LetĂ©lĂ©travailleur fournit un certificat de conformitĂ© Ă©lectrique ou, Ă dĂ©faut, une attestation sur l'honneur justifiant de la conformitĂ© de l'installation Ă©lectrique de son espace de travail Ă la norme NF C 15-100 [] A dĂ©faut de produire de tels documents, l'agent ne pourra ĂȘtre autorisĂ© Ă exercer ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail.
Version initiale Le ministre des outre-mer et le ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©conomie, des finances et de la relance, chargĂ© des comptes publics,Vu le code des transports, notamment son article L. 1803-10 ;Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiĂ©e portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiĂ©e portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de l'Etat ;Vu la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 modifiĂ©e relative Ă l'accĂšs Ă l'emploi titulaire et Ă l'amĂ©lioration des conditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, Ă la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives Ă la fonction publique, notamment son article 133 ;Vu le dĂ©cret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifiĂ© relatif Ă l'hygiĂšne et Ă la sĂ©curitĂ© du travail ainsi qu'Ă la prĂ©vention mĂ©dicale dans la fonction publique ;Vu le dĂ©cret n° 2015-1925 du 30 dĂ©cembre 2015 portant statut de l'Ă©tablissement public administratif dĂ©nommĂ© l'Agence de l'outre-mer pour la mobilitĂ© LADOM ;Vu le dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 modifiĂ© relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature ;Vu l'avis du comitĂ© technique de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilitĂ© en date du 22 juillet 2020,ArrĂȘtent Le prĂ©sent arrĂȘtĂ© est applicable aux agents publics affectĂ©s au sein de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilitĂ© LADOM.Le tĂ©lĂ©travail se dĂ©finit comme toute forme d'organisation du travail dans laquelle les fonctions qui auraient pu ĂȘtre exercĂ©es par un agent dans les locaux oĂč il est affectĂ© sont rĂ©alisĂ©es hors de ces locaux en utilisant les technologies de l'information et de la communication ».L'ensemble des activitĂ©s exercĂ©es par les agents mentionnĂ©s Ă l'article 1er sont Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail, Ă l'exclusion des activitĂ©s qui nĂ©cessitent d'assurer un accueil physique du public et de celles listĂ©es par l'autoritĂ© des fonctions en tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre suspendu Ă l'occasion d'une rĂ©organisation du service nĂ©cessitant la prĂ©sence des agents sur site, de façon temporaire, par dĂ©cision, prise aprĂšs avis du comitĂ© technique, du directeur gĂ©nĂ©ral de agents peuvent demander le regroupement de leurs activitĂ©s tĂ©lĂ©travaillables afin de permettre la mise en Ćuvre des dispositions du prĂ©sent matiĂšre d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ©, les agents en tĂ©lĂ©travail sont soumis Ă la rĂ©glementation en vigueur dans le service oĂč ils exercent leurs prĂ©vention des risques professionnels liĂ©s au tĂ©lĂ©travail est transcrite dans le document unique d'Ă©valuation des risques professionnels de chaque dĂ©lĂ©gation du comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail peut rĂ©aliser la visite prĂ©vue Ă l'article 52 du dĂ©cret du 28 mai 1982 susvisĂ© sur le lieu d'exercice des fonctions en comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail dĂ©finit les modalitĂ©s de la visite et notamment le dĂ©lai de prĂ©venance qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă une - Les agents exerçant leurs fonctions en tĂ©lĂ©travail bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d' - Les agents en tĂ©lĂ©travail sont soumis Ă la rĂ©glementation en vigueur dans le service oĂč ils exercent leurs durĂ©e quotidienne de travail est dĂ©comptĂ©e forfaitairement. Elle correspond au temps de travail habituel de l'agent concernĂ©, pour ĂȘtre en adĂ©quation avec son cycle de travail - Le tĂ©lĂ©travail s'organise sur une pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence qui est hebdomadaire ou mensuelle. Les jours de tĂ©lĂ©travail dans la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence peuvent ĂȘtre - fixĂ©s de façon permanente ;- un volume de jours flottants dĂ©fini d'un commun accord entre l'agent et le directeur gĂ©nĂ©ral de LADOM, aprĂšs avis favorable du supĂ©rieur hiĂ©rarchique quotitĂ© des fonctions pouvant ĂȘtre exercĂ©es sous la forme du tĂ©lĂ©travail et la rĂ©partition des jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s sont dĂ©terminĂ©es respectivement par les articles 3 et 2-1 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s ne sont pas reportables, sauf dans le cadre d'attribution de jours flottants, ou Ă titre exceptionnel, en cas d'attribution de jours fixes, si le report est demandĂ© par son responsable de service en raison d'une nĂ©cessitĂ© du service dĂ»ment matĂ©riel mis Ă disposition pour l'accomplissement des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail doit respecter les spĂ©cificitĂ©s techniques dĂ©finies par le responsable du service informatique de du matĂ©riel informatique personnel de l'agent est limitĂ© au cas de recours dĂ©terminĂ© par l'alinĂ©a 4 de l'article 6 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 susvisĂ© et Ă la condition expresse qu'aucun matĂ©riel informatique professionnel ne lui ait Ă©tĂ© tĂ©lĂ©travail revĂȘt un caractĂšre volontaire. Il ne peut ĂȘtre imposĂ© Ă l'agent par l' formule sa demande Ă©crite auprĂšs du directeur gĂ©nĂ©ral de LADOM aprĂšs avis de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique direct portant notamment sur la compatibilitĂ© de la demande avec l'intĂ©rĂȘt du demande comporte le nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s et prĂ©cise les modalitĂ©s d'organisation souhaitĂ©es du tĂ©lĂ©travail ainsi que le ou les lieux d'exercice du le tĂ©lĂ©travail s'organise au domicile, l'agent accompagne sa demande de tĂ©lĂ©travail des documents suivants 1° Un certificat de conformitĂ© justifiant que l'installation Ă©lectrique de son espace de travail est conforme aux normes en vigueur ;2° Une attestation sur l'honneur prĂ©cisant qu'il dispose d'un espace adaptĂ© et qu'il travaille dans de bonnes conditions d'ergonomie ;3° Une attestation sur l'honneur prĂ©cisant qu'il dispose d'une connexion internet permettant l'exercice du dĂ©faut de produire ces documents, l'agent ne peut ĂȘtre autorisĂ© Ă exercer ses fonctions en individuelle d'exercer ses fonctions en tĂ©lĂ©travail est accordĂ©e par le directeur gĂ©nĂ©ral de individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail comporte les mentions prĂ©vues Ă l'article 8 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 susvisĂ© ainsi que celles prĂ©cisĂ©es Ă l'article 6 du prĂ©sent individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail mentionne le matĂ©riel mis Ă disposition de l' charte d'utilisation par les agents de LADOM des moyens et outils technologiques de l'information et de la communication est annexĂ©e Ă l'autorisation individuelle d'exercice des fonctions en formation Ă l'utilisation des Ă©quipements et outils nĂ©cessaires Ă l'exercice du tĂ©lĂ©travail est proposĂ©e Ă l'agent autorisĂ© Ă peut ĂȘtre mis fin Ă l'autorisation individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 5 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 individuelle d'exercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre suspendue, avec un prĂ©avis minimal qui pourra ĂȘtre infĂ©rieur Ă un mois, en cas de dysfonctionnement persistant du matĂ©riel mis Ă disposition ou en cas de prend Ă sa charge le coĂ»t de l'Ă©tablissement du certificat de conformitĂ© mentionnĂ© au 1° de l'article directeur gĂ©nĂ©ral de LADOM peut prĂ©ciser les modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail par dĂ©cision aprĂšs avis du comitĂ© prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique le 29 dĂ©cembre ministre des outre-mer,Pour le ministre et par dĂ©lĂ©gation La directrice gĂ©nĂ©rale des outre-mer,S. BrocasLe ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de l'Ă©conomie, des finances et de la relance, chargĂ© des comptes publics,Pour le ministre et par dĂ©lĂ©gation Le sous-directeur de la 8e sous-direction de la direction du budget, OleronExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 192,6 KoRetourner en haut de la pageniveaudu tableau Ă©lectrique pour ĂȘtre raccordĂ©s Ă une borne de terre de lâimmeuble. Je fournis une attestation de conformitĂ© dĂ©livrĂ©e par un organisme professionnel pour chacun des lieux de tĂ©lĂ©travail Ou Ă dĂ©faut J'atteste sur l'honneur que les
En quoi consiste le contrĂŽle de votre installations Ă©lectriques en tĂ©lĂ©travail ? Le salariĂ© volontaire pour le tĂ©lĂ©travail doit prĂ©senter un certificat de conformitĂ© de son espace de travail aux normes Ă©lectriques Ă©tabli par un organisme tel quâINGERIS INSPECTION. RĂ©alisĂ© Ă la demande de lâemployeur au domicile du salariĂ©, le diagnostic permet dâĂ©tablir un constat objectif du niveau de la sĂ©curitĂ© de ses installations Ă©lectriques. Il rĂ©pertorie les points Ă©ventuellement dangereux dans la partie affectĂ©e Ă lâactivitĂ© professionnelle du tĂ©lĂ©travailleur. Contexte rĂ©glementaire Dans le cadre du tĂ©lĂ©travail, encadrĂ© par loi 2012-387 du 22 mars 2012, lâemployeur est tenu dâassurer la sĂ©curitĂ© de son employĂ©. Lâinstallation Ă©lectrique liĂ©e au poste de travail du tĂ©lĂ©travailleur doit rĂ©pondre Ă une rĂ©glementation* prĂ©cise et sa conformitĂ© validĂ©e par un organisme compĂ©tent. Avec la vĂ©rification de la conformitĂ© des postes de tĂ©lĂ©travail, lâemployeur rĂ©pond Ă son obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat vis-Ă -vis de son employĂ© et peut en apporter la preuve. PĂ©riodicitĂ© Annuelle. Comment procĂ©der ? La dĂ©marche pour obtenir ce certificat est simple Le salariĂ© sollicite un organisme dâinspection comme INGERIS INSPECTION pour contrĂŽler la conformitĂ© des installations Ă©lectriques de son poste de tĂ©lĂ©travail. INGERIS INSPECTION propose un devis et des modalitĂ©s dâintervention jour, heure en fonction des contraintes du salariĂ©. Le salariĂ© accepte lâintervention aprĂšs validation par son employeur. INGERIS INSPECTION rĂ©alise lâintervention et transmet sous 48 heures le rapport au salariĂ© RĂ©glementation en vigueur TĂ©lĂ©travail Ă domicile Ă©valuer les risques pour mieux les prĂ©venir Introduit par la loi 2012-387 du 22 mars 2012, le tĂ©lĂ©travail est dĂ©fini par le code du travail comme toute forme dâorganisation du travail dans laquelle un travail qui aurait Ă©galement pu ĂȘtre exĂ©cutĂ© dans les locaux de lâemployeur est effectuĂ© par un salariĂ© hors de ces locaux de façon rĂ©guliĂšre et volontaire en utilisant les technologies de lâinformation et de la communication dans le cadre dâun contrat de travail ou dâun avenant Ă celui-ci » art. L 1222-9. Les obligations de lâemployeur et la responsabilitĂ© des salariĂ©s en matiĂšre de prĂ©vention des risques professionnels continuent de sâappliquer. La loi ANI du 19 juillet 2005, article 8, prĂ©cise ainsi que les dispositions lĂ©gales et conventionnelles relatives Ă la santĂ© et la sĂ©curitĂ© au travail sont applicables aux tĂ©lĂ©travailleurs » et que lâemployeur doit veiller Ă leur strict respect ». AccrĂ©ditation n°3-0901 PortĂ©e disponible sur se dĂ©roule une inspection ? Vos Ă©quipements Ă©lectriques nĂ©cessitent dâĂȘtre contrĂŽlĂ©s pour garantir leurs performances. Les inspecteurs dâINGERIS INSPECTION dĂ©crivent, analysent et Ă©valuent la conformitĂ© de vos matĂ©riels Ă©lectriques professionnels. Notre vocation, est dâassurer la conformitĂ© de vos dispositifs Ă©lectriques pour atteindre le niveau de qualitĂ© souhaitĂ©e, projetĂ©e et perçue. Nous protĂ©geons ainsi vos biens Ă©lectriques en Ă©vitant les risques dâaccidents et de dĂ©gĂąts Ă©ventuels. Ainsi, nous centralisons lâhumain au cĆur de notre activitĂ© face aux risques Ă©lectriques. Qui est concernĂ© ? Le salariĂ© volontaire pour le tĂ©lĂ©travail. ContrĂŽle PĂ©riodique Votre dernier contrĂŽle date de moins dâun an Ă partir de 179⏠HTContrĂŽle PĂ©riodique Votre dernier contrĂŽle date de plus dâun an Ă partir de 259⏠HTContrĂŽle Initial A rĂ©aliser Ă la mise en service de votre installation Ă partir de 259⏠HTContrĂŽle Consuel pour professionnels A rĂ©aliser avant la mise en service de votre installation Ă partir de 239⏠HT Remplissez le formulaire ci-dessous. Nous vous ferons parvenir un devis personnalisĂ© dans les plus brefs dĂ©lais.
