René Char citation 1 Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s' habitueront. Les Matinaux (1950) de René Char Références de René Char - Biographie de
Cette citation de René CHAR Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. a te regarder, ils s'habitueront. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de René CHAR. Partager cette citation Vous trouverez ci-dessous des illustrations de cette citation de René CHAR que vous pouvez facilement télécharger ou publier directement sur vos réseaux sociaux préférés tels que Facebook, Twitter, Instagram ou Pinterest. Citations similaires Dans les citations ci-dessous vous trouverez des citations similaires à la citation de René CHAR Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. a te regarder, ils s'habitueront. , contenant les termes Impose, chance et serre. Voir d'autres citations d'auteurs Découvrez des centaines d'auteurs célÚbres et toutes leurs citations célÚbres. Aristote Charles BAUDELAIRE Claude BERNARD Fabrice LUCHINI Georges Clemenceau Jean GABIN Jean-Marie ADIAFFI Marc AurÚle Patrick Sébastien Tristan BERNARD Voltaire William Blake Rechercher une citation
\n\n impose ta chance serre ton bonheur explication
Imposeta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront(de René Char) TOULOUSE; Ajouter. Profil; Photos; Copains ; Catherine POU est sur Copains d'avant. Pour la contacter, connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement. Parcours Parcours scolaire. Lycée Français De Rome - Rome 1972 - 1980; CollÚge Saint-eutrope - Aix en provence 1982 -
Dans cet article, je vous fais dĂ©couvrir Alessandro, 21 ans oui, seulement 21 ans, qui cartonne avec son restaurant L’Horizon Ă  Chaumont-Gistoux, le groupement des JRE et la demande de son prĂ©sident, Olivier Massart. L’Horizon. Impossible de ne pas encore avoir entendu parler de ce restaurant Ă  Chaumont-Gistoux. Ouvert il y a un peu plus d’un an, je l’ai vu Ă  maintes reprises s’afficher sur mon Ă©cran, que ce soit sur Facebook, Instagram ou dans la presse. Et pourtant je n’avais pas encore eu l’occasion d’y aller. Il y a quelques temps, je dĂ©couvre que ce restaurant trĂšs trĂšs prisĂ© le chef nous confiera que pour le samedi, le resto est complet jusque fin avril
 propose un lunch Ă  18 ou 23 euros ! C’est dĂ©cidĂ©, j’irai rapidement ! Et puis bonne nouvelle, voilĂ  que je suis invitĂ©e au lunch presse des JRE. Grande nouvelle Ă  annoncer leur nouveau, et plus jeune membre, n’est autre qu’Alessandro Ciriello, chef de l’Horizon ! Carton plein pour mes papilles puisqu’Alessandro sera ce jour-lĂ  aux commandes de ce lunch Ă©patant. Je m’attendais Ă  un lunch
j’ai eu droit Ă  un festival de saveurs ! De g. Ă  d. Steven Dehaeze, Alessandro Ciriello, Olivier Massart. C’était mon rĂȘve d’intĂ©grer les JRE » confiera Alessandro. La cuisine d’Alessandro, c’est une cuisine contemporaine et audacieuse. Si d’emblĂ©e, les mĂ©langes de saveurs proposĂ©s peuvent vous sembler dĂ©routants, ils sont pourtant d’une justesse et d’une finesse incroyable. Laissez-vous emporter par la crĂ©ativitĂ© du chef, son talent vous convaincra ! Les assiettes. J’ai trop mangĂ© ce jour-lĂ , beaucoup trop. Mais comment rĂ©sister Ă  ces assiettes ? Avant
 AprĂšs Oignon en bavarois, une entrĂ©e d’Olivier Massart, prĂ©sident des JRE, revisitĂ©e par Alessandro. Les JRE. Euh, les JRE, c’est quoi encore ? JRE pour Jeunes Restaurateurs d’Europe. Mais encore
 ? Il s’agit d’une association de Jeunes Restaurateurs
et vous aurez devinĂ© qu’ils sont situĂ©s en Europe. J’explique bien, n’est-ce pas ? Par jeunes », on entend moins de 42 ans. Yihaaa ! AnimĂ©s par les mĂȘmes valeurs, leur objectif commun est de transmettre leur passion pour la gastronomie. Les JRE, c’est, entre autres, de l’expertise culinaire, la tradition, les produits locaux, l’innovation,
 Le label est aussi l’acronyme de Joigning Innovation & Imagination, Respecting Sources & Substainability, Evoking Emotion & Inspiration. Lors de ce lunch, j’ai eu l’occasion de poser au prĂ©sident des JRE, Olivier Massart, ma question rĂ©currente OĂč sont les femmes ? ». Puisque sur la trentaine de membres belges, on ne retrouve qu’une seule femme. L’explication du prĂ©sident Ă©tant qu’il regrette cette faible reprĂ©sentation, que ce sont les restaurateurs qui posent leur candidature pour rejoindre le rĂ©seau, et que les JRE en tant que tels ne prospectent pas. J’en appelle et Olivier Massart Ă©galement donc aux femmes cheffes montrez-vous, posez votre candidature ! L’image de la gastronomie doit ĂȘtre diversifiĂ©e, montrez que les femmes ont leur place, suscitez des vocations chez les jeunes filles. Comme dans tous les domaines, une meilleure reprĂ©sentation des femmes ne peut ĂȘtre que bĂ©nĂ©fique pour tout le monde. Le restaurant. J’ai donc hĂąte de dĂ©couvrir la cuisine d’Alessandro, dans ses murs, Ă  Chaumont-Gistoux. DĂšs que j’y passerai, je vous ferez le compte-rendu de ma visite, promis. Ne tardez pas pour dĂ©couvrir ce jeune chef, car si la carte est actuellement trĂšs abordable, il devient par contre difficile d’y rĂ©server une table
 Gault&Millau 2018 14/20 Restaurant L’Horizon 50, rue du moulin – 1325 Chaumont-Gistoux Dion-Valmont 010 22 75 65 restaurantlhorizon ï»żImposeta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. Il faut ĂȘtre l'homme de la pluie et l'enfant du beau temps. La luciditĂ© est la blessure la plus rapprochĂ©e
RenĂ© Char est un poĂšte et rĂ©sistant français nĂ© le 14 juin 1907 Ă  L’Isle-sur-la-Sorgue Vaucluse et mort Ă  Paris le 19 fĂ©vrier 1988. RenĂ© Char est marquĂ© par la mort de son pĂšre lorsqu’il a onze ans. En 1918, il est pensionnaire du lycĂ©e d’Avignon, puis Ă©tudiant Ă  l’école de commerce de Marseille dĂšs 1925. D’une stature imposante, il voue une passion pour le rugby. Il est attirĂ© par la marginalitĂ©, frĂ©quentant les matinaux », ces vagabonds qui vivent au rythme des saisons. RenĂ© Char est un lecteur assidu de Plutarque, François Villon ou des romantiques Nerval et Baudelaire. En 1925, il publie Cloches sur le coeur », son premier recueil de nouvelles puis Arsenal »en 1929, un nouveau recueil de poĂšmes. Il devient ami avec Paul Éluard. En 1930, il se rend Ă  Paris et tente l’expĂ©rience surrĂ©aliste avec Breton, Aragon et Seconde Guerre mondiale Ă©clatant, RenĂ© Char entre dans la rĂ©sistance. Ce partisan de la libertĂ© continue Ă  Ă©crire des poĂšmes. Son oeuvre, qualifiĂ©e alors d’hermĂ©tique, s’inspire de la rĂ©alitĂ© de la guerre. Le recueil, Les feuillets d’Hypnos », est publiĂ© en 1946. La vie et l’oeuvre de RenĂ© Char sont indissociables. Sa poĂ©sie, proche du silence, invite Ă  la rĂ©sistance et dĂ©crit la rĂ©volte du poĂšte. Il invite ses lecteurs Ă  entrer en rĂ©sistance grĂące Ă  l’introspection. RenĂ© Char acquiert la reconnaissance de son vivant. En 1954, Camus estime qu’il est le plus grand poĂšte vivant et Fureur et mystĂšre pour ce que la poĂ©sie française nous a donnĂ© de plus surprenant depuis Les Illuminations et Alcools [
] PoĂšte de la rĂ©volte et de la libertĂ©, il n’a jamais acceptĂ© la complaisance, ni confondu, selon son expression, la rĂ©volte avec l’humeur [
] Char est aussi le poĂšte de nos lendemains. Il rassemble, quoique solitaire, et Ă  l’admiration qu’il suscite se mĂȘle cette grande chaleur fraternelle oĂč les hommes portent leurs meilleurs fruits. ». Maurice Blanchot ne tarit pas d’éloge pour son oeuvre l’une des grandeurs de RenĂ© Char, celle par laquelle il n’a pas d’égal en ce temps, c’est que sa poĂ©sie est rĂ©vĂ©lation de la poĂ©sie, poĂ©sie de la poĂ©sie. L’expression poĂ©tique est la poĂ©sie mise en face d’elle-mĂȘme et rendue visible, dans son essence, Ă  travers les mots qui la recherchent. » Sur le plan formel, sa poĂ©sie trouve son expression privilĂ©giĂ©e dans l’aphorisme, le vers aphoristique, le fragment, le poĂšme en prose ce que Char nomme sa parole en archipel. RenĂ© Char appartient Ă  ces Ă©crivains qui ont puisĂ© certaines forces crĂ©atrices dans la peinture. Certains poĂšmes de Fureur et mystĂšre et Le Nu perdu Ă©voquent le lien entre stylistique et Ɠuvre picturale. A tous les repas pris en commun, nous invitons la libertĂ© Ă  s’asseoir. La place demeure vide, mais le couvert reste en primitif et prĂ©voir en plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’ ceux que nous aimons, nous avons cessĂ© de parler, et ce n’est pas le qui vient au monde pour ne rien troubler ne mĂ©rite ni Ă©gards, ni la fin justifierait-elle les moyens ? Il n’y pas de fin, seulement des moyens Ă  vivre sans inconnu devant soi ?Dans nos tĂ©nĂšbres, il n’y a pas une place pour la beautĂ©. Toute la place est pour la dans l’inconnu qui creuse. Oblige-toi Ă  est des rencontres fertiles qui valent bien des faut ĂȘtre l’homme de la pluie et l’enfant du beau faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne n’y a que deux conduites avec la vie ou on la rĂȘve ou on l’ le moins possible les hommes dans leur Ă©nigmatique maladie de faire les ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’ ne puis ĂȘtre et ne veux vivre que dans l’espace et dans la libertĂ© de mon Ă©claire le visage. Le refus lui donne la est vierge, mĂȘme doit se faire regretter dĂ©jĂ  de son vivant !L’éclair me dure. La poĂ©sie me volera de la du chĂąteau fort, c’est le est sans cesse menacĂ© par l’ n’est guĂšre plus longue que la est capable de faire ce qu’il est incapable d’ fut sĂ»rement le voeu le plus fou des tĂ©nĂšbres ; c’est pourquoi nous sommes tĂ©nĂ©breux, envieux et fous sous le puissant nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de luciditĂ© est la blessure la plus rapprochĂ©e du parole dĂ©pourvue de sens annonce toujours un bouleversement parole soulĂšve plus de terre que le fossoyeur ne le poĂ©sie vit d’insomnie seule signature au bas de la vie blanche, c’est la poĂ©sie qui la terre qui reçoit la graine est triste. La graine qui va tout risquer est heureuse. Le fruit est aveugle. C’est l’arbre qui poĂšme est l’amour rĂ©alisĂ© du dĂ©sir demeurĂ© poĂšte meurt de l’inspiration comme le vieillard de la vieillesse. La mort est au poĂšte ce que le point final est au poĂšte ne peut pas longtemps demeurer dans la stratosphĂšre du verbe. Il doit se lover dans de nouvelles larmes et pousser plus avant dans son rĂ©el quelquefois dĂ©saltĂšre l’espĂ©rance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espĂ©rance femmes sont amoureuses et les hommes sont solitaires. Ils se volent mutuellement la solitude et l’ larmes mĂ©prisent leur mots qui vont surgir savent de nous des choses que nous ignorons d’ routes qui ne disent pas le pays de leur destination, sont les routes yeux seuls sont encore capables de pousser un jamais dĂ©finitivement modelĂ©, l’homme est receleur de son t’attarde pas Ă  l’orniĂšre des te courbe que pour aimer. Si tu meurs, tu aimes hĂ©ritage n’est prĂ©cĂ©dĂ© d’aucun commençons toujours notre vie sur un crĂ©puscule n’appartenons Ă  personne sinon au point d’or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible Ă  nous, qui tient Ă©veillĂ©s le courage et le sommes au futur. Voici demain qui rĂšgne aujourd’hui sur la sommes Ă©cartelĂ©s entre l’aviditĂ© de connaĂźtre et le dĂ©sespoir d’avoir connu. L’aiguillon ne renonce pas Ă  sa cuisson et nous Ă  notre vie, donne, s’il est temps encore, aux vivants un peu de ton bon sens subtil sans la vanitĂ© qui abuse, et par-dessous tout, peut-ĂȘtre, donne-leur la certitude que tu n’es pas aussi accidentelle et privĂ©e de remords qu’on le dit. Ce n’est pas la flĂšche qui est hideuse, c’est le ne peut pas commencer un poĂšme sans une parcelle d’erreur sur soi et sur le monde, sans une paille d’innocence aux premiers ne se bat bien que pour les causes qu’on modĂšle soi-mĂȘme et avec lesquelles on se brĂ»le en s’ la vie autrement que par les Ă©pines ?Prenez garde tous ne sont pas dignes de la n’y avait pas l’étanchĂ©itĂ© de l’ennui, le coeur s’arrĂȘterait de l’homme parfois ne fermait pas souverainement les yeux, il finirait par ne plus voir ce qui vaut d’ĂȘtre ce que tu Ă©claires, non ce que tu vis-Ă -vis des autres ce que tu t’es promis Ă  toi seul. LĂ  est ton ce qui nous aidera, plus tard, Ă  nous dĂ©gager de nos dĂ©convenues s’assemble autour de nos premiers homme sans dĂ©fauts est comme une montagne sans crevasses. Il ne m’intĂ©resse poĂšte doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rĂȘver. Vivre, c’est s’obstiner Ă  achever un souvenir.
