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DescriptionDans les annĂ©es qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, le monde occidental et les milieux protestants en particulier se sont mis Ă insister sur le concept dâune tradition judĂ©o-chrĂ©tienne » qui lierait de façon intime le peuple juif Ă lâunivers chrĂ©tien et qui forgerait une unitĂ© indestructible entre ces cultures, ces traditions religieuses. On a commencĂ© Ă reconnaĂźtre ouvertement que JĂ©sus Ă©tait juif et quâil sâadressait Ă des apĂŽtres et Ă des auditeurs juifs, que ses paroles contenaient les accents dâun savoir judaĂŻque quâil dĂ©passait bien entendu, mais dont il sâinspirait. Au lieu dâĂȘtre perçus comme une rupture totale dâavec le message de la tradition juive, les propos du Nouveau Testament ont commencĂ© Ă ĂȘtre dĂ©crits dans un contexte plus vaste, sur un ton plus conciliant, oĂč rĂ©sonnent les Ă©chos du interprĂ©tation nouvelle des textes sacrĂ©s a en partie permis de mieux aborder les questions Ă©thiques insurmontables que posait au grand public la rĂ©vĂ©lation des camps de concentration et des horreurs de la Shoah. Une telle vision offrait aussi lâavantage de dĂ©tourner lâattention au sujet de lâattitude pour le moins ambiguĂ« adoptĂ©e par beaucoup de gouvernements et de peuples occidentaux durant la guerre et au sujet des habitudes ancestrales dâoppression envers les Juifs que partageait tout lâOccident. LâantisĂ©mitisme qui sĂ©vissait de façon quasi aussi virulente dans les pays alliĂ©s pendant lâavant-guerre, ainsi que la tradition de discrimination sociale et religieuse millĂ©naire vis-Ă -vis du judaĂŻsme, concerne toute lâhistoire des pays occidentaux. Le monde chrĂ©tien avait beaucoup de difficultĂ© Ă reconnaĂźtre que les camps de concentration constituaient lâaboutissement logique de vingt siĂšcles de rĂ©pression Ă travers lâOccident sous certains aspects, le martyre dans les camps ne reprĂ©sente quâune extension des pratiques ancestrales de pogroms, de discriminations, de ghettoĂŻsation, dâexpulsions et de spoliations. En raison de la fĂ©rocitĂ© du crime, le statut de victime est trĂšs clairement revenu aux Juifs, alors que lâimage du bourreau affectait lâOccident dans sa Ă une solidaritĂ© de tradition religieuse et sociale a eu pour but de susciter un lien fraternel profond entre les victimes et ceux qui sont restĂ©s massivement des spectateurs plus ou moins complices des crimes nazis. Les tentatives de revendiquer une filiation spirituelle ou culturelle commune aux Juifs et aux chrĂ©tiens ont visĂ© Ă redorer quelque peu le blason des vainqueurs, eux qui avaient fermĂ© leurs portes aux rĂ©fugiĂ©s alors quâil Ă©tait encore temps pour eux de sâĂ©chapper. Aussi, le monde occidental a pu se dĂ©douaner et en appeler Ă une solidaritĂ© de groupe pour les survivants il leur a entrouvert, puis ouvert ses portes et leur a promis une intĂ©gration plus complĂšte et un plus grand respect humain. Il est certain que la rĂ©vĂ©lation de lâexistence des camps â ainsi que lâexplosion de la bombe atomique, arme de destruction massive quâon nâavait jamais connue auparavant â a imposĂ© au monde occidental une réévaluation de ses fondements Ă©thiques et religieux et a certainement terni la superbe dâune civilisation qui a pu produire de telles horreurs. Dans cet examen, certaines sociĂ©tĂ©s ont certainement accompli une rĂ©vision profonde de leurs principes ; elles ont aussi modifiĂ© leurs attitudes et leurs pratiques institutionnelles vis-Ă -vis des Juifs et des minoritĂ©s en se montrant plus accueillantes et plus ouvertes. Il se pourrait aussi que, prises sous les assauts efficaces des philosophies laĂŻques depuis deux siĂšcles, les Ă©glises aient voulu souligner leur anciennetĂ© en faisant se prolonger leurs racines dans un passĂ© plus notion de tradition judĂ©o-chrĂ©tienne », pour politique quâelle puisse ĂȘtre, ne recouvre pas forcĂ©ment une expĂ©rience Ă©thique, thĂ©ologique ou morale particuliĂšre. On sâaperçoit vite que cette expression, lorsquâelle est utilisĂ©e par des chrĂ©tiens â et ils restent quasiment les seuls Ă lâemployer â ne sert quâĂ asseoir une antĂ©rioritĂ© judaĂŻque Ă des principes chrĂ©tiens. Trop souvent, le concept sâapplique comme si lâantĂ©rioritĂ© Ă©voquĂ©e jouait le simple rĂŽle de renforçateur de lâaffirmation chrĂ©tienne. Chevauchant deux traditions, les principes du christianisme plongeraient leurs racines dans un passĂ© plus glorieux, plus lointain et plus universel et gagneraient en autoritĂ©. Mais cette approche prĂ©sente toutefois plusieurs dangers. Dâune part, elle tend Ă gommer les diffĂ©rences entre les systĂšmes religieux en postulant que les deux traditions sâimbriquent dans un mĂȘme type de pensĂ©e en raison de leur linĂ©aritĂ© et suivent des chemins parallĂšles, sinon identiques. Les variations entre les doctrines sâinscrivent comme de simples colorations dans lâinterprĂ©tation de vĂ©ritĂ©s sur lesquelles existerait un accord unanime. Comme un tel discours provient en trĂšs large partie du milieu chrĂ©tien, il apparaĂźt que les chrĂ©tiens ne cherchent guĂšre Ă saisir la spĂ©cificitĂ© ou la portĂ©e vĂ©ritable de la parole et de lâexpĂ©rience juives, mais postulent une similitude du judaĂŻsme avec lâexpĂ©rience chrĂ©tienne. De lĂ dĂ©coulent la dĂ©naturation, voire la totale ignorance, de lâexpĂ©rience et de la pensĂ©e telle façon de concevoir les religions peut aussi entraĂźner un effet pervers celui de nier totalement lâapport de la tradition judaĂŻque. En effet, lâantĂ©rioritĂ© proclamĂ©e du message juif â alors quâil Ă©volue en parallĂšle depuis vingt siĂšcles â semble impliquer quâil prĂ©sente un Ă©tat plus primitif » de la pensĂ©e, une forme incomplĂšte et rudimentaire de lâexpression chrĂ©tienne. Les Ă©crits juifs reprĂ©sentent de simples fondements sur lesquels la chrĂ©tientĂ© a pu bĂątir son Ă©difice. Renouant avec un usage bimillĂ©naire, le message chrĂ©tien se prĂ©sente comme lâaccomplissement mĂ©lioratif » de la parole juive, une expression plus proche des rĂ©alitĂ©s contemporaines, comme un discours qui aurait su intĂ©grer une expĂ©rience particuliĂšre â de caractĂšre tribal â Ă une vision universaliste. La rĂ©fĂ©rence Ă la disposition de la Bible, avec sa division entre ancien testament » et nouveau testament », renforce lâillusion le second livre est censĂ© remplacer le premier, tout en sâen inspirant. Lâancien livre ne se lit quâen rĂ©fĂ©rence avec le nouveau, qui contient une avancĂ©e dans le progrĂšs moral, Ă©thique et social de lâhumanitĂ©. Tout comme un codicille amende et transforme la rĂ©solution originale quâil abroge dans certaines diffĂ©rences, le Nouveau Testament marquerait une Ă©tape dĂ©cisive dans lâĂ©volution de lâĂȘtre humain. Un postulat sâinstalle dans la prĂ©sentation de la nouvelle cohabitation des deux traditions. La connaissance du message sous sa version chrĂ©tienne implique une comprĂ©hension de la pensĂ©e juive, avec en sous-entendu, lâidĂ©e dâune coĂŻncidence entre les rĂ©alitĂ© ne correspond pourtant pas Ă la vision simplificatrice et orientĂ©e suggĂ©rĂ©e par les mots tradition judĂ©o-chrĂ©tienne ». Si les rĂ©fĂ©rences bibliques quand elles portent sur lâAncien Testament demeurent identiques, la comprĂ©hension et lâinterprĂ©tation de la parole peuvent se placer Ă des pĂŽles extrĂȘmes. La tradition rabbinique Ă©claire les textes dâune lumiĂšre bien diffĂ©rente de celle des Ă©glises, mais le mode de rĂ©flexion judaĂŻque continue Ă ĂȘtre ignorĂ© ou rĂ©interprĂ©tĂ© par les chrĂ©tiens pour convenir au confort intellectuel de lâOccident. MĂȘme si la voix sur le mode juif reste assourdie, le monde juif sâaccommode de la reconnaissance, mĂȘme fallacieuse, de son apport. En raison de la cohabitation des deux traditions, on observe de nombreuses influences entre elles et les Juifs ont appris le langage de la majoritĂ© pour sâ pourrait prendre pour exemple de cette diversitĂ© dâexpĂ©riences de vie, dissimulĂ©e sous un couvert de similitudes, la relation de lâindividu avec son corps. Nous allons nous interroger, dans la pratique des deux cultures, sur la nature et le rĂŽle de la sexualitĂ© dans le domaine privĂ© et dans le domaine public. Ce choix nous semble dâautant plus pertinent que la morale sexuelle est par tradition qualifiĂ©e de judĂ©o-chrĂ©tienne », alors que, dans la rĂ©alitĂ©, les attitudes sont, nous allons tenter de le dĂ©montrer, trĂšs diffĂ©rentes. LâexpĂ©rience chrĂ©tienne de la relation de lâĂȘtre humain Ă son propre corps ne peut ĂȘtre plus dissemblable de celle exprimĂ©e par le judaĂŻsme. La comprĂ©hension du lien du temporel et de la dimension spirituelle dans la matĂ©rialitĂ© biologique ne suit pas des chemins parallĂšles. Le christianisme tend Ă Ă©lever des barriĂšres infranchissables entre le corps et lâesprit, alors que le judaĂŻsme sâaccommode fort bien des liens qui unissent ces deux composantes de lâindividu. Nous savons que lâĂglise a placĂ© la morale sexuelle au centre de ses prĂ©occupations et a utilisĂ© le contrĂŽle de la sexualitĂ© comme une arme de rĂ©pression. Son obsession Ă ce sujet sâimmisce dans tous les domaines le cĂ©libat des prĂȘtres, la censure de toutes les expressions de la sensualitĂ©, le mĂ©pris profond du corps et de ses besoins, etc. La dissemblance totale entre cette vision et celle du judaĂŻsme porte sur des donnĂ©es fondamentales dans le rapport de lâĂȘtre humain avec mort chrĂ©tienneConsidĂ©rons le corps et son traitement sous lâaspect le plus immĂ©diat, le plus physiologique. La matĂ©rialitĂ© saignante du corps et de ses organes reste toujours prĂ©sente Ă lâesprit judaĂŻque â comme en attestent abondamment les littĂ©ratures religieuses et profanes â mĂȘme dans les cas oĂč se produit une transposition intellectuelle ou mĂ©taphorique de notre rĂ©alitĂ© premiĂšre. La vision du corps reste, en toutes circonstances, quasiment mĂ©dicale. Le souci du bien-ĂȘtre et de la survie garde le sceau de lâexpĂ©rience physique de la souffrance des membres de la communautĂ©. La relation du Juif Ă son corps reflĂšte en grande partie lâĂ©quilibre dĂ©licat entre la matĂ©rialitĂ© et la spiritualitĂ©, cette harmonie qui nous apparaĂźt comme une spĂ©cificitĂ© du peuple point de dĂ©part de notre rĂ©flexion, on pourrait considĂ©rer le phĂ©nomĂšne de la mort. FonciĂšrement, le christianisme se prĂ©sente comme une religion valorisant la mort la mort reprĂ©sente le dĂ©but de la vraie existence qui, elle, se dĂ©roule dans lâau-delĂ et donne un sens Ă la vie dâici-bas. Notre passage sur terre, dans la prison du corps, sâachĂšve par la libĂ©ration de lâĂąme qui trouve dans la mort sa vraie voie et qui y exprime sa vraie nature. La vie constitue une sorte de premier purgatoire, propre Ă amorcer le processus de purification ou de damnation qui sera couronnĂ© par le voyage dans lâau-delĂ . Toute lâexistence se prĂ©sente donc comme une Ă©preuve, ou plus exactement comme un conditionnement Ă lâexpĂ©rience ultime. Dans sa vision dâune cĂ©sure absolue entre le corps et lâesprit, le christianisme assigne au second la mission obligĂ©e de se dĂ©gager de toute emprise du premier. Lâattachement au monde constitue le pĂ©chĂ© capital que lâĂglise condamne avec vigueur. Lâavaritia, dans son sens premier, câest-Ă -dire lâamour exagĂ©rĂ© du monde, constitue plus quâun pĂ©chĂ© dont on a honte et remords, elle est haine de Dieu, odium Dei, qui pousse Ă lâendurcissement et au dĂ©fi, Ă lâalliance avec le Diable ».La dualitĂ© existentielle du corps et de lâĂąme se perçoit comme une lutte sans rĂ©pit et surtout sans merci, oĂč la moindre dĂ©faillance du vrai reflet de Dieu lâĂąme sera exploitĂ©e par lâinstrument de Satan le corps. Dans cette lutte perpĂ©tuelle, il faut donc que le corps soit subjuguĂ© et mĂ©prisĂ©, quâil apprenne Ă taire ses besoins et ses impulsions. Cette attitude entraĂźne un profond mĂ©pris et un rejet total de toute expression des fonctions biologiques du corps la nourriture, la boisson et surtout le sexe. LâascĂšse construite sur les privations et les douleurs devient un modĂšle de vie exemplaire auquel chacun doit aspirer. Bien que le commun des mortels ne soit pas capable de sâastreindre Ă une telle discipline de vie, il faut cependant quâil tente dâintĂ©grer Ă son existence des rĂšgles de jeĂ»ne et dâabstinence prescrites et sĂ©vĂšrement contrĂŽlĂ©es. Par paradoxe, plus lâinterdit de lâexpression des pulsions physiques sâaffirme, plus lâobsession du pĂ©chĂ© de la chair et de sa rĂ©pression devient centrale dans la doctrine et dans lâexpĂ©rience religieuses. Nous aurons lâoccasion de revenir sur cette notion mĂȘme de mort peut subir des altĂ©rations, puisque la religion catholique invite, par exemple, le bon fidĂšle Ă se retirer de la vie, Ă se cloĂźtrer dans un monastĂšre qui devient antichambre et mĂȘme lieu de substitution de lâau-delĂ . Dans cette mort au monde, lâĂąme trouve dĂ©jĂ sa rĂ©compense suprĂȘme la mort en soi annonce la mort physique. Comme toute religion de salut, le christianisme se prĂ©sente comme une solution Ă la mort et un dĂ©passement de celle-ci. Elle tend souvent Ă nier sa rĂ©alitĂ© physique ou Ă la minimiser autant que faire se peut. La rĂ©pugnance devant les rĂ©alitĂ©s de la chair incite le chrĂ©tien Ă dĂ©tourner le regard du cadavre et Ă tenter dâoblitĂ©rer aussi le moment prĂ©cis du passage de la vie Ă la mort. DĂšs les XIIe-XIIIe siĂšcles, les textes relatifs Ă lâArs bene moriendi ou art de bien mourir », vĂ©ritables guides pratiques des derniers moments de lâexistence, insistent sur le fait que lâĂ©preuve salutaire de la mort reprĂ©sente le moment fatidique du choix entre la tentation du monde et le salut de lâĂąme. Le rejet du corps constitue la premiĂšre Ă©tape dans la voie du salut. Dans un processus qui suit lâexemple de JĂ©sus sur la croix imitatio Christi, le mourant doit dĂ©passer sa douleur pour rendre son Ăąme Ă Dieu dans la sĂ©rĂ©nitĂ©, pour atteindre le domaine de lâau-delĂ . Le moment mĂȘme du dĂ©cĂšs doit se dĂ©rouler dans le calme et les proches sont invitĂ©s Ă contrĂŽler lâexpression de leur douleur on nâentend pas les cris des pleureuses Ă la grecque antique ou des explosions de sanglots bruyantes. Il convient que le silence envahisse le dĂ©roulement du trĂ©pas, comme pour souligner lâabsence de lâĂ©vĂ©nement. Une prise de conscience bruyante ou extĂ©riorisĂ©e de la rĂ©alitĂ© funĂšbre attirerait trop lâattention sur le corps encore chaud du dĂ©funt et sur la putrĂ©faction entamĂ©e ; elle dĂ©tournerait lâattention de la situation heureuse nouvelle, qui permet au croyant de se retrouver enfin en prĂ©sence de son telle interprĂ©tation des relations contradictoires entre le corps et lâesprit se marque clairement au moment de la cĂ©rĂ©monie chrĂ©tienne de lâenterrement le cadavre y est quasiment escamotĂ© et le regard du participant aux funĂ©railles est invitĂ© Ă sâorienter vers le ciel oĂč est accueilli le dĂ©funt. Le profond mĂ©pris du corps et le refus de sa vulnĂ©rabilitĂ© aux tentations se traduisent dans le rejet ostentatoire de la dĂ©pouille. Le sermon et les autres discours de consolation invitent lâauditoire Ă se rĂ©jouir et Ă dĂ©passer sa douleur, car le dĂ©funt ou la dĂ©funte vient de retrouver son CrĂ©ateur et vit dĂ©sormais dans le royaume des cieux. La dure Ă©preuve que reprĂ©sente le passage sur la terre est achevĂ©e pour le dĂ©funt, qui sĂ©journe dĂ©sormais dans un lieu de bĂ©atitude auquel tous les chrĂ©tiens façon trĂšs Ă©vidente, la dĂ©pouille du dĂ©funt ne participe pas au cĂ©rĂ©monial dont elle ne constitue que le prĂ©texte et non le point focal. Le regard des fidĂšles se dirige vers le haut et le corps disparaĂźt vers le bas, dans un trou oĂč seules lâaccompagnent quelques fleurs jetĂ©es de loin. Philippe AriĂšs a magistralement analysĂ© les diffĂ©rentes Ă©tapes du rapport de la sociĂ©tĂ© occidentale Ă la mort et surtout sa maniĂšre de traiter le dĂ©funt. Il nomme avec pertinence lâusage contemporain de mort inversĂ©e », oĂč le cadavre est escamotĂ© de la vue directe des survivants, oĂč le deuil devient quasiment indĂ©cent » et oĂč pratiquement la mort est exclue » et, avec elle, le corps qui se dĂ©compose. Les habitudes contemporaines constituent lâaboutissement logique dâune dĂ©marche intellectuelle qui traverse les siĂšcles. Les progrĂšs mĂ©dicaux, sociaux et technologiques ont simplement permis une application plus efficace de cette visĂ©e ultime lâĂ©limination de la rĂ©alitĂ© pratique du dĂ©cĂšs. Philippe AriĂšs remarque par ailleurs quâ aujourdâhui, la mort et le deuil sont traitĂ©s avec la mĂȘme pruderie que les pulsions sexuelles, il y a un siĂšcle ». Une telle constatation souligne le lien ombilical entre la vie dans ses aspects biologiques et les interdits sociaux. Le sociologue en arrive Ă conclure que la mort a cessĂ© dâĂȘtre admise comme un phĂ©nomĂšne naturel nĂ©cessaire ». Le corps disparaĂźt de la mĂ©moire et du toucher pour ne laisser quâune est en droit de se demander Ă quel point ce mĂ©pris explicite du corps entraĂźne en finale un mĂ©pris de soi. Lâhomme en arrive Ă se perdre dans la lutte intĂ©rieure intense qui oppose ses pulsions profondes et naturelles Ă des systĂšmes de contrĂŽles sĂ©vĂšres et rĂ©pressifs sâexerçant aux niveaux personnels et et mort juivesLe judaĂŻsme ne partage pas une vision eschatologique de ce genre et lâau-delĂ ne remplit pas une fonction opĂ©ratoire similaire dans la sociĂ©tĂ© ou dans lâĂ©thique. Lors de lâenterrement dâun dĂ©funt, le regard des proches se dirige vers le bas, vers le trou oĂč chacun est invitĂ© Ă jeter de la terre et des pierres qui rĂ©sonnent contre la biĂšre, lançant ainsi un dernier appel au disparu. Loin de nier la mort ou dâessayer de lâescamoter, les membres de la communautĂ© et de la famille placent celle-ci au centre mĂȘme de la cĂ©rĂ©monie et la portĂ©e dramatique de lâĂ©vĂ©nement est soulignĂ©e Ă profusion. Une semaine entiĂšre de deuil, pendant laquelle la famille ne fait rien dâautre que de recevoir et partager les condolĂ©ances de la communautĂ©, impose un temps dâarrĂȘt prolongĂ© dans lâexistence du groupe et renforce la perception de lâabsence du dĂ©funt. De plus, la mitzvah, ou bonne action la plus importante dans la vie dâun individu, consistera Ă laver le corps du mort. Un tel contact avec la rĂ©alitĂ© du cadavre implique normalement la participation active des proches, leur prĂ©sence renforçant de maniĂšre tangible pour eux la perception directe de la mort et le sentiment de lâabsolu de la perte. Le corps est veillĂ© toute la nuit ainsi est soulignĂ©e lâimportance accordĂ©e Ă la matĂ©rialitĂ© du corps et au respect qui lui est dĂ». La biĂšre ne peut donner lieu Ă aucune dĂ©monstration de richesse il sâagit un simple coffre de bois sans ornement, qui a remplacĂ© le linceul. Rien dâextĂ©rieur ne doit distraire lâattention des prĂ©sents Ă lâĂ©gard du corps enfermĂ©. Aucune allusion, aussi tĂ©nue soit telle, dâun quelconque confort dans la mort ne peut ĂȘtre Ă©voquĂ©. Aucun baume ne doit sâappliquer pour rĂ©duire ou distraire la souffrance vĂ©cue par les respect de la matĂ©rialitĂ© du corps mort confirme lâinterprĂ©tation de la relation de lâindividu Ă son corps vivant. Le cĂ©rĂ©monial funĂšbre se centre sur la dĂ©pouille, car, mĂȘme si la vie lâa quittĂ©, ce corps est Ă lâimage de Dieu. LâĂȘtre créé reflĂšte la divinitĂ© et, Ă ce titre, requiert un respect religieux. Loin dâĂȘtre un rebut mĂ©prisable Ă Ă©viter et Ă oublier, le cadavre conserve une Ă©tincelle du judaĂŻsme accorde une valeur primordiale Ă la vie et Ă sa prĂ©servation. Ainsi aucune rĂšgle de comportement â humaine ou divine â nâĂ©chappe Ă lâobligation de protĂ©ger la vie. DĂšs lors que la vie est en danger, toutes les prohibitions diĂ©tĂ©tiques de la kashrut, par exemple, ou les prescriptions sacrĂ©es du Sabbat sâestompent. Il y a mĂȘme obligation Ă y contrevenir, car ce serait un pĂ©chĂ© dâattenter Ă la vie. Nul nâest tenu, par exemple, de se laisser mourir de faim si de la nourriture non kasher pouvait le sauver. Mais cette prescription va plus loin. LâascĂšse et la torture du corps ne sont pas rĂ©compensĂ©es par une quelconque reconnaissance religieuse, au contraire. Dans une synagogue, personne ne doit se tenir debout pour prier avec la congrĂ©gation si cette position cause une douleur physique au participant. Rien nâest plus Ă©tranger au judaĂŻsme que la notion dâascĂšse, de contrition ou de mortification. Le don dâorgane, dans le cas oĂč une vie est en danger, constitue non seulement un geste de sympathie au sens Ă©tymologique â Ï Îœ ÏαΞο ou le partage de la souffrance » â, mais une obligation morale de Tsedaqah, câest-Ă -dire du don de soi dans un concept social cĂ©lĂ©bration religieuse suprĂȘme se reconnaĂźt Ă et dans la joie. Câest le lieu final Ă atteindre et la corroboration de lâauthenticitĂ© de lâĂ©lan de la priĂšre. Cette joie inclut expressĂ©ment lâexubĂ©rance du corps. Lâexpression physique doit correspondre Ă une expĂ©rience spirituelle et, inversement, la quĂȘte spirituelle sâexprime par le geste de la danse. Ainsi les cĂ©lĂ©brations religieuses se terminent dans une danse enivrante oĂč le plus savant et le plus courbaturĂ© des rabbins est tenu de participer, et mĂȘme de guider la fĂȘte. La danse doit mener Ă lâivresse et Ă un sentiment de communion avec la crĂ©ation divine dans la joie. Le dĂ©but du moment saint quâest le Sabbat se trouve marquĂ© par une expression physique intense et la recherche de lâĂ©lĂ©vation de lâĂąme passe par une certaine exubĂ©rance corporelle. Loin de la contrition et de lâascĂšse chrĂ©tiennes prĂ©paratoires Ă la priĂšre, le judaĂŻsme fait appel aux dĂ©monstrations du corps pour intĂ©grer la vie Ă la priĂšre. La danse devient mĂȘme une priĂšre, un acte probant de lâengagement de lâindividu total â corps et esprit â dans son devoir religieux. 1 1,193 vues totalesOrDieu dans la Bible se rĂ©vĂšle tout autre : Il nous crĂ©e par amour et donne en abondance, nous appelant Ă cheminer en ĂȘtres libres et fraternels. Il est « Dieu avec nous », Il nous accompagne, nous conseille : « Tu as devant toi la mort et la vie. Choisis la vie ! » Il hait le mal qui dĂ©truit et nous dĂ©shumanise, car Il nous aime immensĂ©ment. JĂ©sus par
