DĂ©couvrezcette affiche du film 2001 : l'odyssĂ©e de l'espace rĂ©alisĂ© par Stanley Kubrick. Photo 15 du film 2001 : l'odyssĂ©e de l'espace sur 56 photos disponibles sur AlloCinĂ© Image n° 346765 Poster 2001, l'OdyssĂ©e de l'espace © Everett Collection Choisir une variante Poster 13 x 18 cm Cadre PĂ©riode de livraisonmar. - jeu. 6,95 € Prix TTC, hors frais de livraison Ajouter au panier Paiement sĂ©curisĂ© Retour sous 100 jours Frais de port dĂšs 2,95 € Impression Ă  la demande Informations sur le produit Impression sur papier Ă©pais 250 g/mÂČ Ă‰clat maximal des couleurs et haute rĂ©sistance aux UV Rendu lĂ©gĂšrement brillant Aspect Ă©lĂ©gant grĂące Ă  un bord blanc de 3 mm Soigneusement emballĂ© et protĂ©gĂ© D’autres clients ont Ă©galement achetĂ© Poster 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace dĂšs 6,95 € Poster 2001, l'OdyssĂ©e de l'espace dĂšs 6,95 € Poster 2001, l'OdyssĂ©e de l'espace anglais dĂšs 9,95 € Poster 2001, l'OdyssĂ©e de l'espace anglais dĂšs 9,95 € AfficheVintage2001 L'OdyssĂ©e De L'Espace. €17,99 €16,99 Livraison gratuite. Taxes incluses. Économisez 6%. Taille. Bordure. QuantitĂ©. Ajouter au panier. Le Mode Sentinelle affiche Hal 9000 de 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace quand il est activĂ©. Flippant. Dans le sillage du Dog Mode pour protĂ©ger les animaux enfermĂ©s dans les voitures, Tesla commence Ă  dĂ©ployer le tant attendu Mode Sentinelle pour ses Tesla. Comme son nom l’indique, cette fonctionnalitĂ© sert Ă  surveiller le vĂ©hicule quand il est garĂ© pour mieux dissuader les passants malavisĂ©s de commettre un vol ou un acte de vandalisme. Et, Ă  en juger par une photo partagĂ©e par un membre des forums Reddit le 14 fĂ©vrier 2019, le Mode Sentinelle s’appuie sur un easter egg bien connu des cinĂ©philes. Quand il est activĂ©, l’écran affiche un Ɠil rouge menaçant qui rappelle l’intelligence artificielle Hal 9000 du film culte 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace. Effrayant pour qui a vu le chef-d’Ɠuvre de Stanley Kubrick. Attention Ă  la batterie L’intĂ©ressĂ© n’a pas manquĂ© de tester la consommation de la batterie quand le Mode Sentinelle est enclenchĂ© pendant toute une journĂ©e de travail de 9h30 Ă  18h45. Selon son test, l’autonomie est passĂ©e de 48 % Ă  45 %. Bien que l’on manque de recul et de donnĂ©es pour tirer une conclusion dĂ©finitive, on peut penser que le Hal 9000 de Tesla a besoin d’énergie pour effrayer les malotrus. En parallĂšle, Tesla a partagĂ© davantage de prĂ©cisions sur le fonctionnement du Mode Sentinelle Si une menace minimale est dĂ©tectĂ©e, par exemple si quelqu’un se penche un peu trop sur la voiture, le Mode Sentinelle va passer en Ă©tat d’alerte et envoyer un message sur l’écran indiquant que les camĂ©ras enregistrent. Si une menace plus sĂ©vĂšre est dĂ©tectĂ©e, par exemple si quelqu’un casse une vitre, le Mode Sentinelle passe en mode alarme, qui active l’alarme de la voiture, augmente la luminositĂ© de l’écran et joue de la musique au volume maximum ». En l’occurence la Toccata et Fugue en rĂ© mineur de Jean-SĂ©bastien Bach.
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Cinquantenaire du film oblige, l'actualitĂ© printemps-Ă©tĂ© 2018 du chef-d'Ɠuvre de Stanley Kubrick est plutĂŽt chargĂ©e. AprĂšs sa projection dans une flamboyante copie argentique 70 mm au dernier Festival de Cannes, sous les bons auspices de Chris Nolan, 2001 l'odyssĂ©e de l'espace est ressorti dans quelques salles dans cette mĂȘme version. Le 13 juin, le Warner le distribuait Ă©galement dans une version digitale restaurĂ©e numĂ©riquement en 4K. Autant dire un festin visuel orgasmique pour les admirateurs de la mythique Ă©popĂ©e cosmique. À Cannes, sa projection fut l'occasion d'un entretien rare et prĂ©cieux avec son visage le plus cĂ©lĂšbre Keir Dullea, alias l'astronaute Dave Bowman dans le film. Le jour de notre rencontre, assis Ă  une table sur une terrasse perchĂ©e au 6e et dernier Ă©tage du Palais de festivals, l'acteur dĂ©dicace silencieusement plusieurs affiches de 2001 l'odyssĂ©e de l'espace. C'est un bel homme Ă©lĂ©gant de 82 ans, regard bleu acier, sourire de Mona Lisa, voix suave et gestuelle posĂ©e. Pas de doute mĂȘme si cinquante ans se sont Ă©coulĂ©s depuis le choc cĂ©leste de Kubrick, c'est bien le mĂȘme interprĂšte de David Bowman que l'on observe discrĂštement signer ses posters, avant d'aller le saluer timidement. Quelques mĂštres plus loin, Katharina, la belle-fille adoptive de Stanley Kubrick, flanquĂ©e du beau-frĂšre/producteur de celui-ci, Jan Harlan, rĂ©pondent en binĂŽme aux questions de confrĂšres de la tĂ©lĂ© britannique. Comme eux, Keir Dullea a Ă©tĂ© conviĂ© par le studio Warner Ă  honorer de sa prĂ©sence la projection Ă©vĂ©nementielle cannoise de 2001, en version 70 mm supervisĂ©e par Christopher Nolan. Dans le chef-d'Ɠuvre increvable de Kubrick, son personnage, Bowman doit d'abord dĂ©sactiver HAL 9000, l'ordinateur de bord du vaisseau Discovery One qui vient d'Ă©liminer tout l'Ă©quipage sous l'effet d'un inexplicable coup de folie, en route vers Jupiter. AprĂšs avoir vaincu HAL, l'astronaute rencontre en toute simplicitĂ© une intelligence extra-terrestre qui lui fait entrevoir l'infiniment grand et l'infiniment