RT@OslydeG: « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. » RenĂ© Char » RenĂ© Char 22 Aug 2022 09:32:47
Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e 2011, la RATP nous prĂ©sente ses vƓux avec une citation philosophique de RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. ». Voici une phrase qu’on peut lire sur bon nombre d’affiches dans le MĂ©tropolitain parisien et qui a dĂ©tournĂ© un peu notre attention du 20 minutes », du Metro » ou du Direct matin » encore froids et humides d’ĂȘtre restĂ©s trop longtemps Ă  l’entrĂ©e de la bouche de mĂ©tro et que nous nous apprĂȘtions Ă  lire bĂȘtement comme des dizaines de personnes comme nous dans la mĂȘme rame. Cette citation philosophique est extraite de Les Matinaux » de RenĂ© Char aux Editions Gallimard ; 1950. De la philosophie le matin dans le mĂ©tro sans qu’on s’y attende ? En voilĂ  une idĂ©e saugrenue ! Aaahhhh philosophie quand tu nous tiens
. Voici une phrase qui peut coller Ă  la vie de chacun laissant Ă  tous la possibilitĂ© se l’approprier pour l’adapter Ă  son existence. La RATP a-t-elle une idĂ©e de ce qu’elle sĂšme parfois ? D’ailleurs, cela s’applique Ă  chacun de nous par nos actes, par nos propos, nous influençons sans le savoir la vie des autres et parfois mĂȘme, nous pouvons devenir le modĂšle de quelqu’un
 Ne vous a-t-on jamais dit qu’à cause de ou grĂące Ă  votre comportement face Ă  la vie et ce, sans le savoir, un jour, vous avez changĂ© celle qu’un de vos amis ? J’ai le souvenir d’un SDF, que je rencontrais tous les matins au cƓur de l’hiver 2010 en allant au bureau. il Ă©tait assis sur sa valise les jambes enroulĂ©es dans une couverture , toute sa vie contenue dans cette derniĂšre et quelques sacs plastiques Ă  ses pieds. Chaque matin nos regards se croisaient, le sien accompagnĂ© d’un merveilleux sourire qui me remettait d’équerre les jours oĂč je n’avais pas le moral. Depuis, nos bureaux ont dĂ©mĂ©nagĂ©s et je ne croise plus cet homme qui paraissait avoir qui ? 50 ? 60 ans ? Mais qui me manque un peu le matin et pour qui, les jours oĂč j’ai une baisse de moral, j’ai une pensĂ©e pleine de tendresse et d’amitiĂ©. On sĂšme constamment des choses dans notre sillage Ă  l’image de cet homme qui ne saura jamais qu’il a marquĂ© ma mĂ©moire au point que nos courtes tranches de vie matinales se retrouve ici, consignĂ©e dans cet article
 Certaines graines resteront mortes Ă  jamais, d’autres dorment » attendant qu’on vienne les arroser, d’autres enfin germent spontanĂ©ment et donnent de belles rĂ©coltes. Il semble que RenĂ© Char, quelques dĂ©cennies aprĂšs sa mort, ait encore la possibilitĂ© de changer la vie de bon nombre de ceux qui l’ont lu un matin de trĂšs bonne heure, sur un quai de mĂ©tro, les yeux encore plein de sommeil, entre deux bĂąillements pas trĂšs discret, un casque sur les oreilles diffusant une musique sensĂ©e les aider Ă  se rĂ©veiller avant d’atteindre qui son bureau, qui son magasin, qui sa cuisine de restauration collective ou traditionnelle, qui son entrepĂŽt ou son atelier 
. Pour info, RenĂ© Char Ă©tait poĂšte et rĂ©sistant français. NĂ© le 14 juin 1907 Ă  L’Isle-sur-la-Sorgue il est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Paris le 19 fĂ©vrier 1988. C’est ainsi qu’un homme de ma connaissance me disait dĂ©but janvier avoir Ă©tĂ© tellement interpellĂ© par cette citation qu’il avait envie de changer sa vie, tout chambouler, voir ne rien effacer mais recommencer Ă  zĂ©ro. Un homme qui allait fĂȘter ses cinquante ans. Un homme qui, semblait-il, n’avait plus rien Ă  prouver ni Ă  lui, ni aux autres. Un homme qui, du moins le pensait-il jusque lĂ , n’aspirait qu’à poser ses quelques valises pour mieux se poser lui-mĂȘme. Car enfin, en quoi cet homme a-t-il besoin de changer sa vie ? Il a quittĂ© sa province natale quand il avait une bonne vingtaine d’annĂ©e pour vivre depuis, librement, sa vie sans devoir rendre compte Ă  sa famille. Partir fuir un peu pour devenir ce qu’il Ă©tait Deviens ce que tu es » ; Nietzche – phrase reprise par la marque LACOSTE comme slogan publicitaire dans les annĂ©es 2000 et le faire simplement Just do It » ; slogan publicitaire bien connu de la marque NIKE sans affronter le regard rĂ©probateur des siens. Se dĂ©couvrir un jour homosexuel et dĂ©cider de ne plus avoir honte de l’ĂȘtre n’était pas une histoire aussi simple Ă  assumer dans les 70’s que ça peut l’ĂȘtre aujourd’hui en ce dĂ©but du troisiĂšme millĂ©naire. En 1976, on cassait du pĂ©dĂ© en toute impunitĂ©, pire mĂȘme et on le faisait comme le dirait Jacques Martin sous vos applaudissements » car les histoires de ratonnades casser du raton entendez casser de l’arabe comme celles de pĂ©dĂ©s battus et dĂ©troussĂ© amusaient bon nombre de gens bien pensant » le lundi matin devant la machine Ă  cafĂ©. En rance, il aura fallu attendre 1981 pour voir l’homosexualitĂ© dĂ©pĂ©nalisĂ©e par le gouvernement de Mitterrand, puis retirĂ©e du tableau du manuel diagnostique et statistique des maladies mentales, en 1985 par l’ Organisation mondiale de la SantĂ© puis enfin elle a Ă©tĂ© dĂ©classifiĂ©e lors du congrĂšs de 1992, pour tous les Ă©tats signataires de la Charte de l’OMS. Jusque lĂ  en effet, l’homosexualitĂ© a Ă©tĂ© couramment considĂ©rĂ©e comme une maladie par les psychologues et les mĂ©decins de la fin du XIXĂšme siĂšcle. C’est Magnus Hischfeld, qui dĂšs 1931, tente de dĂ©montrer que l’homosexualitĂ© est constitutionnellement dĂ©terminĂ©e, innĂ©e et non modifiable. Bien sĂ»r, le dĂ©bat est toujours d’actualitĂ© chez ceux qui refusent l’idĂ©e que si la nature fait toujours en sorte que l’humanitĂ© est composĂ©e de 52% de femmes contre 48% d’hommes elle fait Ă©galement en sorte, qui qu’il arrive, de maintenir une proportion de 8% de lesbienne chez les femmes et autant chez les hommes. Depuis 1992 donc, l’homosexualitĂ© n’est donc plus considĂ©rĂ©e comme une maladie. Tout pays tentant par un biais ou par un autre d’instaurer un suivi mĂ©dical pour homosexualitĂ© est condamnable sur le plan international Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’Homme, et sur le plan national DĂ©claration des droits de l’Homme et du Citoyen et les articles 225-1 et 225-2 du code pĂ©nal français . Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. » Ils ? Mais qui ça ils » ? Et Ă  quoi s’habitueront-ils ? Au fait que jamais il ne sera accompagnĂ© d’une femme lors des dĂ©jeuners dominicaux ? Au fait que les mots d’amour qu’il prononcera, les gestes de tendresses dont il sera capable seront pour un homme ? Au fait que jamais il n’aura d’enfant ? Au fait qu’avec son compagnon, il formera un jour un vĂ©ritable couple Ă  l’image de ceux formĂ©s par les hĂ©tĂ©ros ? Au fait que ce faisant il dĂ©rangera parce qu’il brouillera les codes si ancrĂ©s dans la conscience humaine la femme Ă  la vaisselle et Ă  la lessive, l’homme au bricolage et Ă  la rĂ©paration de la voiture ? Mais qui fait quoi chez un couple homo ? Qui se colle au repassage ? Qui se plante devant les fourneaux pendant que l’autre lequel fais les poussiĂšres et passe l’aspirateur ? et finalement la question qui brule les lĂšvres mais qui n’est jamais posĂ©e qui fait la femme ? Impose ta chance » Impose le fait d’ĂȘtre bien dans tes baskets en n’ayant plus honte d’ĂȘtre homo comme d’autres sont simplement hĂ©tĂ©ros. serre ton bonheur » Le bonheur d’ĂȘtre en bonne santĂ©, de n’avoir aucune maladie grave, d’avoir un mec dans ta vie qui t’aime et qui ferait n’importe quoi pour toi ! et va vers ton risque » Oui, aujourd’hui, on prend encore un risque en sortant de son placard et en assumant son homosexualitĂ© ! Oui certains se font rejeter de leur famille ! Oui certains dans le monde professionnel se voient mettre dans un placard pour qu’on ne voit pas ce pĂ©dĂ© au grand jour ! Oui en ce IIIĂšme millĂ©naire il existe encore une discrimination avĂ©rĂ©e envers les homosexuels ! Alors tout dire Ă  ses parent alors qu’il vient de fĂȘter ses 50 ans est pour lui un acte douloureux, presque hĂ©roĂŻque, avec la crainte au ventre de voir ses parents voir sa sƓur aussi le rejeter. A te regarder ils s’habiteront » A te voir Ă©panouis, heureux d’ĂȘtre enfin libre d’ĂȘtre toi-mĂȘme sans avoir Ă  te mentir, Ă  mentir aux autres et surtout pas Ă  tes proches, en somme, Ă  te voir vivre ta vie d’homosexuel ils se rendront Ă  l’évidence ĂȘtre soi-mĂȘme est important pour l’épanouissement soi. C’est presque enfoncer une porte ouverte d’écrire ça et pourtant, il existe encore des gens Ă  qui il faut encore et encore le dĂ©montrer. Les psychiatres du 19e siĂšcle dont Freud pensaient que l’homosexualitĂ© engendrait des dĂ©pressifs, voir des gens suicidaires. Foutaises bien sĂ»r ! En fait ces psychiatres ne voyaient dans leurs cabinets que des gens persĂ©cutĂ©s, mal dans leurs peaux parce que n’ayant pas la possibilitĂ© de s’assumer en tant qu’homosexuels. Les autres, ceux pour qui ĂȘtre homo ne posaient aucun problĂšme ne frĂ©quentant pas les cabinets de Freud et consorts, ceux heureux d’ĂȘtre ce qu’ils Ă©taient, bien sĂ»r, les psy ne les voyant jamais ne pouvaient les Ă©tudier. Que d’hypocrisie ! Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront. » En observant cet ami regarder sa vie ou du moins ce qu’il en a fait jusqu’à ce jour et en le voyant vouloir remettre tout en question je ne peux que penser Ă  tous ceux, qui comme lui, on lu un matin cette phrase de RenĂ© Char et se disant que dĂ©cidĂ©ment, 2011 Ă©tant un nombre premier allait ĂȘtre une grande annĂ©e pour eux l’annĂ©e de tous les changements. Gay Graffiti sera Ă  leurs cĂŽtĂ©s pour les soutenir dans leur cheminement. A tous ceux qui ont envie de prendre enfin leur vie Ă  bras le corps parce qu’aprĂšs tout leur vie n’appartient qu’à eux et eux seuls j’ai envie de dire Ă©crivez-nous ici et dĂźtes nous ce qui a changĂ© en 2011 pour vous ! FaĂźtes-nous part des avancĂ©es, des difficultĂ©s, des obstacles surmontĂ©s, ceux oĂč vous avez trĂ©buchĂ©, ceux qui vous ont achevĂ©s
 dĂźtes nous oĂč vous souhaitez aller, oĂč vous vous ĂȘtre rendu, ce que votre vie est devenue. Laissez nous vos commentaires ils serviront Ă  d’autres, croyez nous 
. A tous et toutes Gay Graffiti souhaite enfin la vie que vous mĂ©ritez ĂȘtre vous, rien que vous ! Deviens ce que tu es
. Just do it !
Imposeta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. RenĂ© Char, Rougeur des Matinaux. Cher tout le monde, femmes, hommes et tant d’autres, laissons-nous mĂ©lancoliser avec la
Zemmour, pyromane en libertĂ© Le journaliste et Ă©crivain et chroniqueur livre dans “le BĂ»cher des vaniteux” son journal incorrect de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Eric Zemmour est insatiable. Cinq annĂ©es durant, il aura terrorisĂ© la nomenklatura des plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s, pourchassant les mots et les maux du politiquement correct, dans l’émission de Laurent Ruquier. Au fil de ses douze livres, il aura dĂ©construit, dĂ©sossĂ©, sabordĂ© la pensĂ©e unique et combattu les ressorts du conformisme intellectuel. En peu de temps, il aura envahi l’espace mĂ©diatique, sur RTL, iTĂ©lĂ©, Paris PremiĂšre, M6, France 2, le Figaro Magazine, le Spectacle du monde
 Zemmour analyse, Zemmour invective, Zemmour combat, Zemmour convainc, Zemmour Ă©nerve et, enfin, Zemmour jubile. Car l’annĂ©e 2011 aura Ă©tĂ©, pour lui, le dĂ©licieux spectacle de la chute des idoles que tous ont adorĂ©es, et qu’il a toujours – farouchement – combattues. Les voilĂ , ces torches humaines, ces vaniteux qu’il a pris tant de plaisir Ă  voir s’enflammer ce sont DSK et les dictateurs arabes, balayĂ©s comme des poussiĂšres par le souffle ironique de l’Histoire. Mais leur embrasement ne suffit pas au bonheur du Zemmour. Ce qu’il prĂ©fĂšre, ce sont les vaniteux de seconde zone, consommateurs en masse du prĂȘt-Ă -penser, qui prĂ©disaient l’arrivĂ©e triomphale de la dĂ©mocratie en Tunisie, en Égypte et en Libye. Et qui ont vu surgir des urnes la charia, rebaptisĂ©e “islam modĂ©rĂ©â€. Depuis le studio de RTL oĂč il campe du lundi au vendredi Ă  7 h 15, rue Bayard, Zemmour se gausse Ă  leur vue. Dieu se rit des hommes qui se plaignent des consĂ©quences dont ils chĂ©rissent les causes », pense-t-il aprĂšs Bossuet en son for intĂ©rieur. Il livre ici un an de chroniques, ou du moins une sĂ©lection, qu’il complĂšte en sacrifiant Ă  la mode du moment par une sĂ©rie de portraits de candidat, axĂ©s sur leur psychologie plus que sur leurs confidences. Les thĂšmes chers Ă  l’impertinent sont lĂ , bien prĂ©sents l’assimilation, la critique – globale – de la mondialisation, englobant l’aspect financier et l’immigration
 Zemmour prend l’actualitĂ©, la pĂ©trit pour l’encastrer dans le moule de sa pensĂ©e. Ce pourrait ĂȘtre un reproche, si cela ne fonctionnait Ă  merveille quand Zemmour Ă©vite de prendre part Ă  l’euphorie collective, c’est pour paraĂźtre moins ridicule quand la rĂ©alitĂ© en rĂ©vĂšle les failles. Puis vient le procĂšs. Le temps oĂč tout s’arrĂȘte, et oĂč l’effroyable machine dont il a tant dĂ©montĂ© les mĂ©canismes, dĂ©cortiquĂ© les rouages, la pensĂ©e unique, lui adresse un magnifique pied de nez. Tu es allĂ© trop loin », lui dit-elle. Le nouvel ordre moral est en marche. Il doit se taire. Un temps. Éric Zemmour a confiĂ© Ă  Valeurs actuelles son sentiment sur le procĂšs Ce fut une pĂ©riode trĂšs difficile, que je ne souhaite Ă  personne, pas mĂȘme Ă  mon pire ennemi. Ceux qui m’ont attaquĂ© n’ont pas voulu me combattre, ni combattre mes thĂšses, mais me rĂ©duire au silence. Me priver de mes tribunes. » Quand il Ă©voque cet Ă©pisode, sa voix se fait plus calme. L’énergumĂšne, par ailleurs si sympathique, n’a plus envie de rire. Mais les gens m’ont sauvĂ©. Ils ont Ă©crit, tĂ©lĂ©phonĂ©, et mes employeurs ont tenu bon. » On se demande pourquoi, malgrĂ© l’avertissement, Zemmour ne s’est pas tu. Un on-ne-sait-quoi le galvanise. Il philosophe, citant RenĂ© Char Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. » On peut crier au gĂąchis quand un Ă©crivain, fin lettrĂ©, amoureux de Balzac et de ses Illusions perdues, livre son bloc-notes quotidien Ă  l’oral. Il s’affranchit pourtant allĂ©grement des rĂšgles d’usage lĂ  oĂč la radio impose une frustrante uniformitĂ©, lui transgresse et parle comme il Ă©crit. Zemmour avoue s’inspirer de Mauriac. Pour le plaisir de son auditoire. VoilĂ  un homme en libertĂ©. SurveillĂ©e. Mais celui qu’on a aimĂ© dĂ©tester est devenu celui qu’on se surprend Ă  aimer, et qu’on a dĂ©testĂ© voir condamnĂ©. Il avoue avoir pris un certain plaisir Ă  craquer, lui aussi, sa petite allumette dans “le bĂ»cher des vaniteux”. Il avoue se savoir en sursis. Mais, prĂšs du feu, il jette joyeusement du bois mort et fait crĂ©piter les flammes. Zemmour jubile. Geoffroy Lejeune Le BĂ»cher des vaniteux, d’Éric Zemmour, Albin Michel, 350 pages, 17 €.