En grec KOINONIA Communion, communautĂ©, partage, relation, avoir en commun. Psaume 133 âŠC'est lĂ dans une assemblĂ©e fidĂšle et vivante, quâest la bĂ©nĂ©diction et la vie pour lâĂ©ternitĂ©! » Proverbe 17 v 9 Qui veut se faire aimer, pardonne les torts quâil a subis les rappeler Ă©loigne son ami ». Proverbe 27 v 17 Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme excite la colĂšre d'un homme. » Dans la vie d'Ă©glise, nous nous "frotons" les uns aux autres, comme le fer aiguise le fer. Nous ne nous choisissons pas les uns les autres, comme les enfants dâune famille physique ne se choisissent pas. Dans la famille de Dieu nous devons nous aimer les uns les autres, et en particulier ceux qui ne nous sont pas trĂšs sympathiques. En rĂ©alitĂ©, la communion fraternelle est un miracle de DIEU. A lui seul en revient toute la gloire !Jean 17 v 20 Ă 26 Il n'y a qu'une seule Ă©glise celle de JĂ©sus Christ. Tous ceux qui en sont membres par la nouvelle naissance sont UN en Christ, câest un fait et cela vient de Dieu. Ceci nâa aucun rapport avec lâĆcumĂ©nisme qui veut unifier les religions dites chrĂ©tiennes en Ă©vitant de parler des sujets qui fĂąchent ». LâunitĂ© authentique ne fait pas de compromis. Actes 2 v 42 Cela demande de la persĂ©vĂ©rance car nous avons des tempĂ©raments, des caractĂšres, des arriĂšre-plans et parfois des cultures diffĂ©rentes. Mais le Saint-Esprit est lĂ pour nous aider Ă aimer sans faire de favoritisme. La fraction du pain est le signe de lâunitĂ© du Corps de Christ. Actes 2 v 45 Il ne devrait pas y avoir de pauvres dans une assemblĂ©e du Seigneur. Actes 2 v 46 il est important de sâinviter les uns les autres Ă manger, dans la joie et la simplicitĂ©. Est-ce que tu le pratiques rĂ©guliĂšrement ? Romains 12 v 9 Ă 13 Avoir de lâaffection les uns pour les autres, honorer nos frĂšres et nos sĆurs en Ă©tant prĂ©venant et attentionnĂ© aux besoins des autres, Ro 15 v 14 Dans une assemblĂ©e vivante, chaque membre devrait avoir la libertĂ© dâapporter une parole dâencouragement pour exhorter les autres. EphĂ©siens 4 v 1 Ă 6 Conserver lâunitĂ© demande un effort. EnumĂ©ration de 7 conditions doctrinales Ă remplir pour reconnaĂźtre quelquâun comme frĂšre ou sĆur en Christ. EphĂ©siens 6 v 18 Priez pour tous les saints, câest-Ă -dire tous nos frĂšres et sĆurs, mais en particulier ceux de notre assemblĂ©e, chaque jour. Nous pouvons Ă©crire leurs noms dans un carnet pour ne pas en oublier. Philippiens 2 v 1 Ă 11 Voici lâexemple que nous devrions suivre Si donc il y a quelque consolation en Christ, sâil y a quelque soulagement dans lâamour, sâil y a quelque communion dâesprit, sâil y a quelque compassion et quelque misĂ©ricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un mĂȘme sentiment, un mĂȘme amour, une mĂȘme Ăąme, une mĂȘme pensĂ©e. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que lâhumilitĂ© vous fasse regarder les autres comme Ă©tant auâdessus de vousâmĂȘmes. Que chacun de vous, au lieu de considĂ©rer ses propres intĂ©rĂȘts, considĂšre aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui Ă©taient en JĂ©susâChrist Existant en forme de Dieu, nâa point regardĂ© son Ă©galitĂ© avec Dieu comme une proie Ă arracher, mais il sâest dĂ©pouillĂ© luiâmĂȘme, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il sâest humiliĂ© luiâmĂȘme, se rendant obĂ©issant jusquâĂ la mort, mĂȘme jusquâĂ la mort de la croix ». 2 Thessaloniciens 1 v 3 Voici une assemblĂ©e qui progresse, pouvons-nous en dire autant de celle dont nous sommes membre ? Nous devons Ă votre sujet, frĂšres, rendre continuellement grĂąces Ă Dieu, comme cela est juste, parce que votre foi fait de grands progrĂšs, et que lâamour de chacun de vous tous Ă lâĂ©gard des autres augmente de plus en plus. » 1 Jean 2 v 3 Ă 6 Le commandement nouveau, aimer nos frĂšres et sĆurs en Christ comme lui nous a aimĂ© au point de donner sa vie est supĂ©rieur Ă aime ton prochain comme toi-mĂȘme ». JĂ©sus Christ a donnĂ© lâexemple. 1 Jean 3 v 9 Ă 11 L'amour que nous avons pour tous les vrais enfants de Dieu est un signe Ă©vident de la nouvelle naissance, et il se manifeste concrĂštement. 1 Jean 3 v 14 Nous savons que nous sommes passĂ©s de la mort Ă la vie, parce que nous aimons les frĂšres. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. » 1 Jean 4 v 7 Ă 21 Dieu est Amour ! Il lâa prouvĂ© en nous donnant ce quâIl a de plus cher son propre fils unique et bien-aimĂ©. Câest incomprĂ©hensible, mais câest vrai, GLOIRE A DIEU !Questions personnelles 1. Es-tu intĂ©grĂ©e dans une assemblĂ©e fidĂšle ? 2. Participes-tu Ă toutes les rĂ©unions et activitĂ©s ? 3. Exerces-tu un ministĂšre, câest-Ă -dire un service ? 4. Vas-tu aux rĂ©unions pour te faire du bien ou pour Ă©difier les autres ? 5. Eprouves-tu un amour ardent et sans hypocrisie pour tous tes frĂšres et sĆurs ? 6. Comment gĂšres-tu tes relations avec ceux et celles qui ont un caractĂšre difficile ? 7. Quand as-tu invitĂ©e quelquâun la derniĂšre fois ? 8. Est-ce que tu pries pour chaque membre de ton assemblĂ©e, chaque jour ? Contact paix Articles scientifiquesConsidĂ©rationsĂ©thiques sur l'euthanasie. «Le respect de la dignitĂ© du mourant». ConsidĂ©rations Ă©thiques sur l'euthanasie. C'est en dĂ©clarant la douleur "curable" (au sens mĂ©dical) et en proposant comme un devoir de solidaritĂ© l'assistance envers celui qui souffre que l'on arrive Ă affirmer le vĂ©ritable humanisme: la douleur humaine 11 aoĂ»t 2017 5 11 /08 /aoĂ»t /2017 1347 dans la tradition chinoise La vie et la mortJacques, un grand ami, vient de mourir et je voudrais en profiter pour Ă©voquer les rapports entre la vie et la mort. Pendant de nombreuses annĂ©es, jâai animĂ© un cafĂ© philosophique et Jacques Ă©tait lâun des plus fidĂšles cafĂ© philosophique, Jacques prend toujours le contrepied de ce qui est Ă©noncĂ©Au cafĂ© philosophique, Jacques a sa mĂ©thode pour provoquer la discussion il prend systĂ©matiquement le contrepied de lâinterprĂ©tation proposĂ©e. Pendant un certain temps, les membres du groupe sont contrariĂ©s mais trĂšs rapidement je comprends quâil sâagit dâun jeu et jâentre dans la compĂ©tition. Jacques est trĂšs marquĂ© par la culture chinoise au point dâĂȘtre devenu un peu taoĂŻste. Dans notre culture, nous pensons que les choses sont ce quâelles sont le taoĂŻste pense quâelles sont ce quâelles sont mais quâelles sont aussi autre chose que ce quâelles sont, il considĂšre une sorte dâunitĂ© dans la dualitĂ©, comme dans le yin et le yang. Et puisque le cafĂ© philosophique a pour but dâapprendre Ă penser et Ă penser par soi-mĂȘme, je mâaperçois sans peine que la philosophie de Jacques permet Ă la pensĂ©e de marcher sur ses deux jambes. Aussi notre connivence se dĂ©veloppera de sĂ©ance en sĂ©ance jusquâĂ devenir une grande lâĂ©vocation des souvenirs, au crĂ©matorium, je cherche Ă provoquer un mini cafĂ© philosophiqueJe viens donc au crĂ©matorium, avec la famille et de nombreux amis de Jacques. Je demande Ă ce quâon rajoute mon nom Ă la liste des intervenants. Mon idĂ©e est de rendre hommage Ă celui qui vient de disparaĂźtre en simulant un petit cafĂ© philosophique. Mais, Ă cette Ă©vocation, la personne qui dirige la cĂ©rĂ©monie prend peur. Il faut que je mâarrĂȘte sĂ©ance tenante car nous avons plus dâune demi-heure de retard. DĂ©sespĂ©rĂ©, je demande trois minutes, puis deux minutes et voyant que je nâai pas gagnĂ© la partie, je transgresse lâordre qui mâest arbre plus vieux que le mondeEn Inde, il y avait autrefois un arbre plus vieux que le monde. Chaque annĂ©e, quel que soit le temps, lâarbre imperturbable se chargeait de fruits magnifiques. Mais il avait deux branches et selon une rumeur venue du fond des Ăąges, lâune des deux branches portait des fruits empoisonnĂ©s. Aussi personne nâavait jamais goĂ»tĂ© Ă lâarbre dĂ©fendu. Or arrive une grande famine et la plupart des habitants vont mourir de faim. Un jour, ils sont une centaine sous lâarbre ils se disent quâils pourraient Ă©chapper Ă une issue fatale sâils savaient quelle est la branche des fruits empoisonnĂ©s. A ce moment prĂ©cis, un vieillard qui doit mourir demain, se lĂšve en chancelant. La mort ne lui fait plus peur. Il lĂšve son bras encore valide et cueille un fruit sur la branche de droite. Mordant Ă pleine dent dans son prĂ©cieux butin, il retrouve les joies de lâexistence. Tous ses compagnons se prĂ©cipitent sur la branche de droite et leurs visages sâilluminent dâun grand sourire de le soir les membres du conseil du village cherchent Ă retrouver le sens de la rĂ©alitĂ© et pour eux le mot rĂ©alitĂ© » rime avec celui de sĂ©curitĂ© ». Unanimement, ils dĂ©cident de couper la branche de gauche. AussitĂŽt, ils confient au meilleur bĂ»cheron de la contrĂ©e lâopĂ©ration dĂ©cisive et salvatrice. Le sauveur dĂ©signĂ© sâexĂ©cute. Chacun dort alors dâun profond lendemain matin, les uns et les autres se prĂ©cipitent vers lâarbre de vie. Mais lâarbre est mort. Il nây a plus un fruit sur la branche de vie et la mort sont liĂ©es la mort est aussi une force de vieManifestement, les habitants du village nâĂ©taient pas taoĂŻstes ils pensaient la vie et la mort sĂ©parĂ©ment comme deux forces qui sâopposent alors quâen rĂ©alitĂ© elles se fĂ©condent lâune lâautre et sâallient dans une mĂȘme unitĂ©. DĂšs la naissance, la mort est lĂ pour faire gagner la vie son rĂŽle consiste Ă Ă©liminer les dĂ©chets qui pourraient contrarier lâĂ©lan qui nous pousse vers lâavant. Il est probable que la mort conçue de cette maniĂšre est une force de guĂ©rison comme tous ces poisons qui constituent les trĂ©sors de la recherche pharmaceutique. Mais comme nous pensons mal nous nous privons des fruits de la force de mort. Et il est possible que certaines maladies comme le cancer soient, en partie, le symptĂŽme des Ă©garements de notre maniĂšre de terme de notre existence, ce que nous appelons la mort pousse le corps trop usĂ© Ă lĂącher prise car il nâest plus apte Ă servir de rĂ©ceptacle Ă la plĂ©nitude de la vie qui nous sollicite. LâĂȘtre se recompose pour nous ouvrir Ă une nouvelle existence. En tout cas, câest ce que je pense, Ă partir de ma rĂ©flexion et de mon expĂ©rience, pour une part influencĂ©es par le taoĂŻsme. Mais le vĂ©ritable taoĂŻste sait que nous nâavons pas Ă©puisĂ© ainsi les ressources dâune pensĂ©e qui doit marcher sur ses deux jambes. A chacun dâinventer son petit cafĂ© philosophique intĂ©rieur pour trouver sa Duval Published by Duval Etienne
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| ĐÎșեՀДŃĐŸĐ·ĐŸŃ Đ”á¶ĐžŃÏ | ĐŁÏĐžĐČŃŃŃĐČŃ ŃĐŸáŻÎ±ĐčŐĄŃДж аŃŐšážĐŸáĄĐŸŐŒá |
| ĐĄĐœĐ°ĐČοηΔÏĐ”Đș Ő«ÖŐ«ŃáșĐœŃá | ÎаŃŃĐ”ĐČ Đ±Đ”ŃáŻĐČÎżŐ©Ïáș ŃĐż |
Chapitre2. La PentecĂŽte 1 Lorsque le jour de la PentecĂŽte arriva, ils Ă©taient tous ensemble dans le mĂȘme lieu. 2 Tout Ă coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un souffle violent qui remplit toute la maison oĂč ils Ă©taient assis. 3 Des langues qui semblaient de feu et qui se sĂ©paraient les unes des autres leur apparurent ; elles se posĂšrent sur chacun d'eux.Vous trouverez ici quelques textes qui peuvent ĂȘtre lus lors de la cĂ©rĂ©monie d'hommage, par un membre de la famille ou notre MaĂźtre de cĂ©rĂ©monie Pour mon/ma conjointePour mamanPour mamiePour papaPour papyPour mon fils / ma fillePour une sĆur / un frĂšrePour une amiePour un enfantPoĂšmes et textesPour mon/ma conjointeA mon Ăpoux / Ăpouse Ce que nous Ă©tions lâun pour lâautre, nous le sommes toujours, et le resterons Ă jamais. Je tâaimais, je tâaime, et tâaimerai toujours. Par la pensĂ©e, comme autrefois, tu demeures Ă mes cĂŽtĂ©s, et je nâai quâun seul espoir un jour te retrouver. Pour nous deux, ce nâest quâun au revoir⊠Dit de la force de l'amour Entre tous mes tourments, entre la mort et moi Entre mon dĂ©sespoir et la raison de vivre Il y a lâinjustice et ce malheur des hommes Que je ne peux admettre, il a ma colĂšre Il y a les maquis couleur de sang dâEspagne Il y a les maquis couleur du ciel de GrĂšce Le pain, le sang, le ciel et le droit Ă lâespoir Pour tous les innocents qui haĂŻssent le mal La lumiĂšre toujours est tout prĂšs de sâĂ©teindre La vie toujours sâapprĂȘte Ă devenir fumier Mais le printemps renaĂźt qui nâen a pas fini Un bourgeon sort du noir et la chaleur sâinstalle Et la chaleur aura raison des Ă©goĂŻstes Leurs sens atrophiĂ©s nây rĂ©sisteront pas Jâentends le feu parler en riant de tiĂ©deur Jâentends un homme dire quâil nâa pas souffert Toi qui fus de ma chair la conscience sensible Toi que jâaime Ă jamais, toi qui mâas inventĂ© Tu ne supportais pas lâoppression ni lâinjure Tu chantais en rĂȘvant le bonheur sur la terre Tu rĂȘvais dâĂȘtre libre et je continue. Paul ELUARD Si j'avais su... Si jâavais su que.. CâĂ©tait la derniĂšre fois que je te voyais tâendormir Je tâaurais bordĂ© au lit plus soigneusement Et jâaurais priĂ© Dieu quâil veille sur ton Ăąme. Si jâavais su que⊠CâĂ©tait la derniĂšre fois que je te voyais quitter la maison, Je tâaurais donnĂ© une caresse et un baiser Je tâaurai rappelĂ© pour en avoir un de plus. Si jâavais su que⊠CâĂ©tait la derniĂšre fois que jâentendais ta voix Jâaurais enregistrĂ© sur vidĂ©o chaque action et chaque mot Afin de les réécouter jour aprĂšs jour. Si jâavais su que⊠CâĂ©tait la derniĂšre fois jâaurais pris une minute de plus Afin de mâarrĂȘter et te dire je tâaime » Au lieu de prĂ©sumer que tu le savais. Puisquâil y a toujours demain pour corriger un oubli Nous avons toujours une deuxiĂšme chance de nous amĂ©liorer Il y aura toujours un autre jour pour dire Je tâaime et demander puis-je te rendre service ? » Mais juste au cas oĂč je ferais erreur et que demain nâarrive pas Jâaimerais te dire Ă quel point je tâaime JâespĂšre que tu ne lâoublieras jamais Que demain nâest promis Ă personne Ni jeune, ni vieux, aujourdâhui câest peut-ĂȘtre La derniĂšre chance que tu as pour serrer fort Dans tes bras les ĂȘtres qui te sont chers. Alors nâattends pas Ă demain, fais le aujourdâhui Comme ça, si demain ne vient jamais, Tu ne le regretteras pas. Tenez bien fort dans vos bras Ceux et celles que vous chĂ©rissez et chuchotez leurs Ă lâoreille Que vous les aimez et quâils seront toujours importants pour vous. Ne soyez jamais trop occupĂ© pour ne pas offrir Des sourires des cĂąlins des attentions Et tout ce qui rĂ©chauffe le cĆur Des personnes qui sont importantes pour vous Prenez le temps de dire je tâaime. » Puisque l'aube grandit Puisque lâaube grandit, puisque voici lâaurore, Puisque, aprĂšs mâavoir fui longtemps, lâespoir veut bien Revoler devers moi qui lâappelle et lâimplore, Puisque tout ce bonheur veut bien ĂȘtre le mien, Câen est fait des mauvais rĂȘves, ah ! câest est fait Surtout de lâironie et des lĂšvres pincĂ©es Et des mots oĂč lâesprit sans lâĂąme triomphait. ArriĂšre aussi les poings crispĂ©s et la colĂšre A propos des mĂ©chants et des sots rencontrĂ©s ; ArriĂšre la rancune abominable ! arriĂšre Lâoubli quâon chercher en des breuvages exĂ©crĂ©s ! Car je veux, maintenant quâun ĂȘtre de lumiĂšre A dans ma nuit profonde Ă©mis cette clartĂ© Dâune amour Ă la fois immortelle et premiĂšre, De par la grĂące, le sourire et la bontĂ©, Je veux, guidĂ© par vous, beaux yeux aux flammes douces, Par toi conduit, Ă main oĂč tremblera ma main, Marchar droit, que ce soit par des sentiers de mousses Ou de rocs et cailloux encombrent le chemin ; Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie, Vers le but oĂč le sort dirigea mes pas, Sans violence, sans remords et sans envie Ce sera ke devoir heureux et gais combats. Je chanterai des airs ingĂ©nus, je me dis Quâelle mâĂ©coutera sans dĂ©plaisir sans doute ; Et vraiment je ne veux pas dâautre Paradis. Au dedans de toi, tu me trouveras Femme, tu pleures ? Qui cherches-tu ? Tu le possĂšde celui que tu cherche, et tu lâignores ? Tu lâas, et tu pleure ? Tu le cherches au-dehors, mais tu lâas au-dedans. Tu te tiens debout hors du tombeau, en larmes, pourquoi ? OĂč je suis ? Mais en toi. Câest lĂ que je repose, non pas mort, mais lâĂ©ternel vivant. Toi-mĂȘme, voilĂ mon jardin. Tu as bien jugĂ© en me disant jardinier. Second Adam, jâai gardĂ©, moi aussi, Dâun paradis ma tĂąche de travailler Ă faire pousser dans ce jardin âton Ăąme- Des moissons de dĂ©sirs. Comment ! Tu mâas, tu me possĂšdes en toi, et tu lâignores. VoilĂ pourquoi tu me cherches au-dehors. Eh bien, me voici. Je tâapparais dehors, mais pour te ramener au-dedans !, Câest lĂ , au-dedans, que tu me trouveras. Je ne suis pas loin de toi, comme tu le penses. Je suis le Dieu tout proche. Dis-moi quây a-t-il de plus prĂšs pour quelquâun que son propre cĆur ? Ceux qui me trouvent, câest lĂ , dans leur cĆur quâils me trouvent VoilĂ ma rĂ©sidence. Ma morte vivante Tes yeux sont fermĂ©s, ton visage est si lourd, Dans mon chagrin rien nâest en mouvement jâattends, personne ne viendra ni de jour ni de nuit ni jamais plus de ce qui fut moi-mĂȘme. Mes yeux se sont sĂ©parĂ©s de tes yeux ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumiĂšre. Ma bouche sâest sĂ©parĂ©e de ta bouche. Ma bouche sâest sĂ©parĂ©e du plaisir et du sens de la vie. Mes mains se sont sĂ©parĂ©es de tes mains ; mes mains laissent tout Ă©chapper. Mes pieds se sont sĂ©parĂ©s de tes pieds ; ils nâavanceront plus, il nây a plus de routes ; ils ne connaĂźtront plus mon poids ni le repos. Il mâest donnĂ© de voir ma vie finir avec la tienne ma vie en ton pouvoir que jâai crue infinie. Et lâavenir mon seul espoir câest mon tombeau pareil au tien cernĂ© dâun monde diffĂ©rent. JâĂ©tais prĂšs de toi que jâai froid prĂšs des autres. Paul ELUARD Comme on voit sur la branche... Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa premiĂšre fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand lâaube de ses pleurs au point du jour lâarrose ; La grĂące dans feuille, et lâamour se repose, Embaumant les jardins et les arbres dâodeur ; Mais, battue ou de pluie, ou dâexcessive ardeur, Languissante elle meurt feuille dĂ©close. Ainsi en ta premiĂšre et jeune nouveautĂ©, Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beautĂ©, La Parque tâa tuĂ©e, et cendre tu reposes. Pour obsĂšques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses. Pierre De RONSARD Pour toi.. Pour toi, PrĂ©nom , mon Ă©pouxĂ©pouse et fidĂšle compagnoncompagne de nos joies et de nos Ă©preuves en cette vie, je te redis tout mon amour. Pour nous, tes enfants, tu demeures Ă jamais avec nous et tu continues de nous accompagner sur nos routes. Pour toi, qui es notre grand-pĂšregrand-mĂšre, nous gardons ton souvenir au plus profond de nos cĆurs. Pour toi, PrĂ©nom, tes parents et amis te redisent en ce jour lâaffection et lâamitiĂ© quâils te portent. Tous sâinspireront de lâesprit dans lequel tu as vĂ©cu, afin que leur vie sur la terre devienne plus fraternelle et plus juste. La mort des Amants Nous aurons des lits pleins dâodeurs lĂ©gĂšres, Des divans profonds comme des tombeaux, Et dâĂ©tranges fleurs sur des Ă©tagĂšres, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant Ă lâenvie leurs chaleurs derniĂšres, Nos deux cĆurs seront deux vastes flambeaux, Qui rĂ©flĂ©chiront leurs doubles lumiĂšres Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous Ă©changerons un Ă©clair unique, Comme un long sanglot, tout chargĂ© dâadieux ; Et plus tard un Ange, entrâouvrant les portes, Viendra ranimer, fidĂšle et joyeux, Les miroirs ternis et les flammes mortes. Charles BAUDELAIRE Tu nous manques Tes yeux sont fermĂ©s, ton visage est si lourd, figĂ© dans lâau-delĂ depuis dĂ©jĂ trois jours. Avec qui partager les souvenirs dâautrefois ? La chaleur des vacances oĂč nous allions parfois, nos jeux sur lâherbe tendre et le parfum des fleurs rires et pleurs, soir ou matin sur ton cĆur, tant de joie qui se brise, de bonheur perdu, je ne peux croire que dĂ©sormais tu nâes plus. La mort est injuste, je ne peux supporter car elle emporte le complice tant aimĂ©. Ton regard parti, comment Ă©viter la peur ? La mort me dĂ©pouille de toute ta chaleur. Pourquoi vole-t-elle un ĂȘtre aussi cher ? Ne plus pouvoir te parler et dĂšs lors me taire quand rien ne peut changer la course du temps les mots sont trop faibles, le silence sâĂ©tend. Il faudra simplement continuer le chemin nos enfants dont je tiens ici encore la main vont partir et peu Ă peu vivre leur vie. Ils lâont reçue de toi pour la transmettre aussi ce sera ton sourire Ă leurs propres enfants. Mais Ă tous tu manques dĂ©jĂ tellement⊠Tu t'en vas Tu nâas pas attendu que soient tournĂ©es les pages que nous voulions Ă©crire ensemble. Tu tâen vas, et tu nâas pas attendu le temps de la moisson, le temps de rĂ©colter ce quâensemble nous avions semĂ©. Tu tâen vas, et tu nâas pas attendu que la maison soit finie, les enfants Ă©levĂ©s. Tu tâen vas, et tu nâas pas attendu que nous prenions le temps de nous rĂ©concilier avec ceux qui nous ont fait du mal, avec ceux que nous avons blessĂ©s. Pourtant, jâespĂšre que Dieu tâattend. JâespĂšre quâil te pardonnera ce que dâautres ne tâont pas pardonnĂ©. JâespĂšre que Dieu fera mĂ»rir les semences dĂ©posĂ©es en terre, les projets encore en devenir et les amitiĂ©s qui commençaient Ă fleurir. Pour mamanMaman Chaque fois que tu as sĂ©chĂ© mes larmes Toutes ces fois pendant toutes ces annĂ©es Je ne tâai jamais dit Merci Maman » Ă chaque fois que jâai Ă©tĂ© triste Et que tu as ramenĂ© un sourire sur mon visage Je ne tâai jamais dit Merci Maman » Ă chaque fois que tu as pardonnĂ© mes erreurs et que tu mâas rendu plus fort Je ne tâai jamais dit Merci Maman » Merci, Maman. Je tâaime Ma petite Maman Tu mâas tant donnĂ© tant dâamour, Tant de tendresse ,tant de caresses⊠Tu tâes fait pour moi tant de soucis Tu mâas soignĂ©, nourri, Ă©levé⊠Comment pourrais-je jamais te rendre tout ce que tu mâas donné⊠Maman ! Quand tu seras vieille et que tes cheveux seront tout blancs quand tu auras besoin dâun peu de calme et de rĂ©pit pour que la paix rĂšgne dans ton cĆur vers la fin de ta vie, je viendrai tout prĂšs de toi, Maman je viendrai te serrer dans mes bras je viendrai te dire Nâaie pas peur Maman » je ne te laisserai pas seule je serai lĂ , toujours lĂ je serai lĂ , parce que je tâaime je serai lĂ pour toi, ma jolie Maman. Maman Câest le mot le plus beau, le premier prononcĂ© Câest par lui que lâamour commence et remercie, Chaque enfant le redit sans jamais se lasser. Ă lâĂąge oĂč la parole hĂ©site et balbutie, ce mot irremplaçable autant quâinĂ©puisĂ© a gardĂ© sa jeunesse avec sa poĂ©sie. Il a en ce prĂ©sent, comme il eut au passĂ© le miraculeux pouvoir en cette vie. Il est le souvenir dâun ĂȘtre vĂ©nĂ©rĂ© religieux du cĆur, comme un culte sacrĂ©. Ce mot magique fait deux heureux sans nul doute, celui qui le prononce et celui qui lâĂ©coute. Simple, presque effacĂ©, ce petit mot dâenfant est plus grand que le verbe, et son nom câest Maman. Maman Maman, tu nous as donnĂ© la vie, ton amour a bercĂ© nos cĆurs, guidĂ© nos pas et sĂ©chĂ© nos pleurs. Maman, nous voudrions encore dans tes bras nous serrer pour revivre un instant notre enfance passĂ©e. Maman, dans ton paradis veille sur nous toujours, avec le mĂȘme amour. L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; lâamour que te portait ta magique Maman nâavait dâĂ©gal que les limites de lâunivers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, sâouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, elle