Denombreux accords dâentreprises sur le tĂ©lĂ©travail optent pour lâattestation sur lâhonneur, et prĂ©voient que le salariĂ© qui sollicite le tĂ©lĂ©travail doit attester sur lâhonneur dâĂȘtre dotĂ© dâune installation Ă©lectrique conforme pour le tĂ©lĂ©travail.
Le tĂ©lĂ©travail a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© prĂ©cipitamment pendant la crise. Or, sa mise en oeuvre nĂ©cessite un certain formalisme. Alexis Ducos, prĂ©sident de Izibizness, un cabinet conseil spĂ©cialisĂ© en RH, fait le point, dans cette chronique, sur les obligations des employeurs pour poursuivre ce mode de travail. LâĂ©pisode du Covid-19 a fait la part belle au tĂ©lĂ©travail. Il est vrai quâil sâagit, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, de la meilleure rĂ©ponse Ă un dysfonctionnement ponctuel grĂšve des transports, Ă©pisode de neige, garde dâenfant imprĂ©vu,⊠Il se prĂȘtait donc parfaitement Ă la pĂ©riode dâĂ©pidĂ©mie. Gestion du personnel La gestion des ressources humaines ou gestion du personnel recouvre plusieurs domaines intĂ©ressant les RH - Le recrutement et la gestion de carriĂšre dont la formation professionnelle est un pan important ; - La gestion administrative du personnel ; - La paie et la politique de rĂ©munĂ©ration et des avantages sociaux ; - Les relations sociales. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s Les messages officiels ont laissĂ© une impression de simplicitĂ© de mise en Ćuvre de la mesure "dĂšs demain, vous pourrez travailler de chez vous". Il est dâailleurs normal que le caractĂšre dâurgence de la situation ait dĂ» ĂȘtre traitĂ©e avec pragmatisme. Mais si, Ă la suite du Covid-19, et câest certainement le cas, certaines entreprises et leurs salariĂ©s souhaitent maintenir le tĂ©lĂ©travail et lâinstaurer comme un mode de fonctionnement normal, lâurgence ne sera plus un rempart Ă lâimportance et lâimportance ici, câest de ne jamais omettre que le tĂ©lĂ©travail obĂ©it Ă un formalisme. Or, dans la prĂ©cipitation, les entreprises ont laissĂ© de cĂŽtĂ© ce formalisme et bon nombre dâobligations. Parmi celles-ci, le tĂ©lĂ©travail nĂ©cessite notamment de faire une analyse des risques du lieu de travail au domicile du salariĂ© pour lâinclure dans le document unique dâĂ©valuation des risques ; de vĂ©rifier la conformitĂ© des installations Ă©lectriques et techniques par la visite dâun technicien ou lâobtention dâun certificat de conformitĂ© ; de mettre en place un systĂšme de contrĂŽle des horaires ; de prendre financiĂšrement en charge le surcoĂ»t pour le salariĂ© imprimante, tĂ©lĂ©phone, ⊠soit au rĂ©el soit sur la base dâun forfait de 10, 20 ou 30 euros selon les cas ; de sâassurer que le tĂ©lĂ©travailleur est couvert par une assurance qui couvre lâespace au domicile dĂ©diĂ© Ă lâactivitĂ© professionnelle ; un entretien de tĂ©lĂ©travail sera Ă©galement Ă prĂ©voir. On voit bien ici que ces obligations dĂ©coulent directement de deux principes fondamentaux le tĂ©lĂ©travailleur est un salariĂ© comme les autres avec les mĂȘmes droits et lâemployeur Ă une obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de moyens de sĂ©curitĂ©, en tout temps et en tout lieu. Rappelons quâun accident survenu chez un salariĂ© en tĂ©lĂ©travail Ă lâoccasion de son activitĂ© professionnelle est considĂ©rĂ©e comme un accident du travail. Assurance du tĂ©lĂ©travailleur Sâagissant de lâassurance qui doit couvrir lâactivitĂ© professionnelle Ă domicile en tĂ©lĂ©travail, elle se distingue de celle nĂ©cessaire Ă lâindĂ©pendant qui exerce Ă domicile par une lourdeur moindre mais la nĂ©cessitĂ© de sâassurer que les risques sont couverts demeure. Il revient donc au salariĂ© de transmettre son attestation d'assurance tĂ©lĂ©travail, correspondant Ă l'attestation d'assurance multirisque habitation du lieu de travail Ă lâemployeur. Mais sur ce point, la prise en charge par les assurances des dommages causĂ©s par le tĂ©lĂ©travailleur Ă son domicile n'est pas claire l'assurance du tĂ©lĂ©travailleur explicite rarement les conditions de couverture dans les cas limites. Le matĂ©riel informatique peut ĂȘtre pris en charge par l'assurance de l'employeur, l'assurance du salariĂ© peut prendre en charge les dĂ©gĂąts Ă domicile mais si ce dernier utilise ses biens personnels dans le cadre de son activitĂ© professionnelle, Ă son domicile, il peut alors ĂȘtre nĂ©cessaire dâopter pour une couverture spĂ©cifique de ces biens. En effet, ceux-ci ne sont pas couverts par votre employeur. On pourrait opposer Ă cela que les moyens nĂ©cessaires au tĂ©lĂ©travail doivent ĂȘtre fournis par lâemployeur puisquâil sâagit de lâune de ses obligations contractuelles et que, dans lâabsolu, lâemployeur prend en charge lâextension de garantie afin de couvrir les risques liĂ©s au tĂ©lĂ©travail, mais en pĂ©riode de crise et de prĂ©cipitation, beaucoup de salariĂ©s se sont "improvisĂ©s" tĂ©lĂ©travailleurs. Et les entreprises nâont pas eu le temps de faire le nĂ©cessaire. Le salariĂ© doit, dans la situation dâurgence actuelle, vĂ©rifier auprĂšs de son assurance que celle-ci couvre lâactivitĂ© Ă domicile. LĂ -encore, chaque assurance est diffĂ©rente et, interrogĂ© sur le sujet, Allianz prĂ©cise quâil convient que chacun se rapproche de son assurance pour Ă©viter les problĂšmes en cas de sinistre. Respect du RGDP Dâautre part, la notion de sĂ©curitĂ©, non plus des personnes, mais des donnĂ©es, ne doit pas ĂȘtre oubliĂ©e ! Le RGPD, depuis le 25 mai 2018, impose Ă toutes les entreprises ses rĂšgles de confidentialitĂ© et de sĂ©curisation des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel. LĂ aussi, dans la prĂ©cipitation, les entreprises ont-elles vĂ©rifiĂ© que le domicile du tĂ©lĂ©travailleur rĂ©pondait aux exigences du rĂšglement europĂ©en ? La Cnil, sur son site, recommande aux collaborateurs qui doivent emporter des dossiers papiers chez eux de porter une attention particuliĂšre Ă la sĂ©curitĂ© de ces dossiers et de le signaler. Lorsque cela est possible, il faudrait Ă©viter d'emporter des dossiers papiers. Les entreprises nâont pas eu le temps de mettre le domicile du salariĂ© en conformitĂ© avec les exigences du RGPD. Or, rappelons que les sanctions prĂ©vues sont incroyablement lourdes 4 % du CA mondial ou 20 millions dâeuros. La Cnil prĂ©cise ce qui devrait ĂȘtre mis en Ćuvre pour satisfaire aux exigences de sĂ©curitĂ© en tĂ©lĂ©travail rĂ©diger une charte informatique et lui donner une force contraignante ; adopter une politique de mot de passe conforme aux recommandations de la Cnil ; prĂ©voir une procĂ©dure de verrouillage automatique de session ; utiliser des antivirus rĂ©guliĂšrement mis Ă jour ; installer un "pare-feu" firewall logiciel ; limiter les flux rĂ©seau au strict nĂ©cessaire ; sĂ©curiser les accĂšs distants des appareils informatiques nomades par VPN ; mettre en Ćuvre le protocole WPA2 ou WPA2-PSK pour les rĂ©seaux Wi-Fi ; interdire les accĂšs aux sites non sĂ©curisĂ©s. Une fois encore, lâurgence de la situation a créé implicitement une "souplesse" dans la mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail, mais il serait dangereux dâimaginer que les entreprises pourront sâaffranchir de leurs obligations sur la durĂ©e. Uneattestation sur lâhonneur suffit dĂ©sormais pour justifier de la conformitĂ© Ă©lectrique de lâespace de tĂ©lĂ©travail. Un diagnostic pourra ĂȘtre effectuĂ© Ă lâinitiative du postier, remboursĂ© par la Poste jusquâĂ 120 âŹ. Un siĂšge ergonomique sera, soit mis Ă disposition, soit remboursĂ© Ă hauteur de 50 % du coĂ»t total avec un plafonnement Ă 150 âŹ. DĂ©sormais, la PosteVous trouverez ci-joint la note âLa mise en place du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique â Guide pratique Ă destination des collectivitĂ©s territorialesâ au format PDF puis son contenu en plein-texte. Les conditions et les enjeux de lexercice en tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique Un agent public peut-il exercer en tĂ©lĂ©travail ? Oui, Les fonctionnaires et les contractuels de droit public peuvent ĂȘtre autorisĂ©s Ă exercer leurs missions en tĂ©lĂ©travail, mais une procĂ©dure spĂ©cifique doit impĂ©rativement ĂȘtre respectĂ©e Ă cette fin cf. infra pp. 2 et s.. Exception â Les agents qui ne sont pas soumis Ă la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires sont soumis Ă des rĂšgles diffĂ©rentes. Câest notamment le cas des agents des chambres dâagriculture, des chambres de commerce et dâindustrie ainsi que des chambres de mĂ©tiers et de lâartisanat[1]. Quelle est la procĂ©dure Ă suivre pour placer un ou plusieurs agents en tĂ©lĂ©travail ? La procĂ©dure Ă suivre comporte trois Ă©tapes essentielles, Ă savoir Lâadoption dâune dĂ©cision fixant les modalitĂ©s dâorganisation du tĂ©lĂ©travail ; La prĂ©sentation, par lâagent, dâune demande Ă©crite dâexercice en tĂ©lĂ©travail ; Lâautorisation ou le refus de la demande. 1Ăšre ĂTAPE Fixer les modalitĂ©s dâorganisation du tĂ©lĂ©travail[2]. Sâagissant des agents communaux ou communautaires, cette dĂ©cision prend la forme dâune dĂ©libĂ©ration du conseil municipal ou du conseil communautaire. Le projet de dĂ©libĂ©ration doit ĂȘtre soumis pour avis au comitĂ© technique de la collectivitĂ© ou au comitĂ© technique placĂ© auprĂšs du centre de gestion. Contenu â Une attention soutenue doit ĂȘtre portĂ©e Ă cette dĂ©libĂ©ration dont le contenu est prĂ©cisĂ©ment dĂ©fini. Elle doit ainsi obligatoirement dĂ©finir Les activitĂ©s Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail ; Le cas Ă©chĂ©ant, la liste des locaux mis Ă disposition des agents par lâadministration pour exercer en tĂ©lĂ©travail ; Les mesures prescrites aux agents afin dâassurer la sĂ©curitĂ© des systĂšmes informatiques et la protection des donnĂ©es quâils traitent infra, p. 8 ; Les rĂšgles Ă respecter en matiĂšre de temps de travail, de sĂ©curitĂ© et de protection de la santĂ© ; Les modalitĂ©s selon lesquelles les institutions compĂ©tentes peuvent se rendre sur le lieu de tĂ©lĂ©travail afin de vĂ©rifier la bonne application des rĂšgles en matiĂšre dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ© ; Les modalitĂ©s de comptabilisation et de contrĂŽle du temps de travail ; Les modalitĂ©s de prise en charge par lâemployeur des frais exposĂ©s par lâagent pour lâexercice de son activitĂ© en tĂ©lĂ©travail infra, p. 8 ; Les modalitĂ©s de formation de lâagent aux Ă©quipements et outils utilisĂ©s pour exercer en tĂ©lĂ©travail ; Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de lâattestation de conformitĂ© des installations de lâagent aux spĂ©cifications techniques dĂ©finies par la collectivitĂ©, cette attestation devant ĂȘtre jointe Ă la demande de lâagent infra 2Ăšme Ă©tape », p. 4. Conseil â Afin dâassurer la bonne information du maire ou du prĂ©sident de lâEPCI, la dĂ©libĂ©ration peut prĂ©ciser que lâautorisation dâexercice dâactivitĂ©s en tĂ©lĂ©travail est prise