petit Ă  travers la porte des Ă©toiles, avant de le rĂ©incarner en fƓtus cosmique. En deux heures trente de film, le destin du comĂ©dien sera scellĂ©. Keir Dullea a eu beau jouer dans une quarantaine de longs-mĂ©trages dont Bunny Lake a disparu d'Otto Preminger en 1965, il sera Dave Bowman pour l'Ă©ternitĂ©. Et il ne s'en plaint pas, mĂȘme si, Ă  titre personnel, il ne considĂšre pas 2001 comme son chouchou Il y a pire que d'ĂȘtre associĂ© Ă  l'un des plus grands films de l'histoire du cinĂ©ma. Mais mon personnage n'Ă©tait pas un challenge comme le furent ceux que j'ai jouĂ©s dans David et Lisa qui lui valut un Golden Globe en 1963 ou Bunny Lake a disparu, mĂȘme si j'ai dĂ©testĂ© travailler avec Preminger. » Dans 2001, Keir Dullea incarne David Bowman avec un tel excĂšs de sobriĂ©tĂ© que certains critiques de l'Ă©poque avaient tancĂ© son jeu, jugĂ© aussi mĂ©canique et inexpressif que celui
 d'une machine. Une direction d'acteur Ă©videmment intentionnelle chez Kubrick Stanley nous avait prĂ©venus, Gary Lockwood et moi Lockwood joue dans le film le Dr Frank Poole, binĂŽme de Bowman, NDLR, que nos personnages avaient des profils psychologiques tels qu'il nous serait impossible de s'exciter Ă  leur sujet Bowman et Poole sont des scientifiques, plusieurs fois docteurs dans diverses disciplines, ils sont de nature extrĂȘmement calme et retenue. Stanley nous demandait toujours de les jouer en sous-rĂ©gime parce que, selon lui, c'Ă©taient deux hommes qui venaient de passer des mois dans l'espace et accomplissaient chaque jour les mĂȘmes gestes, la mĂȘme routine. Le challenge pour Lockwood et moi Ă©tait de trouver la juste nuance. » La lumiĂšre sur le plateau Ă©tait surtout le plus grand souci de Stanley. Grand fan de Spartacus, Lolita et Les Sentiers de la gloire, Keir Dullea se souvient avoir Ă©tĂ© fou de joie » le jour oĂč son agent lui apprit que Kubrick un gĂ©nie » Ă  ses yeux l'avait choisi pour le rĂŽle de Bowman. DĂšs son premier tour de manivelle, sur les immenses plateaux de la MGM Ă  Borehamwood, prĂšs de Londres, Dullea put expĂ©rimenter le perfectionnisme notoire du rĂ©alisateur Mon premier jour de tournage fut une scĂšne avec Gary dans le dĂ©cor de la centrifugeuse de Discovery. Juste avant de crier moteur, Stanley a remarquĂ© un dĂ©tail qui lui dĂ©plaisait sur nos chaussures. On a reportĂ© la scĂšne au lendemain, le temps qu'un modĂšle qui lui convient soit trouvĂ© ! » Keir Dullea confirme que le cinĂ©aste pouvait bel et bien enchaĂźner par dizaines le nombre de prises pour un plan, mais pas nĂ©cessairement concernant le jeu C'est surtout la lumiĂšre sur le plateau qui Ă©tait son plus grand souci. Pour certaines scĂšnes, Stanley prenait lui-mĂȘme jusqu'Ă  50 photos polaroĂŻd du dĂ©cor avec un changement d'Ă©clairage Ă  chaque photo. Sachant qu'il pouvait s'Ă©couler trente minutes entre chaque changement, je vous laisse faire le calcul
 » MalgrĂ© une premiĂšre poignĂ©e de critiques assassines ou dĂ©concertĂ©es Ă  la sortie du film, 2001 a rapidement pris de l'altitude, avant de rencontrer au final un vibrant succĂšs public et critique, prĂ©lude Ă  sa lĂ©gende. Keir Dullea, tout en travaillant rĂ©guliĂšrement depuis, n'a jamais rĂ©ussi Ă  faire oublier le visage fusionnĂ© aux Ă©toiles de son alter ego Dave Bowman. Et, aprĂšs tout, il en est en partie lui-mĂȘme responsable en 1983, Dullea joua sciemment des coudes pour convaincre le rĂ©alisateur Peter Hyams de l'embaucher de nouveau dans la peau de Bowman, pour le tournage imminent de 2010, l'annĂ©e du premier contact, suite de 2001 J'aime bien 2010, c'est un bon film que j'ai aimĂ© faire, et c'est Ă  mon initiative que Peter Hyams m'a engagĂ©. Je tournais Ă  Los Angeles comme guest star un Ă©pisode d'une sĂ©rie lorsque j'ai lu dans le Hollywood Reporter qu'ils allaient faire une suite Ă  2001, alors que personne ne m'en avait parlĂ© ! Sur un coup de tĂȘte, sans mĂȘme passer par mon agent, j'ai appelĂ© le studio MGM, j'ai dit qui j'Ă©tais et j'ai demandĂ© Ă  ce qu'on me passe Peter Hyams. Il a pris l'appel et je lui ai dit Mr Hyams , avant que vous ne vous dĂ©cidiez d'engager quelqu'un d'autre pour jouer mon rĂŽle dans 2010, nous devrions nous rencontrer ! Il m'a invitĂ© Ă  dĂ©jeuner et, le lendemain de ce rendez-vous, il m'a proposĂ© le job. » Toujours vaillant on l'aperçoit notamment cette annĂ©e sur HBO dans le tĂ©lĂ©film Fahrenheit 451, nouvelle adaptation du roman de Bradbury, Keir Dullea continue de travailler rĂ©guliĂšrement au théùtre, et c'est d'ailleurs sur les planches qu'il estime avoir livrĂ© sa performance prĂ©fĂ©rĂ©e et la plus difficile, loin devant 2001 en 2013, au théùtre Tennessee Williams de Provincetown Massachusetts, il a incarnĂ© Big Daddy dans une reprise de la piĂšce La Chatte sur un toit brĂ»lant, au cĂŽtĂ© de son Ă©pouse Mia Dillon. DĂ©tail amusant en 1974, Ă  Broadway, Dullea avait dĂ©jĂ  jouĂ© sur scĂšne dans le classique de Williams, mais cette fois en interprĂ©tant le jeune Brick, le fils de Big Daddy rĂŽle tenu par Paul Newman dans le film de 1958 adaptĂ© de la piĂšce. DrĂŽle de destin que celui d'un acteur davantage portĂ© sur les planches et les drames familiaux mais que la postĂ©ritĂ© associera pour toujours Ă  la science-fiction mĂ©taphysique !