te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux dâune Ăąme sĆur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă cĂŽtĂ© de toi, ta Maman sera encore lĂ . La vie pourra, câest possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă lâadversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse tâauront rattrapĂ©e Quand dans ta chambre des autres on tâaura isolĂ©e, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de lâ amour dâune Maman dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans lâespace et le temps, une absence de la Maman qui tâaime si ardemment. Pour mamieC'est qui Grand-MĂšre Câest qui Grand-MĂšre ? Dans le dictionnaire, câest la mĂšre de notre pĂšre ou de notre mĂšre. Mais ce ne sont que des mots ! Câest qui en fait Grand-MĂšre ? Grand-MĂšre câest comme amour ; celui quâon donne avec libertĂ©, gĂ©nĂ©rositĂ© et sincĂ©ritĂ©. Grand-MĂšre, câest comme rĂ©confort ; quelle force, quel courage de redonner le moral, la confiance Ă ceux qui lâont perdu quand on est ĂągĂ© comme toi. Grand-MĂšre, câest comme bontĂ© ; partager, regarder, se prĂ©occuper de son prochain comme tu savais bien le faire ! Grand-MĂšre, câest comme gĂąteau ; ces aprĂšs-midi passĂ©s ensemble, goĂ»ter, jeux, chansons, enfance, joie. Grand-MĂšre, câest comme priĂšre ; ce temps passĂ©, ces tonnes de mots prononcĂ©s, cette Ă©nergie dĂ©ployĂ©e, cette volontĂ© formidable ! Grand-MĂšre câest comme famille ; le trait dâunion, le lien, le centre, parce que lâon se sentait bien prĂšs de toi, ensemble. Grand-MĂšre câest comme souffrance ; celle qui tâaccompagnait tous les jours et que tu offrais sans te plaindre, toujours ! Aujourdâhui, Grand-MĂšre, câest comme douleur ; Tu nâes plus lĂ . Mais si, mais non, câest pas possible. Je te vois encore, yâa un truc, quelque chose qui mâĂ©chappe, câest le vide, le regret. Nous sommes tristes, mais non, il faut se rĂ©jouir tu es lĂ -haut, avec lui, avec eux, avec nous, tu es heureuse ! Câest Grand-MĂšre, comme bonheur, enfin ! Merci Grand-MĂšre Grand-MĂšre Nous lâavons tellement aimĂ©e. Elle Ă©tait si heureuse de vivre avec ceux quâil/elle aimait. Elle qui Ă©tait si heureuse de laisser entrer le soleil dans sa maison et dans son cĆur. Elle qui Ă©tait si heureuse des rencontres familiales. Elle qui Ă©tait si pleine de tendresse et de dĂ©licatesse. Accueille-la, Dieu misĂ©ricordieux, dans ton royaume ; et ne nous laisse pas seuls, au fond de notre tristesse. Aide-nous Ă supporter le vide creusĂ© parmi nous. Toi qui aurais aimĂ©, Grand-MĂšre, voir grandir tes petits-enfants, ils sont lĂ , dans nos vies, dans nos cĆurs, comme le dernier cadeau que nous pouvons tâoffrir. Plus tard, ils chanteront peu ĂȘtre. Maintenant, je mâen souviens, câĂ©tait toi Grand-MĂšre qui venais me prendre la main⊠» En nous appuyant les uns sur les autres, en faisant confiance Ă la vie, nous continuerons Ă tâaimer, toi que nous pleurons, et nous te garderons prĂ©sente parmi nous L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; lâamour que te portait ta magique Grand-MĂšre nâavait dâĂ©gal que les limites de lâunivers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, sâouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, elle te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux dâune Ăąme sĆur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă cĂŽtĂ© de toi, ta Grand-MĂšre sera encore lĂ . La vie pourra, câest possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă lâadversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse tâauront rattrapĂ©e Quand dans ta chambre des autres on tâaura isolĂ©e, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de lâ amour dâune Grand-MĂšre ? dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans lâespace et le temps, une absence de la Grand-MĂšre qui tâaime si ardemment. Pour Ă©voquer la mort d'une Grand-MĂšre Un cĆur de Mamie, ça veut du bonheur, du bonheur pour tous ses enfants. Un cĆur de Mamie ça a toujours peur, ça tremble pour petits et grands ça se laisse grignoter par la vie et les Ă©vĂšnements. Un cĆur de Mamie, ça donne sans compter câest toujours un cĆur de Maman. Un cĆur de Mamie, ça nâaime pas la solitude. Câest hospitalier, comme les BĂ©atitudes ; ça aime les visites. ne partez pas, vous avez le temps » encore un biscuit, restez encore un instant ». Ăa aimerait un bise, mais les jeunes ont-ils le temps ? Un cĆur de Mamie, ça ne vieillit pas. Ăa veut sâaccrocher. Câest parfois bien las ! Un cĆur de Mamie, câest plein de finesse ; ça sait deviner ça voit la tristesse. Ăa sait regarder, sans oser rien dire. Câest plein de bontĂ©, ça vit des souvenirs. Un cĆur de Mamie, ça se dit je ne voudrais pas partir », rester pour aimer, mĂȘme vieux, on ne veut pas mourir. Demain oui peu-ĂȘtre, mais non, non pas aujourdâhui. Un cĆur de Mamie, câest disponible, pas pressĂ© ; Ăa ne pense quâĂ donner Ăa a de lâexpĂ©rience, ça doit rester longtemps, pour donner confiance dans la vie a ses petits-enfants. Grand-MĂšre, ce poĂšme, pour toi Toi qui es maintenant si loin Et dont chaque jour je me souviens Toi dont la dĂ©licatesse de ta main Avait la douceur du satin En caressant ma joue dans un cĂąlin Lorsque jâavais de gros chagrins Dans mes dĂ©lires enfantins. Toi qui as cultivĂ© mon jardin Qui me racontait des histoires de lutins Qui avait toujours le mot opportun Lorsque triste, je pleurais dans mon coin Par ton sourire tu as Ă©clairĂ© mon chemin Par ta tendresse, tu as adouci mon destin Tu Ă©tais, grand-mĂšre, le plus bel Ă©crin De lâamour divin, Je tâaime âŠ* , ton / ta petite filsle. * PrĂ©nom, Surnom. Tu as Ă©tĂ©.. Tu as Ă©tĂ© une mĂšre, une grand-mĂšre, Une arriĂšre grand-mĂšre extraordinaire ! Tu nous as tellement apportĂ© Ă tous⊠Tu tâes battue toute la vie Avec force et dĂ©termination⊠Tu as eu un courage exemplaire JusquâĂ ton dernier souffle⊠Adorable⊠Gentille⊠PrĂ©venante⊠GĂ©nĂ©reuse⊠Toujours conciliante⊠Toujours prĂȘte Ă rendre service Toujours Ă lâĂ©coute⊠attentionné⊠Merci mamie de mâavoir inculquĂ© La chose la plus importante Toujours rester optimiste Toujours se battre Et savoir profiter des petits bonheurs de la vie Des petits bonheurs de chaque jour Mamie⊠pour toi, Je continuerai Ă me battre, A croire toujours plus fort en la vie ! Pour papaPapa Dans notre maison vide, nous regardons tristement tout ce qui Ă©tait nous, tout ce qui Ă©tait toi. Nous Ă©coutons le cĆur en peine, nous nâentendons plus ta voix, ni le bruit de tes pas . Papa, sur ton chemin vers la lumiĂšre, marchant sans cesse auprĂšs de toi, nous tâaccompagnons de nos priĂšres et de lâamour que nous avons pour toi. Papa, tu as dĂ©couvert lâautre monde qui reste pour nous un grand mystĂšre, oĂč il nây a ni pleurs, ni peine, et oĂč le temps ne compte pas. Papa, puisse-tu y trouver le bonheur que tu as mĂ©ritĂ© ici-bas. Pense Ă nous qui sommes sur terre et aime-nous comme autrefois. De PĂšre en PĂšre Ă partir dâaujourdâhui, Ă partir de ce moment, plus rien ne sera jamais comme auparavant ; je vais revenir Ă la maison et redĂ©couvrir tes outils. Câest avec Ă©motion que je les regarderai sur lâĂ©tabli. Mes doigts glisseront sur les manches polis des images reviendront du temps oĂč jâĂ©tais petit je revois le jeune homme que tu Ă©tais, puis lâĂąge mĂ»r, puis le profil du senior, câest vrai, vieillir câest dur. Mais pour ton enfant lâĂ©preuve est encore pire. Dans ses yeux, voir ses parents petit Ă petit partir avec les rides, les cheveux blancs, un peu dâestomac câest un monde sacrĂ© qui peu Ă peu sâen va. Moi aussi avec les annĂ©es je suis devenu un Papa et des yeux dâenfants me scrutent dĂ©jĂ comme cela. Jâai quelques cheveux blancs et cĂŽtĂ© estomac ça va, enfin du moins pour lâinstant, plus tard on verra⊠Je fais le grand mais tu sais, jâai peur Papa mourir, laisser ma femme et mes enfants et tout ça tout ce que tu as supportĂ©, jâespĂšre que jâaurai ta force que je mĂ©riterai ton exemple, que la mort ne sera pas trop garce. Je nâai pas le droit de flĂ©chir, dure logique de la vie. Les obligations, les responsabilitĂ©s, tout un ensemble qui tâhabille tu connais le refrain, le couplet, tu as si longtemps chantĂ©. Je compte dĂ©sormais sur toi, jâen aurai bien besoin pour que secrĂštement, au creux de mon oreille, tu viennes parfois souffler un air ou des notes oubliĂ©es⊠L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; lâamour que te portait ton magique Papa nâavait dâĂ©gal que les limites de lâunivers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, sâouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, il te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux dâune Ăąme sĆur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă cĂŽtĂ© de toi, ton Papa sera encore lĂ . La vie pourra, câest possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă lâadversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse tâauront rattrapĂ© Quand dans ta chambre des autres on tâaura isolĂ©, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de lâ amour dâun Papa ? dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans lâespace et le temps, une absence du Papa qui tâaime si ardemment. Pour papyGrand-PĂšre Nous lâavons tellement aimĂ©e. Il Ă©tait si heureuxde vivre avec ceux quâil aimait. Il Ă©tait si heureux de laisser entrer le soleil dans sa maison et dans son cĆur. Il Ă©tait si heureux des rencontres familiales. Il Ă©tait si plein de tendresse et de dĂ©licatesse. Accueille-le, Dieu misĂ©ricordieux, dans ton royaume ; et ne nous laisse pas seuls, au fond de notre tristesse. Aide-nous Ă supporter le vide creusĂ© parmi nous. Toi qui aurais aimĂ©, Grand-PĂšre, voir grandir tes petits-enfants, ils sont lĂ , dans nos vies, dans nos cĆurs, comme le dernier cadeau que nous pouvons tâoffrir. Plus tard, ils chanteront peu ĂȘtre. Maintenant, je mâen souviens, câĂ©tait toi Grand-PĂšre qui venais me prendre la main⊠» En nous appuyant les uns sur les autres, en faisant confiance Ă la vie, nous continuerons Ă tâaimer, toi que nous pleurons, et nous te garderons prĂ©sente parmi nous L'amour Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© sĂšche tes larmes, souris et reste gaie ; lâamour que te portait ton magique Grand-PĂšre nâavait dâĂ©gal que les limites de lâunivers. Tu repartiras en cours et tu rejoueras quand tu seras triste, sâouvriront de nouveaux bras mais sans que tu le saches, il te regardera. Au fil des annĂ©es, son amour veillera sur toi. Plus tard, tes pas rejoindront ceux dâune Ăąme sĆur mains enlacĂ©es, pour bĂątir une vie de bonheur et quand tes enfants souriront dans tes bras Ă cĂŽtĂ© de toi, ton Grand-PĂšre sera encore lĂ . La vie pourra, câest possible, te faire tomber maladie sournoise ou autre source de rĂ©sistance face Ă lâadversitĂ© son amour sera ta cape de dignitĂ©. Et quand les maux de vieillesse tâauront rattrapĂ© Quand dans ta chambre des autres on tâaura isolĂ©, dĂ©crispe tes doigts et reste calme dans le trĂ©pas car derriĂšre la porte, son amour sera encore lĂ . Petite pousse de vie, graine issue de gaietĂ© as-tu compris la force de lâ amour dâun Grand-PĂšre ? dans les grottes, sur les cimes ou sous chaque pierre sous le chaud Ă©quateur ou sur les glaces polaires tu ne trouveras jamais, dans lâespace et le temps, une absence du Grand-PĂšre qui tâaime si ardemment. Grand-PĂšre Grand-PĂšre est mort. Une Ăąme sâhabille dâun corps. Mon grand-pĂšre est mort. Il a laissĂ© son corps usĂ©, son Ăąme sâest envolĂ©e, pour lâĂ©ternitĂ©. Faut pas pleurer si fort, ça attriste les morts. Il a tant de choses Ă faire, dans cet autre univers⊠Grand-PĂšre. Un trou, un cercueil, tous ces gens en deuil, Grand-PĂšre, tu nâes plus lĂ , pour me serrer dans tes bras, je pense Ă toi. Jâirai aussi vers la lumiĂšre, un jour, te rejoindre, Grand-PĂšre. Je sais que tu me guideras, je te suivrai, pas Ă pas, dans lâau-delĂ . Le bateau rentre au port, ce nâest pas triste la mort. Juste le temps de faire notre travail sur la terre, que tous on se retrouvera. Pour mon fils / ma filleMaman Chaque fois que tu as sĂ©chĂ© mes larmes Toutes ces fois pendant toutes ces annĂ©es Je ne tâai jamais dit Merci Maman » Ă chaque fois que jâai Ă©tĂ© triste Et que tu as ramenĂ© un sourire sur mon visage Je ne tâai jamais dit Merci Maman » Ă chaque fois que tu as pardonnĂ© mes erreurs et que tu mâas rendu plus fort Je ne tâai jamais dit Merci Maman » Merci, Maman. Je tâaime Adieu Adieu, mes chers parents, mes amis prĂ©cieux ! Je monte Ă Dieu, je monte Ă notre PĂšre, les combats sont finis, je sors de la misĂšre, et jâĂ©change aujourdâhui la terre pour les cieux. Essuyez par la foi les larmes de vos yeux, bannissez de vos cĆurs votre douleur amĂšre. Et si jamais pour moi votre amour fut sincĂšre, contemplez mon bonheur et soyez joyeux. Ah ! Que mon sort est beau ! Quâil est digne dâenvie ! Je passe par la mort au sĂ©jour de la vie, et ne perds, en mourant que la MortalitĂ©. Suivez-moi, par les vĆux de lâespoir et du zĂšle la mort nous dĂ©sunit pour un temps limitĂ©, mais Dieu nous rejoindra dans la gloire Ă©ternelle. DRELINCOURT Pour une sĆur / un frĂšreEn mĂ©moire d'un frĂšre / d'une sĆur Nous Ă©tions nĂ©s du mĂȘme amour. Lâenfance Ă©tait si douce auprĂšs de nos parents. Puis le temps a passĂ©, chacun sâest envolĂ©, mais toujours tendrement, nous sommes restĂ©s liĂ©s. En partant maintenant pour un si grand voyage, tu emportes avec toi, une part de nous-mĂȘmes. Nos souvenirs dâenfants, nos rires, nos joies, nos peines uniront Ă jamais nos vies avec la tienne. Je t'ai perdue Câest son sourire qui mâĂ©tait le plus doux, Et son rire mâenchantait Ă tous les coups, Aujourdâhui, ils ne sont que souvenirs, Les grands disent que câest normal de souffrir Toujours troublĂ©e par son regard dâazur, Jâaurai voulu savoir que rien ne dure, Pourquoi ? Comment ? Questions sans lendemain, Jâattends lĂ , mais ça ne sert plus Ă rien. Je voudrais redevenir une enfant, Pour ĂȘtre ensemble dans les bras de Maman, Tous les jours, ma sĆur, tu me manque tellement. Ensemble la vie Ă©tait tellement belle, Ici sans toi, tout parait irrĂ©el, Jâai mal, je pleure, jâai perdu ma jumelle. StĂ©phanie MILLOT HĂ©las mon frĂšre HĂ©las, mon frĂšre, Car rien de ce que renferme la terre ne troublera notre cĆur dans la demeure de lâĂ©ternitĂ©, lorsquâon quitte son corps, on rompt aussi le charme qui enchaĂźne le cĆur aux richesses du monde. Nous sommes avec toi, prĂ©nom , tu es avec nous, avec nous tu montes Ă la source de la lumiĂšre Ă©ternelle ; tu y oublieras toutes tes souffrances, tes chagrins, tes douleurs, tu y coifferas une couronne de myrrhe, un diadĂšme de clartĂ© ; Le voila de la crĂ©ation se lĂšvera devant tes yeux, secrets, mystĂšres, Ă©nigmes insondables procureront Ă ton Ăąme une jouissance Ă©ternelle ; Dans les hauteurs de lâunivers, tu chanteras parmi les Ă©toiles du matin. L. GORDON Il n'est plus Mon Ăąme ne cesse de gĂ©mir, mes yeux de pleurer, les sentiments de mon cĆur sâagitent comme une mer tumultueuse. A ton propos, PrĂ©nom » , qui vient de descendre au tombeau ; MĂȘme si mes yeux Ă©taient les cheminĂ©es du ciel, mes pensĂ©es des nuages, mes paroles des averses de pluie, comment mes pleurs pourraient-ils exprimer lâimmensitĂ© de ma peine ? Si jâĂ©tais un chacal et ma demeure la forĂȘt, si ma voix Ă©tait celle du vent hurlant en tempĂȘte, alors mon frĂšre, je te pleurerais Ă©ternellement ; et je ferais pleurer avec moi chaque pierre, chaque roche ; La mort cruelle prendrait conscience de ce que je perds, comprendrait la gravitĂ© de son crime, lâatrocitĂ© de son mĂ©fait. L. GORDON Pour une amieAmi, attends-moi Lorsquâun vivant nous quitte, Ă©lu, je le contemple ; car entrer dans la mort, câest entrer dans le temple ; et quand un homme meurt, je vois distinctement dans son ascension mon propre avĂšnement. Ami je sens du sort la sombre plĂ©nitude ; jâai commencĂ© la mort par de la solitude ; je vois mon profond soir vaguement sâĂ©toiler ; voici lâheure oĂč je vais aussi, moi, mâen aller, mon fil, trop long, frissonne et touche presque au glaive ; le vent qui tâemportera doucement me soulĂšve, et je vais suivre ceux qui mâaimaient, moi banni. Leur Ćil fixe mâattire au fond de lâinfini. Jây cours. Ne fermez pas la porte funĂ©raire⊠Victor HUGO Hier, aujourd'hui, demain... Nous avions ensemble fait tant de choses et voilĂ que maintenant tu nous quittes. Nous avons mangĂ© et bu avec toi, avec toi nous avons partagĂ© les soucis et les travaux quotidiens, avec toi nous avons partagĂ© tant de projets et tant dâespoirs. Il y a tant de choses que nous aurions voulu faire ensemble. Mais tout cela semble sâarrĂȘter aujourdâhui et ce nâest plus ensemble que nous allons rĂ©aliser ce que tu espĂ©rais. Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer de travailler Ă tout ce que tu attendais, Ă tout ce que tu espĂ©rais. Comme un mur, la mort nous sĂ©pare de toi, comme le souffle du vent qui balaie les obstacles. Notre amitiĂ©, notre affection et notre espĂ©rance sâen iront te rejoindre lĂ oĂč dĂ©sormais tu nous attends. Dans le silence Câest dans le silence, Dans le vide, dans lâabsence, Que je pense Ă toi, Que je te revois. Jâerre sans dessein, Je cours, je fuis sans fin Notre rencontre, notre histoire, Notre amitiĂ©, ton dĂ©part. Ami, je tâaime⊠Vois mon cĆur nâest plus le mĂȘme⊠Penser Ă toi me fait souffrir, De la mĂ©moire, je suis martyre. Mais je veux souffrir, crier, pleurer, RĂȘver de toi, tâimaginer. Tu es ma substance, ma nourriture. Jâai goĂ»tĂ© une amitiĂ© si pure. Plus rien ne nous sĂ©pare⊠MĂȘme sans se revoir, Il y a une suite Ă notre histoire. On ne dĂ©truit pas une amitiĂ© si rare Par la pensĂ©e, les souvenirs, Je continuerai Ă la vivre. Ami, rien ne te remplacera Que tu sois beau, laid, esclave ou roi. Isabelle JAN Pour un enfantL'ange au berceau Un ange au radieux visage penchĂ© sur le bord dâun berceau semblait contempler son image comme dans lâonde dâun ruisseau. charmant enfant qui me ressemble » disait-il, ah ! Viens avec moi ; viens ; nous serons heureux ensemble ; la terre est indigne de toi. Eh quoi ! Les chagrins, les larmes, viendraient flĂ©trir ton front si pur, et dans lâamertume des larmes se terniraient tes yeux dâazur. Non, non, dans les champs de lâespace avec moi tu vas tâenvoler la providence te fait grĂące des jours que tu devais couler. » En secouant ses blanches ailes lâange Ă ces mots a pris lâessor vers des demeures Ă©ternelles. Jean REBOUL J'ai tout perdu Jâai tout perdu ! Mon enfant par la mort, des ses beaux yeux, jâai vu mourir la flamme, fermĂ©s pour le repos qui nâa point de rĂ©veil. Comme Ă©chappĂ© du ciel il passa dans le monde ; dâun ange il y montra la forme et les attraits. Pour payer ce moment de douleur sans seconde, Mes pleurs devraient couler pour ne tarir jamais ! Petit enfant, doux trĂ©sor dâune mĂšre, gage adorĂ© de mes tristes amours, tes beaux yeux en sâouvrant un jour Ă la lumiĂšre ont condamnĂ© les miens Ă te pleurer toujours ! A mes transports tu venais sourire ; mes bras tremblants entouraient ton berceau. Le sommeil me surprit dans cet heureux dĂ©lire⊠Je mâĂ©veillais sur un tombeau. Câest ici, sous ces fleurs quâil mâattends, quâil repose, câest ici que mon cĆur se consume avec lui ! Marceline DESBORDES-VALMORE Par la pensĂ©e Au lever du soleil Et Ă son coucher, Nous pensons Ă PrĂ©nom » Dans le souffle du vent Et le froid de lâhiver, Nous pensons Ă elle/lui A lâouverture des bourgeons Et dans la chaleur de lâĂ©tĂ©, Nous pensons Ă elle/lui Dans le bruissement des feuilles Et la beautĂ© de lâautomne, Nous pensons Ă elle/lui Au dĂ©but de lâannĂ©e Et Ă sa fin, Nous pensons Ă elle/lui Quand nous sommes las Et avons besoin de force, Nous pensons Ă elle/lui Quand nous sommes perdus Et malheureux dans notre cĆur, Nous pensons Ă elle/lui Quand nous vivons une joie Que nous aimerions tant partager, Nous pensons Ă elle/lui Tant que nous vivons Elle/Il vivra aussi Car quand nous pensons Ă PrĂ©nom », elle est une partie de nous. Envole toi Vole, vole, petite aile Ma douce, mon hirondelle Va tâen , va tâen sereine Quâici rien ne te retienne Rejoins le ciel et lâĂ©ther Laisse-nous, laisse la terre Quitte manteau de misĂšre Change dâunivers Vole, vole, petite cĆur Vole mon ange, ma douleur Quitte ton corps et nous laisse Quâenfin ta souffrance cesse Va rejoindre lâautre rive Celle des fleurs et des rires Celle que tu voulais tant Ta vie dâenfant Vole, vole, mon amour Puisque le nĂŽtre est trop lourd Puisque rien ne te soulage Vole Ă ton dernier voyage LĂąche tes heures Ă©puisĂ©es Vole, tu lâas pas volĂ© Deviens souffle, sois colombe Pour tâenvoler Vole, vole, petite flamme Vole mon ange, mon Ăąme Quitte ta peau de misĂšre Va retrouver la lumiĂšre Laisser venir Ă moi les petits-enfants Laissez venir Ă moi les petits enfants », nous dit JĂ©sus. Lorsque lâenfant paraĂźt, le cercle de famille applaudit Ă grands cris. Son doux regard qui brille fait briller tous les yeux. Et les plus tristes fronts, les plus souillĂ©s peut-ĂȘtre, se dĂ©rident soudain Ă voir lâenfant paraĂźtre innocent et joyeux⊠Il est si beau lâenfant avec son doux sourire, sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, ses pleurs vite apaisĂ©s, laissant errer sa vue Ă©tonnĂ©e et ravie, offrant de toute part sa jeune Ăąme Ă la vie, et sa bouche aux baisers ! Seigneur ! PrĂ©servez-moi, prĂ©servez ceux que jâaime, frĂšres, parents, amis et ennemis mĂȘme dans le Mal triomphant, de jamais voir, Seigneur, lâĂ©tĂ© sans fleurs vermeilles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants ! Victor HUGO Je vous en prie Je vous en prie, ne me demandez pas si jâai rĂ©ussi Ă le surmonter, je ne le surmonterai jamais. Je vous en prie, ne me dites pas quâil est mieux lĂ oĂč il est maintenant, il nâest pas ici auprĂšs de moi. Je vous en prie, ne me dites pas quâil ne souffre plus, je nâai toujours pas acceptĂ© quâil ai du souffrir. Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, Ă moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant. Je vous en prie, ne me dites pas au moins vous lâavez eu pendant ⊠annĂ©es », selon vous, Ă quel Ăąge votre enfant devrait-il mourir ? Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu nâinflige pas plus que ce que lâhomme peut supporter. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous ĂȘtes dĂ©solĂ©s. Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui. Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant. Je vous en prie, laissez-moi simplement le pleurer. Larmes au berceau Ă peine vu, es-tu dĂ©jĂ reparti⊠Nous aurons Ă peine vu ton visage⊠Il ne restera de toi que notre longue attente et notre profonde douleur, et ces quelques heures oĂč nous tâavons tenu dans nos bras⊠Mais nâest-ce pas dĂ©jĂ assez pour exister Ă©ternellement dans notre cĆur et dans celui de Dieu ? Oui, nous te reverrons, et notre joie sera alors totale, car ton dĂ©part aura aiguisĂ© notre espĂ©rance⊠nous te confions Ă ce Dieu PĂšre de tous tu es notre enfant chĂ©ri⊠Le dĂ©part d'un enfant Lâinnocente victime, au terrestre sĂ©jour, Nâa vu que le printemps qui lui donna le jour. Rien nâest restĂ© de lui quâun nom, un vain nuage, Un souvenir, un songe, une invisible image. Adieu, fragile enfant Ă©chappĂ© de nos bras; Adieu, dans la maison dâoĂč lâon ne revient pas. Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte La campagne dâĂ©tĂ© rend la ville dĂ©serte; Dans lâenclos paternel nous ne te verrons plus, De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus, Presser lâherbe et les fleurs dont les nymphes de Seine Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne. Lâaxe de lâhumble char Ă tes jeux destinĂ©, Par de fidĂšles mains avec toi promenĂ©, Ne sillonnera plus les prĂ©s et le rivage. Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage, NâinquiĂ©teront plus nos soins officieux; Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux Les efforts impuissants de ta bouche vermeille A bĂ©gayer les sons offerts Ă ton oreille. Adieu, dans la demeure oĂč nous nous suivrons tous, OĂč ta mĂšre dĂ©jĂ tourne ses yeux jaloux PoĂšmes et textes PriĂšre indienne A ceux que jâaime⊠et ceux qui mâaiment. Quand je ne serai plus lĂ , relĂąchez-moi, laissez-moi partir. Ne pleurez pas en pensant Ă moi, Soyez reconnaissants pour les belles annĂ©es. Je vous ai donnĂ© mon amitiĂ©, vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous mâavez apportĂ©. Je vous remercie de lâamour que chacun a dĂ©montrĂ©. Maintenant, il est temps de voyager seule. Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine, la confiance vous apportera rĂ©confort et consolation. Nous serons prĂ©parĂ©s pour quelques temps. Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, Je ne suis pas loin et la vie continue⊠Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai lĂ pour vous accueillir. Nâallez pas sur ma tombe pour pleurer, Je ne suis plus lĂ . Je vis au plus profond de votre cĆur. Pour me voir, il suffit de fermer les yeux. Et si cela vous semble difficile, Vous nâaurez quâĂ murmurer mon nom Et je serai lĂ . A toi La vie Ă©tait belle hier et avant hier. Tu es parti bien loin, si vite sans prĂ©venir ! Nous ne te verrons plus que dans nos souvenirs et un jour lĂ haut nous irons te rejoindre. Nous devrions chanter mais la souffrance est si atroce de ne plus tâavoir avec nous pour partager ta joie toujours dĂ©bordante. Que nous allons pleurer, crier comme au jour de notre naissance. Ătre fidĂšle... Ătre fidĂšle Ă ceux qui sont disparus, ce nâest pas sâenfermer dans sa douleur. Il faut continuer de creuser son sillon droit et profond. Comme ils lâauraient fait eux-mĂȘme, comme on lâaurait fait avec eux, pour eux. Ătre fidĂšle Ă ceux qui sont partis, câest vivre comme ils auraient vĂ©cu, et les faire vivre en nous, et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres. Ă un fils, Ă un frĂšre, ou Ă des inconnus, aux autres, quels quâils soient. Et la vie tronquĂ©e des disparus, alors, germera sans fin. Martin GRAY Vieillir et mourir Vieillir, se lâavouer Ă soi-mĂȘme et se dire tout haut, non pas pour voir protester ses amis, mais pour y conformer des goĂ»ts, et sâinterdire ce que la veille on se croyait encore permis. Avec sincĂ©ritĂ© dĂšs que lâaube se lĂšve, se bien persuader quâon est plus vieux dâun jour ! A chaque cheveu blanc se sĂ©parer dâun rĂȘve et lui dire tout bas, un adieu sans retour⊠Aux devoirs impulsifs, imposer dâĂąpres jeĂ»nes, et nourrir son esprit dâun solide savoir, devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes, comme on aime les fleurs, comme on aime lâespoir. Vaquer sans bruit aux soins que tout dĂ©part rĂ©clame, prier et faire un peu de bien autour de soi, puis un beau soir, discrĂštement souffler la flamme de sa lampe⊠et mourir parce que câest la loi. C. LAMBAL Comme l'oiseau qui s'envole Comme lâoiseau qui sâenvole, mon Ăąme sâen est allĂ©e. Jâai quittĂ© cette terre pour dâautres horizons oĂč le ciel toujours bleu vous sourira demain. Ne pleurez point lâenvol dont je suis gratifiĂ© ; prĂšs de moi dans les nues votre place est gardĂ©e, mon cĆur est prĂšs de vous. Et lâessentiel ne pleurez pas surtout puisque je suis au ciel EspĂ©rance La nuit nâest jamais complĂšte. Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je lâaffirme, au bout du chagrin une fenĂȘtre ouverte, une fenĂȘtre Ă©clairĂ©e. Il y a toujours un rĂȘve qui veille, dĂ©sir Ă combler, faim Ă satisfaire, un cĆur gĂ©nĂ©reux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs, une vie, la vie Ă se partager. Paul ELUARD Ferme les yeux Ferme les yeux et tu verras, tu verras les couleurs que tu nâas jamais vues, les Ă©tendues glacĂ©es, les forĂȘts inconnues, ferme les yeux et tu verras. Tu verras des dĂ©serts, des oasis superbes avec des palmiers verts, de lâeau tellement bleue que tu voudrais mourir dedans, tellement mieux quâun lit dâhĂŽpital ou un caveau de gerbes. Ferme les yeux et tu verras les donjons des chĂąteaux des livres dâenfance, les cortĂšges sans fin de baladins qui dansent ou ceux des mariages des rois. Tu verras des amours Ă en perdre la tĂȘte et la fraternitĂ© de ceux-lĂ qui se tuent le long de la planĂšte oĂč la planĂšte mue avant deux mille un aux grandioses fĂȘtes. Ferme les yeux et tu verras un poĂšte penchĂ© sur son nid dâĂ©criture, celui-lĂ qui te dit lâhumble parfum qui dure des choses quâil se veut mais qui nâexistent pas. Louis AMADE Que serais-je sans toi Que serais-je sans toi qui vins Ă ma rencontre ? Que serais-je sans toi Quâun cĆur au bois dormant ? Que cette heure arrĂȘtĂ©e au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement. Jâai tout appris de toi sur les choses humaines, et jâai vu dĂ©sormais le monde Ă ta façon. Jâai tout appris de toi comme on boit aux fontaines, comme on lit dans le ciel les Ă©toiles lointaines, comme au passant qui chante, on reprend sa chanson. Jâai tout appris de toi jusquâau sens du frisson. Jâai tout appris de toi pour ce qui me concerne. Quâil fait jour Ă midi, quâun ciel peut ĂȘtre bleu, que le bonheur nâest pas un quinquet de taverne. Tu mâas pris par la main dans cet enfer moderne, oĂč lâhomme ne sais plus ce que câest dâĂȘtre deux. Tu mâas pris par la main comme un amant heureux. Que serais-je sans toi qui vins Ă ma rencontre ? Que serais-je sans toi quâun cĆur au bois dormant ? Que cette heure arrĂȘtĂ©e au cadran de la montre, que serais-je sans toi que ce balbutiement. Louis ARAGON â Jean FERRAT Il est lĂ Aujourdâhui je me suis promenĂ© avec mon camarade. MĂȘme sâil est mort, je me suis promenĂ© avec mon camarade. Quâils Ă©taient beaux les arbres en fleurs, les marronniers qui neigeaient le jour de sa mort. Avec mon camarade je me suis promenĂ©. Jadis mes parents allaient seuls aux enterrements et je me sentais petit enfant. Câest pourquoi tout aujourdâhui je me suis promenĂ© avec mon ami. Il mâa trouvĂ© un peu vieilli, un peu vieilli mais il mâa dit Toi aussi tu viendras oĂč je suis, un dimanche ou un samedi. Moi, je regardais les arbres en fleurs; La riviĂšre passe sous le pont et soudain jâai vu que jâĂ©tais seul. Alors je suis rentrĂ© parmi les hommes. Robert DESNOS Ătre vivant Ătre vivant sans sâoccuper de lâair du temps vivre lâinstant Ă tout moment rĂ©inventĂ©. Ătre vivant sans se courber dâoĂč vient le vent vivre au prĂ©sent dans la stridente libertĂ© de la cigale de lâĂ©tĂ©. Ătre vivant sans sâaccrocher au bon vieux temps » vivre accueillant lâirrĂ©sistible nouveautĂ© de lâinusable Ă©ternitĂ©. Ătre vivant sans ĂȘtre mou et dĂ©pendant ĂȘtre muant vers la plus pure humanitĂ© et mourir dâavoir existĂ©. Que mon dĂ©part ne soit pas une souffrance Je dĂ©sirerais â et cela trĂšs ardemment â que mon dĂ©part ne soit pas pour ceux que jâaime une souffrance. Je voudrais quâil ne fĂ»t pas pour eux une cause de regrets, de lamentations, de larmes. Jâaimerais que mes proches pensent Ă moi comme quelquâun qui les a beaucoup, tendrement aimĂ©s, et qui les aime encore, et est simplement parti un peu avant eux pour le pays de vie, de lumiĂšre, de paix et dâamour oĂč je les attends ! Que leur vie terrestre continue tranquillement, paisiblement, jusquâau jour oĂč, pour eux aussi, la porte sâouvrira. Je voudrais quâils acceptent ma mort comme une chose trĂšs simple, trĂšs naturelle. Le voilier Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin et part vers lâocĂ©an. Il est la beautĂ©, il est la vie. Je le regarde jusquâĂ ce quâil disparaisse Ă lâhorizon Quelquâun Ă mon cĂŽtĂ© dit Il est parti ! » Parti ? Vers oĂč ? Parti de mon regard, câest tout ⊠Son mĂąt est toujours aussi haut, Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, Pas en lui. Et juste au moment oĂč quelquâun prĂšs de moi dit Il est parti ! » Il en est dâautre qui, le voyant poindre Ă lâhorizon et venir vers eux, Sâexclament avec joie Le voilĂ ! » Câest cela la mort. William BLAKE L'amour ne disparaĂźt jamais Lâamour ne disparait jamais, la mort nâest rien. Je suis seulement passĂ© dans la piĂšce Ă cĂŽtĂ©. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous Ă©tions lâun pour lâautre nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu mâas toujours donnĂ©. Parle-moi comme tu lâas toujours fait. Nâemploie pas un ton diffĂ©rent, ne prends pas un air solennel ou triste. Continue Ă rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Prie, souris, pense Ă moi. Prie pour moi. Que mon nom soit prononcĂ© Ă la maison comme il lâa toujours Ă©tĂ©, sans emphase dâaucune sorte, sans une trace dâombre. La vie signifie tout ce quâelle a toujours signifiĂ©. Elle est ce quâelle a toujours Ă©tĂ©. Le fil nâest pas coupĂ©. Pourquoi serais-je hors de ta pensĂ©e simplement parce que je suis hors de ta vie⊠Je tâattends, je ne suis pas loin, juste de lâautre cĂŽtĂ© du chemin. Tu vois, tout est bien. Chanoine Henri SCOTT-HOLLANDE Devant ma tombe Ne reste pas Ă pleurer devant ma tombe, Je nây suis pas, je nây dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent Je suis le scintillement du diamant sur la neige. Je suis la lumiĂšre du soleil sur le grain mĂ»r Je suis la douce pluie dâautomne. Quand tu tâĂ©veilles dans le calme du matin, Je suis le prompt essor Qui lance vers le ciel oĂč ils tournoient, les oiseaux silencieux. Je suis la douce Ă©toile qui brille la nuit. Ne reste pas Ă te lamenter devant ma tombe. Je nây suis pas, je ne suis pas mort. Certitude Si je te parle câest pour mieux tâentendre Si je tâentends je suis sĂ»r de te comprendre Si tu souris câest pour mieux mâenvahir Si tu souris je vois le monde entier Si je tâĂ©treins câest pour me continuer Si nous vivons tout sera Ă plaisir Si je te quitte nous nous souviendrons En te quittant nous nous retrouverons. Paul ELUARD A de beaux yeux Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflĂšte, Votre prunelle, oĂč brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belles eau quâune perle parfaite, Et vos grands cils Ă©mus, de leur aile inquiĂšte, Ne voilent quâĂ demi leur vif rayonnement. Mille petits amours, Ă leur miroir de flamme, Se viennent regarder et sây trouvent plus beaux, Et les dĂ©sirs y vont rallumer leurs flambeaux. Ils sont si transparents, quâils laissent voir votre Ăąme, Comme une fleur cĂ©leste au calice idĂ©al Que lâon apercevrait Ă travers un cristal. ThĂ©ophile GAUTIER Ne pleure pas si tu m'aimes Si tu savais le don de Dieu et ce quâest le Ciel ! Si tu pouvais voir se dĂ©rouler sous tes yeux les champs et les horizons Ă©ternels, les nouveaux sentiers oĂč je marche ! Si tu pouvais, un instant, contempler comme moi la beautĂ© devant laquelle toutes les beautĂ©s palissent ! Quoi ? Tu mâas vu ! tu mâas aimĂ© dans le pays des ombres, et tu ne pourrais ni me revoir ni mâaimer encore dans le pays des immuables rĂ©alitĂ©s ! Crois-moi lorsque la mort viendra briser tes liens, comme elle a brisĂ© ceux qui mâenchaĂźnaient, et quant au jour que Dieu connaĂźt et quâil a fixĂ©, toute Ăąme viendra dans le Ciel oĂč lâa prĂ©cĂ©dĂ©e la mienne, ce jour lĂ , tu reverras celui qui tâaimait et qui tâaime encore. Tu retrouveras les tendresses Ă©purĂ©es. Essuie tes larmes. Et ne pleure plus, si tu mâaimes. Ne pleurez pas Ne pleurez pas, surtout ne pleurez pas, Car depuis quelque temps Ă©tait prĂȘt son bagage, Et lâon emporte si peu, pour un si long voyage, Une image, un parfum, le souvenir dâun pas. Quâa-t-il besoin dâavoir, sur ce chemin perdu, Il espĂšre y trouver des fleurs, des silences, Des musiques dâespoir, des musiques de danse, Des rĂȘves et des Ă©clats de rire qui lui seront rendus. On dit, que trĂšs lointaine, existe une lumiĂšre, Mais quâil faut traverser un trĂšs sombre couloir, Quâon tĂątonne en aveugle et quâon est sans espoir, Quâon nâa plus de repĂšre et non plus de priĂšre. Tous les masques que lâon prend et reprend, sont tombĂ©s. Câest le vide absolu, dĂ©tachement suprĂȘme. Alors, quâest devenu tout ce monde quâon aime, Le temps ne compte plus loin des ĂȘtres aimĂ©s. Ne pleurez pas surtout, surtout ne pleurez pas, Sâil existe des lois, il doit rĂ©gner un maĂźtre. Mais alors, dans ce cas, tout ne peut disparaĂźtre, Une autre vie sera, nous ne le savons pas. L'arbre et la graine Quelquâun meurt, et câest comme des pas qui sâarrĂȘtent⊠Mais si câĂ©tait un dĂ©part pour un nouveau voyage ? Quelquâun meurt, et câest comme une porte qui claque⊠Mais si câĂ©tait un passage sâouvrant sur dâautres paysages ? Quelquâun meurt, et câest comme un arbre qui tombe⊠mais si câĂ©tait une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelquâun meurt, et câest comme un silence qui hurle⊠mais sâil nous aidait Ă entendre la fragile musique de la vie ? BenoĂźt MARCHON Les pĂ©tales de la vie Les fleurs de la vie, comme les fleurs dâune rose, se gorgent de rires, de joies et de couleurs. Elles sâouvrent peu Ă peu au monde extĂ©rieur, pĂ©tales Ă©panouis que la lumiĂšre expose. Ce pĂ©tale entre mes doigts se plisse trop vite. Comme les rĂȘves que jâavais tout rĂ©cemment. Son duvet que je presse rappelle le temps oĂč ta paume contre la mienne trouvait gĂźte. Dans ma main, ce pĂ©tale ploie puis hĂ©site ; il sâaccroche Ă ma peau comme mes souvenirs. Il balance et refuse toujours de partir, prĂ©fĂ©rant sâattacher aux lueurs quâil suscite. Mais ce brin de soleil aux pĂ©tales incarnĂ©s, câest lâamour que je porte Ă ce que tu Ă©tais. De ma main, il sâĂ©chappe Ă ton allongĂ©, pour offrir de ma part un ultime baiser. Quand je partirai... Quand je partirai, libĂ©rez-moi, laissez-moi aller. Jâai tant de choses Ă voir et Ă faire. Ne vous attachez pas Ă moi Ă travers vos larmes. Soyez heureux de toutes les annĂ©es passĂ©es ensemble. Je vous ai donnĂ© mon amour et vous pouvez seulement deviner combien de bonheur vous mâavez apportĂ©. Je vous remercie pour lâamour que vous mâavez tĂ©moignĂ©, mais il est temps maintenant que je poursuive ma route. Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut. Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie, car câest pour un moment seulement que nous nous sĂ©parons. BĂ©nissez donc les souvenirs qui sont dans votre cĆur. Je ne serai pas trĂšs loin, car la vie se poursuit. Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai. MĂȘme si vous ne pouvez pas me voir ou me toucher, je serai prĂšs de vous. Et si vous Ă©coutez votre cĆur, vous percevrez tout mon amour autour de vous, dans sa douceur et sa clartĂ© Nous n'avons jamais su Nous nâavons jamais su vraiment ce que tu pensais sur plein de choses pourtant essentielles. Tu ne parlais jamais de Dieu, mais tu allais Ă lâĂglise de temps en temps. Pour dire adieu Ă tes amis quand ils mourraient, pour partager la joie de ceux qui se mariaient, pour accueillir les enfants de la famille ou des amis quand on les baptisait et pour les entourer plus tard quand ils faisaient leur premiĂšre communion. Aujourdâhui, nous, tes proches, nous te disons adieu. Nous espĂ©rons que silencieusement tu as rejoint ceux que tu aimais, ceux dont tu avais partagĂ© le travail, les soucis, ceux que tu avais aidĂ©s ou qui tâavaient rendu service. Demain, nous aussi nous partirons sans avoir terminĂ© notre travail, nous laisserons sans doute des choses Ă faire. Nous abandonnerons nos travaux entrepris, que dâautres Ă notre place poursuivront. Ce jour lĂ nous espĂ©rons te retrouver. Nous viendrons silencieusement nous asseoir auprĂšs de toi dans la maison de Dieu. Le pouvoir des mots Et quand vient le temps de lâabsence, quand vient le temps du silence, surgissent des mots quâon voudrait partager avec celui quâon a aimĂ©. Alors, seul face Ă lâinfini, avec ces mots quâon a pas dits, ces mots que lâon ne dira plus, parce quâavant, on nâavait pas su⊠Lâunivers devient notre abri, ce grand ciel qui nous lâa pris, cette terre qui sâest refermĂ©e en emportant tant de secrets, Quelque part, si loinâŠ, Ă cĂŽtĂ©, derriĂšre lâinvisible, une prĂ©sence une vie que lâon a partagĂ©e, remplie de mots et de silences. Dans notre cĆur, bien protĂ©gĂ©e, la place sera toujours gardĂ©e, pour celui dont aujourdâhui lâabsence donne tant de sens Ă notre existence. Alors, il nâest pas question dâun adieu ; aprĂšs une vie bien remplie câest un nouveau dĂ©part, une autre vie, vers dâautres mondes, vers dâautres cieux ; le vent insuffle sa tendresse la terre produit le renouveau lâeau emporte notre dĂ©tresse Le ciel Ă©coutera tous nos mots. Je ne vous quitte pas Si vous prenez la peine dâĂ©couter dans le courant dâair de ce lieu, vous pourrez entendre ma voix qui vous dit Ne soyez pas tristes, ne pleurez plus mon dĂ©part, oĂč je me trouve maintenant, je suis bien. » EntourĂ© de lâamour de ceux qui mâont prĂ©cĂ©dĂ©, Je ne souffre plus, mon corps me laisse enfin le repos tant demandĂ©, fini le tourment, finis ces soins tellement dĂ©sobligeants pour ma fiertĂ©. Je me repose sans douleur, sans contrainte, Je nâai pas de colĂšre, je ne regrette rien. Je vous quitte, mais je reste dans vos mĂ©moires, Pensez Ă moi souvent, mais ne soyez pas attristĂ©s par mon absence, je serai partout avec vous, dans les moments de peine, comme dans les moments de joie. Dans les villes, dans les forĂȘts et dans les plaines, chaque fois que le vent des contraintes de la vie vous couvrira, tendez les bras vers le ciel, Je vous envelopperai de mes ailes pour vous rĂ©chauffer de mon amour et chasser vos tracas. Armand VOSS Les yeux Bleus ou noirs, tous aimĂ©s, tous beaux, des yeux sans nombre ont vu lâaurore ; ils dorment au fond des tombeaux et le soleil se lĂšve encore. Les nuits plus douces que les jours ont enchantĂ© des yeux sans nombre ; les Ă©toiles brillent toujours et les yeux se sont remplis dâombre. Oh ! Quâils aient perdu le regard, non, non, cela nâest pas possible ! Ils se sont tournĂ© quelque part vers ce quâon nomme lâinvisible ; Et comme les astres penchants nous quittent, mais au ciel demeurent, les prunelles ont leurs couchants, mais il nâest pas vrai quâelles meurent Bleus ou noirs, tous aimĂ©s, tous beaux, ouverts Ă quelque immense aurore, de lâautre cĂŽtĂ© des tombeaux les yeux quâon ferme voient encore. Sully PRUDHOMME La voleuse La mort est toujours une voleuse. Jâai beau le savoir elle me surprendra toujours. Je peux en parler, la mettre dans des mots, la prononcer en discours, lâĂ©crire en livres, je nâen saurai jamais rien. La mort surviendra toujours au moment que je nâattends pas. MĂȘme si jâen connaissais lâheure et le jour, elle restera inattendue. La mort ne peut que dĂ©router non parce quâon nây est jamais prĂȘt mais parce que câest sa vocation elle dĂ©-route⊠elle oblige Ă prendre une autre route, elle quitte la route des certitudes pour obliger Ă lâinconnu. Les signes ont beau ĂȘtre annoncĂ©s jusquâĂ en devenir Ă©vidents, ma tĂȘte continue dâen refuser le deuil. Je cache la mort comme on cache sa faute ou comme on cache sa peur ou ses malheurs. Si je la cache aussi Ă lâautre câest sans doute pour mieux pouvoir me la cacher Ă moi-mĂȘme. Je ne connais de ma mort que la mort de lâautre, et la mort de lâautre commence par mâannoncer ma propre mort. Je ressens comme une injure ceux qui devant la mort chantent magnificat » ou allĂ©luia ». il me semble quâils font les fiers devant la mort, il nây a pas de conquĂ©rant devant la mort ! Au contraire, la mort est le ciel le plus profond de toute humilitĂ©. La mort est cette fragilitĂ© qui bien au-delĂ de ses conquĂȘtes fait la vraie grandeur de lâhomme. Ceux qui chantent ainsi Ă pleine joie devant la mort veulent dire quâils ont vaincu la mort, ils font seulement semblant de lâignorer. Seul dieu a vaincu la mort. La mort est un mystĂšre, câest le mystĂšre mĂȘme de lâhomme et personne ne peut le lui voler, personne, pas mĂȘme la religion, ni mĂȘme la foi. Quant Ă dieu lui-mĂȘme il a refusĂ© de tricher avec la mort, il lâa faite sienne, il lâa Ă©pousĂ©e dans les larmes et le sang. Jean DEBRUYNNE La mort nous rĂ©unira Lâabsence nâa-t-elle pas pour fonction, finalement, de nous rappeler que nous sommes vacants de quelquâun, et douloureux par cela, jusquâau moment oĂč nous aurons rejoint lâautre ? En ce sens, elle est bien dure Ă supporter, mĂȘme si elle nâest pas sans auxiliaires qui nous aident. Pourtant elle conduit au au revoir ». Jour aprĂšs jour, elle y ramĂšne, et chacune de nos peines en prĂ©pare la plĂ©nitude. Je crois alors quâil convient dâĂȘtre sĂ»r de ce propos La mort existe, La mort emporte un jour en son ailleurs un ĂȘtre cher, La mort, un jour, viendra et nous emportera aussi, en son lĂ -bas. Et nous rĂ©unira. La mort est cela. Message Ă notre Ă©poque extraordinaire il faut une gĂ©nĂ©ration extraordinaire Lâextraordinaire ? Câest ĂȘtre content de ce qui nous est donnĂ© au lieu de pleurer ce qui est perdu. Câest ĂȘtre de bonne humeur quand tout est ennuyeux et difficile. Câest servir dâappui au lieu de chercher Ă sâappuyer. Câest ĂȘtre souriant quand tout le monde est grognon. Câest voir le beau malgrĂ© le mĂ©diocre et le laid. Câest consoler au lieu de se prendre en pitiĂ©. Câest espĂ©rer quand tous se dĂ©couragent. Câest croire quand tout le monde doute. Câest vibrer dans un milieu amorphe. Câest aimer dans un milieu hostile. Sur la terre Ă blĂ© Celui qui sait quâil va mourir dans lâaccablement de midi sâen va revoir ses champs de blĂ© la plaine Ă blĂ© roue. Câest la plaine. La plaine flambe Ă perdre haleine vrillĂ©e des cris de la courlis. Celui qui sait quâil va mourir soudain se sent le cĆur en peine. Il voudrait embrasser la plaine sur laquelle il a tant trimĂ©. Câest pour la terre quâil est nĂ©, sous la chaume Ă la