aprĂšs avis du responsable hiĂ©rarchique direct de lâagent. Il conviendra alors de prĂ©ciser que cet avis est rĂ©putĂ© favorable sâil nâest pas intervenu dans un dĂ©lai de quinze jours Ă compter de la saisine du responsable hiĂ©rarchique. Illustrations â Plusieurs ministres ont adoptĂ© des arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels fixant les conditions de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans leurs propres services. Ces arrĂȘtĂ©s peuvent ĂȘtre consultĂ©s en cliquant sur les liens suivants attention ces arrĂȘtĂ©s nâont pas Ă©tĂ© mis Ă jour suite Ă lâadoption du dĂ©cret n° 2020-524 du 5 mai 2020, qui a assoupli le recours au tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique 2Ăšme ĂTAPE DĂ©pĂŽt dâune demande Ă©crite par lâagent[3]. Contenu â Cette demande doit prĂ©ciser â Les raisons pour lesquelles lâagent souhaite tĂ©lĂ©travailler ; â Le lieu dâexercice du tĂ©lĂ©travail le domicile de lâagent, un autre lieu privĂ© ou un lieu Ă usage professionnel ; â Le nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s ; â Les modalitĂ©s dâattribution de ces journĂ©es, câest-Ă -dire des journĂ©es fixes au cours de la semaine ou du mois et / ou attribution dâun volume de jours de tĂ©lĂ©travail par semaine, par mois ou par an que lâagent pourra demander de poser au fur et Ă mesure. Cette demande doit en outre ĂȘtre accompagnĂ©e dâun document attestant de la conformitĂ© des installations aux spĂ©cifications techniques dĂ©finies par la collectivitĂ©. Ă titre dâillustration, on peut noter que lâarticle 9 de lâarrĂȘtĂ© du 8 juin 2018 relatif au recours au tĂ©lĂ©travail au sein de diverses directions ministĂ©riels NOR PRMG1812706A dispose Lorsquâil exerce ses fonctions Ă domicile, lâagent en tĂ©lĂ©travail â fournit un certificat ou, Ă dĂ©faut, une attestation sur lâhonneur justifiant de la conformitĂ© des installations et des locaux aux rĂšgles de sĂ©curitĂ© Ă©lectrique ; â fournit une attestation de lâassurance auprĂšs de laquelle il a souscrit son contrat dâassurance multirisques habitation prĂ©cisant quâelle couvre lâexercice du tĂ©lĂ©travail aux lieux dĂ©finis dans lâacte individuel ; â atteste quâil dispose dâun espace de travail adaptĂ© et quâil travaille dans de bonnes conditions dâergonomie ; â justifie quâil dispose dâune connexion internet si celle-ci est nĂ©cessaire Ă lâexercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail. A dĂ©faut de produire lâun des Ă©lĂ©ments Ă©numĂ©rĂ©s ci-dessus, lâagent ne pourra ĂȘtre autorisĂ© Ă exercer ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail ». Lorsque lâagent est autorisĂ© Ă utiliser son Ă©quipement informatique personnel â soit parce quâil dispose de jours de tĂ©lĂ©travail flottants soit parce que le recours au tĂ©lĂ©travail est justifiĂ© par des circonstances exceptionnelles cf. infra, p. 8 â il apparaĂźt nĂ©cessaire dâexiger la production dâun document, Ă©manant dâun professionnel qualifiĂ©, attestant de la conformitĂ© des Ă©quipements aux mesures prescrites par la collectivitĂ© afin dâassurer la sĂ©curitĂ© des systĂšmes informatiques et la protection des donnĂ©es traitĂ©es par les agents. Conseil â Afin de susciter la prĂ©sentation de ces demandes de tĂ©lĂ©travail, lâemployeur public peut lancer une campagne de recensement des demandes dâexercice en tĂ©lĂ©travail. 3Ăšme ĂTAPE Dans un dĂ©lai dâun mois, lâemployeur public â le maire ou le prĂ©sident de lâEPCI dans les collectivitĂ©s territoriales â doit rĂ©pondre Ă la demande de lâagent PortĂ©e du contrĂŽle â LâautoritĂ© territoriale doit vĂ©rifier la compatibilitĂ© de la demande de lâagent avec la nature de ses activitĂ©s et lâintĂ©rĂȘt du service. En cas dâincompatibilitĂ©, la demande de lâagent pourra ĂȘtre rejetĂ©e cf. infra, p. 7. Contenu de lâautorisation â La dĂ©cision doit prĂ©ciser Les fonctions que lâagent exerce en tĂ©lĂ©travail ; Le lieu dans lequel lâagent est autorisĂ© Ă tĂ©lĂ©travailler ; Les modalitĂ©s dâorganisation temporelle du tĂ©lĂ©travail lâoctroi de jours fixes ou flottants, le dĂ©lai de prĂ©venance Ă respecter pour lâutilisation de ces jours flottants, etc. ; Les horaires de tĂ©lĂ©travail de lâagent ; La date Ă laquelle lâagent pourra commencer Ă exercer en tĂ©lĂ©travail ; Le cas Ă©chĂ©ant, la durĂ©e de lâautorisation de tĂ©lĂ©travail ; Le cas Ă©chĂ©ant, la pĂ©riode dâadaptation et sa durĂ©e trois mois maximum, cette pĂ©riode permet Ă lâadministration de mettre fin au tĂ©lĂ©travail de lâagent en respectant un dĂ©lai de prĂ©venance raccourci Ă un mois. Conseil â Le guide du tĂ©lĂ©travail[4] p. 68 rĂ©alisĂ© par la DGAFP Direction GĂ©nĂ©rale de lâAdministration et de la Fonction Publique recommande aux employeurs publics dâorganiser un entretien entre le responsable hiĂ©rarchique et lâagent afin Dâexpliquer Ă lâagent ce quâest le tĂ©lĂ©travail et ses implications ; Que lâagent expose les motifs justifiant sa demande, les tĂąches quâil pourra accomplir Ă distance, afin que son supĂ©rieur hiĂ©rarchique puisse examiner le sĂ©rieux de son projet de tĂ©lĂ©travail ; Que lâagent et son supĂ©rieur puissent sâaccorder sur les modalitĂ©s dâorganisation du tĂ©lĂ©travail. Jâai placĂ© mes agents en tĂ©lĂ©travail au dĂ©but de la crise sanitaire mais je nâai pas respectĂ© cette procĂ©dure, quelles sont les consĂ©quences et que dois-je faire ? La situation doit impĂ©rativement ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e par la mise en Ćuvre de la procĂ©dure prĂ©cĂ©demment dĂ©crite pp. 2 Ă 5 . En effet, si lâurgence ayant caractĂ©risĂ© le dĂ©but de la crise sanitaire pourrait ĂȘtre de nature Ă justifier la mĂ©connaissance temporaire de cette procĂ©dure[5], elle ne saurait en justifier une mĂ©connaissance durable, dans la mesure oĂč les employeurs publics ont dĂ©sormais la possibilitĂ© matĂ©rielle de la mettre en Ćuvre et de rĂ©gulariser la situation. Ă dĂ©faut, lâabsence de dĂ©cision rĂ©glementant lâexercice en tĂ©lĂ©travail, lâabsence de demande Ă©crite de lâagent et lâabsence dâautorisation dâexercice en tĂ©lĂ©travail, pourrait avoir trois consĂ©quences majeures â premiĂšrement lâagent irrĂ©guliĂšrement placĂ© en tĂ©lĂ©travail pourrait solliciter quâil y soit mis fin et demander la rĂ©paration du prĂ©judice Ă©ventuellement subi, notamment moral ; â deuxiĂšmement en cas dâaccident subi par un agent Ă son domicile, il sera plus facilement reconnu comme Ă©tant un accident de service, en lâabsence dâencadrement clair du temps de travail de lâagent. Les juridictions administratives retiennent en effet que lâaccident survenu sur le lieu et dans le temps du service, dans lâexercice ou Ă lâoccasion de lâexercice par un fonctionnaire de ses fonctions ou dâune activitĂ© qui en constitue le prolongement normal prĂ©sente ⊠le caractĂšre dâun accident de service » CE, 15 juin 2012, Bouzigon, n° 348258 ; â troisiĂšmement lâabsence de rĂ©glementation garantissant la sĂ©curitĂ© des systĂšmes informatiques pourrait traduire une violation de lâarticle 32 du rĂšglement du 27 avril 2016 dit rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es n° 2016/679[6], en particulier lorsque lâagent est autorisĂ© Ă utiliser son Ă©quipement personnel. Or, la mĂ©connaissance de cette disposition est de nature Ă engager la responsabilitĂ© administrative et pĂ©nale[7] des collectivitĂ©s territoriales et EPCI. Suis-je libre de fixer les modalitĂ©s dâexercice de mon agent ? Non, Le nombre de jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s est limitĂ©. En principe, deux limites sont fixĂ©es Lâagent ne peut tĂ©lĂ©travailler plus de trois jours par semaine ; et Lâagent, quâil soit Ă temps plein ou Ă temps partiel, doit ĂȘtre prĂ©sent sur son lieu de travail au moins deux jours par semaine. Exception â Depuis le 7 mai 2020, des dĂ©rogations sont admises en raison Soit de lâĂ©tat de santĂ©, du handicap ou de la grossesse de lâagent ; Soit dâune situation exceptionnelle perturbant lâaccĂšs au service ou le travail sur site. Par consĂ©quent, depuis le 7 mai 2020 et pour une durĂ©e limitĂ©e Ă celle rĂ©sultant de la crise sanitaire, les agents publics peuvent ĂȘtre autorisĂ©s Ă exercer exclusivement en tĂ©lĂ©travail. La durĂ©e de ces autorisations doit ĂȘtre strictement limitĂ©e Ă la durĂ©e de cette situation exceptionnelle. Puis-je refuser de placer un agent en tĂ©lĂ©travail ? Oui, Ce refus doit ĂȘtre justifiĂ© par lâincompatibilitĂ© de cette modalitĂ© dâorganisation du service avec la nature des missions de lâagent et / ou lâintĂ©rĂȘt du service. Ce refus doit par ailleurs ĂȘtre motivĂ© et prĂ©cĂ©dĂ© dâun entretien avec lâautoritĂ© territoriale le maire ou le prĂ©sident de lâEPCI. Puis-je contraindre un agent Ă exercer en tĂ©lĂ©travail ? Non, Bien que le protocole national de dĂ©confinement Ă©tabli le 9 mai 2020 rappelle que le tĂ©lĂ©travail ⊠doit ĂȘtre la rĂšgle chaque fois quâil peut ĂȘtre mis en Ćuvre », les dispositions rĂšglementaires applicables aux agents publics ne prĂ©voient aucune dĂ©rogation au principe selon lequel lâexercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail est accordĂ© sur demande Ă©crite de lâagent » article 5 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 prĂ©citĂ©. Le poste de travail de lâagent devra par consĂ©quent ĂȘtre adaptĂ© dans le respect des recommandations gouvernementales, notamment â le sĂ©quencement des activitĂ©s et la mise en place dâhoraires dĂ©calĂ©s, afin de limiter les risques dâaffluence du personnel et permettre le respect des gestes barriĂšres ; â la fixation dâun nombre maximal de personnes simultanĂ©ment admises dans un espace ouvert ; â La gestion des flux de circulation sur le lieu de travail ; â Le port du masque lorsque les gestes barriĂšres ne peuvent ĂȘtre respectĂ©s. Dois-je prendre en charge lâachat du matĂ©riel informatique mis Ă la disposition de lâagent ? Oui, Lâemployeur public doit prendre en charge les coĂ»ts dĂ©coulant directement de lâexercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail », conformĂ©ment Ă lâarticle 6 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 prĂ©citĂ©. Ă ce titre, il doit notamment prendre en charge le coĂ»t du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă lâagent ordinateur, tĂ©lĂ©phone, imprimante etc., de la maintenance de ce matĂ©riel, des logiciels Word, antivirus etc. ainsi que des outils cartouches dâencre, clĂ© 3G etc.. Un doute existe sur la prise en charge dâune quote-part des frais fixes supportĂ©s par le salariĂ© quote-part de la surface du logement consacrĂ©e au tĂ©lĂ©travail sur le loyer, la fiscalitĂ© locale TF, TH, etc. les charges de copropriĂ©tĂ©, lâassurance, le chauffage, lâĂ©lectricitĂ©, etc.. Dâautres dĂ©penses peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ©es par la mise en place du tĂ©lĂ©travail et doivent alors ĂȘtre payĂ©es par lâadministration en sa qualitĂ© dâemployeur installation de prises