10mai 2021 - DĂ©couvrez le tableau "2001 l’odyssĂ©e de l’espace" de Laurent Forestier sur Pinterest. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme odyssĂ©e, affiche film, affiche cinĂ©ma.
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 DerriĂšre les apparences de documentaire sur le futur » du film qui devait s’ouvrir et se clĂŽturer par des entretiens avec des scientifiques, la science-fiction a offert Ă  Stanley Kubrick ce qu’il recherchait plus que tout des mĂ©taphores, pour un nouveau mythe. La science-fiction comme rĂ©cit de l’évolution humaine Stanley Kubrick dĂ©clarait en 1968 Si 2001 provoque en vous des Ă©motions, s’il stimule votre inconscient, vos penchants pour la mythologie, il aura atteint son but. » ibid, p. 22 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace fut loin d’ĂȘtre sans descendance, car les meilleurs films de science-fiction ont créé une vĂ©ritable mythologie des temps modernes, ancrĂ©e Ă  la fois dans le passĂ©, le prĂ©sent et le futur. Ces nouveaux mythes composent culture populaire de masse, rĂ©actualisant les mythes anciens et conservant la valeur universelle de ces derniers Ă  travers leur recherche de l’Origine. L’ancĂȘtre de l’homme invente l’arme, au dĂ©but de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. En effet, 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace tĂ©moigne d’une volontĂ© incroyable de crĂ©er une mythologie universelle et de rĂ©inventer nos origines, qui a fortement dĂ©routĂ© ses premiers spectateurs et qui continue de surprendre aujourd’hui. Piers Bizony raconte ses premiĂšres impressions, lorsqu’il vit le film Ă  sa sortie, Ă  l’ñge de neuf ans Le film commençait bien un lever de soleil dans l’espace, et une musique trĂšs forte, trĂšs excitante. Dix minute plus tard je commençai Ă  m’ennuyer. J’étais déçu. Je me disais que les sĂ©quences d’ouverture avec les singes devaient provenir d’un autre film, et que le projectionniste s’était trompĂ© de bobines. » ibid., Le petit Piers Bizony ne fut pas le seul Ă  penser cela le soir de la premiĂšre devant le Tout-Hollywood, deux-cent quarante personnes dit-on quittĂšrent la salle
 En effet, quoi de plus dĂ©routant et paradoxal qu’un film de science-fiction dont l’action dĂ©bute il y a quatre millions d’annĂ©es? Pourtant, quoi de plus logique pour un artiste souhaitant remonter aux origines de l’humanitĂ© et des mythes? Car avec 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace, Stanley Kubrick ne s’est pas contentĂ© de rĂ©aliser le film de space opera de rĂ©fĂ©rence » selon ses propre termes et de rĂ©volutionner le langage cinĂ©matographique, il est parvenu Ă  raconter l’origine et l’évolution de l’espĂšce humaine, depuis les australopithĂšques jusqu’aux vaisseaux spatiaux. Du dĂ©sert africain jusqu’à Jupiter et au-delĂ  de l’Infini » carton du film. Du prĂ©-humain au surhomme. L’enfant des Ă©toiles de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. Cette Ă©volution est scandĂ©e dans 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace par l’apparition de solennels monolithes noirs, obscurs signes d’une intelligence extraterrestre supĂ©rieure divine ?. En effet c’est cette derniĂšre qui a inspirĂ© aux prĂ©-humains l’utilisation des os comme armes. Ceux-ci ont permis aux hommes-singes de chasser, terrasser leurs ennemis, conquĂ©rir le monde et devenir hommes. Puis le fameux raccord bondissant substitue l’os gourdin par un vaisseau spatial thermonuclĂ©aire. Un geste, un os jetĂ© en l’air aprĂšs le premier meurtre, et voilĂ  l’humanitĂ© et sa science triomphante en route vers les Ă©toiles. La plus belle ellipse du cinĂ©ma le progrĂšs, et la plus effrayante le meurtre. L’humanitĂ© et son Ă©volution sont ainsi reprĂ©sentĂ© en un seul mouvement, et un seul chapitre. En effet le dĂ©coupage du film 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace rĂ©unit le prologue prĂ©historique et les sĂ©quences situĂ©es en 2001 jusqu’à la dĂ©couverte du deuxiĂšme monolithe en un mĂȘme chapitre l’aube de l’humanitĂ© ». Ainsi, ce n’est pas parce que l’ĂȘtre humain a colonisĂ© la lune qu’il est devenu homme. Il est une espĂšce en perpĂ©tuel devenir son futur Ă©tincelant est dĂ©jĂ  du passĂ©. Ordres et dĂ©sordres de 2001, l’odyssĂ©e de l’espace Dans 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace, Stanley Kubrick orchestre deux mouvements contraires d’un cĂŽtĂ© le contrĂŽle absolu, de l’autre le surgissement de l’imprĂ©vu. Autrement dit, le cinĂ©aste met en scĂšne les tentatives de l’ĂȘtre humain de maĂźtriser ce qu’il croit Ă  tort pouvoir possĂ©der les astres, l’espace interplanĂ©taire, la psychĂ© d’une intelligence artificielle. C’est le conflit qui est au cƓur de l’Ɠuvre mĂȘme de Stanley Kubrick souvenons-nous de Barry Lyndon avec ses peintures reconstituĂ©es quasi figĂ©es dans leur perfection, qui brusquement s’effondrent par l’irruption de la camĂ©ra portĂ©e lors de combats au corps Ă  corps. La sĂ©quence du concert, oĂč Barry frappe son beau-fils Lord Bullingdon est comme un Ă©clair qui soudain jailli avec toute sa violence, et s’abat sur ces demeures bien ordonnĂ©es. Michel Ciment cite dans son ouvrage cĂ©lĂšbre sur Kubrick cette phrase trĂšs appropriĂ©e de Paul ValĂ©ry “Deux dangers menacent le