mode ancienne que prĂšs dâun siĂšcle il a peinĂ©. Mais ses blĂ©s roulent sous le vent ce sont les plus hauts de la plaine, ils frissonnent Ă perdre haleine luisent, chuintent, chantent au vent, alors il sent mourir sa peine Bah ! Que la terre reprenne puisque ses blĂ©s sont bien mouvants bah ! Quâimporte que la mort vienne quâil exhale son dernier vent dans son lit Ă la mode ancienne puisque ses blĂ©s sont bien vivants ! Maurice FOMBEURE Vers une autre destinĂ©e Comment lâaccepter ! Cette personne que nous connaissions et aimions, hier prĂ©sente, aujourdâhui nâest plus lĂ . Ainsi, autour de nous, des ĂȘtres disparaissent, tandis que dâautres naissent. La roue tourne, dit-on, une roue humaine de chair et de sang, de vie et de mort. Elle tourne si bien quâil est facile de sây habituer. Nous en prenons notre parti. Que faire dâautre pour se plier Ă la rĂ©alitĂ© ? Et sâil nây avait point de roue ? Si nous nâĂ©tions pas prisonniers de la fatalitĂ© ? Si nous Ă©tions embarquĂ©s vers une autre destinĂ©e, hommes et femmes, parents et Ă©trangers, connus et inconnus ? Alors la mort serait un passage La rupture conduirait Ă une communion, la vie ne serait pas enlevĂ©e, mais transformĂ©e. Si la mort nâĂ©tait pas la fin mais un commencement, la naissance Ă une nouvelle vie. Si celui qui est lĂ , couchĂ©, devait Ă nouveau se tenir debout. Alors nous pourrions espĂ©rer. Je me souviens de toi Je me souviens de ces moments passĂ©s Quand nous parlions sans mĂȘme nous soucier. Je me souviens de ces instants Qui me restent encore si prĂ©sents. Des jours heureux et des heures partagĂ©es OĂč nous aimions la vie autant quâon peut aimer. Je me souviens de mon passĂ© Car ta prĂ©sence, elle, est restĂ©e Dans mon cĆur, dans ma vie, Dans ma douleur et dans mes cris. Je me souviens de toi De ta prĂ©sence et de ta voix. Dans mon cĆur, dans ma vie, Dans mes pensĂ©es, ton souvenir grandit. Je me souviens de tâavoir tant aimĂ© QuâĂ chaque instant, je ne peux tâoublier⊠Souffrance mais espoir Nous voudrions dire notre espĂ©rance mais les paroles se serrent dans notre gorge. Nous voudrions crier, mais aucun cri ne vient. Nous voudrions aimer, mais seul le poids de notre peine et le bruit de nos larmes tĂ©moignent que nous vivons encore⊠Mais oĂč es-tu, Seigneur, et qui nous dit quâavec nous tu partages ce moment ! Rien nâest plus possible que lâespoir, que payer le prix de cette espĂ©rance. Je souhaite la paix. Cette paix doit prendre la place de la vie qui mâabandonne, je ne sais plus quâespĂ©rer dâautre, je ne connais plus rien de lâavenir qui mâattend, ni mĂȘme sâil est un avenir. Je dĂ©sire quelquâun sans connaĂźtre son nom ; est-ce cela que jâespĂšre ? Je ne sais, mais la paix enfin illumine ma solitude. Toi qui nous as prĂ©cĂ©dĂ©s Toi qui nous as prĂ©cĂ©dĂ©s au passage vers le PĂšre, as-tu dĂ©couvert ce visage que tu cherchais dans la nuit ? notre Sauveur lâa promis celui qui cherche, trouvera. Toi qui a bu comme nous Ă la coupe du Royaume, as-tu reconnu sur tes lĂšvres le sang versĂ© par JĂ©sus ? notre Sauveur lâa promis qui boit mon sang sera sauvĂ©. Toi qui a choisi lâamour comme guide sur ta route, es-tu parvenu Ă la source lâEsprit donnĂ© pour nous tous ? notre Sauveur lâa promis vous recevrez mon esprit sain. Toi qui nous a prĂ©cĂ©dĂ©s au passage vers le PĂšre, peux-tu obtenir que tes frĂšres soient rĂ©unis prĂšs de Dieu ? notre Sauveur lâa promis je vous prendrai auprĂšs de moi. En mĂ©lodie de fond Regardez autour de vous Ăcoutez la gaietĂ© printaniĂšre de nos ruisseaux je me suis enthousiasmĂ© pour ici et pour ailleurs. Saxo en bouche, soleil en tĂȘte et rythme dans la peau, je voulais vous dire que la vie est merveilleuse, cadeau Ă dĂ©guster en partage, tout simplement. Que la terre soit couverte de sapins ou de cocotiers, la joie de vivre est la derniĂšre partie Ă sauver. Dans une bataille oĂč la musique trouve ses complices je vous laisse mes pensĂ©es, mes souvenirs, mes espoirs et mes passions. Ne gardez pas de rancune pour cette pluie dâavril que ce soit dans le diamant dâune neige poudreuse ou par lâĂ©cho entendu au creux dâun coquillage ou mĂȘme par le sourire dâun nouvel enfant, je resterai Ă vos cĂŽtĂ©s, en mĂ©lodie de fond dans le concert de votre vie. Georges TUADEUX Un sourire Un sourire ne coĂ»te rien et produit beaucoup, il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure quâun instant mais son souvenir est parfois Ă©ternel. Personne nâest assez riche pour sâen passer, personne nâest assez pauvre pour ne pas le mĂ©riter il crĂ©e le bonheur au foyer, soutient les affaires. Il est le signe sensible de lâamitiĂ©. Un sourire donne du repos Ă lâĂȘtre fatiguĂ©, rend du courage aux plus dĂ©couragĂ©s. Il ne peut ni sâacheter, ni se prĂȘter, ni se voler, car câest une chose qui nâa de valeur quâĂ partir du moment oĂč il se donne. Et si parfois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez gĂ©nĂ©reux, donnez lui le votre car nul nâa autant besoin dâun sourire que celui qui ne peut en donner aux autres. Le dernier voyage Lorsquâil faudra partir pour le dernier voyage, au grand livre du temps, tout en bas de la page, jâapposerai mon nom, clĂŽturant une vie oĂč bonheur et chagrin furent parfois rĂ©unis. Tu ne me verras plus, pourtant je serai lĂ . FidĂšle comme une ombre attachĂ©e Ă tes pas. Je serai prĂšs de toi dans lâallĂ©e du jardin, allant lâun prĂšs de lâautre, et la main dans la main. Je serai dans la fleur que tu auras cueillie dans la tiĂ©deur du soir, quand la brise fraĂźchit. Et je te parlerai lorsque chante le vent, je serai dans la pluie qui fouette les auvents. Je serai toujours lĂ , lorsque la nuit tombĂ©e les lumiĂšres du soir se seront allumĂ©es si tu fermes les yeux, alors tu mâentendras aujourdâhui et demain, je serai toujours lĂ . Tu as beaucoup voyagĂ© Tu as beaucoup voyagĂ©, dâun coin Ă lâautre, tu allais oĂč on tâenvoyait. Partout, tu tâes fait des amis, partout tu as laissĂ© des souvenirs. Nous repensons aujourdâhui Ă cela. Mais aujourdâhui, câest un autre voyage qui tâemmĂšne loin de nous, dans un autre pays. Ce pays dâoĂč personne ne revient, parce que câest lâaboutissement de tous nos voyages de toutes nos courses et de nos recherches. Tu es parti vers ce pays mystĂ©rieux. Nous espĂ©rons te retrouver un jour, au terme de notre propre voyage. Quand nous parviendrons nous aussi Ă cette maison oĂč tu nous attends pour fĂȘter ensemble le monde nouveau. Rire MĂȘme si la tristesse nous serre aujourdâhui la gorge, mĂȘme si les yeux nous piqueront au moment oĂč sont corps devra ĂȘtre laissĂ© aux mains dâune destinĂ©e inexorable, armons-nous dâores et dĂ©jĂ des meilleurs souvenirs. Son sourire nâ Ă©tait-il pas ce qui amenait un peu de magie dans notre vie ? Quand il est magnifique, le sourire rĂ©vĂšle une Ăąme splendide. Câest le signe extĂ©rieur dâune beautĂ© intĂ©rieure qui vit en nous, et qui sans lui serait souvent invisible aux autres. Le rire est une chose qui reste dans notre mĂ©moire bien aprĂšs que nos yeux lâaient oubliĂ©. Personne ne rĂ©siste Ă un sourire sincĂšre. Quand au rire, il est contagieux. Mais il ne faut pas rire mĂ©caniquement, et sans expression. Le vrai rire tourne le dos au nĂ©ant et fait avancer le monde. Il prĂ©serve la santĂ© des vieux comme celle des jeunes. Il colore le laid avec des Ă©claboussures dâor et dâargent. Il Ă©lĂšve les humbles et brise les barriĂšres sociales parfois stupides. Nous qui entrons dans le deuil, rappelons-nous que le rire, lui seul, nous montrera les choses sous leur vrai jour. GrĂące Ă lui, en de fugitifs instants, la mort perd le pouvoir de sĂ©parer ceux qui sâaiment. Tristesse Jâai perdu ma force et ma vie, et mes amis et ma gaietĂ© ; jâai perdu jusquâĂ la fiertĂ© qui faisait croire Ă mon gĂ©nie. Quand jâai connu la vĂ©ritĂ©, jâai cru que câĂ©tait une amie ; quand je lâai comprise et sentie, jâen Ă©tais dĂ©jĂ dĂ©goĂ»tĂ©. Et pourtant elle est Ă©ternelle, et ceux qui se sont passĂ©s dâelle ici-bas ont tout ignorĂ©. Dieu parle, il faut quâon lui rĂ©ponde. Le seul bien qui me reste au monde est dâavoir quelques fois pleurĂ©. Alfred DE MUSSET Rien qu'un petit mot Rien quâun petit mot pour te dire que lâon ne tâoubliera pas, que lâon se souvient toujours de tes cheveux blonds, de tes yeux bleus, de ton sourire radieux. Rien quâun petit mot pour te demander de nous aider Ă surmonter les rudes Ă©preuves dâici-bas. Pour te supplier de nous envoyer, du plus profond de ta victoire, ce petit morceau de bonheur, qui sâest perdu dans le labyrinthe de la haine. Rien quâun petit mot pour tâimplorer dâeffacer les fissures, les injures, les obstacles, les incomprĂ©hensions. Pour te rappeler que lâon compte sur toi, que lâon a besoin de ta force, enfin, rien quâun petit mot pour tâaffirmer que lâon tâaime dâun amour si puissant que le plus grand palais, que le plus pur rubis, nâest, en comparaison, quâĂ©phĂ©mĂšre beautĂ©. Ne te retournes pas Lâamour, câest sâenvoler au ciel Ă tout instant fendre cent voiles dâabord renoncer Ă soi-mĂȘme et pour finir, se prendre en Dieu. ConsidĂ©rer comme irrĂ©elle la vision de ce bas-monde. Ne pas voir, effectivement, ce qui tombe sous le regard. Voir au-delĂ de ce quâon voit descendre au gouffre intĂ©rieur. Mais dâoĂč te vient cet Ă©lan, mon Ăąme ? Languissamment, tu te retournes vers ceux qui restent pourquoi, puisque te voilĂ parvenu Ă lâĂąme des Ăąmes ? Lâautomne met la rose en fuite. Et quelle Ă©trange rose es-tu pour te diriger en glissant vers les vents Ăąpres de la mort ? Ne peine pas Ă discourir, fais silence et reste en Ă©veil. Alors la lune peut apparaĂźtre et te regarder. Car elle te ravira comme un oiseau de chasse. Et tu te regarderas en en voyant plus rien car en cette lune ton corps deviendra pareil Ă une Ăąme. LumiĂšre VoilĂ , tu quittes ce monde ici et aujourdâhui. Ton dĂ©part fut si long en cette maladie. Les jours sont Ă©tirĂ©s, pĂ©nibles, sans fin, pour que ta flamme vienne sâĂ©teindre⊠enfin. Et tout ce temps pour se comprendre, parler de tout, Ă©voquer nos souvenirs dont la vie se joue. Câen est fini des dĂ©chirures, des soucis, ne pas ĂȘtre triste, tu lâas voulu ainsi. Je suis sereine et jâaimerais aux funĂ©railles que la lumiĂšre nous inonde et nous assaille comme un clin dâĆil que tu ferais pour tes adieux, un sourire qui nous viendrait des cieux. Notre dialogue se poursuivra hors du temps, ta voix que notre cĆur entend secrĂštement, nous murmure une prĂ©sence si magique, enfant ou adulte, au diable la logique. Le temps Le tempsâŠ. le tempsâŠ. câest important le temps quâon met Ă se connaĂźtre quâon met Ă oublier quâon passe Ă la fenĂȘtre. Le temps que met un petit prince pour retourner vers lâinfini dans le ciel bleu de la province un oiseau tombe et tout est dit. Le temps que mettent les roses pour refleurir aprĂšs lâĂ©tĂ© et pour reperdre, Ă peine Ă©closes, le souvenir dâavoir Ă©tĂ©. Le temps efface toute larme pour laisser trace de son sel le temps que cesse toute alarme pour que renaisse lâarc-en-ciel. Le temps dâapprendre que jâexiste et de dĂ©couvrir lâunivers câest dĂ©jĂ le bout de la piste et les endroits sont Ă lâenvers. Soleil couchant Le soleil sâest couchĂ© ce soir dans les nuĂ©es. Demain viendra lâorage, et le soir, et la nuit ; Puis lâaube, et ses clartĂ©s de vapeurs obstruĂ©es ; Puis les nuits. Puis les jours, pas du temps qui sâenfuit. Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule Sur la face des mers, sur la face des monts, Sur les fleuves dâargent, sur les forĂȘts oĂč roule Comme un hymne confus des morts que nous aimons. Et la face des eaux. et le front des montagnes, RidĂ©s et non vieillis, et les bois toujours verts Sâiront rajeunissant ; le fleuve des campagnes Prendra sans cesse aux monts le flot quâil donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tĂšte, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je mâen irai bientĂŽt, au milieu de la fĂȘte, Sans que rien manque au monde. immense et radieux ! Victor HUGO Le livre de la vie Le livre de la vie est le livre suprĂȘme, quâon ne peut ni fermer, ni ouvrir Ă son choix. Le passage achevĂ© ne sây lit pas deux fois. Mais le feuillet fatal se tourne de lui-mĂȘme. On voudrait revenir Ă la page que lâon aime mais la page oĂč lâon meurt est dĂ©jĂ sous nos doigts. La mort des oiseaux Le soir, au coin du feu, jâai pensĂ© bien des fois Ă la mort dâun oiseau, quelque part, dans les bois. Pendant les tristes jours de lâhiver monotone, les pauvres nids dĂ©serts, les nids quâon abandonne, se balancent au vent sous le ciel gris de fer. Oh ! Comme les oiseaux doivent mourir lâhiver ! Pourtant, lorsque viendra le temps des violettes, nous ne trouverons pas leur dĂ©licat squelette, dans le gazon dâavril oĂč nous irons courir. Est-ce que les oiseaux se cachent pour mourir ? François COPPEE Pour un temps de mort Jâai perdu ma force et ma vie, Une flamme qui sâĂ©teint, disent les voisins. Disparition Ă©ternelle, ont dit les officiels. Tristesse de lâabsence, dit la famille. Pourquoi ces gens parlent-ils de ce quâils ne connaissent pas ? Câest vrai. Le corps est sur le lit. Je le vois et, parfois, je pleure. Un corps sans souffle, câest affreux. Câest vrai, je suis tentĂ© de rĂ©volte. La peine de mon cĆur est immense. Mais ce corps Ă©tait animĂ© de ton souffle, Seigneur, tu ne lâas pas créé pour le mener au nĂ©ant. Le cĆur bat ailleurs que dans la poitrine. Lâesprit et lâamour revivent en un corps nouveau. Tu es crĂ©ateur. Tu recrĂ©ais que je ne puis saisir. Amour ineffacĂ©, agrandi Ă ta dimension. RĂ©surrection plus belle que tous les rĂȘves. De nouveau solitaire, je te dis je souffre, Seigneur. Sans dĂ©sespoir. Souffrance et espĂ©rance cohabitent dans mon cĆur. Je refuse la mort. Toi aussi, Seigneur. Tu es vainqueur. Aux morts, tu donnes la vie. A moi, tu donnes la paix. Seigneur, tu es la Vie, nos cĆurs entre tes mains. L'automne Salut, bois couronnĂ©s dâun reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons Ă©pars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature convient Ă la douleur et plaĂźt Ă mes regards. Je suis dâun pas rĂȘveur le sentier solitaire ; jâaime Ă revoir encore, pour la derniĂšre fois, ce soleil palissant, dont la faible lumiĂšre perce Ă peine Ă mes pieds lâobscuritĂ© des bois. Ainsi, prĂȘt Ă quitter lâhorizon de la vie, pleurant de mes longs jours lâespoir Ă©vanoui, je me retourne encore, et dâun regard dâenvie je contemple ces biens dont je nâai pas joui. Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, je vous dois une larme au bord de mon tombeau ! Lâair est si parfumĂ© ! La lumiĂšre est si pure ! Au regard dâun mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusquâĂ la lie ce calice mĂȘlĂ© ne nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe oĂč je buvais la vie, peut-ĂȘtre restait-il une goutte de miel ? Peut-ĂȘtre lâavenir me gardait-il encore un retour de bonheur dont lâespoir est perdu ? Peut-ĂȘtre, dans la foule, une Ăąme que jâignore aurait compris mon Ăąme, et mâaurait rĂ©pondu ! La fleur tombe en livrant ses parfums au zĂ©phyr ; Ă la vie, au soleil, ce sont lĂ ses adieux moi, je meurs ; et mon Ăąme, au moment quâelle expire sâexhale comme un son triste et mĂ©lodieux. Nous te cherchons Nous voici aujourdâhui au bord du vide Puisque nous cherchons partout Ton visage que nous avons perdu. Tu Ă©tais notre avenir Et nous avons perdu notre avenir. Tu Ă©tais des nĂŽtres Et nous avons perdu cette part de nous-mĂȘmes. Tu nous questionnais Et nous avons perdu ta question. Nous voici seuls Nos lĂšvres serrĂ©es sur nos pourquoi. Nous sommes venus ici chercher Chercher quelque chose Ou quelquâun. Chercher⊠Chercher cet amour plus fort que tout. Nous te cherchons partout. Il restera de toi. Il restera de toi ce que tu as donnĂ© au lieu de le garder dans des coffres rouillĂ©s. Il restera de toi, de ton jardin secret une fleur oubliĂ©e qui ne sâest pas fanĂ©e. Ce que tu as donnĂ© en dâautres fleurira celui qui perd la vie un jour la retrouvera. Il restera de toi ce que tu as offert entre tes bras ouverts un matin de soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu que tu as attendu plus loin que ton Ă©veil. Ce que tu as souffert en dâautres revivra celui qui perd sa vie un jour la retrouvera. Il restera de toi une larme tombĂ©e un sourire germĂ© sur les yeux de ton cĆur. Il restera de toi ce que tu as semĂ© que tu as partagĂ© aux mendiants du bonheur. C'est bien naturel Quand on pense Ă ton grand Ăąge, câest bien naturel que tu sois partie. Nous nous y attendions ; Il y avait si longtemps que tu souffrais, que tu tâaffaiblissais et que tu nous disais Mon heure approche ». Pourtant nous souffrons. Car ceux quâon aime nâont pas dâĂąge, on les aime, câest tout. Tu retrouves maintenant ceux que tu as aimĂ©s. Certains sont partis dĂ©jĂ depuis bien longtemps. Nous ne les connaissions pas, mais tu en parlais. Maintenant tu les vois. Pour toi, le Christ , la Vierge et tous les Saints vont accourir ; ils te prennent par la main pour te menerau PĂšre. De fil en fil Quâil est doux le tissu de ma tendre famille, velours souple et chaud, infroissable malgrĂ© la vie. De drap en drap, de langes en drap nuptial ou enfin linceul, quoi quâil mâarrive, vous ne me laisserez pas seul. La vie quotidienne a brodĂ© nos dentelles. Nos fĂȘtes passĂ©es sont des rubans en kyrielles. Petits crĂȘpons, joyeux satins ou chauds mohairs, chacun tient bonne place dans sa joyeuse galĂšre. Mais arrive le moment oĂč la bobine se lasse, et un jour ou lâautre la trame se casse. Est-ce le moment, quand le tissu sâeffile, de dĂ©sespĂ©rer et trouver la vie triste ? Levons alors un peu les yeux vers la voie lactĂ©e. DĂ©couvrons les fils unissant les Ă©toiles assemblĂ©es. Les uns sont tenus par nos morts, les autres par nos enfants. Car lâĂ©ternel tisserand, dans son bel ouvrage, mĂ©tisse du fil brillant et du fil vivant⊠Demain, dĂšs l'aube. Demain dĂšs lâaube, Ă lâheure oĂč blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu mâattends. Jâirai par la forĂȘt, jâirai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixĂ©s sur mes pensĂ©es, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbĂ©, les mains croisĂ©es, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni lâor du soir qui tombe ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, et quand jâarriverai, je mettrai sur ta tombe un bouquet de houx vert et de bruyĂšre en fleur. Victor HUGO Retour du fils prodigue Et sâil revenait un jour, que faut-il lui dire ? Dites-lui quâon lâattendit jusquâĂ sâen mourir⊠Et sâil mâinterroge encore sans me reconnaĂźtre ? Parlez-lui comme une sĆur, il souffre peu-ĂȘtre⊠Et sâil demande oĂč vous ĂȘtes, que faut-il rĂ©pondre ? Donnez-lui mon anneau dâor sans rien lui rĂ©pondre⊠Et sâil veut savoir pourquoi la salle est dĂ©serte ? Montrez-lui la lampe Ă©teinte et la porte ouverte⊠Et sâil mâinterroge alors sur la derniĂšre heure ? Dites-lui que jâai sourit de peur quâil ne pleure⊠Maurice MAETERLINCK PensĂ©e des morts VoilĂ les feuilles sans sĂšve qui tombent sur le gazon ; VoilĂ le vent qui sâĂ©lĂšve et gĂ©mit dans le vallon ; VoilĂ lâerrante hirondelle qui rase du bout de lâaile Lâeau dormante des marais ; VoilĂ lâenfant des chaumiĂšres qui glane sur les bruyĂšres Le bois tombĂ© des forĂȘts. Lâonde nâa plus le murmure dont elle emplissait les bois ; Sous des rameaux sans verdure les oiseaux nâont plus de voix. le soir est prĂšs de lâaurore ; Lâastre Ă peine vient dâĂ©clore quâil va terminer son tour ; Il jette par intervalle une lueur, clartĂ© pĂąle quâon appelle encore un jour. Lâaube nâa plus de zĂ©phyr sous ses nuages dorĂ©s ; La pourpre du soir expire sur les flots dĂ©colorĂ©s ; La mer solitaire et vide nâest plus quâun dĂ©sert aride oĂč lâĆil cherche en vain lâesquif ; Et sur la grĂšve plus sourde la vague orageuse et lourde nâa quâun murmure plaintif. La brebis sur les collines ne trouve plus le gazon ; Son agneau laisse aux Ă©pines les dĂ©bris de sa toison ; La flĂ»te aux accords champĂȘtres ne rĂ©jouit plus les hĂȘtres des airs de joie et dâamours Toute herbe aux champs est glanĂ©e Ainsi finit une annĂ©e, ainsi finissent nos jours ! Câest la saison oĂč tout tombe aux coups redoublĂ©s des vents ; Un vent qui vient de la tombe moissonne aussi les vivants Ils tombent alors par mille, comme la plume inutile que lâaigle abandonne aux airs, Lorsque des plumes nouvelles viennent rĂ©chauffer ses ailes Ă lâapproche des hivers. Alphonse DE LAMARTINE Conseils Ne pleurez pas, surtout ne pleurez pas ! Il y a bien longtemps quâĂ©tait prĂȘt mon bagage, on emporte si peu pour ce trĂšs long voyage⊠une image, un parfum, le souvenir dâun pas. Ne pleurez pas. Je ne veux pas vous savoir tristes, je nâaurai plus de corps mais des ailes dâazur des ailes de pastel, de fluides et dâair pur des ailes palpitant au souffle dâun artiste. Quâai-je besoin dâavoir sur ce chemin perdu ? JâespĂšre y retrouver des fleurs et des silences des musiques dâespoir, des musiques de danses, des rĂȘves, des Ă©clats qui nous seront rendus. On dit que trĂšs lointaine existe une lumiĂšre, mais quâil faut traverser un trĂšs sombre couloir quâon tĂątonne en aveugle et quâon est sans espoir quâon a plus de repĂšre et non plus de priĂšre. Tous les masques quâon prend et reprend sont tombĂ©s ; câest le vide absolu, dĂ©tachement suprĂȘme, alors quâest devenu tout ce quâon aime ? Le temps nâest mĂȘme plus, les coffres sont tombĂ©s. Je veux bien quâil nây ait plus rien quâun peu de cendres, sur cette terre aride oĂč nous avons vĂ©cu il faut fermer les yeux dans lâabĂźme et descendre. Ne pleurez pas surtout, surtout ne pleurez pas !!! sâil existe des lois il doit rĂ©gner en maĂźtre ! Mais alors dans ce cas, tout ne peut disparaĂźtre⊠une demeure est là ⊠nous ne le savons pas. A la mĂ©moire Elle avait tout ce quâon envie, elle avait tout en naissant. Tout, exceptĂ© la longue vie. Elle est morte en la commençant. Sa mort jalouse de la gloire, brisant un avenir si beau, nâensevelit pas sa mĂ©moire sous le marbre du tombeau. Elle nâest plus, sa gloire reste, Dieu le veut, respectons ses lois, dans les anges du ChĆur CĂ©leste il manquait sans doute sa voix. AngĂšle XINDAVELONIS Au bout de la route Au bout de la route, il nây a pas de route, mais le terme du pĂšlerinage. Au bout de lâascension, il nây a pas lâascension, mais le sommet. Au bout de la nuit, il nây a pas la nuit, mais lâaurore. Au bout de lâhiver, il nây a pas lâhiver, mais le printemps. Au bout de la mort, il nây a pas la mort, mais la vie. Au bout du dĂ©sespoir, il nây a pas le dĂ©sespoir, mais lâespĂ©rance. Au bout de lâhumanitĂ©, il nây a pas lâhomme, mais lâhomme en Dieu, mais la RĂ©surrection. La rĂ©sille Est-ce la pluie ? Ou seulement le vent Qui sâamuse Ă