supplĂ©mentaires, achat dâun bureau, dâun fauteuil, dâune lampe, dâune Ă©tagĂšre, etc. LâĂ©tendue et les modalitĂ©s de cette prise en charge par lâemployeur doit ĂȘtre prĂ©cisĂ©e dans la dĂ©cision fixant les modalitĂ©s dâorganisation du tĂ©lĂ©travail cf. supra 1Ăšre Ă©tape ». Cette prise en charge peut se traduire par une simple mise Ă disposition du matĂ©riel appartenant Ă lâadministration. Exception â Lâadministration peut autoriser et non obliger lâagent Ă utiliser son Ă©quipement informatique personnel lorsque â Soit lâagent a obtenu une autorisation dâexercice temporaire en tĂ©lĂ©travail en raison dâune situation exceptionnelle perturbant lâaccĂšs au service ou le travail sur site ; â Soit lâagent utilise des jours dits flottants ». La mise en place accrue du tĂ©lĂ©travail a aiguisĂ© lâappĂ©tit des pirates informatiques et les administrations publiques sont une cible de choix dans ce cadre. Une vigilance renforcĂ©e doit ĂȘtre adoptĂ©e. Sans prĂ©tendre Ă lâexhaustivitĂ©, voici un socle minimal de rĂšgles Ă respecter quâil est possible de prĂ©senter dans la perspective de la mise en place dâun tĂ©lĂ©travail sĂ©curisĂ©. Il convient en premier lieu de favoriser lâusage dâĂ©quipements fournis et contrĂŽlĂ©s par la collectivitĂ©. Il faut recommander la rĂ©daction dâune charte de sĂ©curitĂ© informatique dans le cadre du tĂ©lĂ©travail et la notifier Ă lâagent avant de la joindre Ă sa fiche de poste. Ces mesures de sĂ©curitĂ© doivent Ă©galement ĂȘtre consignĂ©es dans la dĂ©cision fixant les modalitĂ©s dâorganisation du tĂ©lĂ©travail cf. supra 1Ăšre Ă©tape », p. 2. Lorsque lâagent traite ou conserve des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel sur son ordinateur personnel, des mesures de sĂ©curitĂ© doivent impĂ©rativement ĂȘtre adoptĂ©es afin de protĂ©ger ces donnĂ©es. La CNIL recommande en ce sens des pratiques minimales Lâinstallation dâun antivirus et dâun pare-feu ; Lâutilisation dâun compte personnel avec des droits limitĂ©s ; La mise Ă jour rĂ©guliĂšre du systĂšme dâexploitation et des logiciels utilisĂ©s. Les systĂšmes dâexploitation dont le support et les mises Ă jour abandonnĂ©es sont Ă prohiber absolument Windows 7 et les versions antĂ©rieures ; Lâutilisation de mots de passe forts doit ĂȘtre recommandĂ©e et gĂ©nĂ©ralisĂ©e. A noter, la CNIL propose un outil de gĂ©nĂ©ration de mot de passe fort particuliĂšrement utile. Il faut, dans tous les cas, recommander Ă lâagent qui utilise le Wi-Fi de son domicile dâactiver lâoption de chiffrement WPA2 ou WPA3. Il convient en outre de dĂ©sactiver la fonction WPS[8] ainsi que le Wi-Fi invitĂ©. Il convient de favoriser lâĂ©changes de donnĂ©es Ă travers les stockages disponibles depuis un VPN[9] mis Ă disposition par la collectivitĂ©. Mes agents peuvent-ils Ă©changer des donnĂ©es professionnelles par mail en toute sĂ©curitĂ© en tĂ©lĂ©travail ? Non, Il convient plus globalement de prohiber toute transmission de donnĂ©es confidentielles via La messagerie boĂźte mail ; Des services grand public de stockage type OneDrive, Dropbox, etc Des services grand public de partage de fichiers type WeTransfer, etc. Ă dĂ©faut, chiffrez les donnĂ©es avant de les transmettre et transmettez les clĂ©s de chiffrement via un canal de communication distinct par exemple, communication du mot de passe par tĂ©lĂ©phone ou SMS. Le chiffrement doit prĂ©senter alors des garanties suffisantes de fiabilitĂ©. La CNIL semble recommander pour ce faire des logiciels grand public comme 7-zip et Zed!. [1] ConsidĂ©rant quâaux termes de lâarticle 1er de la loi du 10 dĂ©cembre 1952 relative Ă lâĂ©tablissement obligatoire dâun statut du personnel administratif des chambres dâagriculture, des chambres de commerce et des chambres de mĂ©tiers â La situation du personnel administratif des chambres dâagriculture, des chambres de commerce et des chambres de mĂ©tiers est dĂ©terminĂ©e par un statut Ă©tabli par des commissions paritaires nommĂ©es, pour chacune de ces institutions, par le ministre de tutelle â ; que les agents des chambres de commerce et dâindustrie sont rĂ©gis par les seuls textes pris en application de la loi du 10 dĂ©cembre 1952 Ă lâexclusion de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires » CE, 21 novembre 2014, CCI Nice-CĂŽte-dâAzur, n° 375121, mentionnĂ© aux Tables. [2] ConformĂ©ment Ă lâarticle 7 du dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature [3] ConformĂ©ment Ă lâarticle 7 du dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature [4] attention ce guide nâa pas Ă©tĂ© modifiĂ© suite Ă lâadoption du dĂ©cret n° 2020-524 du 5 mai 2020, qui a assoupli le recours au tĂ©lĂ©travail [5] Pour un exemple de mise en Ćuvre de la thĂ©orie des circonstances exceptionnelles en raison de lâĂ©pidĂ©mie de covid-19 Cons. Const. 23 mars 2020, n° 2020-799 DC [6] Lâarticle 32 du rĂšglement du 27 avril 2016 dit RGPD dispose Compte tenu de lâĂ©tat des connaissances, des coĂ»ts de mise en Ćuvre et de la nature, de la portĂ©e, du contexte et des finalitĂ©s du traitement ainsi que des risques, dont le degrĂ© de probabilitĂ© et de gravitĂ© varie, pour les droits et libertĂ©s des personnes physiques, le responsable du traitement et le sous-traitant mettent en Ćuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriĂ©es afin de garantir un niveau de sĂ©curitĂ© adaptĂ© au risque, y compris entre autres, selon les besoins ⊠b des moyens permettant de garantir la confidentialitĂ©, lâintĂ©gritĂ©, la disponibilitĂ© et la rĂ©silience constantes des systĂšmes et des services de traitement ; ⊠d une procĂ©dure visant Ă tester, Ă analyser et Ă Ă©valuer rĂ©guliĂšrement lâefficacitĂ© des mesures techniques et organisationnelles pour assurer la sĂ©curitĂ© du traitement ». [7] Lâarticle 226-17 du Code pĂ©nal dispose Le fait de procĂ©der ou de faire procĂ©der Ă un traitement de donnĂ©es Ă caractĂšre personnel sans mettre en Ćuvre les mesures prescrites aux articles 24, 25, 30 et 32 du rĂšglement UE 2016/679 du 27 avril 2016 prĂ©citĂ© ou au 6° de lâarticle 4 et aux articles 99 Ă 101 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 prĂ©citĂ©e est puni de cinq ans dâemprisonnement et de 300 000 euros dâamende » [8] Bouton poussoir prĂ©sent sur de nombreux routeurs conçus pour faciliter le processus de connexion Ă un rĂ©seau sans fil sĂ©curisĂ© depuis un ordinateur [9] Vitual Private Network
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SommaireNote de gestion du 1er juillet 2021 relative aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail Ă la direction gĂ©nĂ©rale de lâaviation civile1. DĂ©finition du ElĂ©ments constitutifs du Situations ne relevant pas de la rĂ©glementation relative au Le travail sur site Le travail La mission ou le AmĂ©nagement de poste de travail2. CompatibilitĂ© des activitĂ©s avec le tĂ©lĂ©travail Principe la compatibilitĂ© des activitĂ©s avec le PrĂ©cisions relatives aux incompatibilitĂ©s des activitĂ©s avec le IncompatibilitĂ©s dĂ©finies par lâarrĂȘtĂ© du 21 juillet 20163. ModalitĂ©s dâexercice du tĂ©lĂ©travail Lieux dâ Notion de domicile ou de lieu Notion de lieu Ă usage Type de Un travail Un travail Mise en place dâune pĂ©riode dâ Agents exerçant leurs fonctions Ă temps Agents Ă temps TĂ©lĂ©travail en raison de lâĂ©tat de santĂ©, de grossesse ou de handicap ou dâune situation exceptionnelle4. ProcĂ©dure et instruction des demandes de tĂ©lĂ©travail Formalisation de la demande de lâ Organisation de campagnes de recueil des Entretien prĂ©alable entre lâagent et son Contenu de lâ PrĂ©paration de lâ Avis du DĂ©cision du chef de Formalisme de la dĂ©cision dâ Documents remis lors de la DĂ©cision de Recours5. Mise en Ćuvre et cessation du tĂ©lĂ©travail ConformitĂ© Ă©lectrique et assurance Fourniture, installation et entretien du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă lâexercice du Obligation de lâemployeur et prĂ©vention des risques Mise en place dâune formation adaptĂ©e au tĂ©lĂ©travailleur et Ă son Les modalitĂ©s de prise en compte des horaires effectifs de Agents Ă horaires Agents Ă horaires ContrĂŽle des horaires de Modification des conditions dâexercice et cessation du tĂ©lĂ©travail Modification ponctuelle des conditions dâexercice Ă la demande du supĂ©rieur hiĂ©rarchique Modification durable des conditions dâexercice Ă la demande de lâagent ou du supĂ©rieur hiĂ©rarchique jour fixe, quotitĂ© En cas de changement dâactivitĂ© ou du lieu dâexercice du A la demande de lâagent ou de lâadministration6. Dispositifs de suivi et de concertation concernant le tĂ©lĂ©travail Note de gestion du 1er juillet 2021 relative aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail Ă la direction gĂ©nĂ©rale de lâaviation civile NOR TRAA2120477N Texte non paru au journal officiel La SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la direction gĂ©nĂ©rale de lâaviation civile, RĂ©sumĂ© Conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail Ă la direction gĂ©nĂ©rale de lâaviation civile CatĂ©gorie Directive adressĂ©e par les ministres aux services chargĂ©s de leur application Domaine Administration Mots clĂ©s liste fermĂ©e Aviation civile Autres mots clĂ©s libres tĂ©lĂ©travail, organisation du travail, hygiĂšne et sĂ©curitĂ©, conditions de travail Textes de rĂ©fĂ©rence Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiĂ©e portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la loi n° 84-16 du 11 janvier 1984 modifiĂ©e portant dispositions statutaires relatives Ă la fonction publique de lâĂtat Loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 modifiĂ©e relative Ă lâaccĂšs Ă lâemploi titulaire et Ă lâamĂ©lioration des conditions dâemplois des agents contractuels dans la fonction publique, Ă la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives Ă la fonction publique, notamment son article 133 DĂ©cret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifiĂ© relatif Ă lâhygiĂšne et Ă la sĂ©curitĂ© du travail ainsi quâĂ la prĂ©vention mĂ©dicale dans la fonction publique DĂ©cret n° 2000-815 du 25 aoĂ»t 2000 modifiĂ© relatif Ă lâamĂ©nagement et Ă la rĂ©duction du temps de travail dans la fonction publique de lâĂtat et dans la magistrature DĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 modifiĂ© relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature ArrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016 portant application du dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature aux ministĂšres chargĂ©s de lâenvironnement et du logement Guide TĂ©lĂ©travail et travail en prĂ©sentiel » Ă©ditĂ© par la DGAFP et la DITP le 26 octobre 2020 Annexes 7 annexes â Annexe 1 TĂ©lĂ©travail et amĂ©nagement de poste de travail â Annexe 2 TĂ©lĂ©travail et accidents de service ou de travail â Annexe 3 Formulaire de demande dâexercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail â Annexe 4 Attestation de conformitĂ© du domicile Ă lâexercice du tĂ©lĂ©travail â Annexe 5 DĂ©cision dâautorisation dâexercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail â Annexe 6 DĂ©cision de refus dâexercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail â Annexe 7 Charte du tĂ©lĂ©travail Ă la DGAC et ses annexes Publication au Bulletin officiel ministĂ©riel Le dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature modifiĂ© par le dĂ©cret n° 2020-524 du 5 mai 2020 et lâarrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016 portant application du dĂ©cret n° 2016-151 du 11 fĂ©vrier 2016 relatif aux conditions et modalitĂ©s de mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique et la magistrature aux ministĂšres chargĂ©s de lâenvironnement et du logement sont venus prĂ©ciser les conditions dans lesquelles il peut ĂȘtre recouru au tĂ©lĂ©travail. La prĂ©sente note de gestion a pour objet dâexpliciter et de prĂ©ciser les modalitĂ©s dâapplication des textes prĂ©citĂ©s au sein des services de la direction gĂ©nĂ©rale de lâaviation civile. Sa lecture pourra ĂȘtre utilement complĂ©tĂ©e par celle du guide TĂ©lĂ©travail et travail en prĂ©sentiel » Ă©ditĂ© par la DGAFP et la DITP le 26 octobre 2020. Public concernĂ© Le tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre exercĂ© par les fonctionnaires titulaires, les agents publics non titulaires, les ouvriers de lâEtat et les magistrats. Les personnels Ă statut militaire nâentrent pas dans le champ dâapplication de cette rĂ©glementation. 