monde l’ordre et le dĂ©sordre.” L’ordre et le dĂ©sordre, le prĂ©vu et l’imprĂ©vu, la forme dĂ©finie et l’infini, sont figurĂ©s visuellement dans le film 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. Le film affirme en effet, jusqu’à la plongĂ©e au cƓur du monolithe, la dĂ©limitation rigide des choses par la fixitĂ© et le design clair des vaisseaux spatiaux. Pas de zones d’ombres incertaines, mais au contraire une blancheur Ă©blouissante qui contraste avec le noir silencieux du vide interplanĂ©taire. Discussion dans la station orbitale de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. C’est lĂ  le lieu du danger, car le noir absolu est le territoire de l’absence de formes et de repĂšres. Il deviendra le lieu de la mort, Ă  travers le cadavre de Poole que Dave n’a d’autre choix que de laisser dĂ©river dans le vide. Mais l’incertitude des formes Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sente Ă  travers reflets et projections sur les casques des astronautes ; sur l’Ɠil rouge de l’ordinateur Hal 9000 oĂč se reflĂštent les corps dĂ©formĂ©s des astronautes promis Ă  la mort ; et enfin par la dĂ©formation du regard-camĂ©ra de l’ordinateur qui rend si insignifiants ceux qui sont censĂ©s dĂ©tenir le contrĂŽle de la mission. DĂ©jĂ  morts. Dave Bowman Keir Duella vu par Hal 9000. Que deviendra le visage humain lorsqu’il sera confrontĂ© aux images d’un cosmos dont il n’est qu’un infime composant? Il se rĂ©duira de plus en plus Ă  des dĂ©formations instantanĂ©es lors de la plongĂ©e dans le monolithe Ă  la fin de 2001 l’odyssĂ©e de l’espace. Les procĂ©dĂ©s cinĂ©matographiques s’affichent clairement dans cette sĂ©quence Ă  travers les diffĂ©rents paysages survolĂ©s et les gros plans de l’Ɠil de Dave dont ne subsiste plus Ă  chaque fois que deux couleurs saturĂ©es. Les formes ne sont plus dĂ©finies, se mĂ©tamorphoses par l’effet de ce traitement. L’incertitude Ă©clate au grand jour, tout repĂšres spatiaux et temporels abolis. L’Ɠil ouvert sur le cosmos infini dans la “sĂ©quence-trip” de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. Le monolithe, projection de notre absence Le brouillage progressive des formes de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace et l’émergence de l’incertitude qui l’accompagne trouveront leur accomplissement dans la plongĂ©e dans le monolithe Ă  la fin du film, puis dans la sĂ©quence finale de la chambre d’hĂŽtel. Dans cette derniĂšre, si impertinente, Dave devient Ă  la fois sujet et objet de ses projections, jusqu’à sa mort face au monolithe-Ă©cran, source et absorption finale de toute projection. En effet, le monolithe de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace est semblable Ă  une plaque photographique, surface obscure rĂ©agissant Ă  la lumiĂšre du soleil et sur laquelle s’impriment nos fantasmes, sans apparaĂźtre toutefois. Le monolithe peut aussi ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un Ă©cran de cinĂ©ma inversĂ©, noir, dont les proportions Ă©voquent celles du Cinerama utilisĂ© par Kubrick, mais disposĂ© verticalement. Il faut noter Ă  ce propos que le monolithe est Ă  chacune de ses apparitions une surface impossible Ă  franchir dans sa position verticale, malgrĂ© son apparence de porte sur un autre monde, et ceci ne sera possible uniquement lorsqu’il sera en orbite autour de Jupiter, disposĂ© horizontalement. La largeur de l’écran du film se confond avec celle du monolithe lors de la sĂ©quence oĂč Dave pĂ©nĂštre Ă  l’intĂ©rieur et traverse l’univers tout entier, de l’infiniment grand Ă  l’infiniment petit. Le temps linĂ©aire y est abolit au profit d’un temps cinĂ©matographique fragmentĂ©, et d’un Ɠil qui devient lui aussi celui du cinĂ©ma. Dave Bowman Keir Duella dans la chambre d’hĂŽtel, Ă  la fin de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. La rĂ©pĂ©tition du temps est reprĂ©sentĂ©e par les saccades du montage, et sa fuite par sa compression dans la sĂ©quence finale de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace qui montre une temporalitĂ© Ă  la fois saccadĂ©e et compressĂ©e » pour reprendre les mots de Philippe Fraisse. Dans cette scĂšne, l’astronaute Dave Bowman ayant pĂ©nĂ©trĂ© avec son vaisseau spatial dans le mystĂ©rieux monolithe noir se retrouve, aprĂšs un voyage de part et d’autres de l’univers, dans une chambre meublĂ© dans un style Louis XVI oĂč il se voit y vivre et vieillir. Entrevoir est un terme plus juste, car chaque raccord regard transmute le personnage en son autre lui-mĂȘme vieilli qui Ă©tait l’objet de son regard. Dave Bowman Keir Dullea prĂ©maturĂ©ment vieilli Ă  la fin de 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace. L’existence se rĂ©duit Ă  une poignĂ©e de minutes le temps linĂ©aire, continu, est supplantĂ© par le temps cinĂ©matographique qui coupe, raccorde, modifie la chronologie. Dave se voit ainsi allongĂ© dans son lit, mourant, comme Manfred du roman de Philip K. Dick Glissement de temps sur Mars 1963 qui se voit dĂ©pĂ©rir et mourir dans l’hospice, oĂč rĂšgne la Rongeasse », le temps comme pourrissement. Le cinĂ©ma est ainsi devenu la mĂ©taphore d’une rĂ©alitĂ© comme illusion de continuitĂ© le temps que l’on croit linĂ©aire et continu est fait de trous, de rĂ©pĂ©titions, d’alternatives, d’élĂ©ments