froisser le feuillage des arbres ? Je vais Ă la croisĂ©e et je regarde Le jardin immobile et lâoiseau tournoyant. Hirondelle, pourquoi veux-tu partir si vite Et laisser ton nid vide ? Rien ne presse, Puisque la rose est toujours vive Et le jasmin de Virginie. Reste un peu plus ici, reste, Et trace sans arrĂȘt sur ce fond gris et vert De campagne et de ciel La rĂ©sille magique oĂč se perd Le poids de mon souci. Reste jusquâĂ la fin de cet automne, reste, Car quand tu reviendras, ĂŽ ma charmante amie, Ce vieil homme sera-t-il encore Ă sa fenĂȘtre, Ou bien Ă jamais endormi ? Tristan KLINGSOR Murmure apaisant Ăcoute la chanson bien douce qui ne pleure que pour te plaire. Elle est discrĂšte, elle est lĂ©gĂšre un frisson dâeau sur la mousse ! La voix fut connue, mais Ă prĂ©sent elle est voilĂ©e comme une veuve dĂ©solĂ©e, pourtant comme elle est encore fiĂšre⊠Elle dit la voix reconnue, que la bontĂ© câest notre vie que la haine est de lâenvie rien ne reste la mort venue. Elle parle aussi de la gloire dâĂȘtre simple sans plus attendre, et de noces dâor et du tendre bonheur dâune paix sans victoire. Accueillez la voix qui persiste dans son naĂŻf Ă©pithalame allez, rien nâest meilleur Ă lâĂąme que de faire une Ăąme moins triste ! Paul VERLAINE extrait de Sagesse » Mon puzzle Ă moi Je ne sais plus ce que je suis, ce que je fais. Ton dĂ©part si brutal, en moi, a explosĂ©. Câest comme si jâĂ©tais brisĂ©e, Ă©parpillĂ©e, disloquĂ©e par cette mort que nul nâattendait. Une partie de moi-mĂȘme vient sâaccrocher Ă ce cercueil oĂč tu reposes dĂ©sormais. Toi, tu es lĂ , statue immobile Ă jamais, tandis que je crie de mon Ăąme morcelĂ©e. A vous tous, prĂ©sents, vous croyez me voir entierĂšre, Mais au fond de moi, je me suis dĂ©sagrĂ©gĂ©e. Je suis un puzzle de dĂ©tresse et de chagrin qui essaie encore de se rassembler en vain. Je suis si aveugle, mes amis, mes enfants, que jâen oublie de voir que vous ĂȘtes lĂ . Or, vous ĂȘtes des morceaux de vie si brillants, le meilleur de mon ĂȘtre, le meilleur de moi. Et si le vent de la mort mâa Ă©miettĂ©e, vous ĂȘtes les liens qui pourront me rassembler. Vos sentiments sauront me rendre une unitĂ©, jâai besoin de vous pour enfin me retrouver. L'aube est moins claire Lâaube est moins claire, lâair moins chaud, le ciel moins pur ; Le soir brumeux ternit les astres de lâazur. Les longs jours sont passĂ©s ; les mois charmants finissent. HĂ©las ! Voici dĂ©jĂ les arbres qui jaunissent ! Comme le temps sâen va dâun pas prĂ©cipitĂ© ! Il semble que nos yeux, quâĂ©blouissait lâĂ©tĂ©, Ont Ă peine eu le temps de voir les feuilles vertes. Pour qui vit comme moi les fenĂȘtres ouvertes, Lâautomne est triste avec sa bise et son brouillard, Et lâĂ©tĂ© qui sâenfuit est un ami qui part. Adieu, dit cette voix qui dans notre Ăąme pleure, Adieu, ciel bleu ! Beau ciel quâun souffle tiĂšde effleure ! VoluptĂ©s du grand air, bruit dâailes dans les bois, Promenades, ravins pleins de lointaines voix, Fleurs, bonheur innocent des Ăąmes apaisĂ©es, Adieu, rayonnements ! Aubes ! Chansons ! RosĂ©es ! Puis tout bas on ajoute ĂŽ jours bĂ©nis et doux ! HĂ©las ! Vous reviendrez ! Me retrouverez-vous ? Victor HUGO Ascension Je te salue au seuil sĂ©vĂšre du tombeau. Va chercher le vrai, toi qui a su trouver le beau. Monte lâĂąpre escalier. Du haut des sombres marches, du noir pont de lâabĂźme on entrevoit les arches ; Va ! Meurs ! La derniĂšre heure est le dernier degrĂ©. Pars, aigle, tu vas voir des gouffres Ă ton grĂ© ; tu vas voir lâabsolu, le rĂ©el, le sublime. Tu vas sentir le vent sinistre de la cime et lâĂ©blouissement du prodige Ă©ternel. Ton olympe, tu vas le voir du haut du ciel, tu vas, du haut, du vrai, voir lâhumaine chimĂšre, mĂȘme celle de Job, mĂȘme celle dâHomĂšre, Ăme, et du haut de Dieu tu vas voir JĂ©hovah. Monte ! Esprit ! Grandis, plane, ouvre tes ailes, va ! Victor HUGO Pour toi, pour nous, pour lui. Dieu trĂšs glorieux ! Auteur de tout bien et donateur de toute misĂ©ricorde ! DĂ©verse tes bĂ©nĂ©dictions sur nous et fortifie nos engagements solennels avec les liens de lâaffection sincĂšre ! QuâĂ lâoccasion de ce dĂ©cĂšs, nous soit rappelĂ© notre destin prochain et que notre attention soit attirĂ©e vers Toi, seul refuge dans les temps de dĂ©nouement ! Que lorsque ce moment terrible sera arrivĂ©, quand nous serons sur le point de quitter cette scĂšne transitoire, la perspective vivifiante de ta misĂ©ricorde fasse disparaĂźtre la tristesse de la mort, et quâaprĂšs notre dĂ©part dâici-bas, en paix et dans ta grĂące, nous soyons reçus au sein de ton royaume Ă©ternel, pour jouir, avec les Ăąmes de nos amis disparus, de la juste rĂ©compense dâune vie de piĂ©tĂ© et de vertu. Amen. La priĂšre du paysan Merci mon dieu De mâavoir fait paysan, BornĂ©, sourd et muet Pour ne point entendre les bavards Et ne point rĂ©pondre aux sots. Merci pour eux de mâavoir fait travailleur Afin dâĆuvrer malgrĂ© tout, Et continuer Ă nourrir ces gens Qui ont toujours la bouche ouverte Que ce soit pour de vains bavardages Ou pour manger nos produits Sans les vouloir trop payer. Merci aussi dâavoir permis Ă mes ancĂȘtres Dâaccumuler un patrimoine Quâon ne peut envoyer en Suisse, Ou considĂ©rer comme une Ćuvre dâart; Pour permettre Ă lâĂ©tat dây tailler Ă sa guise. Et rogner Ă sa faim. Merci de mâavoir rendu la peau Durcie par les intempĂ©ries, Pour permettre, sans que je rue, A dâinnombrables organismes Qui prolifĂšrent comme pucerons aux beaux jours De me ponctionner, Pour nourrir une lĂ©gion de plumitifs, De mĂ©canographes et de prĂ©visionnistes Qui de croient utiles Parce quâils travaillent bien au dessus de nous, Dans les nuages Et se montent du col ou du faux-col. Merci de permettre Ă des ignares De se dĂ©couvrir Ă©cologistes Et sans rien y connaitre De se donner lâoutrecuidance De nous apprendre la Terre et la Nature. Merci enfin de mâavoir attachĂ© Ă la glĂšbe, AprĂšs mâavoir crĂ©e dâelle. Car je sais que je ne suis que poussiĂšre Et retournerai Ă la poussiĂšre, Comme eux tous. Mais moi je ne tomberai pas de haut, Nâayant jamais quittĂ© la Terre. Au-dedans de toi, tu me trouveras. Femme, tu pleures ? Qui cherches-tu ? Tu le possĂšde celui que tu cherche, et tu lâignores ? Tu lâas, et tu pleure ? Tu le cherches au-dehors, mais tu lâas au-dedans. Tu te tiens debout hors du tombeau, en larmes, pourquoi ? OĂč je suis ? Mais en toi. Câest lĂ que je repose, non pas mort, mais lâĂ©ternel vivant. Toi-mĂȘme, voilĂ mon jardin. Tu as bien jugĂ© en me disant jardinier. Second Adam, jâai gardĂ©, moi aussi, Dâun paradis ma tĂąche de travailler Ă faire pousser dans ce jardin âton Ăąme- Des moissons de dĂ©sirs. Comment ! Tu mâas, tu me possĂšdes en toi, et tu lâignores. VoilĂ pourquoi tu me cherches au-dehors. Eh bien, me voici. Je tâapparais dehors, mais pour te ramener au-dedans !, Câest lĂ , au-dedans, que tu me trouveras. Je ne suis pas loin de toi, comme tu le penses. Je suis le Dieu tout proche. Dis-moi quây a-t-il de plus prĂšs pour quelquâun que son propre cĆur ? Ceux qui me trouvent, câest lĂ , dans leur cĆur quâils me trouvent VoilĂ ma rĂ©sidence. La priĂšre du chasseur Mon Dieu, soyez sur tous mes pas dans la nuit de la haute montagne. Faites que chaque jour je vous salue dans la splendeur de lâaube. Faites que jâentende votre voix seule quand vous parlez avec force par les vents dĂ©chaĂźnĂ©s. Les fracas des monts et la chute folle des torrents, le courroux des glaciers et le sifflement des pierres, Les dĂ©chirements des Ă©clairs et le roulis des tonnerres, Par lâintercession de ma belle compagne, Notre Dame des Neiges, Par celle de mon glorieux patron, le grand Saint Hubert, Mon Dieu protĂ©gez-moi toujours, Faites que bien rarement avec ma carabine je ne manque le but, et que si cela mâadvient, Faites du moins que Vous, Seigneur, je ne vous manque point. Marcel MICHELLOD Cailloux blancs Semez nos joies, beaux cailloux blancs, Sur la route et sur la riviĂšre, Semez en gouttes de soleil, En fleurs de lune et dâĂ©tincelles. Quand tout est gris, faites-nous signe Tout doucement, beaux cailloux blancs, Que nous retrouvions le sourire Et les couleurs de lâarc-en-ciel ! Devis gratuit Avis de dĂ©cĂšs Visite virtuelle Toutefois pendant toutes ces annĂ©es, Steve Jobs est restĂ© fidĂšle Ă la firme qu'il a fondĂ© le 1er avril 1976 avec Steve Wozniak. ParticuliĂšrement charismatique, il crĂ©ait
La communautĂ© catholique est encore sous le choc et au-delĂ , la France entiĂšre. Le pĂšre Olivier Maire, 61 ans, originaire de Besançon Doubs, a Ă©tĂ© assassinĂ© dans la petite commune de Saint-Laurent-sur-SĂšvre, en VendĂ©e. Il y vivait au sein dâune communautĂ© dâune vingtaine de prĂȘtres des Missionnaires montfortains, congrĂ©gation fondĂ©e par saint Louis-Marie Grignon de Montfort au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle. Mgr François Jacolin, Ă©vĂȘque de Luçon depuis trois ans, lâavait rencontrĂ© une dizaine de fois. Il se souvient dâun homme trĂšs spirituel, bon, gĂ©nĂ©reux, bienveillant et ouvert sur le monde, fidĂšle en cela Ă la dimension internationale de sa congrĂ©gation. » Il prĂ©cise aussi que câĂ©tait un homme mettant en pratique lâĂvangile, au service des autres, ce qui nĂ©cessite de sâexposer, voire de se mettre en danger comme le Christ lâa fait lui-mĂȘme. »>>> Ă regarder la commĂ©moration du 300e anniversaire de la mort du pĂšre de Montfort, Ă Saint-Laurent-sur-SĂšvres, en 2016, en prĂ©sence du pĂšre Olivier Maire Le suspect s'est rendu Ă lâexemple de nombre de ses frĂšres, ce prĂȘtre qui Ă©tait le supĂ©rieur provincial de sa congrĂ©gation, avait beaucoup voyagĂ© notamment en Afrique et Ă Rome. Câest finalement au cĆur du bocage vendĂ©en que sa vie a pris fin, dans des circonstances tragiques. Son corps inanimĂ© a Ă©tĂ© retrouvĂ© lundi 9 aoĂ»t au matin dans les parties communes du bĂątiment qui abrite sa communautĂ©. Un Rwandais, ĂągĂ© de 40 ans, que le prĂȘtre hĂ©bergeait, sâest rendu le jour mĂȘme Ă la gendarmerie pour avouer ce meurtre. Il sâagit de lâindividu mis en examen et placĂ© sous contrĂŽle judiciaire Ă la suite de lâincendie de la cathĂ©drale de Nantes, en juillet 2020. Ă lâheure oĂč nous imprimons, le suspect, lui-mĂȘme catholique, nâexpliquerait pas son homicide. LâenquĂȘte est confiĂ©e au groupement de gendarmerie de la VendĂ©e et Ă la section de recherche de la gendarmerie de Nantes.>>> Ă lire aussi sur Ă Nantes, Ă©motion et mobilisation aprĂšs lâincendie de la cathĂ©drale Un Ă©moi gĂ©nĂ©ral Le prĂ©sident de la RĂ©publique Emmanuel Macron a adressĂ© ses pensĂ©es chaleureuses Ă tous les Montfortains et Ă tous les catholiques de France », ajoutant que protĂ©ger ceux qui croient est une prioritĂ© ». Lâheure est au recueillement et non aux polĂ©miques politiciennes », rappelle de son cĂŽtĂ© le porte-parole de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France, Vincent Neymon, tandis que, sur les rĂ©seaux sociaux, les rĂ©actions les plus vives ont dĂ©ferlĂ© Ă propos du parcours du suspect. En France, on peut donc ĂȘtre clandestin, incendier la cathĂ©drale de Nantes, ne jamais ĂȘtre expulsĂ© et rĂ©cidiver en assassinant un prĂȘtre », a ainsi commentĂ© Marine Le Pen. Le ministre de lâIntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin, qui sâest rendu sur les lieux, a corrigĂ© la prĂ©sidente du Rassemblement national en prĂ©cisant que cet Ă©tranger nâĂ©tait pas expulsable malgrĂ© son arrĂȘtĂ© dâexpulsion tant que son contrĂŽle judiciaire nâĂ©tait pas levĂ©. » Dans une homĂ©lie prononcĂ©e en 2020 , le prĂȘtre rappelait les propos de saint Paul dans la premiĂšre Ă©pĂźtre aux Corinthiens Ceux qui donnent leur vie au Seigneur et aux autres sont assis sur le mĂȘme trĂŽne que Dieu lui-mĂȘme. » Il ajoutait, semblant rĂ©sumer la façon dont il concevait sa vocation Alors, osons nous asseoir avec Dieu et pas seulement avec nos frĂšres et sĆurs, dans la fraternitĂ© et avec les pauvres, les exclus et les rebuts de lâhumanitĂ©. » Cette symbiose avec le monde dans lequel nous vivons, ce monde de lâexclusion comme dirait le pape François, ce monde de la pĂ©riphĂ©rie, câest ce quâĂ vĂ©cu Marie Louise. La vie fraternelle, la derniĂšre encyclique du pape Fratelli Tutti, nous le rappelle, vivre en symbiose avec lâautre, la vie fraternelle et vivre en symbiose avec Dieu lui-mĂȘme. Osons nous asseoir pour un temps de partage fraternel, osons nous asseoir avec les plus pauvres, avec les exclus, les rebuts de lâhumanitĂ©. [âŠ] »>>> Ă lire aussi sur Dans la tĂȘte de lâincendiaire de la cathĂ©drale de Nantes
Le ViatiqueLe malade en danger prochain de mortLa confirmation en pĂ©ril prochain de mortLa recommandation des mourantsLe Viatique A ceux qui vont quitter cette vie lâĂglise offre aussi lâeucharistie reçue en viatique. [âŠ] Le viatique offre au malade de sâunir au Christ, le Premier-nĂ© dâentre les morts » Col 1, 18. Celui-ci peut aider le malade Ă assumer sa propre mort et en faire une pĂąque. » â Rituel, n°44 Porter la communion aux malades un ministĂšre Si la parole du Seigneur JâĂ©tais malade et vous mâavez visitĂ© » Mt 25, 36 sâadresse Ă tout baptisĂ©, porter la communion Ă un malade relĂšve du ministre extraordinaire de la Ce ministĂšre demande de sây ĂȘtre prĂ©parĂ© et normalement dâĂȘtre mandatĂ©. Sacrements pour les malades, un Rituel au pluriel Sacrements pour les malades », ainsi sâintitule le Rituel issu de la rĂ©forme conciliaire. Cela nous introduit dans un concept dâaccompagnement et non seulement de cĂ©lĂ©bration ponctuelle. La communion des malades Le port de la communion aux malades, qui constitue la forme prĂ©dominante de la communion des absents, a connu de nos jours une mutation de la plus haute importance dans le triple domaine de son ministre, de sa pĂ©riodicitĂ© et de sa publicitĂ©. Le malade en danger prochain de mort Rituel pour donner les sacrements Ă un malade en danger prochain de mort PriĂšres pour accompagner les malades et les mourants 24 avril 2020 â Ces propositions pourront guider la priĂšre des soignants et des fidĂšles qui peuvent aller Ă la rencontre des personnes malades et des personnes en fin de vie. Accompagner par la priĂšre nos proches hospitalisĂ©s, malades ou en fin de vie 14 avril 2020 â La rĂ©daction de lâhebdomadaire Magnificat propose un guide permettant aux fidĂšles de se tenir, par la priĂšre, au chevet » de leurs proches malades, des personnes hospitalisĂ©es, Ă©prouvĂ©es par la maladie, atteintes du virus COVID-19, et des personnes en fin de vie, ⊠Lâhuile, lâonction et la messe chrismale Pourquoi donc utiliser de lâhuile en des cĂ©lĂ©brations liturgiques ? Lâhuile nâa, en soi, rien de spirituel ⊠Cependant, si lâeau coule sur le corps, lâhuile le pĂ©nĂštre lâeffet est tout diffĂ©rent. Sacrements et conversion pascale La mise en Ćuvre du concile Vatican II a renouvelĂ© la pastorale sacramentelle la rĂ©novation des rituels et de la cĂ©lĂ©bration sâest accompagnĂ©e de la gĂ©nĂ©ralisation dâune prĂ©paration aux sacrements. Aujourdâhui, cette pastorale connait des Ă©volutions sous lâinfluence du catĂ©chumĂ©nat, de nouvelles orientations pour la catĂ©chĂšse. On vise Ă ce que lâensemble prĂ©paration-cĂ©lĂ©bration soit une vĂ©ritable initiation Ă la grĂące du sacrement, Ă ce quâil rĂ©vĂšle et engage pour une vie chrĂ©tienne. Face Ă la maladie, une rencontre avec le Christ Le sacrement des malades revisitĂ© Le spirituel en lâhomme nâest pas dĂ©connectĂ© du corps. Câest dans le regard et le sourire de lâautre, dans une main tendue que se pressentent la joie de la personne, sa peine, son dĂ©sespoir. La joie, la peine, la paix sont de lâordre du spirituel. Il sâagit de tout ce qui est ouverture du corps, de lâĂȘtre vers lâau-delĂ du corps. La priĂšre de bĂ©nĂ©diction de lâhuile des malades Selon lâusage de la liturgie latine, depuis le dĂ©but du IIIe siĂšcle Tradition apostolique dâHippolyte, la priĂšre de bĂ©nĂ©diction de lâhuile des malades est prononcĂ©e pendant la priĂšre eucharistique, soit aujourdâhui au cours de la messe chrismale, juste avant la grande doxologie. Sacrements pour les malades, un Rituel au pluriel Sacrements pour les malades », ainsi sâintitule le Rituel issu de la rĂ©forme conciliaire. Cela nous introduit dans un concept dâaccompagnement et non seulement de cĂ©lĂ©bration ponctuelle. Que propose lâEglise face Ă la maladie ? Depuis toujours, lâĂglise, Ă lâexemple de son Seigneur, vient Ă la rencontre des personnes malades. La maladie touche la personne au plus intime et au plus incommunicable dâelle-mĂȘme, aussi le malade fait-il dans sa chair lâexpĂ©rience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude. GuĂ©rir, sauver quel rapport ? Si lâon se pose une telle question câest quâexiste forcĂ©ment un rapport, contestĂ© peut-ĂȘtre mais nĂ©anmoins rĂ©el. Le tout est dâarriver Ă percevoir sâil sâagit dâune mĂȘme rĂ©alitĂ© ou si nous pressentons quâil existe une certaine distance entre les deux. Dâautant quâici lâon nous demande dâarticuler lâonction des malades avec ce double rapport guĂ©rir et sauver ». Le sacrement de lâonction des malades [dĂ©pliant dâinformations] c CIRIC Un don de Dieu pour la vie Suite Ă la publication, en 2010, des orientations pastorales pour lâonction des malades, la pastorale de la santĂ© et la pastorale sacramentelle et liturgique du diocĂšse de Lyon Ă©ditent un dĂ©pliant grand public sur le sacrement des malades, pour mieux le faire connaĂźtre et le faire [âŠ] Le geste liturgique Ă lâĂ©preuve de la santĂ© A scruter les rapports quâentretiennent entre elles la maladie et la liturgie, on est conduit Ă envisager ce quâon pourrait appeler des situations limites, lorsque les stigmates de la maladie ou du handicap sur le corps du sujet compromettent, chez celui-ci, lâaccĂšs au geste et singuliĂšrement au geste liturgique. La confirmation en pĂ©ril prochain de mort Il est dans lâordre des choses que lâinitiation chrĂ©tienne de chaque baptisĂ© ait son accomplissement dans les sacrements de Confirmation et dâEucharistie. Câest pourquoi il est conseillĂ© quâun fidĂšle qui a atteint lâusage de la raison et qui se trouve en pĂ©ril de mort soit fortifiĂ© par le sacrement de Confirmation avant de recevoir la Communion en viatique. On aura le souci de faire prĂ©cĂ©der le sacrement de toute la catĂ©chĂšse que les circonstances permettront. â Rituel n° 205 La recommandation des mourants La recommandation des mourants est une priĂšre liturgique prĂ©vue et proposĂ©e dans le Rituel n° 208 Ă 223. Elle sâappelait autrefois priĂšre des agonisants ». Le signe liturgique particulier est celui de la signation baptismale sur le front de la personne mourante. Lorsquâun des leurs va mourir, lâamour fraternel pousse les chrĂ©tiens Ă lui manifester leur prĂ©sence, leur solidaritĂ©, leur communion⊠Pour manifester le sens de la mort chrĂ©tienne, il est souvent opportun de faire sur le front du mourant le signe de la croix, dont il a Ă©tĂ© marquĂ© pour la premiĂšre fois, lors de son baptĂȘme⊠On choisira trĂšs librement priĂšres et lectures⊠en sâadaptant⊠Elles seront faites lentement, Ă voix plutĂŽt basse, avec des temps de silence⊠priĂšre trĂšs brĂšve, rĂ©pĂ©tĂ©e doucement ⊠» â Rituel n° 209 et 210 PriĂšres pour accompagner les malades et les mourants 24 avril 2020 â Ces propositions pourront guider la priĂšre des soignants et des fidĂšles qui peuvent aller Ă la rencontre des personnes malades et des personnes en fin de vie. Accompagner par la priĂšre nos proches hospitalisĂ©s, malades ou en fin de vie 14 avril 2020 â La rĂ©daction de lâhebdomadaire Magnificat propose un guide permettant aux fidĂšles de se tenir, par la priĂšre, au chevet » de leurs proches malades, des personnes hospitalisĂ©es, Ă©prouvĂ©es par la maladie, atteintes du virus COVID-19, et des personnes en fin de vie, âŠ
Bienau contraire, le concert de presque deux heures qui va suivre sera une ode Ă la vie, Ă lâamour fraternel et une rĂ©ponse formidableArticle rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s On annonce la mort survenue Ă Avignon du peintre et graveur Frans Masereel, Ă l'Ăąge de quatre-vingt-trois ans. Frans Masereel s'Ă©tait installĂ© Ă Nice en 1949. Il y a vĂ©cu paisiblement. Presque oubliĂ©. De temps Ă autre, une exposition nous rappelait l'existence de cet artiste. A la BibliothĂšque nationale; Ă Nice mĂȘme, oĂč il fut nommĂ© citoyen d'honneur pour ses quatre-vingts ans ; Ă Pau ou bien dans le Palatinat et en RhĂ©nanie. RetirĂ© mais toujours dans l'arĂšne. Qui est donc Frans Masereel nĂ© Ă Blankenberge en 1889, qui grave dans le bois avec les stridences des expressionnistes allemands ? Un artiste du Nord. Un Flamand gĂ©nĂ©reux. Un homme fraternel plutĂŽt qu'un esthĂšte. A la dĂ©claration de la premiĂšre guerre mondiale, le monde en avait besoin. Il faisait partie de ces artistes qui se rĂ©voltĂšrent. On le retrouve en 1916, Ă GenĂšve, avec le groupe de Romain Rolland, oĂč Ă©taient Ă©galement Georges Duhamel, Charles Vildrac, Jouve. DĂšs ses dĂ©buts, Frans Masereel avait pratiquĂ© un art de tĂ©moignage et puisĂ© sa substance dans la vie des hommes. Et la gravure, tirĂ©e par centaines, lui est apparue le mĂ©dium idĂ©al pour s'adresser au nombre. Il a gravĂ© la ville Ă©crasante et Ă©crasĂ©e, puis la guerre, l'homme blessĂ© et meurtri, avec de violents accents rauques, abrupts et forts, dans une Europe qui s'entretuait. Une gravure rendue encore plus dramatique par le travail de la gouge dans le bois, par le noir et le blanc sĂ©vĂšres et stricts. Cette expression il la recherchait c'est que jamais Masereel ne dissocie l'homme de l'artiste, l'art de la vie. C'est Ă lui que Romain Rolland, qui ne l'avait pas acceptĂ© auparavant, confie l'illustration de Jean-Christophe aux annĂ©es 25, marquant sa sympathie pour cet artiste comme d'ailleurs beaucoup des esprits qui avaient, Ă l'Ă©poque, marquĂ© la conscience de l'Europe Zweig, Thomas Mann... Frans Masereel appartenait Ă la tradition non pas rĂ©volutionnaire - mais protestataire de l'esprit humaniste, plutĂŽt prĂ©occupĂ© par le contenu. Il en avait d'ailleurs nĂ©gligĂ© la recherche formelle alors que par ailleurs l'art se transformait et renouvelait ses apparences. AprĂšs la tourmente des deux guerres, Frans Masereel est d'ailleurs restĂ© fidĂšle aux mĂȘmes formes exacerbĂ©es et archaĂŻques. En peinture, il a pratiquĂ© un rĂ©alisme dans la tradition du maĂźtre de l'expressionnisme belge, Permeke. Plus apte Ă exprimer sa sympathie aux hommes dans la douleur que dans la paix insouciante. Sa peinture n'a pas bougĂ© ; elle est restĂ©e fidĂšle Ă elle-mĂȘme et Ă ses fantĂŽmes pourtant d'une exceptionnelle densitĂ© humaine. - Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Unedes devises du Roi est : « Que Dieu nous confĂšre la sagesse de percevoir ce qui est juste, la volontĂ© de le choisir et la force de le dĂ©fendre en toutes circonstances ». aussi, le serment que font les chevaliers lors de lâadoubement est : « A la vie, Ă la mort ;