1. DĂ©finition du tĂ©lĂ©travail ElĂ©ments constitutifs du tĂ©lĂ©travail Lâarticle 2 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 dispose que le tĂ©lĂ©travail dĂ©signe toute forme dâorganisation du travail dans laquelle les fonctions qui auraient pu ĂȘtre exercĂ©es par un agent dans les locaux oĂč il est affectĂ© sont rĂ©alisĂ©es hors de ces locaux en utilisant les technologies de lâinformation et de la communication ». Situations ne relevant pas de la rĂ©glementation relative au tĂ©lĂ©travail Le travail sur site distant Le travail exercĂ© par les agents dans les locaux de la DGAC mais sur un site diffĂ©rent de celui dâune partie de leur hiĂ©rarchie et de leurs collĂšgues ne constitue pas du tĂ©lĂ©travail mais du travail en site distant. Ces agents sont en revanche Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail dans les mĂȘmes conditions et sous les mĂȘmes rĂ©serves que lâensemble des autres agents de la DGAC. Le travail nomade Le travailleur nomade passe lâessentiel de son temps de travail hors des locaux de lâemployeur sans ĂȘtre localisĂ© Ă un poste fixe comme le tĂ©lĂ©travailleur. Certaines fonctions impliquent en effet que les agents se rendent Ă lâextĂ©rieur de leur bureau pour rencontrer, contrĂŽler, conseiller des services, des Ă©tablissements publics, des particuliers ou des entreprises. Ces agents, dont les fonctions impliquent un travail en dehors des locaux de lâadministration, ne peuvent pas ĂȘtre qualifiĂ©s de tĂ©lĂ©travailleurs de ce seul fait. Ils sont couverts par un ordre de mission. Ils sont en revanche Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail dans les mĂȘmes conditions et sous les mĂȘmes rĂ©serves que lâensemble des autres agents de la DGAC. La mission ou le dĂ©placement Le tĂ©lĂ©travail est une modalitĂ© habituelle dâorganisation du travail. Le tĂ©lĂ©travailleur exerce son activitĂ© de maniĂšre rĂ©guliĂšre ou ponctuelle Ă son domicile, dans un local professionnel distinct ou un tiers lieu une partie de la semaine ou du mois. Lors de ces pĂ©riodes, lâagent nâest ni en mission ni en dĂ©placement professionnel. A lâinverse, compte tenu de la primautĂ© des nĂ©cessitĂ©s de service, un dĂ©placement professionnel ou la participation Ă une rĂ©union ou Ă une formation ne peut ĂȘtre refusĂ© par le tĂ©lĂ©travailleur au motif quâil serait positionnĂ© un jour tĂ©lĂ©travaillĂ©. AmĂ©nagement de poste de travail La distinction entre le tĂ©lĂ©travail et lâamĂ©nagement de poste de travail prĂ©vu Ă lâarticle 26 du dĂ©cret n° 82-453 du 28 mai 1982 modifiĂ© relatif Ă lâhygiĂšne et Ă la sĂ©curitĂ© du travail ainsi quâĂ la prĂ©vention mĂ©dicale dans la fonction publique est prĂ©sentĂ©e en annexe 1. 2. CompatibilitĂ© des activitĂ©s avec le tĂ©lĂ©travail Principe la compatibilitĂ© des activitĂ©s avec le tĂ©lĂ©travail LâarrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016 pose comme principe la compatibilitĂ© avec le tĂ©lĂ©travail de lâensemble des activitĂ©s exercĂ©es par les agents, sous rĂ©serve des exceptions prĂ©cisĂ©es au point ci-dessous. Lorsque certaines des activitĂ©s exercĂ©es par lâagent sont incompatibles avec le tĂ©lĂ©travail, il conviendra dâĂ©tudier si dâautres activitĂ©s tĂ©lĂ©travaillables peuvent ĂȘtre regroupĂ©es afin de permettre un ou plusieurs jours de tĂ©lĂ©travail par semaine. PrĂ©cisions relatives aux incompatibilitĂ©s des activitĂ©s avec le tĂ©lĂ©travail IncompatibilitĂ©s dĂ©finies par lâarrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016 Sont inĂ©ligibles au tĂ©lĂ©travail les activitĂ©s suivantes activitĂ©s nĂ©cessitant dâassurer un accueil physique des usagers ou des personnels Il sâagit essentiellement des activitĂ©s de guichet, dĂšs lors quâun accueil physique des personnes est nĂ©cessaire. activitĂ©s comportant lâaccomplissement de travaux portant sur des documents confidentiels ou donnĂ©es Ă caractĂšre sensible, dĂšs lors que le respect de la confidentialitĂ© de ces documents ou donnĂ©es ne peut ĂȘtre assurĂ© en dehors des locaux de La notion de documents confidentiels » ne fait pas rĂ©fĂ©rence Ă une catĂ©gorie prĂ©cisĂ©ment identifiĂ©e de documents. Elle ne se limite donc pas aux documents faisant lâobjet dâune restriction de diffusion au titre du secret de la dĂ©fense nationale cf. instruction gĂ©nĂ©rale n° 1300 sur la protection du secret de la dĂ©fense nationale, mais peut sâĂ©tendre Ă tout document dont les utilisateurs sont sensibilisĂ©s Ă la nĂ©cessaire discrĂ©tion dont ils doivent faire preuve dans la manipulation des informations quâils contiennent par exemple, Confidentiel Personnel, Confidentiel MĂ©dical, âŠ, notamment lorsque ces informations ne doivent pas ĂȘtre rendues publiques et ne doivent ĂȘtre communiquĂ©es quâaux personnes ayant besoin de les connaĂźtre dans lâexercice de leurs attributions. Il sâagit ici de garantir la sĂ©curitĂ© des documents concernĂ©s, aussi lâutilisation tant de piĂšces originales que de copies est visĂ©e. Sont visĂ©s les documents papier qui ne peuvent faire lâobjet dâune numĂ©risation et dâun chiffrement et qui ne peuvent ĂȘtre transportĂ©s par les agents sans risquer de compromettre la confidentialitĂ© des informations qui y sont contenues. En ce qui concerne les donnĂ©es Ă caractĂšre sensible », il sâagit de donnĂ©es numĂ©riques qui font lâobjet de restrictions dâutilisation ou dâaccĂšs en dehors des locaux de lâadministration ou qui nĂ©cessitent des conditions de manipulation incompatibles avec un travail externalisĂ©. activitĂ©s comportant lâaccomplissement de travaux nĂ©cessitant lâutilisation de logiciels ou applications faisant lâobjet de restrictions dâutilisation Ă distance ou lâutilisation de matĂ©riels spĂ©cifiques ; Pour exercer leur mission en tĂ©lĂ©travail, les agents concernĂ©s disposent des moyens matĂ©riels et logiciels allouĂ©s par la DGAC et accĂšdent aux systĂšmes dâinformation mĂ©tiers » via une connexion sĂ©curisĂ©e au rĂ©seau de la DGAC accĂšs dit VPN » les activitĂ©s se dĂ©roulant par nature sur le terrain, comme certaines activitĂ©s liĂ©es Ă la navigation aĂ©rienne ou Ă la maintenance des bĂątiments et des aĂ©ronefs ou Ă lâexploitation des installations. 3. ModalitĂ©s dâexercice du tĂ©lĂ©travail Lieux dâexercice Selon lâarticle 2 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016, le tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre organisĂ© au domicile de lâagent, dans un autre lieu privĂ© ou dans tout lieu Ă usage professionnel ». Un agent peut bĂ©nĂ©ficier au titre dâune mĂȘme autorisation de ces diffĂ©rentes possibilitĂ©s. Ces notions de domicile, de lieu privĂ© et de lieu Ă usage professionnel appellent les prĂ©cisions ci-dessous. Notion de domicile ou de lieu privĂ© La notion de domicile renvoie au lieu dâexercice du tĂ©lĂ©travail dĂ©clarĂ© par lâagent. Celui-ci pourra ainsi dĂ©clarer comme lieu dâexercice du tĂ©lĂ©travail un lieu unique ou une pluralitĂ© de lieux. La notion de domicile ne se confond pas nĂ©cessairement avec la rĂ©sidence familiale de lâagent. En cas de dĂ©claration par le tĂ©lĂ©travailleur dâune pluralitĂ© de domiciles, chacun dâentre eux devra rĂ©pondre aux exigences posĂ©es par lâarrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016 et dĂ©taillĂ©es au point de la prĂ©sente note de gestion. Le tĂ©lĂ©travail depuis un domicile privĂ© autre que la rĂ©sidence principale de lâagent est autorisĂ©. Notion de lieu Ă usage professionnel En ce qui concerne les lieux Ă usage professionnel, il peut sâagir de tout local professionnel mis Ă disposition Ă cet effet par dâautres administrations bĂątiment de lâĂtat, dâun Ă©tablissement public ou dâune collectivitĂ© territoriale ou des structures privĂ©es dĂ©diĂ©es locaux dâune entreprise de cotravail ou dâune association par exemple. Lorsque lâadministration dĂ©cide dâautoriser le tĂ©lĂ©travail dans des locaux professionnels distincts de ceux de lâemployeur public et du lieu dâaffectation de lâagent, ces locaux doivent ĂȘtre identifiĂ©s par une dĂ©cision du chef de service, qui prĂ©cisera en outre le nombre de postes de travail qui y sont disponibles ainsi que les Ă©quipements mis Ă disposition. Lâagent peut exercer le tĂ©lĂ©travail depuis des locaux professionnels appartenant Ă son employeur public. Lâemployeur nâest pas tenu de prendre en charge le coĂ»t de la location dâun espace destinĂ© au tĂ©lĂ©travail. Type de tĂ©lĂ©travail Un travail rĂ©gulier Le tĂ©lĂ©travail peut revĂȘtir un caractĂšre rĂ©gulier ; ses caractĂ©ristiques sont fixĂ©es Ă lâavance. Les jours tĂ©lĂ©travaillĂ©s sont dĂ©finis conjointement entre lâagent et son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, et prĂ©cisĂ©s au sein de lâacte individuel. Un travail ponctuel Lâarticle 2-1 créé par le dĂ©cret n°2020-524 du 5 mai 2020 permet le recours au tĂ©lĂ©travail ponctuel grĂące Ă la dĂ©livrance dâune autorisation de tĂ©lĂ©travail. Dans ce cadre, lâautorisation peut prĂ©voir lâattribution dâun volume de jours flottants de tĂ©lĂ©travail par semaine, par mois ou par an dont lâagent peut demander lâutilisation Ă lâautoritĂ© responsable de la gestion de ses congĂ©s, en respectant un dĂ©lai prĂ©visionnel dâau moins 48 heures exception faite dâune demande motivĂ©e par une situation qui nâa pu ĂȘtre anticipĂ©e, par exemple en raison dâun problĂšme de transport imprĂ©vu. Un agent peut, au titre dâune mĂȘme autorisation, recourir au