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RT@We_Forge:  « “Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque.” RenĂ© Char » Sophie GODEFROY, fondatrice d'ASCENCIA Conseil et Formation #Banzaiii #Forgeronne #Export. 24 Aug 2022 17:34:40

L'Ă©poque Quand votre patron cite Churchill ou Steve Jobs pour donner de la profondeur Ă  son propos, vous trouvez qu’il n’en souligne que mieux l’absolue vacuitĂ©. PubliĂ© le 04 septembre 2017 Ă  06h37 - Mis Ă  jour le 29 septembre 2017 Ă  19h17 Temps de Lecture 2 min. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s S’il confĂšre de nombreux embĂȘtements, le statut de patron s’accompagne ­également de certains avantages, au premier rang desquels celui de pouvoir balancer de grandes phrases inspirantes Ă  la cantonade, avec l’emphase d’un dictateur nord-corĂ©en. GĂ©nĂ©ralement, l’absence de vision de votre chef se rĂ©vĂ©lera inversement proportionnelle Ă  sa capacitĂ© Ă  mobiliser les sentences de grands hommes pour Ă©clairer le sens de son action. Robinet d’eau tiĂšde Lors de sa prise de fonctions, s’il vient Ă  citer la cĂ©lĂšbre phrase de RenĂ© Char – Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront » –, mĂ©fiez-vous. Cette maxime tarte Ă  la crĂšme devra ĂȘtre ­interprĂ©tĂ©e Ă  rebours, comme le signe que vous allez devoir collaborer avec un vĂ©ritable robinet d’eau tiĂšde, pataugeant dans un absolu conformisme. Elle laisse entendre, de plus, que votre boss s’imagine ĂȘtre une source d’inspiration si irradiante que son melon pourrait bientĂŽt ne plus passer dans les encadrements de porte. Car pourquoi ­mobiliser un grand poĂšte si ce n’est pour prĂ©tendre se hisser, au moins un peu, Ă  sa hauteur ? Si la phrase inspirante peut avoir une certaine utilitĂ©, en permettant notamment au discours managĂ©rial de sortir de son cadre rĂ©fĂ©rentiel strict et de son jargon impé­nĂ©trable, elle souffre souvent d’ĂȘtre ­sortie de son ­contexte ; cette ­volontĂ© un peu trop forcĂ©e de donner de la profondeur au propos ne fera, au final, qu’en souligner l’absolue vacuitĂ©. Ainsi, mobiliser Confucius ou SĂ©nĂšque pour potentialiser la conquĂȘte de marchĂ©s dans le secteur du roulement Ă  billes relĂšvera moins du gĂ©nie rĂ©fĂ©rentiel que du pur comique de situation. Mythologie entrepreneuriale L’autre inconvĂ©nient de la phrase inspirante est qu’elle peut donner lieu Ă  de multiples interprĂ©tations, voire servir Ă  ­annoncer en douce de mauvaises nouvelles. Le succĂšs, c’est d’ĂȘtre capable d’aller d’échec en Ă©chec sans perdre son enthousiasme », disait Winston Churchill, et il avait sans doute raison. Mais imaginait-il, en ciselant ses aphorismes toujours bien sentis, que ceux-ci ponctueraient un jour les discours d’obscurs directeurs des ressources ­humaines annonçant Ă  mots couverts l’imminence d’un nouveau plan social ? Signe que la mythologie entrepreneuriale s’envisage dĂ©sormais en vase clos, les propos de Steve Jobs ou d’Elon Musk peuvent aujourd’hui nourrir le discours d’un patron de PME haranguant ses employĂ©s comme NapolĂ©on ses troupes au pied des pyramides. Mieux tout chef d’entreprise ambitionnerait dĂ©sormais de pondre son propre haiku ­managĂ©rial – le plus souvent ratĂ© –, auquel sera assignĂ©e la fonction de ­virus mental. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

\n\n \n impose ta chance serre ton bonheur explication
JeanFrançois Manier a bien eu raison d’écouter le poĂšte RenĂ© Char qui Ă©crit dans Les Matinaux : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s
ï»żImpose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront » RenĂ© Char Quelles sont les conditions, quelles sont les situations qui expriment l’homme, la personne? Comment allons nous apprendre Ă  devenir nous mĂȘmes dans un environnement qui nous pousse Ă  la prudence , Ă  la suppression de tout risque et Ă  la conformitĂ© et l’appauvrissement des modĂšles de rĂ©ussite? Ceux qui ne parviennent plus Ă  trouver de place dans un systĂšme Ă©conomique, social, culturel et politique, semblent osciller entre deux maniĂšres de retarder une prise de conscience inĂ©vitable. Ou bien ils semblent retarder encore et toujours le moment de la prise de conscience de leur extĂ©rioritĂ© et de leur exclusion – Ils voyagent, retardent leurs projets , remettent Ă  plus tard de se confronter Ă  un problĂšme dont ils ne voient pas le dĂ©but d’une premiĂšre solution. PlutĂŽt que de se sentir exclus, ils prĂ©fĂšrent se sentir jeunes, pas encore concernĂ©s 
 et, ce, de plus en plus vieux . Tout pseudo statut de jeunesse est le prix de consolation de ceux que l’on a rejetĂ©s. Il serait encore trop tĂŽt
 Dans un an peut ĂȘtre, on se mettra Ă  rechercher quelque chose, 
dont on sait qu’on ne le trouvera pas. – Ou bien , d’autres , plus ĂągĂ©s, font eux, semblant que rien n’aurait changĂ© depuis leurs rĂȘves de jeunesse, leurs premiers plans ; Ă  l’inverse des premiers, ils anticipent leur fin; ils attendent et comptent les jours qui les sĂ©parent dune retraite improbable. Ou bien encore, ils excusent leur inachĂšvement en projetant leurs responsabilitĂ©s sur la gĂ©nĂ©ration d’aprĂšs. Ils se prĂ©cipitent dans l’abandon des leurs, la fin du match. Ils ne souhaitent que conclure au plus vite, un chapitre dont ils n’ont pas inventĂ© la fin. Entre ceux qui ne veulent peuvent plus y rentrer et ceux qui veulent en sortir au plus vite, nous,voici pris dans un systĂšme social, Ă©conomique et Ă©ducatif que plus personne n’habite et dans lequel plus personne ne croit. Mais le statut d’extĂ©rioritĂ© a touchĂ© ses limites; il ne peut y avoir plus longtemps et pour longtemps encore absence de vie, absence d’implication, absence d’habitation. On ne peut toujours ĂȘtre en vacances de soi; on ne peut pas toujours vivre entre parenthĂšses. On ne peut pas toujours retarder le projet de soi mĂȘme. Alors on doit inventer de nouveaux verbes pour contourner les empĂȘchements de tous les jours. Ceux qui n’ont plus de lieu pour habiter vont devenir des sur-habitants. Ils vont occuper tous les espaces libres, s’accrocher Ă  la moindre friche. On les traitera de nomades tandis qu’ils reviendront toujours dans les mĂȘmes endroits d’oĂč on croyait les avoir exclus. Et il en est de mĂȘme de ceux qui ont Ă©tĂ© rejetĂ©s de la rĂ©ussite scolaire, de ses parcours et de ses cursus sibyllins; ailleurs, ils vont devenir des sur-apprenants » ; ils vont apprendre une , deux , trois langues diffĂ©rentes; ils vont apprendre Ă  vivre et Ă  survivre en milieu hostile. Ils s’astreindront Ă  lire et Ă  Ă©crire tous les jours le peu qu’ils dĂ©chiffrent; avec les mots qui leur manquent ils vont Ă©crire notre histoire de demain. Et il en est encore de mĂȘme de tous ceux quo’n a exclus des institutions, qu’on a tenus Ă©loignĂ©s de tout lieu de pouvoir, d’installation, d’autoritĂ© et de lĂ©gitimitĂ©. Ils ont Ă©tĂ© soigneusement Ă©cartĂ©s des institutions, auxquelles ne s’accrochent plus que ceux qui veulent en faire leur radeau, leur planque, leur retraite . Et bien ce n’est pas grave; ils vont sur-instituer tous les moments qui comptent. Moments de rencontres, de partage, d’amitiĂ©; moments arrachĂ©s au vide et Ă  la normalitĂ©. Moments de surprise, moments de crĂ©ation, moments de vie parfois trop dĂ©bordante
 Et voici que ce qui Ă©tait extĂ©rieur , pĂ©riphĂ©rique et exclu devient justement le centre; lĂ  oĂč tout se passe , lĂ  oĂč on s’invente. Il y a une pĂ©dagogie pour cela c’est celle du moment de la rencontre et du risque. Elle est le contraire de ce qu’on nous a vendu; elle est le nĂ©cessaire car elle est ce qui manque. Extrait de la lettre d’Albert Camus Ă  RenĂ© Char Je parle d’abord pour moi qui ne me suis jamais rĂ©signĂ© Ă  voir la vie perdre de son sens, et de son sang. A vrai dire, c’est le seul visage que j’aie jamais connu Ă  la souffrance. On parle de la douleur de vivre. Mais ce n’est pas vrai, c’est la douleur de ne pas vivre qu’il faut dire. Et comment vivre dans ce monde d’ombres? » Week-end au ChĂąteau 28 fĂ©vrier et 1er mars Nous nous sommes retrouvĂ©s en grand groupe ce week-end au chĂąteau de Buno avec Jean-Jacques, Frank, Eric, Mounira, Rabiha et deux de ses enfants Rania et Nafti, Gabrielle et son fils ThĂ©o, Awa accompagnĂ©s de CharlĂšne et moi, LeĂŻla. La grande majoritĂ© du groupe dĂ©couvrait le chĂąteau pour la premiĂšre fois
non sans un certain Ă©merveillement ! Eh oui, on s’est offert une vie de chĂąteau pendant ces deux jours ! Ce fut une premiĂšre expĂ©rience collective pour le groupe d’adultes engagĂ©s sur un projet sur un an de production pour autofinancer en partie un sĂ©jour
nous l’espĂ©rons
.en Andalousie !!! Et pourquoi pas !!! La journĂ©e du samedi, nous avons tous Ă©tĂ© visiter la miellerie du GĂątinais Ă  Boutigny-sur-Essonne. Nous en avons pris plein les yeux en observant Ă  la loupe des bourdons, abeilles
, nous avons aussi appris le long procĂ©dĂ© que requiert la production de gelĂ©e royale, pu observer la vie d’une ruche et apprendre plein de choses sur l’organisation des abeilles au sein de la ruches et les diffĂ©rents types de constructions qu’elles concoctent pour leur habitat. Et en fin de visite, nous avons titillĂ© nos papilles en goĂ»tant les diffĂ©rents miels produits sur place miel de chĂąteigner, de ronce, de forĂȘt, de tilleul
. Puis en rentrant chacun a pu profiter du grand ciel bleu avant la tombĂ©e de la nuit pour se ballader dans le parc du chĂąteau ou encore pour faire de la barque. La matinĂ©e du dimanche, CharlĂšne a proposĂ© un atelier fabrication de molki jeu en bois et moi un atelier de fabrication de nougat au miel nous aimerions vendre ce genre de choses pour financer le sĂ©jour alors il nous faut nous entraĂźner un peu ! Nous avons passĂ© un beau week-end et nous reverrons trĂšs bientĂŽt pour la suite des aventures ! Dimanche 1er mars Au jardin Nous avons encore eu quelques dĂ©sistements aujourd’hui pour le jardin mais malgrĂ© cela nous Ă©tions assez nombreux il y avait beaucoup d’enfants et deux mamans qui ne viennent que trĂšs rarement Ă  l’association. Cela fait rĂ©ellement plaisir car c’était pour elles la premiĂšre fois qu’elles venaient au jardin . En dĂ©pit du fait qu’elles soient parti un peu plus tĂŽt, leur prĂ©sence a Ă©tĂ© trĂšs apprĂ©ciĂ©e par le reste des robinsons et elles ont, selon leurs dires, passĂ© une excellente journĂ©e. Bonne surprise encore, un papa qui a entendu parler de nous via le journal de la ville et qui est venu de lui-mĂȘme au rendez-vous ce matin devant le Dia. Il nous a parlĂ© du fait qu’il voulait aussi participer aux ruches car il en avait depuis trois ans chez lui. De bons Ă©changes avec ce papa et son adorable fille qui a tout-de-suite aimĂ© l’ambiance du jardin. En mĂȘme temps, qui n’aime pas l’ambiance du jardin le dimanche ? Barbecue, causette, jardinage ! Question travail nous n’avons pas chaumĂ© d’ailleurs ! Nous avons dĂ©placer le gros tas de BRF d’un bout Ă  l’autre du jardin, nous avons retournĂ© une parcelle de terre et enlevĂ© toutes les racines encore prĂ©sentes en-dessous. Tous le monde y a donnĂ© de son coup de patte ! Quelques moments dĂ©tente aussi grĂące aux deux mamans qui ont organisĂ© des jeux collectifs pour les enfants chat, cache-cache, bĂ©rĂȘt etc. Une trĂšs bonne journĂ©e sous le signe du beau temps puisqu’il n’a pas plu et qu’il n’a pas fait froid ! A bientĂŽt !!! Samedi 28 fĂ©vrier A Champlan C’est avec un Kevin, malade que je pars sur le camp pour retrouver nos petits monstres. Nous avons prĂ©vu de nous dĂ©fouler en faisant plusieurs jeux. On commence par un jeu d’adresse, essayĂ© la semaine passĂ©e, oĂč les enfants doivent viser des plots numĂ©rotĂ©s. Si la balle rentre dans les plots, l’enfant qui a tirĂ© doit additionner ses points en fonction des numĂ©ros des plots. MĂȘme les plus petits s’essayent Ă  viser ces cĂŽnes oranges et blancs qu’on a allongĂ©s sur le sol. Difficile d’attendre son tour ! On change de jeu pour celui du chat avec nos petites balles bleues et rouges. Le chat tire sur les souris pour les transformer en chat. On s’installe ensuite plus calmement sur nos tapis pour colorier dans son cahier ou faire un bracelet ou collier de perles. On aide les plus petits car le fil est un peu gros, et le trou des perles, un peu petit. De jolis bijoux seront rĂ©alisĂ©s et portĂ©s sur le champ ! Samedi Ă  Wissous Comme il n’était plus acceptable que la question des vaccins bloque encore plus longtemps l’entrĂ©e des enfants Ă  l’école, avec notre partenaire La Voix de l’Enfant, ce samedi nous Ă©tions Ă  Wissous pour une sĂ©ance collective de vaccination avec un mĂ©decin volontaire Le rĂ©sultat ne s’est pas fait attendre dĂšs le lundi tous les enfants sont allĂ©s Ă  l’école. Trois sont encore malheureusement en attente d’accueil
