la PlĂ©iade, de multiples Ă©ditions renouvelĂ©es en Folio, exhumation de ses Carnets, ConfĂ©rences et discours, rĂ©vĂ©lation de ses nombreuses Correspondances dont la derniĂšre en date, celle, volumineuse et ardente 865 lettres⊠avec lâactrice Maria CasarĂšs, dont les ventes 60 000 exemplaires se sont envolĂ©es. Rien de ce qui touche Ă Albert Camus ne laisse indiffĂ©rent. Ce succĂšs de librairie impressionnant atteste quâil demeure une figure trĂšs prĂ©sente dans notre culture », souligne Alban Cerisier, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Ăditions Gallimard. Il fut mĂȘme question, sous la prĂ©sidence de Nicolas Sarkozy, de le transfĂ©rer au PanthĂ©on, projet recalĂ© par ses enfants. Une conscience contre le chaos »Au printemps 2020, lâengouement soudain pour La Peste, provoquĂ© par la pandĂ©mie, ramĂšne sur le devant de la scĂšne lâĂ©ternel Albert Camus, plus actuel que jamais, envisagĂ© comme un phare dans la tempĂȘte, Ă©clairant par une description clinique lâenchaĂźnement des Ă©vĂ©nements qui nous emportent. Du dĂ©ni Ă lâaffolement, quand la vague invisible du virus submerge les corps et les esprits. Camus montre comment lâobstination de quelques-uns quand tout semble perdu, la solidaritĂ© et lâengagement individuel au service du collectif deviennent la force de tous, pour tous », souligne Marylin recours Ă Camus renvoie aux annĂ©es lycĂ©e, Ă la dĂ©couverte Ă©mue de ses livres Ă lâadolescence, pĂ©riode de grandes questions philosophiques, ces futurs bagages existentiels. Les rĂ©seaux sociaux fourmillent de ses citations, relĂšve Alban Cerisier. Il accompagne nos vies, touche lâintimitĂ© de ses lecteurs. Par son refus des explications trop faciles, par son insistance Ă rappeler que chacun de nos actes nous lie Ă une communautĂ© de destins, il nous aide Ă penser le monde. »â DOSSIER. La Croix LâHebdoSoixante ans aprĂšs, sa mort marque la fin dâune Ă©poque. Nous avions tellement besoin de ce juste, dira Ionesco. Il Ă©tait, tout naturellement, dans la vĂ©ritĂ©. » Le 5 janvier 1960, lendemain de lâaccident, le titre de lâĂ©dito barre la une de Combat, son ancien journal Une conscience contre le chaos ». Nâest-ce pas, au fond, plongĂ©s dans le dĂ©sarroi dâune catastrophe sanitaire, humaine, Ă©conomique, en quĂȘte de repĂšres, avides de solidaritĂ© et de fraternitĂ©, ce que les lecteurs de 2020 cherchent en ouvrant La Peste ?. Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils sâhabitueront » RenĂ© Char / Rougeur des matinaux. Mais le Yoga, câest quoi ? Ătymologiquement, le terme Yoga trouve sa source dans la racine sanskrite « Yug » habituellement traduite comme signifiant âjoindreâ, âunirâ. Le Yoga câest lâunion, ou la recherche dâunion, de sa globalitĂ©. L Ne mets jamais la clĂ© de ton bonheur dans les poches dâune autre personne» Ces deux choses peuvent tâempĂȘcher dâĂȘtre heureux Vivre dans le passĂ© et observer comment vivent les autres» Ton bonheur ne dĂ©pend pas des autres, mais de toi-mĂȘme» Le bonheur est tout simplement un Ă©tat dâesprit» Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne. Alors quâil rĂ©side dans la façon de la gravir». De Confucius Lâessentiel nâest pas de vivre, mais dâavoir une raison de vivre» Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque» â RenĂ© Char Au lieu de vous demander Ă quel endroit vous pourriez passer vos prochaines vacances, peut-ĂȘtre devriez-vous dĂ©marrer une vie de laquelle vous nâauriez pas besoin de vous Ă©chapper». De Seth Godin kNhor.