tĂ©lĂ©travail rĂ©gulier et aux jours de tĂ©lĂ©travail flottants. Il est Ă©galement possible de recourir au tĂ©lĂ©travail lorsquâune situation exceptionnelle perturbe temporairement lâaccĂšs au site de travail ou le travail sur site. Il peut sâagir notamment dâĂ©vĂšnements phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©oro- logiques, mouvements sociaux⊠gĂ©nĂ©rant dâimportantes difficultĂ©s de dĂ©placement. Mise en place dâune pĂ©riode dâadaptation Lâarticle 5 du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 prĂ©voit quâune pĂ©riode dâadaptation dâune durĂ©e de trois mois maximum peut ĂȘtre mise en place. DurĂ©e Le dĂ©cret du 5 mai 2020 a supprimĂ© la durĂ©e maximale dâun an pour laquelle lâautorisation de tĂ©lĂ©travail pouvait ĂȘtre dĂ©livrĂ©e. Le caractĂšre rĂ©versible de lâautorisation nâest quant Ă lui pas remis en question. Ainsi, il peut ĂȘtre mis fin au tĂ©lĂ©travail Ă tout moment et par Ă©crit, Ă lâinitiative de lâadministration, motivĂ©e au regard de lâintĂ©rĂȘt du service, ou de lâagent, sans justification particuliĂšre Ă fournir, moyennant un dĂ©lai de prĂ©venance de deux mois. Dans le cas oĂč il est mis fin Ă lâautorisation de tĂ©lĂ©travail Ă lâinitiative de lâadministration, le dĂ©lai de prĂ©venance peut ĂȘtre rĂ©duit en cas de nĂ©cessitĂ© du service, dĂ»ment motivĂ©e. Pendant la pĂ©riode dâadaptation prĂ©vue au point le dĂ©lai de prĂ©venance est ramenĂ© Ă un mois. Ce dĂ©lai peut ĂȘtre rĂ©duit lorsque lâadministration met fin Ă la pĂ©riode dâadaptation pour nĂ©cessitĂ© de service dĂ»ment motivĂ©e. QuotitĂ© Agents exerçant leurs fonctions Ă temps plein ConformĂ©ment Ă lâarticle 3 du dĂ©cret 2016-151, la quotitĂ© des fonctions pouvant ĂȘtre exercĂ©es sous la forme du tĂ©lĂ©travail ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă trois jours par semaine. Ce seuil peut Ă©galement sâapprĂ©cier sur une base mensuelle, quâil sâagisse de jours fixes ou flottants, attribuĂ©s sur une base mensuelle ou annuelle. La quotitĂ© tĂ©lĂ©travaillable est donc, pour un agent exerçant ses fonctions Ă temps plein, de 3 jours par semaine ou 12 jours par mois. Le temps de prĂ©sence sur le lieu dâaffectation ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă 2 jours par semaine ou 8 jours par mois. La rĂšgle de prĂ©sence minimale sur site doit sâapprĂ©cier au regard de la prĂ©sence sur site dâun agent hors la prise en compte de jours de congĂ©s, de jours ARTT ou de jours dâarrĂȘts maladie Ă dĂ©faut, le nombre de jours de tĂ©lĂ©travail dâun agent par semaine ou par mois pourrait varier selon le nombre de jours de congĂ©s, de jours ARTT ou de jours dâarrĂȘt maladie posĂ©s selon la pĂ©riode, ce qui pourrait venir compliquer lâorganisation personnelle de lâagent ou encore de dĂ©placements et vient rĂ©duire la quotitĂ© maximale de tĂ©lĂ©travail qui peut ĂȘtre autorisĂ©e pour un agent dont le temps de prĂ©sence sur site est rĂ©duit de maniĂšre rĂ©guliĂšre Ă raison notamment dâun temps partiel, dâun temps incomplet, dâun temps compactĂ© ou dĂ©rogatoire temps de travail hebdomadaire complet effectuĂ© sur 4 ou 4,5 jours en raison de son cycle de travail. Agents Ă temps partiel En cas de temps partiel, la quotitĂ© de tĂ©lĂ©travail est proportionnelle au temps partiel. Lorsque le tĂ©lĂ©travail est organisĂ© sur une base hebdomadaire, le temps de prĂ©sence sur le lieu dâaffectation ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă 2 jours par semaine. Lorsquâil est organisĂ© sur une base mensuelle, ces seuils doivent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s sur la durĂ©e correspondante. Le tableau ci-dessous synthĂ©tise les diffĂ©rents cas de figure, pour un agent travaillant sur un cycle de 35 heures QuotitĂ© de temps par- tiel Jours travaillĂ©s par se- maine Nb de jours de tĂ©lĂ©tra- vail maximum pos- sibles base hebdoma- daire Nb de jours de tĂ©lĂ©tra- vail maximum pos- sibles base men- suelle 50% 2,5 0,5 2 60% 3 1 4 70% 3,5 1,5 6 80% 4 2 8 90% 4,5 2,5 10 TĂ©lĂ©travail en raison de lâĂ©tat de santĂ©, de grossesse ou de handicap ou dâune situation exceptionnelle Lâarticle 4 modifiĂ© du dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 2016 sur le tĂ©lĂ©travail permet de dĂ©roger sous conditions Ă la limite maximale de 3 jours de tĂ©lĂ©travail. La demande de dĂ©passement de ces trois jours doit ĂȘtre justifiĂ©e par lâĂ©tat de santĂ© du demandeur, le handicap ou la grossesse et est soumise Ă lâavis du service de mĂ©decine de prĂ©vention. Cette dĂ©rogation est limitĂ©e Ă 6 mois maximum et peut ĂȘtre renouvelĂ©e dans les mĂȘmes conditions. Il peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă la limite maximale de 3 jours de tĂ©lĂ©travail lorsquâune autorisation temporaire de tĂ©lĂ©travail a Ă©tĂ© demandĂ©e et accordĂ©e en raison dâune situation exceptionnelle perturbant lâaccĂšs au service ou le travail sur site 4. ProcĂ©dure et instruction des demandes de tĂ©lĂ©travail Formalisation de la demande de lâagent Lâagent dĂ©pose une demande dâexercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail Ă lâaide du formulaire figurant en annexe 3 et lâadresse Ă son supĂ©rieur hiĂ©rarchique N+1 avec un certificat de conformitĂ© ou Ă dĂ©faut une attestation sur lâhonneur justifiant de la conformitĂ© de lâinstallation Ă©lectrique de son espace de travail Ă la norme NF C 15-100 relative aux installations Ă©lectriques basse tension en France. La demande de lâagent prĂ©cise les activitĂ©s quâil propose dâeffectuer en tĂ©lĂ©travail lâorganisation de la pĂ©riode de tĂ©lĂ©travail souhaitĂ©e tĂ©lĂ©travail rĂ©gulier jours fixes pĂ©riodicitĂ© hebdomadaire ou mensuelle tĂ©lĂ©travail ponctuel jours flottants pĂ©riodicitĂ© hebdomadaire, mensuelle ou annuelle tĂ©lĂ©travail mĂȘlant des jours fixes et des jours quotitĂ© ou volume de tĂ©lĂ©travail, lieux dâexercice. Si les tĂąches identifiĂ©es par lâagent ne sont pas Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail conformĂ©ment Ă lâarticle 2 de lâarrĂȘtĂ© du 21 juillet 2016, le chef de service le reçoit en entretien pour lui expliquer sa dĂ©cision refus et le service RH de proximitĂ© notifie le refus Ă lâagent par lettre motivĂ©e. Si les tĂąches sont Ă©ligibles, le N+1 convoque lâagent pour un entretien prĂ©alable en sâappuyant sur la grille dâentretien de demande dâautorisation dâexercer en tĂ©lĂ©travail disponible sur Bravo Victor. Une rĂ©ponse Ă©crite est donnĂ©e Ă la demande de tĂ©lĂ©travail, dĂšs lors que le dossier est complet, dans un dĂ©lai dâun mois maximum Ă compter de la date de sa rĂ©ception ou de la date limite de dĂ©pĂŽt lorsquâune campagne de recensement des demandes est organisĂ©e. Organisation de campagnes de recueil des demandes Afin de permettre aux services de disposer dâune vision complĂšte des demandes de tĂ©lĂ©travail qui pourraient ĂȘtre formulĂ©es, lâorganisation de la remontĂ©e et de lâinstruction de ces demandes font lâobjet dâun calendrier dâinstruction annuel dĂ©fini au niveau du service. Ces campagnes de demandes de tĂ©lĂ©travail peuvent permettre dâanticiper les Ă©volutions nĂ©cessaires de lâorganisation collective du travail, les Ă©ventuels besoins de modulation du nombre de jours de tĂ©lĂ©travail accordĂ©s, les besoins en moyens matĂ©riels ou encore lâarticulation de ces demandes avec le calendrier des formations quâil conviendra de mettre en place. Elles permettent de consulter le collectif de travail en connaissant lâensemble des demandes de tĂ©lĂ©travail lâimpactant. Ces campagnes interviennent en prioritĂ© Ă lâissue de la campagne dâentretien professionnel qui sera lâoccasion dâĂ©voquer la question du tĂ©lĂ©travail. En effet, lâentretien professionnel comprendra une partie relative au tĂ©lĂ©travail. Il sâagit pour lâagent de se prononcer sur son souhait ou non de tĂ©lĂ©travailler, ou, sâil est dĂ©jĂ tĂ©lĂ©travailleur, de faire le point sur cette organisation du travail. Entretien prĂ©alable entre lâagent et son encadrement Contenu de lâentretien Plusieurs aspects de la demande de lâagent sont abordĂ©s au cours de cet entretien comme LâapprĂ©ciation de la demande de tĂ©lĂ©travail au regard des activitĂ©s de lâagent Le nombre de jours de tĂ©lĂ©travail et lâorganisation du tĂ©lĂ©travail rĂ©gulier ou ponctuel demandĂ©s par lâagent doivent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s en fonction de sa situation et Ă©galement des nĂ©cessitĂ©s du service. La possibilitĂ© pour lâagent de demander lâutilisation de ses jours flottants doit Ă©galement ĂȘtre prise en compte par le supĂ©rieur hiĂ©rarchique au regard de lâorganisation collective de travail. Câest pourquoi ces Ă©lĂ©ments devront ĂȘtre dĂ©finis conjointement entre lâagent et son encadrement, qui pourra tenir compte dâĂ©lĂ©ments extĂ©rieurs pour rendre son avis prĂ©sence ou non dâun ou de plusieurs tĂ©lĂ©travailleurs au sein du collectif de travail par exemple. Le ou les lieux dâexercice du tĂ©lĂ©travail et les conditions dans lesquelles le tĂ©lĂ©travailleur peut ou non rejoindre son service dans des dĂ©lais raisonnables appropriĂ©s Ă la nature de ses missions en cas de nĂ©cessitĂ© de les conditions dans lesquelles lâagent pourra ĂȘtre joint, lâarticulation entre les pĂ©riodes de travail accomplies au lieu de tĂ©lĂ©travail et sur son lieu dâaffectation. La modularitĂ© des horaires doit notamment ĂȘtre Ă©voquĂ©e et prĂ©cisĂ©ment convenue, afin de prĂ©server la capacitĂ© du service Ă sâorganiser et maintenir une dynamique collective participations aux rĂ©unions, Ă la vie du service. les risques professionnels associĂ©s au tĂ©lĂ©travail risques psycho-sociaux en raison notamment de lâisolement social et professionnel ou des difficultĂ©s de gestion du temps et dâarticulation entre vie professionnelle et vie personnelle et troubles musculo-squelettiques liĂ©s Ă lâamĂ©nagement du poste de travail et Ă la posture,. Outre les Ă©lĂ©ments Ă©voquĂ©s au cours de lâentretien, le supĂ©rieur hiĂ©rarchique peut notamment prendre en considĂ©ration les donnĂ©es suivantes pour rendre son avis LâanciennetĂ© de lâagent sur son poste ou son expĂ©rience professionnelle. Un agent qui est encore en phase dâacquisition des connaissances nĂ©cessaires, notamment en matiĂšre dâoutils, peut devoir dispo- ser dâun accompagnement de la part de ses collĂšgues et de son manager. La capacitĂ© Ă sâorganiser, Ă gĂ©rer son temps ; Lâautonomie, la rigueur et la capacitĂ© Ă rendre des Cet entretien pourra ainsi ĂȘtre lâoccasion dâorienter le demandeur potentiel vers des dispositifs dâaccompagnement dans le cadre de la dĂ©tection dâun risque liĂ© Ă la posture de travail, la dĂ©tection dâun risque dâisolement ou des difficultĂ©s que pourrait masquer une demande de tĂ©lĂ©travail, ou quâune telle situation de travail pourrait accroĂźtre. Dans ce cadre, les interlocuteurs sont les rĂ©seaux mĂ©dicaux, sociaux et de prĂ©vention. PrĂ©paration de lâentretien Un diagnostic prĂ©alable