 Espace ado Aujourd’hui, ce fut un espace ado calme et intime. Nous Ă©tions avec Simena, son frĂšre Denis, Nabintu et son frĂšre Lossenie. Au dĂ©but, la demande a portĂ© sur Internet et plus prĂ©cisĂ©ment Facebook. Etant libres de faire ce qu’ils veulent, nous avons mis Ă  leur disposition des ordinateurs. Denis voulait crĂ©er son Facebook. J’avoue que personnellement, je ne voulais pas aider Ă  la crĂ©ation d’un profil vu l’absence d’intĂ©rĂȘt de ce que peuvent regarder la plupart des ados sur Facebook. LossĂ©nie, lui, se connecte pour jouer aux jeux vidĂ©os de Facebook. Il a aidĂ© Denis, qu’il ne connaissait pas, Ă  faire son profil. Ensuite, nous avons jouĂ© au billard. Denis est un bon joueur. LossĂ©nie, dĂ©butant, a beaucoup appris en deux parties, il a maintenant un geste efficace. Nous sommes passĂ©s Ă  la radio. LossĂ©nie Ă©tait trĂšs enthousiaste d’ĂȘtre responsable de la technique, ce qui l’a rendu bavard sur notre sujet de discussion qui tenait sur les diffĂ©rences hommes-femmes. Nabintu, plus fĂ©ministe que son frĂšre, a pourtant trĂšs vite cessĂ© de parler. L’émission est assez courte, faute de bonne volontĂ©. Alexandru, bien que pas encore ado, Ă©tait avec nous. Il a occupĂ© Fofi, le chien qui Ă©tait avec nous toute la journĂ©e. Il a participĂ© Ă  la radio Ă©galement. Il aime aussi jouer aux jeux en ligne. Un peu de nostalgie pour moi il adore Super mario bros. Simena et Laura sont restĂ©es Ă  la cuisine pour organiser les premiĂšres idĂ©es d’un projet de Simena un salon de coiffure-maquillage-manucure au sein du local. A discuter entre nous. En tout cas, elle a maquillĂ© Laura, et si j’avais Ă©tĂ© plus disponible, elle m’aurait coupĂ© les cheveux ! Villa Saint-Martin Il y avait du monde Ă  la Villa Saint-Martin pour ce dernier Samedi des vacances. Nicolae et Cosmin ont pu affronter les petits et grands dans diffĂ©rents jeux de sociĂ©tĂ©s. Iasmina, toujours motivĂ©e pour courir a proposĂ© un grand jeu collectif oĂč dĂ©foulement et rigolade Ă©taient au rendez-vous ! Thibault s’est installĂ© sous une grande tente et a proposĂ© un espace lecture collectif. Les enfants bien installĂ©s sur des poufs et enroulĂ©s dans leurs couettes ont pu choisir librement des livres. AprĂšs ce moment dans le monde de l’imaginaire, les enfants se sont activĂ©s Ă  la rĂ©alisation d’une grande fresque collective . DĂ©coupage, Collage, Coloriage et Gribouillage avait sa place dans cet atelier artistique. 15H45 l’heure du conseil des enfants a sonnĂ© ! Iasmina arriva avec le grand baton de parole et explicita les rĂ©gles pour le bon dĂ©roulement. Ce conseil d’enfants est un rĂ©el moment de participation citoyenne pour les enfants ! Dans une logique ascendante, cet espace-temps de libre-Ă©change et de discussion est un moyen de relever les besoins, attentes et envies des enfants. Non pas dans un objectif de l’enfant-roi mais bel et bien afin de permettre les enfants d’ĂȘtre acteurs dans les dĂ©cisions les concernant et ainsi favoriser leur implication et l’appropriation dans les prochains ateliers. Ainsi, les membres du conseil se sont exprimĂ©s sans langue de bois dans un langage verbal ou corporel ! Ă  la fin de ce conseil, les enfants ont votĂ© pour prĂ©parer des crĂȘpes lors de l’atelier cuisine de la semaine prochaine. Le petit Abdel Ă  l’initiative de la proposition a Ă©tĂ© Ă©lu coordinateur de cet atelier. De plus, suite Ă  la demande des enfants, les pĂ©dagogues d’IntermĂšdes devront proposer un atelier de rĂ©paration de vĂ©lo. A nos caisses Ă  outils, le printemps va arriver, les bicyclettes ne demandent qu’à ĂȘtre rĂ©parĂ©es ! Vendredi 27 fĂ©vrier Notre premiĂšre soirĂ©e familiale Nous avons annoncĂ© lors de notre soirĂ©e conviviale de janvier que dorĂ©navant nous alternerions une soirĂ©e conviviale avec une soirĂ©e familiale. La deuxiĂšme formule consiste Ă  rĂ©unir 3, 4 familles pour une soirĂ©e Ă  organiser selon leurs envies, et pour des relations privilĂ©giĂ©es le temps d’une soirĂ©e. Nous inaugurons donc ce type de soirĂ©e avec une partie des familles des enfants qui ont participĂ© au sĂ©jour de la Fraternity Cup, en octobre dernier. DiankĂ©, Nadine et son petit frĂšre Giovanni, viennent faire les courses avec moi dans l’aprĂšs-midi pour ensuite prĂ©parer le dĂźner au local. Les filles ont tout prĂ©vu et avaient prĂ©parĂ© une liste. Il y aura mĂȘme un apĂ©ritif et des petits fours ! De retour au chaud, on se met tous au fourneau, avec Quentin et Thibault, qui nous prĂȘtent mains fortes. On prĂ©pare 3 quiches une lorraine, une au thon, tomates,oignons et une aux lĂ©gumes. Ensuite, on cuisine du riz avec ses petits lĂ©gumes et des petits croissants au fromage et jambon. Les filles prĂ©parent ensuite un quizz pour leur maman. On prĂ©parera ensemble une belle table et des cocktails coucher de soleil ». Tout est prĂȘt, je vais chercher les familles. Le petit Giovanni nous a beaucoup aidĂ© et est trĂšs fiĂšr d’accueillir sa maman. On passe Ă  table et les filles font le service et posent des questions de leur quizz au fur et Ă  mesure du repas. Ce sont des questions sur le menu mais aussi sur elles. Qu’est ce qu’il y a dans les quiches ? Quel est mon plat prĂ©fĂ©rĂ© ? Quel mĂ©tier je veux faire plus tard? » ThĂ©resa, la mamie de Corentin se prĂȘte aussi au jeu. Le repas Ă©tait vraiment dĂ©licieux et bien prĂ©sentĂ©. On passe ensuite Ă  l’étage pour le karaokĂ© et la danse. Les enfants chantent, mais aussi Sandra, la maman de Nadine et nous montrera mĂȘme un clip oĂč elle chante et reprendra les paroles avec ses enfants, en crĂ©ole du Cap Vert. Elle lance ensuite un deuxiĂšme clip ou Giovanni est figurant et danse avec ses enfants et aussi avec Iasmina. On finit la soirĂ©e avec encore quelques chansons en karaokĂ©, le tout en mangeant les gĂąteaux prĂ©parĂ©s par la mamie de Corentin. Je suis contente que les filles aient rĂ©ussi Ă  se mobiliser et s’organiser pour leur projet. Et puis, elles ont passĂ© ce petit moment privilĂ©giĂ© avec leur maman, comme elles l’avaient imaginĂ© Ă  la fin de la Fraternity Cup chaque enfant du monde devrait avoir une famille et le droit de pratiquer des activitĂ©s qu’ils aiment. » La Rocade Aujourd’hui il faisait trĂšs beau sous le soleil de la Rocade, nous avons installĂ© les diffĂ©rents ateliers. Virginia a fait des beignets Ă  la pomme et cuisinĂ© avec les mamans. Cela lui a aussi permis de rencontrer Sandra une bĂ©nĂ©vole de l’association. Iasmina Ă©tait sur le tapis petite enfance, elle a fait des dessins et a lu des contes. Kevin a fait du foot et du basket. Les enfants ont aussi jouĂ©s au badminton, ils Ă©taient trĂšs content et s’entraidaient pour apprendre et faire des progrĂšs dans ce sport. LeĂŻla a fait un puzzle de tour Eiffel en 3D. CharlĂšne a fait des bijoux en perle, surtout des bagues. Tous se sont rĂ©unis pour le goĂ»ter, Nous avons passĂ© une trĂšs bonne aprĂšs midi. Jardin de Saulx Une trĂšs belle aprĂšs-midi nous a accueillis aujourd’hui et trĂšs impatients de commencer avec Cosmin nous allons partir au jardin car nous devons se faire livrer 10m3 du brf par le Zymovert et comme il y a une semaine nous avions dĂ©jĂ  commandĂ© du terreau nous Ă©tions obligĂ©s de changer l’endroit et le chargement du terreau environ 3 tonnes car plus tard vers 14h00 la livraison du brf a eu lieu. La premiĂšre tranche de livraisons arrive et nous sommes prĂȘts avec ce qu’il faut et ensuite je repars pour le rdv de 14h00 pour chercher nos amis qui nous attendaient aussi impatients de nous revoir. Une fois arrivĂ©s, nous prenons nos bĂȘches et nos brouettes et nous commençons encore une fois Ă  les remplir avec du terreau et faire de la place pour le brf et le travail en Ă©quipe mis en place fonctionne trĂšs bien et on s’en sort Ă  merveille car le soleil aujourd’hui aprĂšs une longue absence sur le bleu ciel de Saulx, nous a chauffĂ©s et rĂ©chauffĂ©s sans arrĂȘt. Mais le temps passe vite et nous allons goĂ»ter tous ensemble et nous profitons d’un verre de chocolat avec du pain au chocolat ! Incroyable mais vrai ! Jeudi 26 fĂ©vrier A la Croix Breton CharlĂšne, Nicolae et moi Thibault avons profitĂ© du fait qu’il n’y avait pas de pluie pour commencer l’aprĂšs-midi par un atelier artistique avec les enfants. L’objectif de l’atelier Ă©tait de permettre aux enfants de dĂ©velopper leur expression artistique. Dans un premier temps, les enfants ont dessinĂ© selon leurs envies et imaginations Ă  l’aide de pastels de couleurs sur une petite planchette en carton. Ensuite, nous avons accrochĂ© leurs crĂ©ations sur une grande planche blanche Ă  l’endroit oĂč ils le souhaitaient. Un peu sous la forme d’un Puzzle Artistique » les enfants ont pu voir leur production individuelle contribuer Ă  une Ɠuvre collective ! Cette pratique artistique mĂȘlant expression individuelle et collective a donnĂ© la possibilitĂ© aux enfants de rĂ©flĂ©chir et Ă©changer ensemble quant Ă  l’avancĂ©e de l’Ɠuvre commune. L’activitĂ© a Ă©tĂ© un succĂšs les enfants ont Ă©tĂ© impliquĂ©s et appliquĂ©s ! Une envie de courir et de se dĂ©fouler nous est tous venu. Ainsi pour profiter au maximum de l’aprĂšs-midi nous avons rĂ©alisĂ© un grand jeu collectif. Nous avons jouĂ© pour la premiĂšre fois avec ces enfants au Jeu du Poule Renard VipĂšre ». C’était trĂšs amusant de voir tous ces bambins courir aprĂšs les uns et les autres en chasuble de couleur pour attraper la queue ». A la demande des enfants qui ne voulaient pas voir cet aprĂšs midi se terminer, nous avons fait un BĂ©ret gĂ©ant. AprĂšs toutes ces activitĂ©s bien remplies, nous avons pu tous reprendre des forces autour d’un goĂ»ter bien mĂ©ritĂ© ! Au Skate Park Nous partons Iasmina, Flora et moi Virginia pour 15h oui c’est encore les vacances. Aujourd’hui, pas de projet particulier, nous avons emmenĂ© le matĂ©riel pour permettre de monter les trois ateliers, Ă  savoir la petite enfance, les jeux de sociĂ©tĂ© et le coin livres et coloriage. Nous avons commencer par plusieurs partie de Uno. Petits, grands, parents et enfants se sont rĂ©unis pour ce jeu indĂ©modable ! Les plus petits se faisaient aider par les plus grands tandis que certains adultes en profitaient pour tenter de tricher 😉 ! Pour me rĂ©chauffer, je suis ensuite partie enfiler les rollers et faire quelques tours de skate park, ce qui a permis d’ailleurs de ramener les garçons qui Ă©taient en train de faire une partie de foot. En mĂȘme temps, si je vais au skate park, c’est AUSSI pour faire du roller. Il faut rĂ©investir ce lieu pour ce qu’il est aussi non ? Pendant ce temps, les plus petits faisaient des coloriages en Ă©coutant les histoires passionnantes de Flora et les plus grands jouaient Ă  chat couleur avec Iasmina ! Avant le goĂ»ter, j’ai pu continuer Ă  interroger les enfants sur le rĂŽle de papa selon eux. Plusieurs rĂ©ponses des plus intĂ©ressantes un papa ça sert Ă  ramener de l’argent » je passe beaucoup plus de temps avec mon papa » » le papa et la maman ne s’occupent pas de la mĂȘme façon des enfants, la maman y passe plus de temps et est plus douce alors que le papa il est fort ». Bref, aprĂšs-midi au top malgrĂ© la pluie qui a pointĂ© le bout de son nez. Nous avons enfin dĂ©gustĂ© un bon chocolat chaud avec des enfants qui ne passent que trĂšs peu de temps au skate park d’habitude. Ils ont tous pris le temps de se poser avec nous et discuter un peu ! Je ne serai pas lĂ  la semaine prochaine mais j’ai hĂąte de revenir au skate park et cette fois-ci, hors vacances 😉 La Ruche expression corporelle Afin de se dire bonjour, nous avons dĂ©marrĂ© par un jeu collectif trĂšs amusant Le chat clown » ! Ce jeu trĂšs sympa demande Ă  chacun de maniĂšre individuelle, de solliciter tout le groupe en allant chercher l’autre et en exprimant quel chat il doit imiter. Pour le dĂ©livrer, il devra faire une expression ou un mouvement particulier. Cela amĂšne les enfants Ă  interagir les uns les autres. Un atelier cirque est prĂ©vu aujourd’hui. LeĂŻla peut mettre Ă  profit ses compĂ©tences pour Ă©changer un atelier assiettes chinoises » avec les enfants ! Dans un premier temps, LeĂŻla a prĂ©sentĂ© le matĂ©riel aux enfants, soient des diabolos, des balles de jonglage, des massues, des anneaux et pour finir, les assiettes