Affiner par gĂ©ographieChargĂ© d'accueil banque secteur saint-claude h/fEmploi Banques - Etablissements de crĂ©ditsïMolinges, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Manpower Saint-Claude recrute un ChargĂ© d'Accueil bancaire H/F pour un Ă©tablissement de renom. Vous aimez un quotidien toujours variĂ©, au contact du public ? ArrĂȘtez vous un instant ! Au quotidien, vos missions iront de l'accueil physique et tĂ©lĂ©phonique des clients Ă la gestion de diverses opĂ©rations bancaires, virements, commandes de devises, mise en place de procuration. Une fois formĂ©, vous participez activement Ă la vente de produits bancaires cartes bleues, assurances, plans d'Ă©pargne, solutions digitales et aux animations commerciales, prises de RDV et gestion de planning pour les chargĂ©s de clientĂšle. Vous travaillez dans le plus strict respect des rĂšgles de confidentialitĂ© et des process mis en place par l'entreprise. 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Contrat longue durĂ©e, avec possibilitĂ© de Musical de l'Orne - Sophie Lemonnier-Wallez et Paolo Rigutto Concert, Festival gĂ©nĂ©raliste, Musique classiqueïGOUFFERN EN AUGE 61160ïLe 17/09/2022Ă lâoccasion du centenaire de la mort de Marcel Proust, ce programme de sonates pour violon et piano vous propose deux chefs-dâoeuvre du rĂ©pertoire de la musique de chambre avec les sonates de CĂ©sar Franck et Guillaume Lekeu. Deux oeuvres oĂč les phrases aĂ©riennes et odorantes » quâaimait Swann trouvent toute la plĂ©nitude de leur poĂ©sie et de leur envol poĂ©tique. Si la sonate de CĂ©sar Franck est lâune des plus connues du rĂ©pertoire pour violon et piano, celle de son jeune compatriote Guillaume Lekeu est plus rarement donnĂ©e en concert. Elle nâen demeure pas moins un des sommets de la musique de chambre Ă©crite par un compositeur de 22 ans. Sophie LEMONNIER-WALLEZ, violon Paolo RIGUTTO, piano Guillaume LEKEU Sonate pour violon et piano en sol majeur Claude DEBUSSY Clair de lune Gabriel FAURĂ AprĂšs un rĂȘve CĂ©sar FRANCK Sonate pour violon et piano en la majeurLes RDV mensuels des vĂ©hicules de collection Sports mĂ©caniques, Manifestation sportiveïFort-Mahon-Plage 80120ïDu 09/04/2022 au 10/09/2022Chaque 2Ăšme samedi du mois, d'avril Ă octobre, retrouvez sur la place Claude Baillet, un rassemblement libre de voitures anciennes, automobiles de prestige, sportives, 2 roues d'exception.... OrganisĂ© par le groupe de la RĂ©tr'aumobile Fort-mahonnaise. En raison des contraintes sanitaires, le programme sera confirmĂ© 15 jours avant chaque Jazz Ă Saint-RĂ©my 2022 Jazz - Blues, Festival gĂ©nĂ©raliste, MusiqueïSaint-RĂ©my-de-Provence 13210ïDu 15/09/2022 au 17/09/2022Programmation âą Jeudi 15 septembre â Jazz et Musiques du Monde Le bal des mondes » Marc Berthoumieux AccordĂ©on, Giovanni Mirabassi Piano, Louis Winsberg Guitare, Laurent Vernerey Contrebasse, StĂ©phane Huchard Batterie, Jean Luc Di Fraya Percussions-Voix. âą Vendredi 16 â Full Jazz 1re partie Chimichuri » B. Trotignon Piano, Minino Garay Percussions-Voix 2e partie Michel Legrand quintet » HervĂ© Sellin Piano, Denis Leloup Trombone, Claude Egea Trompette, Pierre Boussaguet Contrebasse, François Laizeau Batterie âą Samedi 17 â Rhoda Scott - Lady All Stars Rhoda Scott orgue Hammond, GĂ©raldine Laurent saxophone alto, Lisa CatBerro saxophone alto, Sophie Alour saxophone tĂ©nor, Airelle Besson bugle, trompette, Anne Paceo batterie et Julie Saury batterie. ANIMATIONS GRATUITES âą Mardi 13 septembre Ă 19h Ă la Cour des Arts Vernissage en musique de lâexpo Stan Gordon Harwood Les lĂ©gendes du jazz » âą Mercredi 14 septembre au dimanche 18 septembre Ă lâhĂŽtel Gounod Exposition photos Jazz par Florence Ducommun, rĂ©dactrice-photographe Ă Jazz In âą Mercredi 14 septembre Ă 18h vernissage en musique âą Mercredi 14 septembre[...]Balade Ă La Carneille avec 2 greeters RandonnĂ©e et balade, Balades, Visites et circuits, Visites et circuits, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, RandonnĂ©e et baladeïATHIS-VAL DE ROUVRE 61100ïLe 17/09/2022Balade dans le charmant village de La Carneille avec Claude Guibout et Josine Stiker-Mougeolle. Circuit d'1,7 km commentĂ© et agrĂ©mentĂ© de quelques chants. Vous dĂ©couvrirez l'histoire du village. Balade dans le cadre des journĂ©es du Patrimoine. Sur Inscription places limitĂ©es Ă 6 personnesBalade Ă La Carneille avec 2 greeters Balades, Chorale - Chant, Vie localeïAthis-Val de Rouvre 61430ïLe 17/09/2022Balade dans le charmant village de La Carneille avec Claude Guibout et Josine Stiker-Mougeolle. Circuit d'1,7 km commentĂ© et agrĂ©mentĂ© de quelques chants. Vous dĂ©couvrirez l'histoire du village. Balade dans le cadre des journĂ©es du Patrimoine. Sur Inscription places limitĂ©es Ă 6 personnesTaureaux, un mythe, une rĂ©alitĂ© AnimauxïMouriĂšs 13890ïDu 01/05/2022 au 22/09/2022DU 1 mai au 22 septembre 2022 EXPOSITION DEAMBULATOIRE " TAUREAUX UN MYTHE UNE REALITE" des artistes CLAUDE VIALLAT et MICHEL STEFANINI. Cet Ă©vĂšnement exceptionnel mettra en regard les "Tauromachies" de Claude Viallat et les "Minotaures" de Michel Stefanini. Il prendra la forme d'une promenade dĂ©ambulatoire au cĆur du village de MouriĂšs, dans le Parc Naturel RĂ©gional des Alpilles. "TAUREAUX un mythe, une rĂ©alitĂ©", sera visible Ă l'Atelier-Galerie du plasticien Michel Stefanini, autant en intĂ©rieur qu'en extĂ©rieur et dans un ensemble de lieux privĂ©s et publics, animant le village de MouriĂšs sur une pĂ©riode de 5 mois. AccompagnĂ©e du travail de deux photographes rĂ©sidents du village, Jean Mansuy et Morgan Mirocolo. Les Ćuvres prĂ©senteront des approches diffĂ©rentes et pourtant communes, dont le liant est la passion, ici nous sommes au Sud et la passion l'emporte souvent sur la raison. Manifestation avec le soutien du Conseil DĂ©partemental 13 et de la Commune de MouriĂšs. LabellisĂ©e Capitale Provençale de la Culture MUSIQUE - LA PLUIE FAIT DES CLAQUETTES Musique, Lecture - Conte - PoĂ©sieïNancy 54000ïLe 08/10/2022Virginie Capizzi, entourĂ©e de Thomas Cassis et Michel Berelowitch, reprend le rĂ©pertoire de Claude Nougaro en sâappuyant sur le livre-disque Claude Nougaro enchantĂ© ». Transmettre ses chansons aux enfants, quelle belle idĂ©e ! Car, la gourmande poĂ©sie de ses mots et le swing ludique des musiques de ses compositeurs fĂ©tiches Michel Legrand, Maurice Vander, Dave Brubeck ou Aldo RomanoâŠ, ont tout pour plaire aux jeunes oreilles. Il fallait donc un trio de choc pour faire rĂ©sonner les airs hauts en couleurs du crooner toulousain ! Le coq et la pendule », Armstrong », CĂ©cile ma fille », Le petit oiseau de Marrakch » pour nâen citer que quelques-unes⊠Autant de petites histoires rythmĂ©es pour swinguer en du matrimoine Deauville retrouve JosĂ©phine Baker ConfĂ©rence - DĂ©bat, Histoire - CivilisationïDEAUVILLE 14800ïLe 17/09/202211H Inauguration de la Place JosĂ©phine Baker par Philippe Augier, Maire de Deauville, Jean-Claude Bouillon-Baker et Brian Baker Presqu'Ăźle de Deauville, au pied du BelvĂ©dĂšre 15H Rencontre avec Catel et Bocquet Catel Muller est dessinatrice et JosĂ©-luis Bocquet scĂ©nariste de lâalbum JosĂ©phine Baker. La parution il y a six ans de cette si originale biographique de Catel et Bocquet demeure un Ă©vĂ©nement. En quelques 500 planches de crĂ©ation exigeante et gĂ©nĂ©reuse, il dresse un magnifique portrait et un hommage vibrant Ă lâune des femmes les plus libres du xxe siĂšcle. Rencontre avec la dessinatrice et le scĂ©nariste pour aborder la genĂšse de cette bande dessinĂ©e et commenter une sĂ©lection de du Patrimoine Deauville retrouve JosĂ©phine Baker Manifestation culturelleïDeauville 14800ïLe 17/09/2022Dans le cadre de la journĂ©e du Matrimoine, Deauville inaugure une place en hommage Ă JosĂ©phine Baker. NĂ©e Ă Saint Louis Missouri, JosĂ©phine Baker est rĂ©vĂ©lĂ©e en France en 1925, par La Revue NĂšgre qui triomphe au Théùtre des Champs ElysĂ©es. Celle que lâon surnomme La VĂ©nus dâĂ©bĂšne incarne et demeure la femme Ă©mancipĂ©e des annĂ©es folles. En aoĂ»t 1931, pour promouvoir Paris qui Remue, la nouvelle revue du casino de Paris, donnĂ©e lors de lâexposition coloniale, JosĂ©phine Baker se rend Ă Deauville. Elle arpente les planches tenant en laisse Chiquita, une jeune femelle guĂ©pard, qui partage la scĂšne avec elle. AprĂšs sâĂȘtre affirmĂ©e successivement comme une grande rĂ©sistante, une femme de cĆur ayant adoptĂ© douze enfants et une militante active de la cause noire, JosĂ©phine Baker chante au casino le 31 aoĂ»t 1953 et revient le 31 dĂ©cembre 1971 sur la scĂšne salon des Ambassadeurs, chanter une derniĂšre fois au Casino de Deauville. 11H Inauguration de la Place JosĂ©phine Baker par Philippe Augier, Maire de Deauville, Jean-Claude Bouillon-Baker et Brian Baker Presqu'Ăźle de Deauville, au pied du BelvĂ©dĂšre 15H Rencontre avec Catel et Bocquet Catel. Muller est dessinatrice et[...]Grafia 2022, Biennale du Dessin Actuel d'Aveyron Pour enfants, Lecture - Conte - PoĂ©sie, Dessin - CollageïCornus 12540ïDu 10/08/2022 au 10/09/2022A considĂ©rer d 'un regard distrait ou ordinaire les dessins de LĂ©tika nous pouvons y voir un univers colorĂ©, fantasmagorique, cocasse, merveilleux et sĂ©duisant comme peut l'ĂȘtre celui des contes pour enfant. Cependant cette premiĂšre impression se dissipe trĂšs vite ou du moins vacille sur elle-mĂȘme. Tant nous savons depuis l'avĂšnement de la psychanalyse et de l'ethnologie notamment Vladimir Propp, Claude Levi-Strauss, Bruno Bettelheim, combien les contes et les lĂ©gendes ne sont en rien des rĂ©cits tout Ă fait faciles, fantaisistes, fabuleux et sages. Nous savons aussi que le monde de l'enfance et la figure de l'enfant sont tortueux, cruels et complexes. Freud qualifiait la psychĂ© de l'enfant de perverse polymorphe »... Lire la suite ici[ThĂ©atre] Mademoiselle C. Sculpteur Théùtre, Spectacle, Musique, Atelier, SculptureïDieppe 76200ïLe 17/09/2022Nous sommes le 10 mars 1913, Camille CLAUDEL est seule dans son atelier. Elle se prĂ©pare Ă modeler le buste de son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ© il y a huit jours. Sa mĂšre et son frĂšre ont attendu cette disparition pour signer l'ordre d'internement . Autour d'elle des sculptures dĂ©cors reprĂ©sentent Auguste Rodin, Claude Debussy, sa mĂšre, son frĂšre. Elle monologue, rĂšgle ses comptes. Des coups sont frappĂ©s Ă la porte... Dans le cadre des journĂ©es du Patrimoine, par le Théùtre Musical Coulisses. 19h - Restauration lĂ©gĂšre / 20h - Spectacle Participation libre et consentie autour de 10⏠- Sur inscriptionJEP 2022 - Temple Protestant Visite guidĂ©e, Visites et circuits, Culte et religionïSaint-Quentin 02100ïLe 17/09/2022Samedi 17 septembre de 9h Ă 12h & 14h Ă 17h // Dimanche 14h Ă 17h Visite guidĂ©e sans rĂ©servation. RDV 1, rue du Docteur Claude MairesseChemin'arts, journĂ©e culturelle du patrimoine local Ă Saint GĂ©raud Manifestation culturelle, CafĂ© littĂ©raire, Musique contemporaine, Patrimoine - Culture, RandonnĂ©e et balade, Patrimoine - Culture, Concert, ThéùtreïSaint-GĂ©raud 47120ïLe 18/09/2022Au prog - 9h30-12h rando pĂ©destre commentĂ©e 5,5km ancien four Ă prunes, palombiĂšre, points de vue, lecture paysage et intermĂšde saxo. - 12h inauguration avec Calou la Gouaille et son orgue de barbarie. DĂ©gustation de produits locaux. - 10h-12h30 et 15h-18h expo mairie diaporama de photos d'hier et d'aujourd'hui par Objectif Duras. - 10h-12h30 et 15h-18h expo artistes et artisans d'art Jean-Claude CrĂ©pin, maĂźtre verrier, Marie Emelianoff vanniĂšre, Jean-Paul Guilhon sabotier, Sylviane Rambeau tisserande, Aux herbes Et Caetera, Julia et Nastasia Chavrou, productrices et transformatrices de plantes aromatiques et mĂ©dicinales, Edwin Longueville, potier. - 10h-12h et 14h-18h visite libre de l'Ă©glise - 15h concert lyrique avec MĂ©lisa MailliĂ© - 16h30-17h visite du village par Denis Morvan - 17h clĂŽture en musique chansons de SĂ©bastien Laligne et Estelle Gaudin Amenez votre EuropĂ©ennes du patrimoine visite commentĂ©e de la collection des 12 tableaux flamands Visite guidĂ©eïMontfaucon-en-Velay 43290ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022Visite commentĂ©e de la collection unique des 12 tableaux flamands d'Abel Grimmer avec Jean Claude Saby, Ă 16h samedi 17 et dimanche 18 septembre - gratuitJEP 2022 - Ouverture du musĂ©e et exposition Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, ExpositionïLacapelle-Biron 47150ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022A l'occasion des JournĂ©es EuropĂ©ennes du Patrimoine, le musĂ©e Bernard Palissy ouvre ses portes. Venez y dĂ©couvrir l'exposition "Hommage Ă Claude Varlan".Balade Ă La Carneille avec 2 greeters RandonnĂ©e et balade, Balades, Visites et circuits, Visites et circuits, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, RandonnĂ©e et baladeïATHIS-VAL DE ROUVRE 61100ïLe 18/09/2022Balade dans le charmant village de La Carneille avec Claude Guibout et Josine Stiker-Mougeolle. Circuit d'1,7 km commentĂ© et agrĂ©mentĂ© de quelques chants. Vous dĂ©couvrirez l'histoire du village. Balade dans le cadre des journĂ©es du Patrimoine. Sur Inscription places limitĂ©es Ă 6 personnesBalade Ă La Carneille avec 2 greeters Balades, Chorale - Chant, Vie localeïAthis-Val de Rouvre 61430ïLe 18/09/2022Balade dans le charmant village de La Carneille avec Claude Guibout et Josine Stiker-Mougeolle. Circuit d'1,7 km commentĂ© et agrĂ©mentĂ© de quelques chants. Vous dĂ©couvrirez l'histoire du village. Balade dans le cadre des journĂ©es du Patrimoine. Sur Inscription places limitĂ©es Ă 6 personnesJEP Extrerieurs manoir de Bellegarde Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsïTourouvre au Perche 61190ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022Le manoir de Bellegarde est proche de l'ancienne voie romaine sur laquelle pouvait ĂȘtre un poste militaire Au XVe s il Ă©tait la propriĂ©tĂ© de Claude de la Vove, cadet de Robert de la Vove, seigneur de Tourouvre Il restera dans cette famille jusqu'au XVIIIe s oĂč il passa Ă la famille du Tremblay, des maitres de forge, cousin de Pierre Tremblay qui a fait souche au QuĂ©bec Le manoir est classĂ© Ă l'inventaire supplĂ©mentaire des Monuments historique. Visite guidĂ©e sur demande. Visite libre des EuropĂ©ennes du Patrimoine - Abbaye de Coat Malouen Musique, SpectacleïKerpert 22480ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022Exposition de deux artistes Claire Colin & Olivier Gourvil. La visite du site est libre . Spectacle Viens lĂ -bas, câest le paradis », De la Bretagne Ă lâAquitaine, 1922 - 1956, voix Claude Fosse // musique Jules La BoĂźte SpectacleïCrĂ©hen 22130ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022Entre confessionnal et cabine dâessayage, peep-show ou isoloir, la BoĂźte est installĂ©e au milieu du site du ChĂąteau du Guildo. est Ă y pĂ©nĂ©trer, sây asseoir, Ă son grĂ©. En face de ce public unique, sĂ©parĂ© par une paroi trouĂ©e dâun moucharabieh, fait confidence de textes poĂ©tiques. Seule sa voix y est âvisibleâ. Ce qui se passe devient une troublante mise en scĂšne du partage de la poĂ©sie. Les allumettes associĂ©es Production Anouch ParĂ© Conception et mise en scĂšne Claude Nony Design et architecture Mika&Co Atelier fabrication RĂ©servation sur placeMarche Gourmande - Guipry-Messac Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Vie localeïGuipry-Messac 35480ïLe 18/09/2022Partez Ă la dĂ©couverte des villages aux alentours de Guipry-Messac avec leur patrimoine historique local. Une belle idĂ©e de sortie en famille ou entre amis le tout ponctuĂ© de 4 Ă©tapes, oĂč vous pourrez dĂ©guster des produits du terroir. A la fin de la boucle ces Ă©tapes auront composĂ© un vĂ©ritable repas. DĂ©part de la Salle Claude Michel - Salle polyvalente 2 Parcours 9,5 ou 15 km ouvert Ă tousChemin'arts, journĂ©e culturelle du patrimoine local Ă Saint GĂ©raud RandonnĂ©e et balade, Repas - DĂ©gustationïSaint-GĂ©raud 47120ïLe 18/09/2022Au prog - 9h30-12h rando pĂ©destre commentĂ©e 5,5km ancien four Ă prunes, palombiĂšre, points de vue, lecture paysage et intermĂšde saxo. - 12h inauguration avec Calou la Gouaille et son orgue de barbarie. DĂ©gustation de produits locaux. - 10h-12h30 et 15h-18h expo mairie diaporama de photos d'hier et d'aujourd'hui par Objectif Duras. - 10h-12h30 et 15h-18h expo artistes et artisans d'art Jean-Claude CrĂ©pin, maĂźtre verrier, Marie Emelianoff vanniĂšre, Jean-Paul Guilhon sabotier, Sylviane Rambeau tisserande, Aux herbes Et Caetera, Julia et Nastasia Chavrou, productrices et transformatrices de plantes aromatiques et mĂ©dicinales, Edwin Longueville, potier. - 10h-12h et 14h-18h visite libre de l'Ă©glise - 15h concert lyrique avec MĂ©lisa MailliĂ© - 16h30-17h visite du village par Denis Morvan - 17h clĂŽture en musique chansons de SĂ©bastien Laligne et Estelle Gaudin Amenez votre DU PATRIMOINE ENTREZ DANS LA COUR D'UN HĂTEL RENAISSANCE DU XVI° SIĂCLE Patrimoine - Culture, Histoire - Civilisation, Visites et circuitsïSaint-Mihiel 55300ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022DĂ©couvrez les escaliers et la cour de ce bĂątiment classĂ© au titre des Monuments historiques. Vous dĂ©couvrirez notamment la façade principale, animĂ©e par des colonnes adossĂ©es superposant les ordres dorique et corinthien. Elles sont amorties par des Ă©olipiles et des gargouilles animales et des feuilles d'acanthes. Construit, sans doute, dans la seconde moitiĂ© du XVIe siĂšcle pour un commanditaire restĂ© inconnu, lâhĂŽtel de Bousmard a conservĂ© de cette Ă©poque le corps principal donnant sur la rue. La façade est rythmĂ©e au rez-de-chaussĂ©e par un jeu de trois colonnes galbĂ©es dâordre dorique, le premier Ă©tage de trois colonnes Ă chapiteaux corinthiens, le tout couronnĂ© dâurnes. On remarquera sous la corniche la prĂ©sence de gargouilles. Au XVIIIe siĂšcle, la demeure subit dâimportantes transformations. On amĂ©nage notamment les deux entrĂ©es cochĂšres cĂŽtĂ© rue, tout en modifiant les encadrements des baies du premier Ă©tage. Devenu, tour Ă tour, lieu de rĂ©sidence du comte de La-Tour-en-WoĂ«vre, nommĂ© en 1730 lieutenant au bailliage de Saint-Mihiel, et de Claude-Hubert de Bazoche, avocat et homme politique. Ă partir de 1787, il passa Ă la famille de Bousmard. Cette derniĂšre compta[...]ConfĂ©rence-visite sur la porte gothique du chĂąteau de Varaignes Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, ConfĂ©rence - DĂ©bat, Visites et circuitsïVaraignes 24360ïLe 18/09/2022ConfĂ©rence-visite sur la porte gothique du chĂąteau PrĂ©sentation par l'architecte du patrimoine Alain de la Ville, responsable de l'opĂ©ration, du projet de restitution de la porte sculptĂ©e au XVe siĂšcle, ainsi que des travaux prĂ©vus en 2023. 1928 une magnifique porte Renaissance en pierres sculptĂ©es du ChĂąteau de Varaignes disparaĂźt⊠Elle a Ă©tĂ© vendue, certains disent volĂ©e, par les amĂ©ricains » ! On la cherche, on lâoublie, on la croit perdue Ă tout jamais. Elle manque au chĂąteau, devenu communal, au village, Ă ses habitants. On lâĂ©voque dans les livres, on la montre aux touristes en carte postale, on la dessine mĂȘme en dĂ©but de trompe-lâ Ă©voquera le contexte de sa construction Ă l'Ă©poque des PĂ©russe des Cars, le symbolisme y affĂ©rant, le style remarquable cause de sa disparition.Une visite du chĂąteau dans sa globalitĂ© est prĂ©vue suite Ă l'Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Claude Peynaud,ConfĂ©rence-visite sur la porte gothique du chĂąteau de Varaignes Patrimoine - CultureïVaraignes 24360ïLe 18/09/2022ConfĂ©rence-visite sur la porte gothique du chĂąteau PrĂ©sentation par l'architecte du patrimoine Alain de la Ville, responsable de l'opĂ©ration, du projet de restitution de la porte sculptĂ©e au XVe siĂšcle, ainsi que des travaux prĂ©vus en 2023. 1928 une magnifique porte Renaissance en pierres sculptĂ©es du ChĂąteau de Varaignes disparaĂźt⊠Elle a Ă©tĂ© vendue, certains disent volĂ©e, par les amĂ©ricains » ! On la cherche, on lâoublie, on la croit perdue Ă tout jamais. Elle manque au chĂąteau, devenu communal, au village, Ă ses habitants. On lâĂ©voque dans les livres, on la montre aux touristes en carte postale, on la dessine mĂȘme en dĂ©but de trompe-lâ Ă©voquera le contexte de sa construction Ă l'Ă©poque des PĂ©russe des Cars, le symbolisme y affĂ©rant, le style remarquable cause de sa disparition.Une visite du chĂąteau dans sa globalitĂ© est prĂ©vue suite Ă l'Ă©tude rĂ©alisĂ©e par Claude Peynaud,JOURNĂES EUROPĂENNES DU PATRIMOINE - MINI-CONCERTS D'ĂPINETTE Concert, MusiqueïPlombiĂšres-les-Bains 88370ïLe 18/09/2022Mini-concerts d'Ă©pinette. Venez Ă©couter des morceaux d'Ă©pinette des Vosges, un instrument traditionnel connu depuis au moins 280 ans. Morceaux jouĂ©s par Marie-Claude Besombes, Ă©pinettiste, chanteuse et percussionniste et Pierre Duval, Ă©pinettiste, chanteur et europĂ©ennes du patrimoine au chĂąteau de Chavigny Patrimoine - Culture, Visites et circuits, BaladesïLernĂ© 37500ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022Vestiges du chĂąteau construit entre 1638 et 1650 pour Claude Bouthillier, surintendant des finances de Louis XIII. Chapelle avec une dĂ©coration remarquable, porche d'entrĂ©e, douves sĂšches et communs Ă©curies voĂ»tĂ©es, colombier, grange. Visite libre des communs. Balade libre jusqu'Ă l'ancien chĂąteau, bref commentaire historique du site, visite commentĂ© de la Chapelle de 8h Ă 8h30 et de 14h Ă 19h le samedi. 