pourra ĂȘtre rĂ©alisĂ© prĂ©alablement Ă lâentretien avec le supĂ©rieur hiĂ©rarchique. Il pourra utilement ĂȘtre recouru, tant par lâagent qui sollicite le tĂ©lĂ©travail que par son encadrant, Ă la fiche dâauto- Ă©valuation agent disponible sur Bravo Victor. La demande, revĂȘtue de lâavis hiĂ©rarchique, est soumise au responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation RSSI ou par dĂ©lĂ©gation1 du RSSI Ă lâagent de la SĂ©curitĂ© des SystĂšmes dâInformation ASSI, qui sâassurera de la compatibilitĂ© du tĂ©lĂ©travail avec lâemploi de logiciels spĂ©cifiques ou de traitement de donnĂ©es particuliĂšres. Une liste des autorisations doit ĂȘtre tenue Ă jour par chaque responsable les ayant accordĂ©es. 1 Ceci suppose donc au prĂ©alable que le RSSI ait prĂ©cisĂ© formellement les conditions de dĂ©lĂ©gation de sa signature. Celui-ci dispose de 15 jours Ă compter de la date de rĂ©ception de la saisine pour Ă©mettre un avis. Plusieurs situations peuvent alors se prĂ©senter le RSSI Ă©met un avis favorable sur la demande la dĂ©cision dâautorisation peut alors ĂȘtre prise par le chef de service ; le RSSI nâĂ©met aucune observation dans un dĂ©lai de 15 jours cette absence dâavis vaut avis favorable, et la dĂ©cision dâautorisation peut alors ĂȘtre prise par le chef de service ; le RSSI Ă©met un avis dĂ©favorable mais formule des conditions qui permettraient un avis favorable le chef de service peut alors prendre la dĂ©cision de placement en tĂ©lĂ©travail en tenant compte des remarques formulĂ©es par le RSSI, ou dĂ©livrer une dĂ©cision de refus si les conditions ne peuvent ĂȘtre mises en Ćuvre ; le RSSI Ă©met un avis dĂ©favorable, le chef de service dĂ©livre alors une dĂ©cision de refus ; le RSSI suspend le dĂ©lai dâavis de 15 jours en raison de difficultĂ©s de toute nature ; il indique par Ă©crit les raisons de cette suspension, en prĂ©cise le dĂ©lai, et en informe lâagent ainsi que le service RH. Lâavis du RSSI porte sur la conformitĂ© des installations de lâagent en tĂ©lĂ©travail. LâaccĂšs aux ressources et applications reste rĂ©gi par la charte dâusage des systĂšmes dâinformation disponible sur Bravo Victor. DĂ©cision du chef de service La dĂ©cision de placement en tĂ©lĂ©travail ou de refus est prise par le chef de service, au vu de la demande de lâagent, de lâapprĂ©ciation de son supĂ©rieur hiĂ©rarchique et de lâavis du responsable de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation. La dĂ©cision de placement en tĂ©lĂ©travail comporte un certain nombre de mentions obligatoires, et sa notification sâaccompagne de la remise de divers documents. Formalisme de la dĂ©cision dâautorisation La dĂ©cision autorisant le tĂ©lĂ©travail doit obligatoirement prĂ©ciser plusieurs Ă©lĂ©ments Les activitĂ©s de lâagent exercĂ©es en tĂ©lĂ©travail ; Le lieu ou les lieux dâexercice en tĂ©lĂ©travail. En cas de jours fixes au cours de la semaine ou du mois Les jours de rĂ©fĂ©rence travaillĂ©s sous forme de tĂ©lĂ©travail Le volume de jours flottants au cours de la semaine, du mois ou de lâannĂ©e, avec rappel du dĂ©lai de prĂ©venance dâau moins 48 heures prĂ©vu au point La durĂ©e de lâautorisation ou de son renouvellement lorsquâelle est accordĂ©e en raison de lâĂ©tat de santĂ©, du handicap ou de la grossesse Les plages horaires durant lesquelles lâagent exerçant ses activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail est Ă la disposition de son employeur et peut ĂȘtre joint, par rĂ©fĂ©rence au cycle de travail de lâagent ou aux amplitudes horaires de travail habituelles ; Le cas Ă©chĂ©ant, la pĂ©riode dâadaptation ; La date de prise dâeffet de lâexercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail. Des modĂšles de dĂ©cisions qui sont issus du SIRH portant autorisation dâexercice du tĂ©lĂ©travail sont fournis en annexe 5. Documents remis lors de la notification Par ailleurs, sont annexĂ©s Ă cette dĂ©cision les documents suivants la charte du tĂ©lĂ©travail, et ses annexes, signĂ©e par lâagent et son supĂ©rieur hiĂ©rarchique direct, intĂ©grant notamment les rĂšgles Ă respecter en matiĂšre de sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation et de protection des donnĂ©es » ces rĂšgles sont dĂ©finies dans la directive dâutilisation des systĂšmes dâinformation, qui formalise les rĂšgles que tout utilisateur de systĂšmes dâinformation doit connaĂźtre et qui lui sont directement applicables ainsi quâun rappel des rĂšgles Ă respecter en matiĂšre de temps de travail, de sĂ©curitĂ© et de protection de la santĂ© la liste des Ă©quipements mis Ă la disposition du tĂ©lĂ©travailleur et les rĂšgles dâutilisation, Ă signer par lâagent. DĂ©cision de refus Le refus opposĂ© Ă une demande de tĂ©lĂ©travail est motivĂ© et signifiĂ© par Ă©crit, dans un dĂ©lai dâun mois maximum Ă compter de la date de rĂ©ception de la demande ou Ă compter de la date de dĂ©pĂŽt prĂ©vue pour la campagne. Il est prĂ©cĂ©dĂ© dâun entretien. La compatibilitĂ© de la demande de tĂ©lĂ©travail est apprĂ©ciĂ©e au regard de la nature des activitĂ©s exercĂ©es et de lâintĂ©rĂȘt du service, en sâappuyant notamment sur les Ă©lĂ©ments tels quâils ressortent de lâentretien rĂ©alisĂ© par le supĂ©rieur hiĂ©rarchique de lâagent. Des modĂšles de dĂ©cisions produites par le SIRH portant refus dâexercice du tĂ©lĂ©travail sont fournis en annexe 6. Recours En cas de refus opposĂ© Ă la demande de lâagent, ce dernier peut saisir la commission administrative ou consultative paritaire ou la commission dâavancement ouvrier compĂ©tente. 5. Mise en Ćuvre et cessation du tĂ©lĂ©travail ConformitĂ© Ă©lectrique et assurance habitation Lorsque les lieux de tĂ©lĂ©travail est le domicile de lâagent ou un autre lieu privĂ©, ilsdoitvent rĂ©pondre aux exigences prĂ©vues Ă lâarticle 5 du dĂ©cret n°2016-151 modifiĂ© qui requiert la fourniture dâune attestation de conformitĂ© des installations aux spĂ©cifications techniques. ConformitĂ© Ă©lectrique Lâinstallation Ă©lectrique du poste de travail doit respecter la norme Ă©lectrique NF C 15-100. Il nâest pas exigĂ© que lâintĂ©gralitĂ© du logement soit certifiĂ© conforme Ă la norme NF C 15-100 ; il est seulement exigĂ© que lâespace dĂ©diĂ© au tĂ©lĂ©travail le soit. La conformitĂ© Ă©lectrique de lâinstallation peut ĂȘtre attestĂ©e par un certificat de conformitĂ© rĂ©alisĂ© par un organisme professionnel type Consuel. Le coĂ»t du certificat de conformitĂ© rĂ©alisĂ© par un organisme professionnel est pris en charge par lâagent, de mĂȘme que les Ă©ventuels travaux de mise aux normes. La conformitĂ© Ă©lectrique de lâinstallation peut Ă©galement ĂȘtre certifiĂ©e au moyen dâune attestation signĂ©e de lâagent. Cette attestation permet de sâassurer que la prise Ă laquelle lâordinateur sera branchĂ© est protĂ©gĂ©e par un interrupteur diffĂ©rentiel calibrĂ© Ă 30mA qui permet la protection des personnes en coupant instantanĂ©ment le courant et par un disjoncteur qui vise Ă protĂ©ger le circuit Ă©lectrique en cas de surcharge et de court-circuit. Il sâagit de sensibiliser lâagent au risque Ă©lectrique et Ă©galement Ă la nĂ©cessitĂ© de limiter au maximum les risques incendie. En cas de non-conformitĂ© des installations ou dâabsence dâattestation, le tĂ©lĂ©travail peut ĂȘtre refusĂ©. Assurance habitation Le recours Ă une assurance par lâagent qui demande le tĂ©lĂ©travail, sous rĂ©serve des obligations dâassurance obligatoire prescrites par loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă amĂ©liorer les rapports locatifs, relĂšve de sa libertĂ© contractuelle et ne constitue donc pas une obligation lĂ©gale ou rĂ©glementaire. Il est en revanche recommandĂ© aux agents souhaitant tĂ©lĂ©travailler de vĂ©rifier quâils sont couverts par une assurance contre les dommages quâils pourraient causer dans le cadre de leur activitĂ© en tĂ©lĂ©travail. Fourniture, installation et entretien du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă lâexercice du tĂ©lĂ©travail Un ordinateur portable et un tĂ©lĂ©phone portable, conformes aux standards DGAC, sont fournis par lâadministration, Ă lâexclusion de tout autre Ă©quipement. Lorsque le lieu dâexercice du tĂ©lĂ©travail nâest pas couvert par un opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie mobile, dâautres solutions techniques pourront ĂȘtre proposĂ©es, dĂšs lors quâelles sont conformes Ă la politique dâĂ©quipement des services. En revanche, lâutilisation de la ligne de tĂ©lĂ©phonie privĂ©e de lâagent est proscrite, cette solution ne permettant pas le respect de la vie privĂ©e de lâagent. En cas de multiplicitĂ© de lieux de tĂ©lĂ©travail, un seul Ă©quipement informatique est fourni ; il appartient Ă lâagent de transporter son matĂ©riel sur un autre lieu de travail, le cas Ă©chĂ©ant. Le matĂ©riel remis Ă lâagent fait lâobjet dâun descriptif qui lui est remis lors de la notification de la dĂ©cision de placement en tĂ©lĂ©travail. Lâinstallation de lâĂ©quipement informatique Ă son domicile est rĂ©alisĂ©e, sauf impossibilitĂ© avĂ©rĂ©e, par lâagent ; ce dernier peut nĂ©anmoins contacter le service informatique en cas de difficultĂ©. En revanche, comme tous les matĂ©riels mis Ă disposition des agents, quâils soient tĂ©lĂ©travailleurs ou pas, lâentretien de lâĂ©quipement est assurĂ© par les services informatiques, dans les locaux de lâadministration. En cas de problĂšme technique nĂ©cessitant une intervention physique sur lâĂ©quipement, le tĂ©lĂ©travailleur devra amener ce dernier dans les locaux du service informatique ou de son lieu de travail habituel oĂč son service prendra en charge lâexpĂ©dition au service informatique distant afin que ce dernier procĂšde Ă lâanalyse des problĂšmes et rĂ©alise les interventions nĂ©cessaires. Le tĂ©lĂ©travailleur ne doit pas rĂ©aliser les rĂ©parations lui- mĂȘme ou en confiant son ordinateur Ă un rĂ©parateur privĂ©. Pour les difficultĂ©s qui peuvent ĂȘtre rĂ©glĂ©es Ă distance, lâagent a la possibilitĂ© de contacter son service informatique. Lorsquâun agent demande lâutilisation des jours flottants de tĂ©lĂ©travail ou lâautorisation temporaire de tĂ©lĂ©tra- vail en cas de situation exceptionnelle perturbant lâaccĂšs au site de travail ou le travail sur site, lâadministration peut autoriser lâutilisation de lâĂ©quipement informatique personnel de lâagent, dans des conditions expressĂ©- ment prĂ©cisĂ©es par le RSSI ou la DSI. En cas dâutilisation de lâĂ©quipement informatique personnel de lâagent, lâadministration se rĂ©serve le droit de limiter les accĂšs aux ressources de la DGAC. Obligation de lâemployeur et prĂ©vention des risques professionnels En application des dispositions du dĂ©cret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif Ă lâhygiĂšne et Ă la sĂ©curitĂ© du travail ainsi quâĂ la prĂ©vention mĂ©dicale dans la fonction publique, notamment son article 2-1, les chefs de service sont chargĂ©s, dans la limite de leurs attributions et dans le