accompagnĂ©es de leurs bĂątons. LeĂŻla a dessinĂ© des cercles au sol, Ă  l’aide d’une craie, au mĂȘme nombre que les enfants. Le but Ă©tait qu’ils s’y mettent, afin de se passer les diffĂ©rents outils prĂ©sentĂ©s juste avant. Cela a demandĂ© aux enfants de l’attention afin de crĂ©er une harmonie en crĂ©ant une chaĂźne. Il a fallu faire attention Ă  la position de ses camarades et compter les uns sur les autres pour ne pas briser la chaĂźne. De plus, cela a permis aux enfants de manipuler le matĂ©riel avant de pouvoir s’en servir. AprĂšs avoir compris, Ă©tape par Ă©tape comment faire tourner l’assiette chinoise sur le bĂąton, nous avons pu faire des variantes concernant le lancĂ© d’assiette. J’ai observĂ© des enfants motivĂ©s Ă  rĂ©ussir cette activitĂ©. Chacun a donnĂ© du sien afin d’y parvenir. Des enfants intĂ©ressĂ©s par les consignes et intriguĂ©s par le cirque, ont créé une ambiance trĂšs agrĂ©able. Par la suite, nous sommes allĂ©s dans une autre salle composĂ©e de tables et de chaises. LeĂŻla a distribuĂ© le cahier de chacun afin qu’il puisse y dessiner ce qu’ils ont fait dans l’aprĂšs midi. Les plus grandes ont pu l’écrire avec leurs propres mots. Il a fallu reprendre des forces en prenant le goĂ»ter. A la tapisserie DerniĂšre sĂ©ance avant l’inauguration avec tout le monde et c’est la premiĂšre fois que nous sommes si nombreux. Il y a Marie-Lourdes et ses filles, il y a Sonia et sa copine Najet, accompagnĂ©e de son petit Yassin. Najet, Marie-Lourdes et Charlotte ont essayĂ©, sous l’Ɠil attentif de NoĂ«lle et de Sonia, qui est dĂ©jĂ  venue 3 fois et qui peut maintenant, Ă  son tour, aider et conseiller les autres. Sur l’échantillon sur lequel nous nous entraĂźnons, nous avons terminĂ© une Ă©toile mais le petit bonhomme bleu nous donne bien du soucis car pour respecter le dessin de l’enfant qui l’a fait, il faut esquisser juste le contour et donc faire une toile », assez souvent pour cacher les fils bleus foncĂ©s sous les bleus clairs. C’est un peu abstrait quand on n’y connaĂźt rien mais une chose est sĂ»re, il faut ĂȘtre patient. Les enfants, de leur cĂŽtĂ©, apprennent Ă  faire des Ă©toiles de laine avec des pic Ă  brochettes, c’est chouette ! Mercredi 25 fĂ©vrier Ă  Wissous LeĂŻla, Evelyne et moi Thibault avons prĂ©vu plusieurs activitĂ©s Ă  proposer aux enfants. ArrivĂ©s sur le camp, les enfants nous ont accueillis et nous ont trĂ©s vite aidĂ©s Ă  dĂ©charger tout le matĂ©riel. Avant de commencer les activitĂ©s, nous avons profitĂ© de passer voir les familles pour leur rappeler la venue du MĂ©decin ce samedi concernant les vaccins indispensables pour la rentrĂ©e scolaire des enfants. Une fois ce petit tour terminĂ© et le matĂ©riel installĂ©, nous avons pu proposer un premier jeu collectif. La semaine derniĂšre les pĂ©dagogues d’IntermĂšdes avaient pu mettre en place un jeu collectif sous la forme d’une course de relais oĂč les enfants pouvaient s’affronter en Ă©quipe. Nous nous sommes appuyĂ©s sur ce jeu en rajoutant d’autres consignes plus techniques et ainsi agrĂ©menter la course de relais avec la mise en place d’un parcours. Les enfants ont trĂšs vite assimilĂ© les nouvelles rĂšgles et se sont vraiment amusĂ©s. Ce nouveau parcours, qui pouvait s’apparenter Ă  une course de Garçon de CafĂ© » a permis de tester l’équilibre, la rapiditĂ© et la dextĂ©ritĂ© des petits et grands enfants ! Quelques mamans se sont mĂȘme prĂȘtĂ©es au jeu ! AprĂšs plusieurs essais les enfants ont rĂ©ussi Ă  maitriser leur Ă©quilibre, en allant de plus en plus vite. Difficile pour nous de dĂ©partager les deux Ă©quipes ! AprĂšs cette course par Ă©quipe, nous nous sommes assis autour des tables afin de rĂ©aliser une activitĂ© manuelle et crĂ©ative. A l’aide de ballons de baudruche, d’entonnoir, cordelette, et de semoule nous avons, avec les enfants, créé des balles de jonglage et des Bollas ». Les enfants ont pu s’appliquer dans la confection de leur objet. Ils ont apprĂ©ciĂ© le fait de pouvoir expĂ©rimenter et jouer avec leur crĂ©ation directement aprĂšs. Les balles de jonglage et les bollas peuvent ĂȘtre rĂ©utilisĂ©es pour un spectacle ou bien un atelier d’expression corporelle ! Nous avons mis en place le goĂ»ter, oĂč nous avons pu Ă©changer et discuter autour de gĂąteaux et de boissons chaudes avec les enfants et leurs mamans. au Jardin de Saulx Cette aprĂšs-midi ensoleillĂ© nous apporte de nouveau une belle journĂ©e sous le ciel bleu de Saulx. Nous commençons notre sĂ©ance de jardinage en essayant de trouver un autre endroit pour dĂ©placer le terreau, et ensuite de retourner la parcelle derriĂšre la serre pour la plantation de rhubarbe. Notre travail s’annonce doux car le soleil nous promets du beau temps et nous arrivons Ă  finir la parcelle Ă  retourner dans un temps record de 15 min. Tout ça Ă©tant dit et Ă©tant fait, nous arrivons vite au moment du gouter, mais pas avant de s’assurer que pour Vendredi on aura la livraison du brf sur notre terrain et que nos outils sont bien nettoyĂ© et ensuite bien rangĂ© dans le coffre du camion. A plus ! La Ruche Il est 13h45, nous partons chercher les enfants afin de profiter d’un atelier au sein du local. Dans le but d’utiliser les diffĂ©rentes tablettes Ă©ducatives que nous avons reçues, nous mettons en place une activitĂ© informatique afin de permettre aux enfants de savoir se servir des nouvelles technologies, trĂšs utiles dans la vie de tous les jours. Nous avons tentĂ© de stimuler leurs intĂ©rĂȘts respectifs en Ă©tant disponibles pour chacun, de maniĂšre individuelle. Pendant que Quentin expliquait les consignes Ă  tout le monde, je tentais d’amener les enfants Ă  rester attentif durant ce court temps. Dans un premier temps, l’imagier interactif a permis aux enfants de mettre des mots sur des images. Force est de constater que ce n’est pas facile de verbaliser ce qu’ils peuvent observer sur les paysages. Dans un second temps, chacun a choisi des jeux en utilisant la tablette, selon leurs intĂ©rĂȘts personnels. Alors, nous avons fait un jeu de sociĂ©tĂ© afin de se rĂ©unir tous ensemble autour d’une activitĂ© ludique. Il Ă©tait dĂ©jĂ  l’heure de goĂ»ter. ApaisĂ©s, tout le monde Ă  goĂ»ter avec le sourire, dans une ambiance trĂšs agrĂ©able. Ă  Bel-Air Il fait de moins en moins froid et cela se voit. Les enfants sont rapidement venus nous rejoindre Ă  Bel Air. Aline a pensĂ© Ă  emmener le punching ball ET les gants de boxe qui vont avec ; ils ont eu Ă©normĂ©ment de succĂšs ! MĂȘme nous, adultes, avons apprĂ©ciĂ© taper dedans. Nous faisons quelques jeux de sociĂ©tĂ© ; Ă©chec, jeux de sept familles etc. Mais rapidement, le froid qui est quand mĂȘme un peu prĂ©sent il faut se le dire nous atteint totalement. Vite il est temps de trouver des idĂ©es de jeux collectifs. Nous proposons une gamelle. Hum..peu de succĂšs apparement. Certains ne savent mĂȘme pas ce qu’est ce jeu mais refusent malgrĂ© tout pour faire un foot dans leur coin. Coup de bol pour nous, c’est NOTRE BALLE. Alors nous prĂ©venons cette fois-ci non, pas proposons que nous faisons une gamelle. Et Ă©trangement, ils viennent tous demander ce que c’est et acceptent de jouer avec plaisir. Comme quoi, il ne faut pas s’arrĂȘter Ă  un apparent refus de leur part ! Nous faisons quelques parties jusqu’à ce que certains d’entre eux se mettent Ă  tricher. STOP on arrĂȘte le jeu sans leur faire la morale, ils comprennent trĂšs bien ce qu’ils font ces filous. Tant pis pour eux. Alors nous faisons un autre jeu ; un chat amĂ©liorĂ© je ne connais pas exactement le nom mais l’idĂ©e est de faire des couples de souris et un couple de chat. Une fois qu’une des deux souris du couple est touchĂ©e, elle est en prison et son partenaire doit venir la dĂ©livrer. Le jeu a eu un grand succĂšs. Il a fait ressortir un bel esprit de solidaritĂ© et d’équipe ! Bon maintenant qu’on a tous enlever nos manteaux Ă  force de courir Ă  travers tout le parc, il est temps de s’arrĂȘter prendre un bon goĂ»ter avec les autres enfants. De sublimes cupcakes faits hier par les mamans ont eu leur effet sur les enfants ouah j’adore les couleurs ». Nous leur rappelons que ce sont les mamans qui les ont faits et les invitons Ă  ramener quelque chose Ă  partager pour les prochaines fois. A la semaine prochaine ! Mardi 24 fĂ©vrier Maman est en bas, bĂ©bĂ© est en haut Maman est en bas Aujourd’hui, plus de monde que prĂ©vu. C’est top puisqu’on a besoin de beaucoup de main pour faire tous ces goĂ»ters ! A peine arrivĂ©es, elles commencent. Elles n’ont pas besoin de moi pour trouver le matĂ©riel et les ingrĂ©dients, alors je me mets Ă  prĂ©parer une pĂąte Ă  biscuit avec Awa, Sadio et Laurence. La fille d’Ana m’aide Ă  couper des formes de biscuits, les colorer, les dĂ©corer etc. Merci les filles. Quelques fois, les petits montrent le bout de leur nez mais c’est trĂšs bref car eux aussi ont beaucoup de travail et finalement, ils ne font plus rĂ©ellement attention Ă  nous. Les mamans et assistantes maternelles sont dĂ©tendues, elles peuvent cuisiner sans avoir peur pour les petits ! Ana, qui ne vient pas souvent, nous fait une dĂ©co pour les cupcake sublime. Ca va ĂȘtre difficile de ne pas en grignoter un ou deux ; ils nous narguent lĂ , rangĂ©s dans le frigo. Certaines mamans, comme Ana ou Awa, qui ne viennent pas trĂšs souvent, ont l’air ravie de l’aprĂšs midi qu’elles sont en train de passer. Chacune discute avec son groupe de copine et aident comme elles peuvent les mamans qu’elles connaissent moins. Que d’animation ; musique, grignotage et papotage. Ce temps offre aux mamans un peu de rĂ©pit car Ă  cĂŽtĂ©, les enfants sont entre de trĂšs bonnes mains. BĂ©bĂ© est en haut mais un peu en bas aussi Une premiĂšre enfant ĂągĂ©e de deux ans est arrivĂ©e la premiĂšre. Je me suis prĂ©sentĂ©e Ă  elle en tant que stagiaire Ă©ducatrice de jeunes enfants et lui ai expliquĂ© que j’étais lĂ  pour jouer avec elle ! Nous avons pris le temps de dĂ©couvrir l’espace petite enfance avec sa nourrice. DĂšs lors qu’elle s’est adaptĂ©e Ă  ce nouveau lieu, alors la nourrice est redescendue Ă  tout Ă  l’heure nounou ! », en faisant signe de sa petite main ! Il Ă©tait alors temps de s’attaquer aux jouets ! MaĂ«lys a trouvĂ© une canne Ă  pĂȘche Poissons ?? ». Je lui ai alors donnĂ© les poissons, et nous avons fait une longue partie de pĂȘche Ă  la ligne tout en chantant des chansons en lien avec ce thĂšme. Surprise ! Nafty et Alseny sont arrivĂ©s ! Les deux enfants, Ă©tant bien plus ĂągĂ©s que MaĂ«lys, il fut intĂ©ressant de les rendre responsable envers cette jeune enfant. Ils ont su comprendre et s’adapter Ă  ses demandes ! Nous avons fait un jeu de sociĂ©tĂ© tout les quatre. MaĂ«lys a gagnĂ© la partie ! Elle Ă©tait contente. Il fut intĂ©ressant de prendre le temps de respecter le tour de chacun et d’apprendre Ă  se connaĂźtre de cette maniĂšre. Par la suite, nous avons ouvert la porte de David et Sophie, ainsi qu’à Sidi et Fatima ! Les plus grands se connaissaient car ils Ă©taient Ă  l’école ensemble auparavant. Une belle occasion de se retrouver autour du jeu. Je leur ai expliquĂ© que j’avais installĂ© un espace atelier fabrication de pĂąte Ă  modeler ». Je suis trop trop pressĂ© de commencer l’atelier ! », s’exclama Alseny. Dans dix minutes, je vais ranger la salle, et nous allons retrouver les mamans, en bas, afin de faire l’atelier avec elles, si elles le souhaitent ! C’est avec engouement que nous sommes descendus en bas. Pendant que je finalisais l’installation de l’atelier, les enfants ont pu prendre leur goĂ»ter avec leurs mĂšres et partager l’atelier cuisine avec elles ! En parallĂšle, j’ai installĂ© diffĂ©rents aliments sur la table afin que les plus jeunes manipulent la farine et autres matiĂšre. Le but Ă©tait de stimuler leurs sens, soit le toucher, le goĂ»t
 Pour les plus grand, je leur ai installĂ© les rĂ©cipients avec des tasses remplies des ingrĂ©dients afin qu’ils puissent ĂȘtre autonomes dans la fabrication de la pĂąte Ă  modeler. Oupss ; petite erreur, un enfant s’est emparĂ© de l’huile et en a submergĂ© la pĂąte
 Ce fut une pĂąte assez grasse, mais nous avons rattrapĂ© l’expĂ©rience en rajoutant de la farine et du colorant. Les enfants ont pu repartir avec des petits pots remplis de leur fabrication ! Mission pĂąte rĂ©ussie ! Des interactions passionnantes alliant respect de l’autre et savoir vivre ensemble, j’ai pu observer un dĂ©veloppement crĂ©atif et solidaire de la part des enfants, qui m’ont, encore une fois, beaucoup appris ! Merci Ă  eux !