discontinus. Le temps est composĂ© de faux-raccords, comme Dave Bowman le dĂ©couvre Ă  la fin de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. Le franchissement du seuil Ă  travers la plongĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du monolithe puis la mort et la transformation de Dave en fƓtus astral, est possible parce que la chambre des dĂ©sirs kubrickienne est vide de toute prĂ©sence » Ă©crit Philippe Fraisse. Le critique ajoute J’ai toujours vu 2001 comme l’histoire d’une humanitĂ© qui entre en contact avec un mĂ©canisme trĂšs ancien, dont les inventeurs ont depuis longtemps disparu. » Nous connaissons ce mĂ©canisme c’est le cinĂ©ma. DerniĂšre apparition du monolithe, dans la chambre d’hĂŽtel de la fin de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace. Un film-rituel pour une conquĂȘte impossible 2001 l’odyssĂ©e de l’espace est un des rares films cultes » qui justifie pleinement l’usage de cette expression faire l’expĂ©rience de ce film, c’est tenter d’ĂȘtre en communion avec l’univers et la camĂ©ra qui le saisit par la grĂące des effets spĂ©ciaux de l’époque. C’est un rituel, oui, une expĂ©rience non-verbale », selon l’expression de Stanley Kubrick, un rituel nĂ©cessaire en son Ă©poque oĂč l’homme s’apprĂȘtait Ă  marcher sur la Lune et Ă  peut-ĂȘtre aller au-delĂ  il s’agit ni plus ni moins d’une quĂȘte d’images impossibles, qui porte le rĂȘve de voir ce que nul ĂȘtre humain ne peut contempler. Le film est imprĂ©gnĂ© de cette sorte d’aura que dĂ©gagent encore aujourd’hui les premiĂšres images de l’univers, il tĂ©moigne d’une foi profonde en la place de l’homme dans cet univers infini, mais aussi, de maniĂšre indissociable, des pouvoirs du cinĂ©ma. Lorsque Stanley Kubrick rĂ©alisa 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace, le cinĂ©aste fut confrontĂ© Ă  deux problĂšmes d’une part, rompre avec l’imagerie des films de science-fiction rĂ©alisĂ©s prĂ©cĂ©demment, et d’autre part affronter l’inimaginable, c’est-Ă -dire ces images de l’espace lointain que des sondes automatiques et quelques hommes rapportaient pour la premiĂšre fois. Je crois qu’il est difficile de ne pas demeurer mĂ©lancolique aprĂšs la vision de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace, tant la beautĂ© des espaces infinis que nous ne pourrons jamais arpenter reste gravĂ©e dans la rĂ©tine. Face aux plans des astres du film de Stanley Kubrick, rĂ©alisĂ© dix ans avant que la premiĂšre sonde ne transmette les premiĂšres images de Jupiter, il me semble clair que l’homme contemple Ă  la fois la beautĂ© de l’univers et la capacitĂ© de l’homme Ă  parvenir Ă  voir jusqu’aux confins de l’espace et du temps grĂące Ă  la technologie. Il n’y a pas d’hommes derriĂšre l’objectif, mais Hubble, le satellite-tĂ©lescope en orbite autour de la Terre qui remonte le temps par sa captation de la lumiĂšre des premiers temps. Il en est de mĂȘme pour les images elles-mĂȘmes, dont les couleurs souvent ne sont pas celles des objets observĂ©s eux-mĂȘmes, au sens de la lumiĂšre et des couleurs que l’homme peut percevoir, mais selon un spectre bien plus vaste, ou par une combinaison de diffĂ©rentes captations, ou encore par une colorisation artificielle selon un code prĂ©cis. Il nous semble qu’il y a alors mĂȘlĂ© Ă  la fascination une frustration profonde celle de ne pas pouvoir voir par soi-mĂȘme. Plus que jamais peut-ĂȘtre, la science par ses images nous confronte Ă  l’illusion, et Ă  l’absence. Qui survivra Ă  l’humanitĂ©, au fin fond de l’espace interstellaire? Les sondes Voyager 1 et 2 et leurs yeux mĂ©caniques qui seront alors Ă©teints, mais qui auront vu ce que nul aujourd’hui n’a pu contempler de ses propres yeux
 Il y a en moi aprĂšs 2001 l’odyssĂ©e de l’espace l’absence terrible de ces Ă©toiles Ă  peine entrevues dans le tĂ©lescope oĂč, enfant, j’avais jetĂ© un coup d’Ɠil, ce soleil qui m’avait sidĂ©rĂ©. Une transition bĂ©nĂ©fique? 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace est non le rĂ©cit de l’odyssĂ©e d’un homme mais de celle de l’espĂšce humaine. Cette vision progressiste et Ă©volutionniste n’est nĂ©anmoins pas dĂ©pourvue de pessimisme car si l’homme veut devenir Dieu et ĂȘtre fait de la mĂȘme matiĂšre que ses crĂ©ateurs, il doit utiliser la violence l’os gourdin, abandonner tout passĂ© et mourir. GuidĂ© par un ĂȘtre supĂ©rieur malgrĂ© lui, manipulĂ©, il est condamnĂ© Ă  Ă©voluer, sans Ă©chappatoire possible. Car la chambre d’hĂŽtel au mobilier Louis XVI tape-Ă -l’Ɠil dans laquelle Dave Bowman finit sa vie, Ă©trange refuge hors du temps, n’est qu’une construction de son esprit. Tout retour nostalgique dans le passĂ© est illusoire. Certes Dave Bowman meurt puis retourne Ă  l’état de fƓtus, mais ce n’est pas lĂ  une rĂ©gression, dans la mesure oĂč il devient un Enfant des Étoiles », selon le terme employĂ© dans le roman Ă©ponyme d’Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick Ă©crit simultanĂ©ment. Dave Bowman a quittĂ© la Terre homme, il la revoit surhomme. Le retour est synonyme d’évolution, de renouveau, et non de fixation hors de l’espace et du temps. DerriĂšre l’optimisme positiviste de façade de 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace, derriĂšre le regard de l’Enfant des Étoiles », se cache toutefois de la souffrance celle d’un homme condamnĂ© par le Temps Ă  devenir surhomme. Stanley Kubrick est ainsi parvenu Ă  Ă©lever le film de science-fiction au rang de nouveau mythe par la rĂ©-interprĂ©tation qu’il propose de l’origine de l’humanitĂ©, de son Ă©volution, de son devenir. Par sa seule Ă©criture cinĂ©matographique, la mythologie a trouvĂ© son nouveau mĂ©dium le cinĂ©ma de science-fiction. Version revue et corrigĂ©e d’articles parus le 8 mai et le 21 septembre 2009 sur le blog de l’auteur, puis sur Éclats Futurs et Ouvre les Yeux. Cet article sur le film 2001 l’OdyssĂ©e de l’espace fait partie d’un dossier consacrĂ© aux rapports entre rĂ©alitĂ© de la conquĂȘte de l’espace et imaginaire. 