cadre des dĂ©lĂ©gations qui leur sont consenties, de veiller Ă la sĂ©curitĂ© et Ă la protection de la santĂ© des agents placĂ©s sous leur autoritĂ© ». Ils veillent, en particulier, au respect des dispositions suivantes. Lâassistant ou le conseiller de prĂ©vention ainsi que le mĂ©decin du travail ou lâinfirmier restent les interlocuteurs privilĂ©giĂ©s des agents pour rĂ©pondre aux questions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail au cours de lâexercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail. Le tĂ©lĂ©travailleur peut solliciter une visite de son lieu de tĂ©lĂ©travail afin dâĂ©valuer exclusivement lâadĂ©quation du poste de travail et son environnement immĂ©diat accessibilitĂ©. Selon les dispositions du mĂȘme dĂ©cret, une dĂ©lĂ©gation du CHSCT peut rĂ©aliser une visite de site sur le lieu dâexercice des fonctions en tĂ©lĂ©travail. Si ce lieu est le domicile de lâagent, son accĂšs est subordonnĂ© Ă lâaccord de lâintĂ©ressĂ©, dĂ»ment recueilli par Ă©crit. Il est recommandĂ© de prĂ©venir lâagent au moins 10 jours avant la date envisagĂ©e de la visite. Dans le cas oĂč lâagent refuse lâaccĂšs Ă son logement, lâadministration peut mettre fin Ă lâautorisation de tĂ©lĂ©travail. Les agents exerçant leurs fonctions en tĂ©lĂ©travail bĂ©nĂ©ficient des mĂȘmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu dâaffectation. Les accidents et maladies professionnelles survenus en situation de tĂ©lĂ©travail relĂšvent des accidents de service sous rĂ©serve quâils aient eu lieu dans le temps de tĂ©lĂ©travail, pendant les heures de tĂ©lĂ©travail et dans le cadre des fonctions exercĂ©es par lâagent en tĂ©lĂ©travail. La procĂ©dure de dĂ©claration et de reconnaissance dâaccident ou de maladie professionnelle sâexerce selon les mĂȘmes modalitĂ©s quâen cas dâaccident ou de maladie survenus au sein du service. La fiche Ă©lĂ©ments de langage relative aux accidents de service ou de travail survenu en tĂ©lĂ©travail est disponible en annexe 2. Les situations de tĂ©lĂ©travail seront prises en compte dans lâĂ©valuation des risques professionnels et transcrites dans le document unique dâĂ©valuation des risques professionnels du service ainsi que lâensemble des mesures de prĂ©vention mises en place pour supprimer ou rĂ©duire les risques liĂ©s Ă ces situations de travail. Les Ă©lĂ©ments relatifs Ă la santĂ©-sĂ©curitĂ© au travail intĂ©grĂ©s Ă la charte ont pour objectif de porter Ă la connaissance des agents, amenĂ©s Ă exercer une partie de leurs fonctions en tĂ©lĂ©travail, les mesures pouvant ĂȘtre mises en place afin de prĂ©server leur bonne santĂ© et leur sĂ©curitĂ© au travail. Mise en place dâune formation adaptĂ©e au tĂ©lĂ©travailleur et Ă son encadrement Des formations sous un format adaptĂ© devront ĂȘtre suivies par lâensemble des collaborateurs de la DGAC ainsi que par les personnels dâencadrement pour se familiariser aux modalitĂ©s du tĂ©lĂ©travail Ă la DGAC. Le suivi effectif de ces formations sera vĂ©rifiĂ© lors des entretiens professionnels. Ces formations prennent en compte, conformĂ©ment au rĂ©fĂ©rentiel proposĂ© par la DGAFP dans son guide dâaccompagnement de la mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail dans la fonction publique, les risques professionnels inhĂ©rents au tĂ©lĂ©travail, les mesures de prĂ©vention collectives et individuelles mises en place par lâadministration, les Ă©volutions nĂ©cessaires de lâorganisation collective et individuelle du travail, les opportunitĂ©s et les adaptations du management Ă une gestion par objectifs et Ă distance. Les modalitĂ©s de prise en compte des horaires effectifs de travail Le dĂ©compte du temps de travail doit ĂȘtre distinguĂ© des pĂ©riodes pendant lesquelles lâagent est disponible ou peut ĂȘtre joint. Agents Ă horaires fixes Sâagissant des agents Ă horaires fixes, leurs horaires sont identiques Ă ceux quâils doivent effectuer lorsquâils sont dans les locaux de leur employeur. Agents Ă horaires variables Sâagissant des agents travaillant selon un horaire variable, la durĂ©e thĂ©orique de la modalitĂ© horaire de lâagent est dĂ©comptĂ©e. ContrĂŽle des horaires de travail Le mode de dĂ©compte des horaires de travail retenu est le mode dĂ©claratif. Modification des conditions dâexercice et cessation du tĂ©lĂ©travail Modification ponctuelle des conditions dâexercice Ă la demande du supĂ©rieur hiĂ©rarchique Le supĂ©rieur hiĂ©rarchique peut, en cas de nĂ©cessitĂ© de service, demander Ă lâagent dâannuler une journĂ©e programmĂ©e de tĂ©lĂ©travail. Modification durable des conditions dâexercice Ă la demande de lâagent ou du supĂ©rieur hiĂ©rarchique jour fixe, quotitĂ© Lorsque la demande Ă©mane de lâagent, il prĂ©sente une demande Ă©crite qui est suivie dâun entretien avec son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, sans que cela ne donne lieu Ă une nouvelle procĂ©dure dâautorisation. Lorsque la demande Ă©mane du supĂ©rieur hiĂ©rarchique, ce dernier en informe par Ă©crit lâagent et Ă©voque avec lui les modalitĂ©s nouvelles dâexercice lors dâun entretien. En cas dâaccord, la dĂ©cision autorisant le tĂ©lĂ©travail est modifiĂ©e et notifiĂ©e Ă lâagent. En cas de dĂ©saccord de lâagent, il est mis fin Ă lâautorisation de tĂ©lĂ©travail voir Des Ă©lĂ©ments externes, liĂ©s notamment Ă la politique de sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation par exemple, restrictions dâaccĂšs Ă des applications Ă la demande dâorganismes extĂ©rieurs peuvent impacter les autorisations individuelles de tĂ©lĂ©travail. En cas de changement dâactivitĂ© ou du lieu dâexercice du tĂ©lĂ©travail Lâacte autorisant le tĂ©lĂ©travail est liĂ© Ă son lieu dâexercice. En cas de changement de celui-ci, lâautorisation devient caduque. Il appartient alors Ă lâagent dâeffectuer une nouvelle demande dâautorisation. En effet, il convient de vĂ©rifier que le ou les nouveaux lieux souhaitĂ©s pour lâexercice des activitĂ©s en tĂ©lĂ©travail rĂ©pond ent aux exigences prĂ©vues par lâarrĂȘtĂ© sĂ©curitĂ© Ă©lectrique, local adaptĂ©, etc. Lâacte autorisant le tĂ©lĂ©travail est Ă©galement liĂ© aux activitĂ©s exercĂ©es sur un poste dĂ©terminĂ©. Un changement de poste entraĂźne automatiquement la cessation du tĂ©lĂ©travail et le retour au lieu de travail associĂ© au nouveau poste. Si dans son nouveau poste, les activitĂ©s sont tĂ©lĂ©travaillables, lâagent pourra prĂ©senter une nouvelle demande sâil satisfait aux conditions prĂ©vues au de la prĂ©sente note. A la demande de lâagent ou de lâadministration Le tĂ©lĂ©travailleur a la possibilitĂ© de demander quâil soit mis fin au tĂ©lĂ©travail. Pour ce faire, il doit en faire la demande par Ă©crit Ă son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, sous rĂ©serve dâun dĂ©lai de prĂ©venance de 2 mois. La modification devient effective au terme du prĂ©avis. Le tĂ©lĂ©travailleur et son supĂ©rieur hiĂ©rarchique peuvent nĂ©anmoins dĂ©cider, dâun commun accord, de rĂ©duire ce dĂ©lai. De mĂȘme, lâadministration peut dĂ©cider de mettre fin au tĂ©lĂ©travail. Cette dĂ©cision, quâil convient de faire prĂ©cĂ©der dâun entretien prĂ©alable avec lâagent, doit ĂȘtre formulĂ©e par Ă©crit, motivĂ©e et respecter un dĂ©lai de prĂ©venance de 2 mois. La cessation devient effective au terme du prĂ©avis. Ce dĂ©lai peut toutefois ĂȘtre rĂ©duit en cas de nĂ©cessitĂ© de service dĂ»ment motivĂ©e. Lâagent peut saisir la commission administrative ou consultative paritaire, ou la commission dâavancement ouvrier compĂ©tente de la dĂ©cision dâinterruption du tĂ©lĂ©travail prise par lâadministration. 6. Dispositifs de suivi et de concertation concernant le tĂ©lĂ©travail Le bureau SG/SDCRH/RDSP est identifiĂ© comme rĂ©fĂ©rent DGAC pour la mise en Ćuvre du tĂ©lĂ©travail. Un bilan annuel du tĂ©lĂ©travail est rĂ©alisĂ© dans les conditions prĂ©vues par le dĂ©cret n°2020-1493 du 30 novembre 2020 relatif Ă la base de donnĂ©es sociales et au rapport social unique dans la fonction publique La pratique du tĂ©lĂ©travail fait Ă©galement lâobjet dâun examen par le CHSCT au travers du rapport et du programme de prĂ©vention des risques professionnels annuels Ă©tabli Ă partir du document unique dâĂ©valuation des risques professionnels DUERP. Le bureau SG/SDCRH/RDSP reste Ă votre disposition pour toute difficultĂ© Ă©ventuelle dâapplication de la prĂ©sente note de gestion. Fait le 1er juillet 2021. La secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la direction gĂ©nĂ©rale de lâaviation civile, Dissler TĂ©lĂ©charger le document
atteste sur lâhonneur que les locaux dĂ©diĂ©s au tĂ©lĂ©travail disposent dâune connexion haut dĂ©bit ( atteste sur lâhonneur et certifie la conformitĂ© Ă©lectrique des locaux dĂ©diĂ©s Ă lâexercice du tĂ©lĂ©travail. A (lieu) Le (date) (Signature du tĂ©lĂ©travailleur) Title: IMPOTS Author: Division du personnel Last modified by: enardize Created Date: 7/16/2021 1:41:00 PM Company: utc
21,289 Views Vous ĂȘtes employeur et vous souhaitez autoriser vos employĂ©s Ă effectuer du tĂ©lĂ©travail Ă leur domicile. VoilĂ une action louable au service du collaborateur, qui est de plus en plus pratiquĂ©e. Au delĂ des obligations RH qui vous incombent, vous devez vous assurer que lâespace de travail de votre employĂ© prĂ©sente toute la sĂ©curitĂ© nĂ©cessaire Ă lâexercice de son activitĂ© professionnelle. Câest pourquoi il vous appartient de faire rĂ©aliser un diagnostic Ă©lectricitĂ© tĂ©lĂ©travail appelĂ© aussi Etat de lâinstallation intĂ©rieure dâĂ©lectricitĂ© ». Mise Ă jour COVID-19 cette obligation de sĂ©curitĂ© vous incombe toujours, mĂȘme si pendant les divers confinements une certaine tolĂ©rance a Ă©tĂ© de mise. GrĂące Ă une collaboration Ă©troite avec plusieurs DRH importantes de la rĂ©gion des Hauts de France Nord Pas de Calais Picardie pour plus les nostalgiques, le Cabinet Lucarre a bĂąti un processus unique et concret de mise en place de cette obligation de contrĂŽle de conformitĂ© dans une entreprise. Ce processus sâappuie sur la collaboration avec plusieurs DRH pour des entreprises de toutes tailles, tant au niveau rĂ©gional quâau niveau national plus dâun millier dâĂ©tats de lâinstallation intĂ©rieure dâĂ©lectricitĂ© rĂ©alisĂ©s depuis sa mise en place en 2009. Vous avez besoin de faire rĂ©aliser ponctuellement ou de maniĂšre plus rĂ©guliĂšre des Ă©tats de lâinstallation intĂ©rieure dâĂ©lectricitĂ© ? Vous souhaitez mettre en place cette obligation de contrĂŽle de conformitĂ© dans votre entreprise ? Contactez nous, exposez nous votre situation, nous vous recontacterons rapidement. Lecture utile CARSAT TĂLĂTRAVAIL Ă DOMICILE â Guide dâaide Ă lâĂ©valuation des risques et Ă la recherche de mesures de prĂ©vention associĂ©es. A destination des entreprises et des salariĂ©s. Vous pouvez chercher aussi Quâest-ce quâun contrĂŽle aprĂšs dĂ©samiantage ? Dans le cadre de nos activitĂ©s dans le domaine de lâamiante, nous sommes amenĂ©s Ă âŠhxLJTHf.