impose ta chance , serre ton bonheur et va vers ton risque" René Char Je vis sur Aix en provence , j'ai 3 garçons , de merveilleux souvenirs à partager , à retrouver AIX EN PROVENCE; Ajouter. Profil; Photos; Copains; Pascale TESSIER (MAHE) est sur Copains d'avant. Pour la contacter, connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement. Parcours Parcours scolaire. ECOLE PASTEUR -

M. CĂ©rĂ©siani,le 24 septembre 2009 il y a une semaine, vous avez annoncĂ© par voie de presse la fermeture du collectif que vous aviez fondĂ© en juin 2009, sous le nom de "Parti Pirate Français". Vous nous avez-vous mĂȘme confirmĂ© cette annonce par un appel tĂ©lĂ©phonique et un courrier Ă©lectronique. Comme Ă  votre habitude, vous avez nĂ©gligĂ© de nous informer prĂ©alablement de votre initiative ; Ă  compter de ce moment, vous avez pris publiquement la parole Ă  plusieurs reprises en tant que membre de notre formation, laissant entendre de façon abusive que vous Ă©tiez pleinement associĂ© Ă  l'orientation future de notre n'Ă©tait d'ailleurs pas la premiĂšre fois que vous communiquiez des informations erronĂ©es. Ainsi vous avez Ă  de multiples reprises Ă©voquĂ© "l'unitĂ© en marche des Partis Pirates de France"[1]. Vous vous ĂȘtes Ă©galement attribuĂ© le mĂ©rite du rapprochement entre le Parti Pirate Canal Historique et nous, qui est en fait le fruit d'un travail de plusieurs mois dans lequel votre intervention n'a rien changĂ©. Nous notons Ă©galement que vous avez entretenu une confusion entre votre opĂ©ration et le Parti Pirate, en proclamant votre soutien Ă  la candidature de Maxime Rouquet pour les Ă©lections lĂ©gislatives partielles de la 10eme circonscription des Yvelines[2], tout en initiant une campagne d'adhĂ©sion. Ceci alors que vous aviez pris l'engagement, dĂšs le 7 juillet 2009, de cesser d'utiliser notre image pour des appels aux dons et le 24 septembre 2009, vous vous ĂȘtes inscrit sur le forum du mouvement dont je suis prĂ©sident, sous le nom "Cerand". Nous avons eu Ă  cƓur de vous accueillir d'une façon plus que correcte, Ă  tel point que certains de nos membres en ont Ă©tĂ© justement choquĂ©s, et quand bien mĂȘme les circonstances auraient pu lĂ©gitimement nous conduire Ă  vous demander des comptes pour les nombreux prĂ©judices que vous avez infligĂ©s Ă  notre mouvement ces quatre derniers vous rappelle Ă  ce titre que nous avons eu Ă  plusieurs reprises l'occasion dans des circonstances non Ă©claircies de nous retrouver en charge de l'espace que vous aviez fondĂ© sur la plateforme facebook ; nous avons soigneusement veillĂ©, alors que rien ne nous y obligeait et Ă  l'encontre mĂȘme de nos intĂ©rĂȘts, Ă  ne pas nous en servir d'une façon qui aurait pu nuire Ă  l'Ă©ventuel avenir de votre la suite dans un autre article sur et signĂ© de votre compte "RĂ©my CĂ©rĂ©siani"[6], vous affirmez avoir remboursĂ© une soixantaine d'adhĂ©rents. Nous n'en avons pour le moment aucune preuve. À notre connaissance, l'association que vous avez dĂ©clarĂ©e Ă  la prĂ©fecture de police de Paris le 04/07/2009 sous le numĂ©ro de parution 20090027 existe toujours, et vous ĂȘtes Ă  ce jour toujours titulaire du nom de domaine avons par ailleurs eu vent d'autres contacts que vous avez eus avec la presse ces derniers jours, lors desquels vous vous ĂȘtes avĂ©rĂ© incapable de tenir un discours cohĂ©rent sur l'avenir de votre mouvement, en dĂ©pit de vos propres communiquĂ©s je ne devrais certainement pas avoir Ă  vous le rappeler, vous portez vis-Ă -vis de la presse une lourde responsabilitĂ© dans la crĂ©dibilitĂ© du mouvement Pirate en gĂ©nĂ©ral. De cette responsabilitĂ©, vous semblez bien peu digne Non seulement vous ne rĂ©pondez pas aux questions prĂ©cises que vous posent de consciencieux journalistes votre collectif a-t-il cessĂ© d'exister ? va-t-il cesser d'exister ?, mais vous finissez par leur rĂ©pondre sic qu'ils peuvent "Ă©crire ce qu'ils veulent".LĂ  oĂč nous Ă©tions en droit de penser tout au moins d'espĂ©rer un changement dans votre attitude et enfin quelques gages de bonne volontĂ©, nous ne pouvons aujourd'hui avoir la moindre certitude. Et, pire, vous dĂ©montrez une nouvelle fois que nous ne pouvons accorder la moindre confiance Ă  vos propres toutes ces questions, nous vous demandons instamment de nous fournir des explications claires et prĂ©cises. Je vous invite donc Ă  y rĂ©pondre Ă  la suite de ce message, publiquement et ouvertement afin de clarifier la situation pour vous, pour nous, et pour nos membres qui se posent des questions lĂ©gitimes, avant le dimanche 4 octobre 2009, suite Ă  quoi notre conseil d'administration statuera sur le maintien de votre inscription sur ce forum ainsi que votre Ă©ventuelle future implication au sein du est Ă©galement demandĂ© Ă  nos membres de ne pas participer Ă  cette discussion de façon Ă  vous laisser l'espace nĂ©cessaire pour formuler sereinement une LautĂ©PrĂ©sident du Parti 1 ... ... ... ... libres.

Citationsfrançaises impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. explication - Page 3 : Un chercheur est celui qui risque sa vérité et qui se casse la figure. Cherchez ici une citation
TĂ©lĂ©visions & Radio L’acteur et rĂ©alisateur signe une comĂ©die douce-amĂšre dont le hĂ©ros est un cadre dĂ©sireux de larguer les amarres. France 3, jeudi 3 janvier Ă  23 h 45, film Un mot suffit parfois pour changer le cours d’une vie. Un mot, pour se laisser ensuite porter par le courant. Dans le cas de Michel, infographiste dans un atelier de crĂ©ation graphique en 3D, le sĂ©same fut une expression prononcĂ©e un jour par RĂ©mi, son boss vision palindromique ». Le genre de truc qui ne veut rien dire, et qui un jour finit par dĂ©boucher sur tout autre chose kayak ». Envie d’évasion. Envie de larguer les amarres. RĂȘver », autre palindrome, tout Ă©veillĂ©, pour de vrai. Quelque chose de RenĂ© Char lorsqu’il Ă©crivait Impose ta chance, serre ton bonheur. A te regarder, ils s’habitueront. » Alors, Michel n’eut plus qu’une idĂ©e. Non pas voler, mĂȘme si sa passion de toujours Ă©tait l’AĂ©ropostale, et Vol de nuit, son livre de chevet. Moins dangereux, plus en phase avec son tempĂ©rament volontiers pĂ©pĂšre et prudent, ce serait la navigation fluviale. En kayak, justement, dotĂ© de tout le matos » nĂ©cessaire. Qui veut voyager loin prĂ©pare sa monture
 Avant le grand dĂ©part, il y eut donc le moment magique de la dĂ©cision. Commander un kayak en kit sur Internet. En prendre livraison. Le monter dans sa chambre. L’essayer pour de faux sur le toit de l’immeuble de La Celle-Saint-Cloud. Montrer l’embarcation Ă  Rachelle, en espĂ©rant que cette femme, belle et lumineuse, comprendrait ce dĂ©sir irrĂ©pressible de larguer les amarres. De partir Ă  l’aventure. L’aventure Ă  deux pas de chez eux Cette Ă©pouse apparemment admirable comprendra. Mieux, mĂȘme, elle l’encouragera, avec ce qu’il faut de tendresse et de bienveillance. Une semaine de congĂ©s pour aller jusqu’à la mer ? Mais ce ne sera guĂšre suffisant. Tu devrais voir plus grand. Plus loin. Plus longtemps
 Pas du genre Ă  tenter l’impossible, Michel. PlutĂŽt tout le contraire. On imagine le Vieux Campeur dĂ©valisĂ© en un aprĂšs-midi. Comme un avion sans ailes
 » Sur l’air fameux de CharlElie Couture, les voilĂ  partis tous les deux dans la petite Smart, kayak sur le toit, vers le lieu de la mise Ă  l’eau. L’aventure Ă  deux pas de chez eux, une jolie riviĂšre dans l’Yonne. DerniĂšre check-list. Trac. PremiĂšre tentative. RatĂ©e. DeuxiĂšme
 C’est parti ! A ce stade du film – et de cette critique –, une question surgit de quoi s’agit-il ? Une comĂ©die burlesque ? Une histoire douce-amĂšre, vaguement dĂ©pressive ? Une fable ? Un film sociologique sur un cadre bobo en mal de sensations et de dĂ©paysement ? De l’humour, beaucoup, mais aussi un regard lucide et sans complaisance posĂ© sur la vie qui va La suite, Ă  peine quatre kilomĂštres plus loin, en dĂ©cidera. Premier arrĂȘt. Premier amarrage. PremiĂšre escapade. A quelques encablures, le paradis sur terre. Une maison Ă  la française, un restaurant buvette, sa jolie serveuse, sa belle patronne ; et deux Ă©nergumĂšnes, casque Bluetooth sur la tĂȘte, en train de repeindre en bleu tout ce qui leur tombe sous la main. Michel, qui pense enfin toucher au but. Ne plus sentir la pression du temps. Certes mentir un tout petit peu, trois fois rien, quelques photos avec son smartphone pour laisser croire Ă  sa femme qu’il continue Ă  voguer, mais pour la bonne cause se laisser vivre, sans contrainte, au fil de ses dĂ©sirs et des dĂ©sirs des autres. On retrouvera dans Comme un avion ce qui faisait le charme et la poĂ©sie des prĂ©cĂ©dents films de Bruno PodalydĂšs, en particulier Dieu seul me voit Versailles-Chantiers et LibertĂ©-OlĂ©ron. De l’humour, beaucoup, mais aussi un regard lucide et sans complaisance posĂ© sur la vie qui va plus ou moins bien d’ailleurs. S’offrir une petite folie Michel, c’est donc Bruno PodalydĂšs. RĂ©alisateur et acteur. Le genre de type qui, arrivĂ© Ă  la cinquantaine, pas trop heureux du sort que lui rĂ©serve la vie – il se rĂȘvait en Mermoz, alors, pensez, des infographies en 3D, ça ne le fait pas forcĂ©ment ! – veut forcer son destin. Enfin, forcer, n’exagĂ©rons pas, disons plutĂŽt s’offrir une petite folie, Ă  l’écart du train-train routinier. DĂ©cision d’autant moins Ă©vidente qu’il vit avec une femme lumineuse » – c’est lui qui le dit Sandrine Kiberlain. Mais c’est justement parce que sa femme l’est Ă  ce point, merveilleuse, comprĂ©hensive, attentive, que lui, le bobo bourru – tellement obsĂ©dĂ© par le matos » qu’on se dit que cela doit bien cacher une foultitude d’angoisses et de nĂ©vroses – ose ce grand dĂ©part. Enfin, lĂ  encore, modĂ©rons l’expression un tout petit dĂ©part de rien du tout sur une petite riviĂšre, certes paradisiaque, mais de rien du tout elle aussi. Aventure toute relative, mais aventure tout de mĂȘme. Evasion. Appropriation du temps. Et dĂ©couverte d’autres gens, diffĂ©rents, moins stressĂ©s, moins urbains, la dĂ©licieuse Mila Vimala Pons et la plantureuse et Ă©nergique Laetitia la patronne de l’auberge enchantĂ©e, AgnĂšs Jaoui. A mi-film, on se dit que l’utopie va triompher, Ă  la maniĂšre d’un manifeste new age soixante-huitard ; et puis non, la vie – et la gĂ©olocalisation – reprend ses droits. ImpossibilitĂ© de s’échapper, comme ça, au fil de l’eau, en douceur. Juste une fenĂȘtre ouverte, un moment sur un coin de paradis. Un avant-goĂ»t de libertĂ© ? MĂȘme pas, tant ce Michel semble d’emblĂ©e peu enclin Ă  toute forme de rupture, prisonnier d’une sociĂ©tĂ© qui l’a formatĂ© Ă  souhait. Comme un avion, film de Bruno PodalydĂšs. Avec Bruno PodalydĂšs, Sandrine Kiberlain, AgnĂšs Jaoui Fr., 2015, 105 min. Franck NouchiMĂ©diateur du Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Impose ta Chance Serre ton Bonheur A te regarder Ils s'habitueront". {René Char} Il n'est jamais trop tard Dans la Vie d'une femme D'une maman accessoirement De saisir sa Chance Prioriser son Bonheur Vivre différemment Quitter la sécurité Prioriser la Liberté Sans aucun cas délaisser Son indépendance. Un jour Je me suis juré De ne jamais oublier Ce pourquoi j'avais quitté Un
L'ESSAI DONNE UN ÉTAT DU RÉEL STRUCTURÉ PAR UN RAISONNEMENT TANDIS QUE LE ROMAN EST MOUVANT, IL REND CE QUE LA VIE A DE CONTRADICTOIRE, D'INCOHÉRENT, DE CHANGEANT. - Daniel Pennac - Citationsfrançaises impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. explication : La premiĂšre charitĂ© d'un village, c'est sa fontaine. Cherchez ici une citation ou un auteur