5mai 2020 - DĂ©couvrez le tableau "2001 L'ODYSSEY DE L'ESPACE" de Phicapol sur Pinterest. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme affiche film, affiche cinĂ©ma, cinĂ©ma. Par Arthur C. Clarke, Stanley Kubrick A l’aube de l’HumanitĂ©, dans le dĂ©sert africain, une tribu de primates subit les assauts rĂ©pĂ©tĂ©s d’une bande rivale, qui lui dispute un point d’eau. La dĂ©couverte d’un monolithe noir inspire au chef des singes assiĂ©gĂ©s un geste inĂ©dit et dĂ©cisif. Brandissant un os, il passe Ă  l’attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est nĂ©. En 2001, quatre millions d’annĂ©es plus tard, un vaisseau spatial Ă©volue en orbite lunaire au rythme langoureux du Beau Danube Bleu ». A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquĂȘte secrĂštement sur la dĂ©couverte d’un monolithe noir qui Ă©met d’étranges signaux vers Jupiter. Dix-huit mois plus tard, les astronautes David Bowman et Frank Poole font route vers Jupiter Ă  bord du Discovery. Les deux hommes vaquent sereinement Ă  leurs tĂąches quotidiennes sous le contrĂŽle de HAL 9000, un ordinateur exceptionnel douĂ© d’intelligence et de parole. Cependant, HAL, sans doute plus humain que ses maĂźtres, commence Ă  donner des signes d’inquiĂ©tude Ă  quoi rime cette mission et que risque-t-on de dĂ©couvrir sur Jupiter ?
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Unan avant que l’homme ne pose le pied sur la Lune, Stanley Kubrick rĂ©alise 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace. Christopher Nolan rĂ©alisateur d’ Interstellar et de Dunkerque , a supervisĂ© la "recrĂ©ation photochimique" de 2001, l’OdyssĂ©e de l’espace, une version unrestored en 70mm, rendant ainsi au film l’écrin voulu par Kubrick pour son odyssĂ©e.
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisUn documentaire hallucinĂ©2001 l'OdyssĂ©e de l'espace s'ouvre sur un Ă©cran noir, tendu par le seul mouvement sonore AtmosphĂšres 1961 de György Ligeti. Les premiĂšres images du prologue intitulĂ© L'aube de l'humanitĂ© » arrivent ensuite, soutenues cette fois par le poĂšme symphonique de Richard Strauss Ainsi parlait Zarathoustra. Il nous montre une tribu de singes herbivores et affamĂ©s. L'un d'eux, aprĂšs l'apparition d'un Ă©trange monolithe noir Ă©rigĂ©, a l'idĂ©e » de se servir d'un os de tapir pour frapper et dĂ©truire, inventant Ă  la fois l'outil et l'arme. Peu aprĂšs, les singes sont passĂ©s au rĂ©gime carnivore, et le clan dĂ©tenteur de l'arme dĂ©tient l'ascendant sur un clan ennemi. Le film nous transporte alors, sans prĂ©venir, dans le futur nous voyons une fusĂ©e, une station tournant autour de la Lune, et une navette qu'Heywood Floyd emprunte pour se rendre dans une base habitĂ©e par les hommes. LĂ , nous apprenons qu'un monolithe du mĂȘme type que celui que nous avons vu quatre millions d'annĂ©es plus tĂŽt a Ă©tĂ© exhumĂ© sur la Lune, oĂč il avait Ă©tĂ© dĂ©libĂ©rĂ©ment enterrĂ© ».De nouveau sans transition, nous voici en route pour Jupiter, sur le vaisseau spatial Discovery, dont les activitĂ©s sont contrĂŽlĂ©es par un ordinateur, Hal, qui parle, entend, Ă©prouve des Ă©motions. À son bord, Dave et Frank, tandis que trois autres astronautes hibernent. Hal montrant des dysfonctionnements », Dave et Frank envisagent de le dĂ©connecter, mais l'ordinateur est, malgrĂ© leurs prĂ©cautions, informĂ© de leur dĂ©cision. Il tue Frank et les trois hibernants. Seul survivant, Dave parvient Ă  dĂ©connecter le cerveau Ă©lectronique de Hal. Mais voici que rĂ©apparaĂźt le monolithe, aux abords de Jupiter. Dave, passif, est emmenĂ© dans un fantastique voyage de sons et de lumiĂšres, pour arriver... dans une chambre d'hĂŽtel de style Louis XVI, milieu visiblement artificiel, oĂč il est nourri et logĂ© jusqu'au terme de sa vie, sans rencontrer qui que ce soit. Avant de mourir vieilli et ridĂ©, il voit au pied de son lit l'Ă©nigmatique monolithe, puis Ă  sa place brille un fƓtus lumineux que nous retrouvons ensuite dans l'espace, d'une dimension colossale, faisant face Ă  la 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 3 pagesÉcrit par Ă©crivain, compositeur, rĂ©alisateur, maĂźtre de confĂ©rences Ă©mĂ©rite Ă  l'universitĂ© de Paris-IIIClassificationArtsCinĂ©maGenres cinĂ©matographiquesFilms de science-fictionArtsCinĂ©maCinĂ©matographies nationalesCinĂ©ma amĂ©ricainAutres rĂ©fĂ©rences 2001, L'ODYSSÉE DE L'ESPACE, Stanley Kubrick » est Ă©galement traitĂ© dans 2001, L'ODYSSÉE DE L'ESPACE S. KubrickÉcrit par JoĂ«l MAGNY ‱ 218 mots ‱ 1 mĂ©diaLe cinĂ©ma de science-fiction a beaucoup perdu de sa vigueur et de sa vitalitĂ©, lorsque Stanley Kubrick 1928-1999 se lance dans l'aventure de 2001 a Space Odyssey, dont le succĂšs va redonner au genre une nouvelle vie pour plusieurs dĂ©cennies. Selon Jacques Goimard, il s'agit du [