14h Ă 19h le dimanche. Visite ChĂąteau des Baumes Ă la Belle Epoque Patrimoine - Culture, Visite guidĂ©e, ConfĂ©rence - DĂ©bat, Visites et circuitsïIstres 13800ïDu 17/09/2022 au 18/09/202214h Ă 17h Reconstitution historique avec La Cour du Roy RenĂ© » Le public pourra dĂ©ambuler dans le ChĂąteau, Ă la dĂ©couverte de scĂ©nettes retraçant la vie des homes et femmes au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle. De lâinstituteur avec son matĂ©riel dâĂ©criture Ă lâencre Ă disposition du public, au salon avec des jeux de table, en passant par la Guinguette avec ses serveurs et danseurs, lâassociation La Cour du Roy RenĂ© » vous invite Ă un retour 100 ans plus tĂŽt. A dĂ©couvrir Ă©galement au dĂ©tour dâun vestibule ou dans le grand escalier en marbre, le maĂźtre de maison et son Ă©pouse, des servantes amenant le thĂ©, et des nounous avec leurs poussettes. A 15h30 Visite du chĂąteau Une visite commentĂ©e du chĂąteau Ă travers son histoire et son Ă©volution commentĂ©e par Claude Herrera, prĂ©sident des Amis du Vieil Istres Gratuit, inscriptions obligatoires Ă lâOffice de Tourisme 17h ConfĂ©rence La vie sociale et politique durant la pĂ©riode de La Belle Epoque » fin XIXĂšme et premiĂšre dĂ©cennie du XXĂšme siĂšcle. Gratuit, inscriptions obligatoires Ă lâOffice de Tourisme pour la visite du ChĂąteau et la confĂ©rence. Inscriptions dĂ©but septembreJEP 2022 - Ouverture du musĂ©e et exposition Patrimoine - Culture, ExpositionïLacapelle-Biron 47150ïDu 17/09/2022 au 18/09/2022A l'occasion des JournĂ©es EuropĂ©ennes du Patrimoine, le musĂ©e Bernard Palissy ouvre ses portes. Venez y dĂ©couvrir l'exposition "Hommage Ă Claude Varlan".PĂNĂLOPE Danse - Bal - CabaretïCapavenir Vosges 88150ïLe 11/10/2022Avec PĂ©nĂ©lope, Jean-Claude Gallotta poursuit sa frĂ©quentation des figures mythologiques et nous fait rencontrer une hĂ©roĂŻne plus combative que ne le disent les mythes. Aux XXe et XXIe siĂšcles, plusieurs Ă©crivains et poĂštes ont commencĂ© Ă revisiter le personnage pour le sortir de la reprĂ©sentation immĂ©moriale de la femme, fidĂšle Ă lâhomme absent, asservie Ă une inachevable tapisserie, vertueuse jusquâĂ la ruse face aux convoitises masculines. Pour Jean-Claude Gallotta, il Ă©tait donc assez naturel dâĂ©largir le regard quâil porte sur lâĂ©popĂ©e homĂ©rique et de lâaborder du point de vue de PĂ©nĂ©lope, avec le dĂ©sir dâaccompagner la rĂ©invention du personnage dans son nouveau statut de reprĂ©sentante protĂ©iforme de toutes les femmes. FidĂšle Ă la façon Gallotta, les entrĂ©es, les sorties, la multiplicitĂ© des centres sont rĂ©interrogĂ©es, câest-Ă -dire parcourues dâĂ©lans sensuels, dâemboitements charnels, de dĂ©crochĂ©s ironiques, de pieds-de-nez insolents. Le ballet PĂ©nĂ©lope viendra se positionner en miroir du ballet blanc Ulysse. Il sera en quelque sorte un ballet noir, voire noir sur noir, pour jouer avec les rythmes et les nuances que cette couleur » contient, pour chercher Ă faire[...]PĂNĂLOPE Danse - Bal - CabaretïCapavenir Vosges 88150ïLe 11/10/2022Avec PĂ©nĂ©lope, Jean-Claude Gallotta poursuit sa frĂ©quentation des figures mythologiques et nous fait rencontrer une hĂ©roĂŻne plus combative que ne le disent les mythes. Aux XXe et XXIe siĂšcles, plusieurs Ă©crivains et poĂštes ont commencĂ© Ă revisiter le personnage pour le sortir de la reprĂ©sentation immĂ©moriale de la femme, fidĂšle Ă lâhomme absent, asservie Ă une inachevable tapisserie, vertueuse jusquâĂ la ruse face aux convoitises masculines. Pour Jean-Claude Gallotta, il Ă©tait donc assez naturel dâĂ©largir le regard quâil porte sur lâĂ©popĂ©e homĂ©rique et de lâaborder du point de vue de PĂ©nĂ©lope, avec le dĂ©sir dâaccompagner la rĂ©invention du personnage dans son nouveau statut de reprĂ©sentante protĂ©iforme de toutes les femmes. FidĂšle Ă la façon Gallotta, les entrĂ©es, les sorties, la multiplicitĂ© des centres sont rĂ©interrogĂ©es, câest-Ă -dire parcourues dâĂ©lans sensuels, dâemboitements charnels, de dĂ©crochĂ©s ironiques, de pieds-de-nez insolents. Le ballet PĂ©nĂ©lope viendra se positionner en miroir du ballet blanc Ulysse. Il sera en quelque sorte un ballet noir, voire noir sur noir, pour jouer avec les rythmes et les nuances que cette couleur » contient, pour chercher Ă faire[...]MOUSS ET HAKIM Spectacle comiqueïPARIS 18 75018ïLe 04/11/2022 Ă 2000Ouverture des portes Ă 20h Mouss et Hakim  Darons de la Garonne Ă l'origine de ce projet, il y a un cadeau de la sÂur cadette de Claude Nougaro sept textes inĂ©dits confiĂ©s aux frĂšres remuants de Zebda. Ce qu'il y a de touchant, c'est que ce sont des frĂšres, et que leur amour se ressent. Claude Ă©tait trĂšs touchĂ© par l'amour fraternel. C'est un thĂšme qui comptait beaucoup pour lui. Alors j'ai choisi pour eux des textes hĂ©tĂ©roclites et drĂŽles, qui leur vont trĂšs bien ». De Zebda Ă Origines ContrĂŽlĂ©es, de 100% CollĂšgues Ă MotivĂ©s, toutes les aventures musicales de Mouss et Hakim prennent leur source aux Minimes » leur quartier de Toulouse oĂč Claude Nougaro a lui aussi vĂ©cu et grandi. Depuis 30 ans qu'ils font de la musique Ă plein temps, entre tournĂ©es et albums studio, ils sont devenus eux aussi des Darons de la Garonne ! Darons de la Garonne est sorti le 8 octobre 2021 et ils seront Ă la Cigale le 4 novembre 2022 !Famili'jazz le brb Musique, Jazz - Blues, Musique du mondeïGuise 02120ïLe 14/10/2022Festival Famili'jazz et musiques du monde, 20Ăšme Ă©dition du 10 septembre au 14 octobre 2022. Le invite Faby MEDINA et Claude TISSENDIER. Le plus vieil orchestre amateur de France 70 ans cette annĂ©e avec l'arrangeur et la voix fĂ©minine du Claude Bolling Big Semiat 4tet Jazz - Blues, MusiqueïMarseille 13000ïLe 15/10/2022Câest lâhistoire d'une rencontre en 2005, entre Yaron, saxophoniste israĂ©lien fraĂźchement installĂ© en Provence, et Alain, Eric et Claude, les marseillais qui l'accueillent chaleureusement et musicalement. Depuis ce jour ils se retrouvent rĂ©guliĂšrement Ă revisiter les belles compositions du vaste monde du jazz Bop, Jazz Rock, Jazz Contemporain, et se composent leur propre univers⊠Yaron Semiat, sax tĂ©nor & flĂ»te Eric Guigo, piano Alain Pujol, basse Claude Menillo, batterieNougaro - Portraitss Manifestation culturelle, ExpositionïBergerac 24100ïDu 10/09/2022 au 01/10/2022Portrait une nouvelle identitĂ© pour La Nouvelle Galerie et pour le territoire dans lequel elle Ă©volue. Pour sa programmation 2022, La Nouvelle Galerie propose un nouvel Ă©vĂ©nement dans le cadre du thĂšme Portrait. Les Portraits » ont pour but de devenir des Ă©vĂ©nements rĂ©currents Ă mĂȘme dâidentifier Bergerac dans le domaine des Arts Visuels. La Nouvelle Galerie propose un Ă©vĂ©nement majeur pour Ă©voquer ensemble la vie et lâĆuvre de Claude Nougaro. Les actions multiformes proposĂ©es permettront de faire goĂ»ter les saveurs et lâivresse des mots de cet immense artiste. Champs artistiques Ăcriture. Lecture. Peinture. Photo. Chansons. Lieux Centre Culturel, Rocksane, Quai Cyrano. PROGRAMME COMPLET EN CLIQUANT SUR LE BOUTON VERT "PLUS D'INFORMATION".Nougaro - Portraitss Manifestation culturelleïBergerac 24100ïDu 10/09/2022 au 01/10/2022Portrait une nouvelle identitĂ© pour La Nouvelle Galerie et pour le territoire dans lequel elle Ă©volue. Pour sa programmation 2022, La Nouvelle Galerie propose un nouvel Ă©vĂ©nement dans le cadre du thĂšme Portrait. Les Portraits » ont pour but de devenir des Ă©vĂ©nements rĂ©currents Ă mĂȘme dâidentifier Bergerac dans le domaine des Arts Visuels. La Nouvelle Galerie propose un Ă©vĂ©nement majeur pour Ă©voquer ensemble la vie et lâĆuvre de Claude Nougaro. Les actions multiformes proposĂ©es permettront de faire goĂ»ter les saveurs et lâivresse des mots de cet immense artiste. Champs artistiques Ăcriture. Lecture. Peinture. Photo. Chansons. Lieux Centre Culturel, Rocksane, Quai Cyrano. PROGRAMME COMPLET EN CLIQUANT SUR LE BOUTON VERT "PLUS D'INFORMATION".Agent / Agente d'entretien/propretĂ© de locauxEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'association Juralliance recrute pour le foyer d'hĂ©bergement La RĂ©sidence du Parc », accueillant des adultes en situation de handicap intellectuel Ă Saint-Claude UN AGENT D'HYGIENE ET DE PROPRETE H/F Ă TEMPS PARTIEL Missions principales - Assurer la propretĂ© quotidienne des locaux collectifs et privatifs, - Assurer les mĂ©nages de fond par roulement selon un planning annuel, - RĂ©ceptionner des repas, - Participer ponctuellement Ă certaines tĂąches des services gĂ©nĂ©raux travaux de lingerie, gestion des stocks de produit d'entretien, etc - Travailler en petite Ă©quipe de 3 sous la responsabilitĂ© de la maĂźtresse de maison, - Travailler en lien avec l'Ă©quipe Ă©ducative. Profil - CAP ou titre professionnel agent de collectivitĂ© ou Ă©quivalent souhaitĂ©, - Connaissance du mĂ©tier d'agent de service intĂ©rieur, des normes d'hygiĂšne en collectivitĂ© et en HACCP apprĂ©ciĂ©e, - Aptitudes relationnelles avec des personnes en situation de handicap intellectuel, - QualitĂ©s apprĂ©ciĂ©es de discrĂ©tion, d'autonomie, d'exigence de la qualitĂ© et de prise d'initiatives. - Permis B et vĂ©hicule indispensable Dispositions contractuelles - CDI Ă temps partiel par semaine - Horaires[...]Assistant commercial / Assistante commercialeEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Amellis Mutuelles recrute une Assistant Commercial H/F Poste Ă pourvoir dĂšs que possible sur le site de Saint-Claude Vos missions principales - Accueil physique et tĂ©lĂ©phonique des adhĂ©rents, - Relances des impayĂ©s, gestion des dossiers contentieux et des litiges avec les adhĂ©rents, - Travaux administratifs saisie de bulletin d'adhĂ©sion, rĂ©siliation de contrat, aides locales, mobilitĂ©s bancaires, remboursements, retours NoĂ©mie , - Gestion de divers dossiers et travaux administratifs, - ParamĂ©trage logiciel mĂ©tier Mutcible et assistance crĂ©ation espace adhĂ©rent sur l'extranet. Votre profil - Niveau Bac Ă Bac +2, - Une expĂ©rience dans le domaine banque/assurance/mutuelle serait un plus, - Autonomie, motivation et sens du relationnel, - Respect de la culture d'entreprise et de ses valeurs. Votre rĂ©munĂ©ration - CatĂ©gorie EmployĂ© dans la convention collective de la mutualitĂ©. Pour nous rejoindre, merci de nous envoyer votre CV et votre lettre de motivation Par courrier Amellis Mutuelles, 8-12 rue de la Poyat, 39200 Saint Claude Par mail rh / FactriceEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'agence Adecco de St Claude recrute pour son client, basĂ© sur St Claude, spĂ©cialisĂ© dans l'envoi et le suivi de courriers et de colis, des Facteurs H/F pour la pĂ©riode de congĂ© estivale. Vos missions - RĂ©aliser le tri du courrier avant la tournĂ©e - Distribution de l'ensemble du courrier qui vous est confiĂ© - Assurer une relation client de qualitĂ© et contribuer Ă la satisfaction client - Manutention diverse Vous ĂȘtes titulaire du permis B depuis 2 ans minimum liĂ© aux diffĂ©rents particuliers Ă livrer. TournĂ©e en voiture et vĂ©lo. Mission en intĂ©rim, de journĂ©e avec le samedi matin travaillĂ©. Poste Ă pourvoir Ă temps plein ou temps complet 35 heures Tickets restaurants Cette annonce vous intĂ©resse veuillez postuler en ligne sur maintenance automobile et vĂ©hicules indEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'agence Adecco de St-Claude/Morez recrute, pour son client, basĂ© sur Saint-Claude, spĂ©cialisĂ© dans la vente et la rĂ©paration de vĂ©hicules, un MĂ©canicien automobile H/F. Poste Ă pourvoir en CDI, basĂ© en journĂ©e. Sous la responsabilitĂ© du Responsable aprĂšs-vente et/ou Chef d'atelier, Vous aurez pour missions - Localiser et identifier l'origine des pannes - Assurer les rĂ©parations - Assurer un niveau de service performant - Assurer une efficacitĂ© du temps de travail - Respecter la planification des rendez-vous Votre profil De formation CAP mĂ©canique ou supĂ©rieur, vous justifiez d'une premiĂšre expĂ©rience sur poste similaire. Vous faites preuve de pragmatisme et aimez le travail en Ă©quipe. Vous ĂȘtes rigoureux et rĂ©actif. Vous avez un excellent sens du relationnel. Vous ĂȘtes obligatoirement titulaire du permis B Salaire Ă nĂ©gocier selon profil. Cette offre vous intĂ©resse, veuillez postuler en ligne sur Ă©ducateur / Monitrice Ă©ducatriceEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'association Juralliance recrute pour son foyer d'hĂ©bergement La RĂ©sidence du Parc, Ă Saint-Claude Un MONITEUR ĂDUCATEUR H/F CDI Ă Temps partiel Les candidatures seront traitĂ©es Ă partir du 19 Aout / Prise de poste le 5 septembre 2022 Fonctions principales Sous la responsabilitĂ© de la directrice adjointe - Assurer la rĂ©fĂ©rence de 4 Ă 5 rĂ©sident-es, - Veiller Ă la mise en place et au suivi des projets personnalisĂ©s Ă partir des attentes recueillies, - Instaurer une relation de confiance avec les personnes accompagnĂ©es et leur famille, - GĂ©rer les contacts extĂ©rieurs relatifs Ă ces accompagnements et les dossiers des personnes, - RĂ©aliser des accompagnements dans les actes de la vie quotidienne, - Proposer des activitĂ©s collectives et des animations sportives, culturelles, - Assurer l'accueil des rĂ©sidents durant certains week-ends, - Participer Ă des actions transversales groupes de travail qualitĂ©. Profil - DiplĂŽme de moniteur Ă©ducateur ou Ă©quivalent souhaitĂ© - Sens de l'organisation et capacitĂ© de travail en autonomie, - Connaissance du handicap intellectuel, capacitĂ©s de contact et d'Ă©coute, - CompĂ©tences Ă©ducatives et sens du travail en Ă©quipe, - Aptitudes[...]Moniteur Ă©ducateur / Monitrice Ă©ducatriceEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'association Juralliance recrute pour son foyer d'hĂ©bergement La RĂ©sidence du Parc, Ă Saint-Claude Un MONITEUR ĂDUCATEUR H/F Temps plein en CDI Les candidatures seront traitĂ©es Ă partir du 19 Aout / Prise de poste le 5 septembre 2022 Fonctions principales Sous la responsabilitĂ© de la directrice adjointe - Assurer la rĂ©fĂ©rence de 4 Ă 5 rĂ©sident-es, - Veiller Ă la mise en place et au suivi des projets personnalisĂ©s Ă partir des attentes recueillies, - Instaurer une relation de confiance avec les personnes accompagnĂ©es et leur famille, - GĂ©rer les contacts extĂ©rieurs relatifs Ă ces accompagnements et les dossiers des personnes, - RĂ©aliser des accompagnements dans les actes de la vie quotidienne, - Proposer des activitĂ©s collectives et des animations sportives, culturelles, - Assurer l'accueil des rĂ©sidents durant certains week-ends, - Participer Ă des actions transversales groupes de travail qualitĂ©. Profil - DiplĂŽme de moniteur Ă©ducateur ou Ă©quivalent souhaitĂ© - Sens de l'organisation et capacitĂ© de travail en autonomie, - Connaissance du handicap intellectuel, capacitĂ©s de contact et d'Ă©coute, - CompĂ©tences Ă©ducatives et sens du travail en Ă©quipe, - Aptitudes[...]Conseiller / ConseillĂšre en Ă©conomie sociale et familialeEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Le DĂ©partement du Jura recrute pour son PĂŽle Des SolidaritĂ©s - UnitĂ© Territoriale d'action Sociale de Saint-Claude, un Travailleur Social de Polyvalence de Secteur Ă TEMPS COMPLET MISSION, CADRE ET CONTEXTE DU POSTE - PlacĂ©/e sous l'autoritĂ© hiĂ©rarchique du Chef de Mission IAS, il/elle est chargĂ©/e de contribuer dans le cadre d'une dĂ©marche Ă©thique et dĂ©ontologique et des objectifs fixĂ©s par la collectivitĂ©, Ă crĂ©er les conditions pour que les personnes, les familles et les groupes aient les moyens d'ĂȘtre acteurs de leur dĂ©veloppement et de renforcer les liens sociaux et les solidaritĂ©s dans leurs lieux de vie ; - CoopĂ©ration avec les acteurs publics et privĂ©s en matiĂšre de logement, santĂ©, Ă©ducation, insertion et justice. ACTIVITĂS - Favoriser l'accĂšs au droit, l'autonomie des personnes et l'accompagnement budgĂ©taire ; - RĂ©aliser des enquĂȘtes et investigations informations prĂ©occupantes ASE, expulsions, MDPH ; - Assurer l'accompagnement et favoriser l'insertion des bĂ©nĂ©ficiaires du RSA ; - Accompagner les usagers en utilisant les diffĂ©rents dispositifs sociaux FSL, mesures de protection ; - Mettre en Ćuvre et participer Ă des actions collectives de dĂ©veloppement[...]Animateur socioĂ©ducatif / Animatrice socioĂ©ducativeEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'Association Saint Michel le Haut ASMH recrute pour le GEM de Saint Claude, un animateur F/H en CDI Ă temps, temps partiel possible. L'ETABLISSEMENT Les GEM sont des associations de personnes partageant la mĂȘme problĂ©matique de santĂ© ou des situations de handicap, dont l'objectif exclusif est de favoriser des temps d'Ă©changes, d'activitĂ©s et de rencontres susceptibles de crĂ©er du lien et de l'entraide mutuelle entre les adhĂ©rents. L'association GEM Solid'aide 39 » doit ĂȘtre Ă©paulĂ©e dans son fonctionnement par un parrain l'UNAFAM et l'ASMH vient en appui auprĂšs du GEM de Saint-Claude. DESCRIPTION DU POSTE Sous la responsabilitĂ© du chef de service et au sein d'une Ă©quipe, l'animateur F/H a pour missions - Accueillir les adhĂ©rents dans les conditions dĂ©finies par le GEM et suivre le processus d'adhĂ©sion, - Aider les personnes frĂ©quentant le GEM Ă rompre l'isolement, Ă retisser du lien social et Ă s'entraider dans la vie courante, - Favoriser l'auto dĂ©termination, - Soutenir et valoriser les compĂ©tences des adhĂ©rents, - Favoriser et encourager la prise d'initiative individuelle et collective des adhĂ©rents, - DĂ©velopper les activitĂ©s du GEM sur propositions des[...]Moniteur / Monitrice d'atelier en Ă©tablissement spĂ©cialisĂ©Emploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©L'association Juralliance recrute pour son ESAT Etablissement et Service d'Aide par le Travail situĂ© Ă Saint-Claude 1 RESPONSABLE D' ATELIER PRODUCTION F/H POUR SON ATELIER DE MENUISERIE Fonctions principales Mise en Ćuvre, organisation, rĂ©alisation et suivi des productions en menuiserie-tabletterie - encadrement d'une Ă©quipe de 2 moniteurs et de 25 travailleurs en situation de handicap intellectuel, - gestion de la clientĂšle, rĂ©alisation de devis, suivi des commandes et pilotage du secteur, - maintien et dĂ©veloppement de l'activitĂ©, - adaptation du travail aux compĂ©tences des personnes avec application des normes de sĂ©curitĂ© et d'ergonomie, - suivi, au sein de l'Ă©quipe Ă©ducative, de projets personnalisĂ©s avec rĂ©alisation d'Ă©crits, - participation aux actions de soutien et d'accompagnement, - participation au systĂšme qualitĂ© certifiĂ© ISO 9001/2015 et Ă certaines missions transversales. Profil - CompĂ©tences et expĂ©rience affirmĂ©e dans les mĂ©tiers du bois et de la menuiserie, - CapacitĂ© Ă organiser les diffĂ©rentes productions au sein d'un atelier dans le respect des exigences produits et des dĂ©lais, - Connaissance du handicap intellectuel et/ou capacitĂ©s[...]Conseiller / ConseillĂšre en Ă©conomie sociale et familialeEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©MISSION, CADRE ET CONTEXTE DU POSTE PlacĂ©/e sous l'autoritĂ© hiĂ©rarchique du Chef de Mission Aide Sociale Ă l'Enfance secteur 2, le/la travailleur/se social/e intervient au sein du PĂŽle des SolidaritĂ©s, sur l'UnitĂ© Territoriale d'Action Sociale de Saint-Claude. Il/elle est chargĂ©/e de l'accompagnement social et Ă©ducatif des mineurs et de leurs familles, dans le cadre des mesures de l'Aide Sociale Ă l'Enfance. ACTIVITĂS - Assurer le suivi des enfants confiĂ©s au DĂ©partement dans le cadre d'un accueil familial ou en Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s ou dans le cadre d'un Placement Educatif Ă Domicile - Encadrer et accompagner les mineurs et leur famille dans le cadre de visites mĂ©diatisĂ©es - Assurer le suivi et l'accompagnement social et Ă©ducatif de mineurs et de leur famille dans le cadre d'un accueil contractuel - Accompagner des jeunes majeurs - Assurer le traitement des Informations PrĂ©occupantes en lien avec les personnels de l'UTAS et partenaires administratifs et judiciaires concernĂ©s - RĂ©aliser des enquĂȘtes dans le cadre des agrĂ©ments assistant familial ou dans le domaine de l'Enfance - Assurer le suivi et l'accompagnement social et Ă©ducatif de mineurs et de leur famille[...]ChargĂ© / ChargĂ©e de clientĂšle particuliers de banqueEmploi ïSaint-Claude, 39, Jura, Bourgogne-Franche-ComtĂ©Lieu de travail Saint Claude 39 Date de prise de poste dĂšs que possible Salaire Ă partir de 26K⏠brut / an Amplitude horaire 8h30-17h30 mardi au vendredi et 8h30-12h20 samedi Secteur d'activitĂ© Banque Actuellement ChargĂ©e de recrutement au sein du cabinet Kelly Services Ă Dijon, je recherche pour mon client une ConseillerĂšre ClientĂšle Particuliers qui intĂ©grera l'une de ses agences de Saint Claude. Votre Challenge ? - Animer votre portefeuille de clients particuliers fidĂ©liser, prospecter, dĂ©velopper ! - Promouvoir les produits et services bancaires - Ătre Ă l'Ă©coute et analyser la situation financiĂšre de vos clients pour leur proposer des solutions adaptĂ©es et personnalisĂ©es Votre profil ? - Bac + 3 validĂ© - Vives qualitĂ©s commerciales et relationnelles - 2 ans d'expĂ©rience minimum sur ce type de poste Le petit + Un accompagnement et un coaching personnalisĂ© tout au long du processus de recrutement afin de vous mettre en valeur de la meilleure maniĂšre possible ! Eh oui, chez Kelly nous tenons Ă vous trouver le poste qui VOUS correspond Convaincue ? Alors faisons connaissance ! Je vous laisse le soin de prendre contact directement avec[...]"ICI MOLIERE !" - VISITE THEATRALISEE ET MUSICALE DE PEZENAS Visite guidĂ©e, Histoire - CivilisationïPĂ©zenas 34120ïLe 23/09/2022 Parmi les gens qui viennent visiter PĂ©zenas la ville de MoliĂšre lâannĂ©e de son anniversaire aux 400 bougies, y aurait-il un certain JBP ?... Est-il prĂ©sent ? Est-il absent ? Veut-il garder lâanonymat ? Si câest le cas, pourquoi ?... Aurait-il secrĂštement envie dâapprendre comment les gens du XXIĂšme siĂšcle imaginent sa vie lorsquâil vivait dans ce pays, en 1642 puis de 1645 Ă 1657 ? » Trois artistes accompagnent le public sur lâitinĂ©raire dâun guide qui ouvre la voie aux sites architecturaux qui vont se donner aux sĂ©jours piscĂ©nois de MoliĂšre. Avec Perrine Alranq, comĂ©dienne, ClĂ©ment Baudry, comĂ©dien-musicien et Isabelle François, comĂ©dienne-chanteuse. Ecriture Claude Alranq ScĂ©nographie, masques Sylvie CavaliĂ©-Alranq Guide-confĂ©renciĂšre Murielle Dambreville Rudeau Renseignements 04 67 98 36 40 RĂ©servation obligatoire en ligne Rendez-vous Office de Tourisme Visite proposĂ©e par l'Office de Tourisme - Mission Patrimoine PĂ©zenas - Pays d'art et d'histoire ESCAPADEPATRIMOINE ESCAPADEALINFINI TEMPSFORT VISITETHEATRALISEERessources supplĂ©mentairesïBanques - Etablissements de crĂ©ditsïEnvironnement - AgricultureïAisneïAveyronïBouches-du-RhĂŽneïCalvadosïCĂŽtes dÂŽarmorïDordogneïHaute-LoireïHĂ©raultïIlle-et-VilaineïIndre-et-LoireïJuraïLoir-et-CherïLot-et-GaronneïMeurthe-et-MoselleïMeuseïOrneïParisïSeine-MaritimeïSommeïVosgesïAnimauxïAtelierïBaladesïCafĂ© littĂ©raireïChorale - ChantïConcertïConfĂ©rence - DĂ©batïCulte et religionïDanse - Bal - CabaretïDessin - CollageïExpositionïFestival gĂ©nĂ©ralisteïHistoire - CivilisationïJazz - BluesïLecture - Conte - PoĂ©sieïManifestation culturelleïManifestation sportiveïMusiqueïMusique classiqueïMusique contemporaineïMusique du mondeïPatrimoine - CultureïPour enfantsïRandonnĂ©e et baladeïRepas - DĂ©gustationïSculptureïSpectacleïSpectacle comiqueïSports mĂ©caniquesïThéùtreïVie localeïVisite guidĂ©eïVisites et circuits 3005/2022 Pascale Laisser un commentaire. Vous avez donnĂ© votre vie Ă JĂ©sus-Christ et vous ne savez quoi faire aprĂšs ? Dans cet article, vous dĂ©couvrirez une plĂ©thore dâactivitĂ©s non exhaustive Ă effectuer pour marcher en nouveautĂ© de vie. Avant de commencer, je tiens Ă vous fĂ©liciter et Ă vous souhaiter la bienvenue dans la