Tom Shannon Dans ses Lettres sur l’éducation esthĂ©tique de l’homme 1795, le poĂšte et penseur allemand Friedrich Schiller considĂšre que la beautĂ©, loin d’ĂȘtre une petite affaire personnelle, permet la communion des Ăąmes, et concourt Ă  la paix. Si la beautĂ© mĂšne Ă  la libertĂ©, en ce qu’elle tend Ă  conduire l’humanitĂ©, par la rĂ©conciliation des sens et de la raison, vers la vie harmonieuse, il est un endroit en France, non loin d’Aix-en-Provence, aux marches du LubĂ©ron, qui participe de cette ambition politico-esthĂ©tique de concorde, le chĂąteau La Coste. Vignoble de grande qualitĂ©, pensĂ© et dĂ©veloppĂ© avec succĂšs depuis une dizaine d’annĂ©es selon les principes de la biodynamie, le chĂąteau La Coste est aussi un domaine dĂ©diĂ© Ă  l’art contemporain, artistes et architectes prestigieux ayant carte libre pour y inscrire sur le long terme du cycle des saisons leurs projets esthĂ©tiques. Il ne s’agit pas en ces lieux presque toscans – une chapelle modeste sur une colline avoisinante donne le ton – d’imposer son ego, mais de trouver une formule de conciliation entre les Ɠuvres de la nature et celles des humains, ces vivants qui passent. Une araignĂ©e de grĂące et de fer de Louise Bourgeois placĂ©e sur un plan d’eau Ă  l’orĂ©e du vaste territoire enchantĂ© est une figure de protection, belle tisseuse Ă©loignant les dĂ©mons. Frank O. Gehry Vous qui entrez ici retrouvez toute espĂ©rance, le visible y est cĂ©lĂ©brĂ©, comme le vin, Ă  la façon de la transsubstantiation catholique l’esprit est lĂ , qui anime le tout – unus mundus – art, raisins, incarnation, joie. On se croirait dans un tableau de Piero della Francesca – qualitĂ© de silence, paysages enceints – ce n’est pas un hasard. Jean-Michel Othoniel Acquis, prĂ©servĂ© et dĂ©veloppĂ© par un couple d’Irlandais un frĂšre et une sƓur unis dans un mĂȘme but, loin des malĂ©dictions, le domaine La Coste, ouvert au public pas de publicitĂ© tapageuse, mais l’enthousiasme communicatif de ses visiteurs, est un havre de paix, oĂč les promeneurs marchent dans les traces des sangliers, et oĂč les regards s’accrochent aux Ɠuvres de pleine prĂ©sence qui y sont accueillies un chai en aluminium conçu par Jean Nouvel Cuverie, 2008, un théùtre de plein air parfaitement postmoderne imaginĂ© par Frank O. Gehry Pavillon de Musique, 2008, une maison fantĂŽme rĂȘvĂ©e par Lee Ufan House of Air, 2014, une croix sensible au vent imaginĂ©e par Jean-Michel Othoniel La Grande Croix rouge, 2014, un lieu de culte telle une crypte d’extĂ©rieur surgie, Ă  la façon d’AthĂ©na casquĂ©e, du cerveau de Tadao Ando La Chapelle, 2014, et tant d’autres merveilles liste non exhaustive signĂ©es John Rocha, Alexandre Calder, Liam Gillick, Sean Scully, Richard Serra, Franz West, Andy Goldsworthy. Andy Goldsworthy Renzo Piano y construit actuellement un hĂŽtel Ă  flanc de coteau pour quelques privilĂ©giĂ©s – pourquoi pas vous ? RĂȘvons enfin ici pour ne pas conclure avec Jean-Jacques Rousseau Si c’est la raison qui fait l’homme, c’est le sentiment qui le conduit. » Sean Scully ChĂąteau La Coste, 2750 Route De La Cride, 13610 Le Puy-Sainte-RĂ©parade Visiter le chĂąteau La Coste Retrouvez-moi aussi sur le site de la revue indĂ©pendante Le Poulailler
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14mai 2020 - Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. 14 mai 2020 - Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche À la fin des annĂ©es 1950, on courait grand risque Ă  monter dans une Facel Vega qui, tenant mal la route, pouvait Ă©chapper au contrĂŽle de son conducteur. La presse avait dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© les faiblesses de ce modĂšle puissant, responsable de trop d’accidents 4 janvier 1960, Albert Camus, qui devait rallier Paris en train, son billet en poche, dĂ©cide de remonter de Lourmarin Vaucluse, aprĂšs les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, dans la Facel Vega de son vieux complice, Michel Gallimard. Rue de Valois, AndrĂ© Malraux, ministre de la culture, attend son retour pour le nommer Ă  la tĂȘte d’un grand théùtre, l’AthĂ©nĂ©e.→ ÉDITO. Urgence CamusÀ 13 h 54, aprĂšs le dĂ©jeuner, aux abords de Villeblevin Yonne, sur la Nationale 5, le bolide du neveu de son Ă©diteur s’encastre Ă  vive allure dans l’un des nombreux platanes, sentinelles impitoyables des longues lignes droites. Albert Camus meurt sur le coup ; Michel Gallimard, griĂšvement blessĂ©, succombe cinq jours plus de la voiture dĂ©sarticulĂ©e, parmi les bagages Ă©parpillĂ©s, quelqu’un ramassera la sacoche dans laquelle Albert Camus avait rangĂ© le manuscrit, encore incomplet, du roman qui devait ĂȘtre son Guerre et Paix, le symbole Ă©clatant de sa renaissance littĂ©raire, aprĂšs des annĂ©es d’errements et d’impuissance. Le Premier fils de pauvre devenu philosopheAlbert Camus, prix Nobel de littĂ©rature 1957, fauchĂ© Ă  46 ans
 Son cercueil, portĂ© par les habitants du village, sera enterrĂ© Ă  Lourmarin, dans une froide lumiĂšre d’hiver, sous les arbres dĂ©nudĂ©s du Luberon. L’émotion est considĂ©rable partout, en France comme dans le monde. La disparition fulgurante d’Albert Camus ne fut pas seulement celle d’un homme mais aussi celle d’un possible qu’il reprĂ©sentait, l’existence du fait moral dans un monde dĂ©pouillĂ© de sens », Ă©crit Vincent Duclert, dans Camus, des pays de libertĂ©, un bel essai paru de la tombe, une simple stĂšle de pierre grise Albert Camus 1913-1960. Le poĂšte RenĂ© Char dont, sur les photos, la haute stature domine le cortĂšge funĂ©raire, dira Avec celui que nous pleurons, nous avons cessĂ© de parler mais ce n’est pas le silence. »Aux funĂ©railles d’Albert Camus, le 6 janvier 1960, ses amis du monde littĂ©raire, Gaston Gallimard, RenĂ© Char, Emmanuel RoblĂšs, Jules Roy, Jean Grenier, Gabriel Audisio, Ă©taient prĂ©sents aux cĂŽtĂ©s des villageois de Lourmarin Vaucluse, oĂč l’écrivain avait enfin retrouvĂ© l’inspiration. / Votava/Imagno/Getty AprĂšs bien des hĂ©sitations de ses amis et un long travail de diffĂ©rentes versions et notations raboutĂ©es par sa fille Catherine, gardienne infatigable de ses Ă©crits et de sa mĂ©moire, Le Premier Homme paraĂźt trente-quatre plus tard. L’histoire d’un orphelin, nĂ© pauvre, dont le pĂšre est mort Ă  la guerre en 1914, et personne ne lui avait parlĂ© et il lui avait fallu apprendre seul, grandir seul, en force, en puissance, trouver seul sa morale et sa vĂ©ritĂ© ». Autant d’accents autobiographiques, en Ă©cho Ă  son premier essai publiĂ© Ă  21 ans – L’Envers et l’Endroit –, dont la publication posthume rĂ©vĂ©lera que Camus tenait lĂ  son grand Ɠuvre. Une dĂ©couverte Ă©blouissante et douloureuse, tirĂ©e Ă  760 000 le saigneur », l’exĂ©cutera dans sa revue Les Temps Camus l’avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© par les fossoyeurs de Saint-Germain-des-PrĂ©s, aprĂšs la publication de L’Homme rĂ©voltĂ©, en 1952. Son ami depuis des annĂ©es, Jean-Paul Sartre, avait lĂąchĂ© ses chiens dans Les Temps modernes, sa revue alors fort influente, pour briser avec condescendance ce fils de pauvre qui ne pouvait, Ă  ses yeux d’agrĂ©gĂ©, se prĂ©tendre philosophe. SupĂ©rieur et mĂ©prisant, il avait jetĂ© cet argument Ă  la figure de Camus, sans doute dĂ©jĂ  suspect devant ces beaux esprits de rĂ©pĂ©ter que les stades de football et les théùtres avaient Ă©tĂ© ses seules intellectuelDe quoi fut-il accusĂ© ? D’avoir dĂ©noncĂ© les dĂ©rives du marxisme, dĂ©crit le mĂ©canisme implacable de ce totalitarisme sanglant et rĂ©pressif, le systĂšme soviĂ©tique qui avait dĂ©naturĂ© l’élan rĂ©volutionnaire. Crime impardonnable aux yeux des thurifĂ©raires de l’URSS. Les grandes manƓuvres furent dĂ©ployĂ©es contre cet irrĂ©gulier libertaire qui ne rentrait pas dans le rang. Chaque gĂ©nĂ©ration se croit vouĂ©e Ă  refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă  empĂȘcher que le monde se dĂ©fasse. »Albert CamusSartre, le saigneur », l’exĂ©cutera dans sa revue et le rabaissera par des traits cinglants, utilisant ses affidĂ©s pour ostraciser cet humaniste Ă  la morale de Croix-Rouge ». Catherine Camus n’a que 7 ans au moment de l’assassinat intellectuel » de son pĂšre. Elle le voit un matin se tenir la tĂȘte entre les mains, le regard triste. Je suis seul
 », lui dit-il, d’un air dans ce climat de rĂšglement de comptes que Camus, rejetĂ© par les apparatchiks marxistes et l’intelligentsia germanopratine retranchĂ©e au CafĂ© de Flore, reçoit, Ă©crasĂ© par la charge, l’annonce de son prix Nobel Ă  l’automne 1957. Loin de le rĂ©jouir, cette consĂ©cration mondiale, qui le couronne Ă  44 ans, l’enfonce un peu plus. Il se sent embaumĂ© de son vivant. Depuis des mois, il n’arrive plus Ă  Ă©crire, marine dans une sourde dĂ©pression, songe Ă  en finir. Pourtant, son discours de Stockholm fera reçoit le prix Nobel de littĂ©rature, le 10 dĂ©cembre 1957 des mains du roi de SuĂšde, Gustave VI Adolphe. / KEYSTONE On se souviendra longtemps de sa voix traĂźnante de sĂ©pulcre, au lĂ©ger accent couleur de soleil, distribuant des piques Ă  ses ennemis, dĂ©passant les vaines querelles par une formule trĂšs camusienne. Chaque gĂ©nĂ©ration, sans doute, se croit vouĂ©e Ă  refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă  empĂȘcher que le monde se dĂ©fasse. » Son retentissement moral n’effacera pas les flĂ©trissures. Dix ans aprĂšs sa mort, un critique littĂ©raire bien en vue dĂ©gainera Ă  son tour un libelle dont on ne retiendra que le titre Camus, philosophe pour classe terminale. Ultime pelletĂ©e de terre
Un traĂźtre » aux yeux des radicauxSi Camus, armĂ© de son honnĂȘtetĂ©, ne refusait pas la bagarre, il avait horreur des coups bas. Face Ă  lui, une gauche marxiste s’arrogeant le camp dit du progrĂšs l’attaquait par esprit de meute, et la droite conservatrice fustigeait le peu de patriotisme de cet enfant d’Alger. Toute sa courte vie, Albert Camus fut dĂ©signĂ© comme un traĂźtre » par les radicaux des deux bords, hostiles Ă  son dĂ©sir autant qu’à la nĂ©cessitĂ©, aprĂšs les massacres et les attentats, de rendre conciliable ce que la guerre rendit inconciliable. La question algĂ©rienne sera la pierre de touche des jugements sans appel contre lui et de ses propres du destin sanglant vers lequel basculait sa terre natale, il prĂŽna le dialogue et un quand, conscient du destin sanglant vers lequel basculait sa terre natale, il prĂŽna en 1956 par un Appel pour une trĂȘve civile une troisiĂšme voie vers le dialogue et un compromis, les deux camps, le FLN partisan du terrorisme pour arracher l’indĂ©pendance et les ultras de l’AlgĂ©rie française, violemment arc-boutĂ©s sur les acquis de la colonisation, le chasseront de leur terrain d’affrontement. Condamnant cet homme de bonne volontĂ© Ă  un silence qu’il ne rompra qu’au lendemain du discours de Stockholm, lors d’une confĂ©rence de presse, poussĂ© dans ses retranchements par un jeune Ă©tudiant kabyle l’accusant publiquement de ne pas prendre parti pour le rĂ©pond Camus, qui fut le premier journaliste expulsĂ© d’AlgĂ©rie pour avoir menĂ© campagne en faveur des Arabes ? En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mĂšre peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela la justice, je prĂ©fĂšre ma mĂšre. » On ne voudra retenir que la derniĂšre partie de la phrase pour mieux l’accabler, sans lui reconnaĂźtre l’humanitĂ© du propos, ni lui concĂ©der la dignitĂ© de cette passera dĂšs lors pour une belle Ăąme », insensible au drame de son peuple, Ă  l’urgence de se libĂ©rer du joug colonial et Ă  l’inĂ©luctable indĂ©pendance. Et comme il condamne le terrorisme du FLN, c’est donc qu’il est pour l’AlgĂ©rie française