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] Le visiteur baigne d’emblĂ©e dans la musique, tandis qu’une disposition technique astucieuse et intelligente Ă©vite la cacophonie ou la bousculade on regarde les notes Ă©crites, les extraits de films, les portraits, les gĂ©nĂ©riques Ă©vocateurs et, quand un lieu d’écoute se libĂšre, on s’y installe ; rien que pour soi, les compositeurs de musique de films y murmurent des confidences, se laissent surpr [
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] Lire la suiteVoir aussiMUSIQUE DE CINÉMARecevez les offres exclusives Universalis

2001 l'odyssĂ©e de l'espace Arthur C. CLARKE Titre original : 2001: A Space Odyssey, 1968 PremiĂšre parution : États-Unis, New York : New American Library, 28 juin 1968 / Angleterre, Londres : Hutchinson, 1968 Cycle : Les OdyssĂ©es de l'espace vol. 1 Traduction de Gilles GOULLET Robert LAFFONT (Paris, France), coll. Ailleurs et demain Date de parution : 7

Stanley Kubrick n'a pas toujours Ă©tĂ© un monstre obsessionnel qui exerçait le contrĂŽle absolu sur le moindre dĂ©tail de ses films, ainsi que la lĂ©gende, soigneusement alimentĂ©e par lui-mĂȘme, l'a toujours prĂ©tendu. Il lui est aussi arrivĂ© d'ĂȘtre assailli par le doute et la trouille de l'Ă©chec. Comment expliquer les raisons qui l'on poussĂ© Ă  amputer son 2001, l'odyssĂ©e de l'espace d'une vingtaine de minutes, aprĂšs une premiĂšre projection qui avait frĂŽlĂ© la catastrophe ? Dix-neuf minutes selon certains, dix-sept selon d'autres, passĂ©es Ă  la trappe, que presque personne n'a revues aprĂšs le 10 avril 1968, jour du lancement du film aux Etats-Unis. Depuis plus de quarante ans, elles alimentent les fantasmes des inconditionnels de Kubrick et ce n'est pas Ă©tĂ©, la nouvelle de l’exhumation de ces images manquantes a fait le tour des sites spĂ©cialisĂ©s. Au festival de Toronto, deux documentaristes amĂ©ricains ont annoncĂ© que les plans avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©s dans un coffre d’une ancienne mine du Kansas dĂ©tenue par la Warner, et que le matĂ©riel Ă©tait dans un Ă©tat de conservation personnes quittent la salleLe premier des documentaristes Ă  l'origine de la nouvelle est Douglas Trumbull et il connaĂźt bien la question pour avoir Ă©tĂ©, Ă  26 ans, l'un des responsables des effets spĂ©ciaux de 2001. Le second, David Larson, est sans doute le meilleur spĂ©cialiste au monde de ce film hors norme. De son propre aveu, sa vie a changĂ© l'annĂ©e de ses 12 ans quand il a dĂ©couvert 2001 au Cinestage Theater de Chicago, une grande salle Ă  balcon avec Ă©cran incurvĂ© Cinerama. Depuis plus de dix ans, il a consacrĂ© son Ă©nergie Ă  rĂ©unir les tĂ©moignages de tous ceux qui ont participĂ© au film. Du moins, ceux qui sont encore en vie.J'ai dĂ©butĂ© mes recherches en 2001 en commençant par interroger Frederick I. Ordway qui a Ă©tĂ© le principal consultant scientifique sur le film. Je voulais Ă©crire un livre sur lui, raconte Larson. Ensuite, j'ai rencontrĂ© Douglas Trumbull avant de poursuivre ce cycle d'interviews pour rĂ©unir le tĂ©moignage d'au total 165 personnes. En 2006, Doug m'a proposĂ© de travailler avec lui pour rĂ©aliser un documentaire, ce qui me semblait difficile compte tenu de l'ampleur du travail que demandait mon livre. Puis, en 2008, Doug a eu l'accord de la Warner pour financer un documentaire qui viendrait s'ajouter au livre, formant l'ensemble le plus complet jamais rĂ©alisĂ© sur l'histoire de ce film.» Au programme de leur travail - ainsi que le souligne une bande-annonce allĂ©chante qui circule sur le Net 1 -,du matĂ©riel graphique inĂ©dit des esquisses, les interviews des participants sur fond de dĂ©cors originaux, sans oublierles fameuses minutes de leur dĂ©couverte est de taille car il s'agirait de la toute derniĂšre chance de voir ces plans. Leon Vitali, un des anciens assistants de Kubrick, avait racontĂ© que, quelques mois avant sa mort en mars 1999, Kubrick avait rassemblĂ© des bobines de nĂ©gatifs qu'il gardait dans sa maison de la banlieue londonienne. Selon Vitali, il y avait Orange mĂ©canique, Barry Lyndon, Shining et des morceaux de 2001. Stanley Kubrick avait lui-mĂȘme supervisĂ© leur chargement dans un camion pour les conduire dans une usine de traitement de dĂ©chets industriels oĂč ils avaient Ă©tĂ© incinĂ©rĂ©s. C'est ce qu'il voulait», avait commentĂ© Vitali. Bref, depuis la promesse faite Ă  Toronto, le cƓur des fans s'est emballĂ© et chacun a entamĂ© mentalement un compte Ă  rebours le sĂ©parant de la dĂ©couverte du trĂ©sor. Une joie de courte durĂ©e car la Warner, qui dĂ©tient les droits, publie cet automne un communiquĂ© sans fioritures. M. Kubrick a fait savoir trĂšs clairement que la version raccourcie serait le montage dĂ©finitif. Le film existe comme il le voulait. Warner Home Video n'a pas prĂ©vu de revenir sur la vision de M. Kubrick.»Pour tenter de comprendre le long processus qui a menĂ© Ă  cette situation, mieux vaut revenir Ă  l’origine du problĂšme, au fameux 2 avril 1968, jour