 Emballez, c’est pesĂ© ! Ce fut bien le procĂšs le plus mal ficelĂ© Ă  son endroit mais aussi celui qui laissera le plus de humanisme raisonnĂ© »Tous ces assauts, violents, ne pouvaient qu’atteindre ce partisan inlassable d’un humanisme raisonnĂ© », qui avait su prendre les armes face aux nazis. Comment pouvait-on le traĂźner devant le tribunal de l’opinion, lui, le fils de pauvre, nĂ© le 7 novembre 1913, Ă  Mondovi, orphelin de pĂšre, Ă©levĂ© par sa mĂšre, sourde, illettrĂ©e, femme de mĂ©nage et sa grand-mĂšre, femme rigide et intraitable ?Dans l'atelier de l'oncle de Camus Étienne, tonnelier Ă  Alger en 1920 Albert Camus 7 ans est au centre, avec le costume noir. / PVDE/Rue des Archives FidĂšle Ă  ses origines, il sera et restera la voix des humbles, des invisibles, des humiliĂ©s. SauvĂ© par l’école oĂč deux enseignants, Louis Germain son instituteur Ă  Alger, puis Jean Grenier, son professeur de philosophie au lycĂ©e Bugeaud, l’arrachĂšrent Ă  la fatalitĂ© de sa condition sociale en lui ouvrant les portes de la culture, l’accompagnant sur les chemins de sa libertĂ©. Le fameux vers de RenĂ© Char, l’un de ses amis les plus proches, aurait pu ĂȘtre Ă©crit pour le jeune Albert Camus Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. » La honte » du regard portĂ© sur lui par les autres, puis la honte d’avoir honte »TrĂšs vite, ce boursier, qui a connu la honte » du regard portĂ© sur lui par les autres, puis la honte d’avoir honte », attire l’attention de ses professeurs qui distinguent l’élĂšve hors du commun. Il dispose de tous les talents, Ă©crit, se fait un nom dans la grande ville, dĂšs ses premiers articles, mĂ»r dans ses idĂ©es, charpentĂ© dans ses convictions. SĂ©duisant, solaire et rayonnant mais aussi pudique, modeste, perclus de doutes qui ne le lĂącheront fureur de vivreIl Ă©prouve un vrai bonheur Ă  jouer, trĂšs bien, au football oĂč il acquiert au milieu de ses coĂ©quipiers, unis et complĂ©mentaires dans l’action, le peu de morale » qu’il s’attribue et qu’il conservera comme le trĂ©sor de ses jeunes annĂ©es algĂ©roises. Le gardien de but qui court vers un destin de professionnel est terrassĂ© par la tuberculose. Il frĂŽle la mort Ă  17 ans. Il comprend que la vie ne sera qu’une brĂšve aventure et qu’il ne doit pas passer Ă  dans le football qu’Albert Camus Ă  gauche, avec son Ă©quipe Ă  Alger en 1937 trouve le peu de morale » qu’il s’attribue. Une carriĂšre de joueur professionnel se profilait pour le brillant gardien de but, brisĂ©e par la tuberculose. / Tallandier/Rue des Archives Il y a ainsi une volontĂ© de vivre sans rien refuser de la vie qui est la vertu que j’honore le plus dans ce monde », Ă©crira-t-il. Comme il se sait en sursis, il ne traĂźne pas en chemin. Il vivra Ă  fond ses engagements, sa crĂ©ation, ses amours. Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? » Une jolie formule qui recouvrira la souffrance de quelques cƓurs brisĂ©s mais tĂ©moigne de la sincĂ©ritĂ© de ses fait du théùtre sur le modĂšle du TNP de Jean Vilar, s’épanouit dans l’exercice de la mise en scĂšne, fortifie ses amitiĂ©s et multiplie les conquĂȘtes. Il n’a que 24 ans lorsqu’il rĂ©dige L’Envers et l’Endroit, vibrant rĂ©cit autobiographique sur ses origines de pauvretĂ© et de lumiĂšre, brĂ©viaire destinĂ© Ă  le prĂ©server des deux dangers qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction ».Un grand journalisteChroniqueur judiciaire, position qui lui offre de sonder les obscuritĂ©s de l’ñme humaine, critique littĂ©raire, reporter, journaliste de terrain, il signe, Ă  25 ans, une retentissante enquĂȘte sur La misĂšre en Kabylie » dont chaque phrase est un rĂ©quisitoire contre la colonisation. À la mĂȘme Ă©poque, son Manifeste pour un journaliste libre, qui sera censurĂ©, pose les quatre commandements d’un digne exercice de ce mĂ©tier la luciditĂ©, le refus, l’ironie, l’ recommande dĂ©jĂ  de ne rien publier qui puisse exciter Ă  la haine ou provoquer le dĂ©sespoir ». Des annĂ©es plus tard, il quittera Combat, que son engagement et ses articles tranchants avaient hissĂ© au plus haut niveau, en invoquant l’incompatibilitĂ© entre l’argent et l’indĂ©pendance. Les capitaux ne vont jamais sans servitude. »La rĂ©daction de Combat en 1944. Albert Camus appuyĂ© contre le meuble est rĂ©dacteur en chef et Ă©ditorialiste d’aoĂ»t 1944 Ă  juin 1947 du journal sous-titrĂ© De la rĂ©sistance Ă  la rĂ©volution ». / RenĂ© Saint Paul/Rue des Archives C’est Ă  Alger que s’ancre chez ce MĂ©diterranĂ©en son hĂ©liotropisme sensuel, son goĂ»t charnel des paysages, ses inclinations pour les femmes auxquelles le relient des passions parallĂšles, de ferventes complicitĂ©s intellectuelles et le dĂ©sir de graver par de longues lettres les heures passĂ©es qui en prolongent le plaisir et en augmentent l’attente. C’est Ă  Alger que s’affirme chez cet agnostique le sens du tragique, que se forge son Ă©thique de la libertĂ©, que s’élabore sa philosophie de l’ aurait-il pu en ĂȘtre autrement ? Il entre, Ă©videmment, dans la RĂ©sistance, journaliste Ă  Combat le jour, clandestin la nuit, organisateur de l’ombre au pĂ©ril de sa vie. Et trouve mĂȘme le temps de finir d’écrire La Peste.→ À LIRE. La Peste », le grand livre du coronavirus Ses articles et ses Ă©ditos, irriguĂ©s par une rĂ©flexion dĂ©ontologique plus que jamais nĂ©cessaire, restent trĂšs inspirants, note Maria Santos-Sainz, auteure de Camus, journaliste. La cohĂ©rence de son propos, rĂ©sumĂ©e par son cĂ©lĂšbre Ni victimes, ni bourreaux, et sa recherche obsessionnelle de la vĂ©ritĂ© dĂ©gagent une mĂ©taphysique de la dignitĂ©. Rendre visible l’inadmissible et la souffrance des humiliĂ©s. Soigner le langage, toujours chercher le mot juste, admirablement synthĂ©tisĂ© par sa formule si souvent citĂ©e et si mal appliquĂ©e “Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.” Combat fut la courroie de transmission de son humanisme rĂ©conciliateur. ȃditorialiste de choc Ă  Combat, il impose un ton, un style et une luciditĂ© qui forcent l’ de collection et membre du comitĂ© de lecture de Gallimard, Ă©ditorialiste de choc Ă  Combat, l’organe de la RĂ©sistance qui tirait Ă  200 000 exemplaires aprĂšs la LibĂ©ration, Albert Camus impose un ton, un style et une luciditĂ© qui forcent l’admiration. Au lendemain de Hiroshima, il est le premier Ă  entrevoir le gouffre vers lequel plonge l’humanitĂ©. Ses articles dans Combat sont magnifiques et mĂ©ritent d’ĂȘtre lus en public au mĂȘme titre que ses grands textes littĂ©raires, comme Noces », soutient AgnĂšs Spiquel, ancienne prĂ©sidente de la SociĂ©tĂ© des Ă©tudes garde-fouSes Ă©crits obligent les intellectuels du moment Ă  se confronter Ă  cette pensĂ©e de la mesure, ferme sur les principes, inflexible sur la recherche de la vĂ©ritĂ© et la dĂ©nonciation des injustices. DĂ©but du malentendu mais aussi de la diffĂ©rence de perception entre le vaste peuple de ses lecteurs et le carrĂ© de l’intelligentsia, acharnĂ© Ă  le rĂ©duire en le cataloguant soit comme fasciste » mais oui !, soit comme un indĂ©cis. Camus nous apprend l’importance vitale de la nuance et de la rĂ©flexion, le recul, le pas de cĂŽtĂ© pour se dĂ©faire du schĂ©matique et du manichĂ©isme, le temps du silence pour dĂ©passionner les dĂ©bats trop virulents. Il est l’éternel garde-fou contre les tentations extrĂȘmes. »Marylin Maeso Sa” pensĂ©e de midi”, qualifiĂ©e de “morale pour boy-scout”, rappelle AgnĂšs Spiquel, ne correspond en rien Ă  la caricature du juste milieu oĂč on a tant voulu l’enfermer. C’est une morale exigeante, en Ă©quilibre fragile, en tension permanente avec des forces opposĂ©es. La conciliation, chez Camus, rĂ©clame d’écouter les raisons de l’adversaire et de dialoguer pour arriver Ă  la possibilitĂ© de nĂ©gocier. Et la mesure, c’est opposer l’éthique Ă  l’efficacitĂ©, consentir Ă  ĂȘtre moins efficace Ă  court terme mais pour bĂątir l’avenir sur des fondations solides. » Quand l’heure est aux excommunications, comment recevoir cet apĂŽtre d’une justice Ă©quitable ? Camus trouve les mots pour se dĂ©fendre. Et attaquer. La dĂ©mesure ? Une posture toujours, une carriĂšre parfois. »Marylin Maeso, professeure de philosophie Ă  OrlĂ©ans, auteure de L’AbĂ©cĂ©daire d’Albert Camus, revient sur cette querelle capitale. Camus a raison. L’excĂšs fait vendre. C’est facile, intense, ne demande pas beaucoup d’efforts et assure une bonne image. L’époque actuelle, qui privilĂ©gie le jugement lapidaire Ă  l’analyse, nous en inflige le spectacle tous les jours, sur les Ă©crans et les rĂ©seaux sociaux. Camus nous apprend l’importance vitale de la nuance et de la rĂ©flexion, le recul, le pas de cĂŽtĂ© pour se dĂ©faire du schĂ©matique et du manichĂ©isme, le temps du silence pour dĂ©passionner les dĂ©bats trop virulents. Il est l’éternel garde-fou contre les tentations extrĂȘmes. »Michel Gallimard et Albert Camus en Grece au restaurant en juin 1958. / Tallandier/Rue des Archives Le destin de Camus est glorieusement et tragiquement liĂ© Ă  celui des Gallimard. Gaston Gallimard le porta sur les fonts baptismaux de l’édition et Michel Gallimard l’entraĂźna dans une farandole d’amitiĂ© qui les mena tous deux Ă  la mort. Depuis, Gallimard, avec le soutien de sa fille Catherine Camus, maintient haut le flambeau de son hĂ©ritage par une politique Ă©ditoriale exemplaire. Rien de ce qui touche Ă  Albert Camus ne laisse indiffĂ©rent. »Alban CerisierParution posthume du Premier Homme, deux publications de ses ƒuvres complĂštes dans la PlĂ©iade, de multiples Ă©ditions renouvelĂ©es en Folio, exhumation de ses Carnets, ConfĂ©rences et discours, rĂ©vĂ©lation de ses nombreuses Correspondances dont la derniĂšre en date, celle, volumineuse et ardente 865 lettres
 avec l’actrice Maria CasarĂšs, dont les ventes 60 000 exemplaires se sont envolĂ©es. Rien de ce qui touche Ă  Albert Camus ne laisse indiffĂ©rent. Ce succĂšs de librairie impressionnant atteste qu’il demeure une figure trĂšs prĂ©sente dans notre culture », souligne Alban Cerisier, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Éditions Gallimard. Il fut mĂȘme question, sous la prĂ©sidence de Nicolas Sarkozy, de le transfĂ©rer au PanthĂ©on, projet recalĂ© par ses enfants. Une conscience contre le chaos »Au printemps 2020, l’engouement soudain pour La Peste, provoquĂ© par la pandĂ©mie, ramĂšne sur le devant de la scĂšne l’éternel Albert Camus, plus actuel que jamais, envisagĂ© comme un phare dans la tempĂȘte, Ă©clairant par une description clinique l’enchaĂźnement des Ă©vĂ©nements qui nous emportent. Du dĂ©ni Ă  l’affolement, quand la vague invisible du virus submerge les corps et les esprits. Camus montre comment l’obstination de quelques-uns quand tout semble perdu, la solidaritĂ© et l’engagement individuel au service du collectif deviennent la force de tous, pour tous », souligne Marylin recours Ă  Camus renvoie aux annĂ©es lycĂ©e, Ă  la dĂ©couverte Ă©mue de ses livres Ă  l’adolescence, pĂ©riode de grandes questions philosophiques, ces futurs bagages existentiels. Les rĂ©seaux sociaux fourmillent de ses citations, relĂšve Alban Cerisier. Il accompagne nos vies, touche l’intimitĂ© de ses lecteurs. Par son refus des explications trop faciles, par son insistance Ă  rappeler que chacun de nos actes nous lie Ă  une communautĂ© de destins, il nous aide Ă  penser le monde. »→ DOSSIER. La Croix L’HebdoSoixante ans aprĂšs, sa mort marque la fin d’une Ă©poque. Nous avions tellement besoin de ce juste, dira Ionesco. Il Ă©tait, tout naturellement, dans la vĂ©ritĂ©. » Le 5 janvier 1960, lendemain de l’accident, le titre de l’édito barre la une de Combat, son ancien journal Une conscience contre le chaos ». N’est-ce pas, au fond, plongĂ©s dans le dĂ©sarroi d’une catastrophe sanitaire, humaine, Ă©conomique, en quĂȘte de repĂšres, avides de solidaritĂ© et de fraternitĂ©, ce que les lecteurs de 2020 cherchent en ouvrant La Peste ?. Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder ils s’habitueront » RenĂ© Char / Rougeur des matinaux. Mais le Yoga, c’est quoi ? Étymologiquement, le terme Yoga trouve sa source dans la racine sanskrite « Yug » habituellement traduite comme signifiant “joindre”, “unir”. Le Yoga c’est l’union, ou la recherche d’union, de sa globalitĂ©. L Ne mets jamais la clĂ© de ton bonheur dans les poches d’une autre personne» Ces deux choses peuvent t’empĂȘcher d’ĂȘtre heureux Vivre dans le passĂ© et observer comment vivent les autres» Ton bonheur ne dĂ©pend pas des autres, mais de toi-mĂȘme» Le bonheur est tout simplement un Ă©tat d’esprit» Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne. Alors qu’il rĂ©side dans la façon de la gravir». De Confucius L’essentiel n’est pas de vivre, mais d’avoir une raison de vivre» Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque» – RenĂ© Char Au lieu de vous demander Ă  quel endroit vous pourriez passer vos prochaines vacances, peut-ĂȘtre devriez-vous dĂ©marrer une vie de laquelle vous n’auriez pas besoin de vous Ă©chapper». De Seth Godin kNhor.
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