de la premiĂšre mondiale du film Ă  l’Uptown Theater de Washington Ce soir-lĂ , Kubrick, qui vient de terminer le montage de son film, est un peu angoissĂ©. On le serait Ă  moins aprĂšs un tournage qui a commencĂ© plus de deux ans auparavant, des acrobaties techniques et un budget de 10 millions de dollars [8 millions d’euros] qui rend nerveux pas mal de gens, surtout au studio MGM, financier de l’affaire. Kubricka refusĂ© de montrer le film Ă  la presse car il devait inclure au dernier moment les ultimes effets spĂ©ciaux dans une version finale de 161 la projection se passe trĂšs mal. Plus de 200 personnes quittent la salle avant la fin. Je n'ai jamais vu un public aussi agité», dira le cinĂ©aste, des annĂ©es plus tard. Parmi les fuyards, l'acteur Rock Hudson qui lĂąche Ă  des journalistes Est-ce que quelqu'un peut me dire de quoi ça parle ?» Deux jours plus tard, le film doit ĂȘtre projetĂ© Ă  New York et Ă  Los Angeles avant une sortie publique dans les grandes villes amĂ©ricaines programmĂ©e le 10 avril. Mais Kubrick a dĂ©jĂ  pris sa dĂ©cision. Avec le concours du monteur Ray Lovejoy, dont c'Ă©tait le tout premier boulot on imagine le cadeau, il taille dans le vif, coupe plusieurs sĂ©quences et expurge des morceaux de scĂšne en faisant de la dentelle. Ils travaillent jour et nuit entre le 5 et le 9 avril et, dans la mesure oĂč les copies sont dĂ©jĂ  parties dans les salles, Kubrick envoie Ă  chaque exploitant les directives mĂ©ticuleuses pour que les projectionnistes fassent eux-mĂȘmes les coupes. Sans pouvoir vĂ©rifier de ses propres yeux si ses ordres sont exĂ©cutĂ©s Ă  la lettre ni mĂȘme ĂȘtre sĂ»r que les coupes ont Ă©tĂ© effectuĂ©es. C'est pour Kubrick le psychorigide la plus raffinĂ©e des tortures mentales mĂȘme s'il affiche une certaine sĂ©rĂ©nitĂ©. Je ne crois pas que les versions fassent une si grande diffĂ©rence, avait-il dĂ©clarĂ© dans une interview Ă  l'Ă©poque. Ceux qui ont aimĂ© le film l'ont aimĂ© quelle que soit sa longueur, et c'est exactement la mĂȘme chose pour ceux qui l'ont dĂ©testĂ©.»Un prologue en noir et blancDe fait, quelques centaines, voire quelques milliers de spectateurs ont pu voir la version longue. Soit les directives de Kubrick n'Ă©taient pas arrivĂ©es Ă  temps, soit le patron du cinĂ©ma s'en foutait. Ces spectateurs chanceux en ont gardĂ© des souvenirs saisissants. Certains ont Ă©voquĂ© des plans inquiĂ©tants dans la sĂ©quence du meurtre de Poole par l'ordinateur HAL, d'autres un gros plan d'une pantoufle rouge dans le vaisseau extraterrestre
 David Larson est plus prĂ©cis Il s'agit, pour la majoritĂ© des images manquantes, de morceaux de sĂ©quences qui figurent dĂ©jĂ  dans le film. Par exemple, la scĂšne dans le vaisseau spatial lorsque Heywood Floyd, l'un des astronautes interprĂ©tĂ© par William Sylvester, a une conversation par visiophone avec sa fille qui est jouĂ©e par Vivian Kubrick, la fille de Stanley. Un tronçon de cette scĂšne a Ă©tĂ© coupĂ© durant lequel Floyd appelle le magasin Macy's pour acheter un galago un petit lĂ©murien qu'il veut offrir Ă  sa fille. Dans la partie coupĂ©e, il parle Ă  un opĂ©rateur de Macy's et effectue son achat avec une carte de crĂ©dit - ce qui, en 1968, Ă©tait trĂšs inhabituel. A ce propos, American Express avait Ă©tĂ© consultant sur le film et ils avaient dĂ©veloppĂ© des prototypes de paiement Ă  distance, ce qui n'existait pas encore, mais rien n'a Ă©tĂ© utilisĂ© dans le film. Par la suite, une publicitĂ© d'American Express montrait la carte de crĂ©dit au nom de Heywood Floyd, pour montrer Ă  quel point ils Ă©taient en avance sur leur temps. Cette carte avait d'ailleurs vraiment Ă©tĂ© imprimĂ©e pour le film.»David Larson Ă©voque d'autres sĂ©quences, plus intrigantes, aussi supprimĂ©es. Un prologue, en noir et blanc, prĂ©sentant une discussion animĂ©e entre scientifiques, religieux et politiques Ă  propos de la possibilitĂ© de l'existence d'une intelligence extraterrestre. On peut trouver le script de cette scĂšne dans le livre de Jerome Agel, The Making of Kubrick's 2001 Signet Books, 1970. Une autre scĂšne montre plusieurs personnages dĂ©ambulant dans la base lunaire Clavius. Il y a Floyd, Halvorsen, jouĂ© par Robert Beatty, le docteur Bill Michaels SeanSullivan et d'autres personnes qui sortent d'un ascenseur et qui s'arrĂȘtent devant une classe de peinture avec des enfants. On a dit Ă  plusieurs reprises que deux des petites filles Ă©taient les filles de Kubrick, mais c'est faux. En revanche, la professeure est bien interprĂ©tĂ©e par Christiane Kubrick, la femme de Stanley.»DĂ©sormais, la seule question qui se pose concerne le motif de la Warner qui, aprĂšs avoir refusĂ© de montrer ces images, a annulĂ© le financement du documentaire de Trumbull et Larson. Une banale question de droits ? Je ne peux pas donner de rĂ©ponse, je l'ignore», admet Larson, amer, qui n'a pas renoncĂ© Ă  publier le livre dĂ©finitif» sur 2001.Les droits sont dĂ©tenus par la Warner qui est la branche distribution de Turner Entertainment qui a rachetĂ© l'ensemble du catalogue MGM des films tournĂ©s avant 1986. Je sais qu'il existait des problĂšmes de reversements de droits Ă  propos de la musique originale. Comme vous le savez, les tarifs dans ce secteur ont explosĂ©. D'autre part, nous sommes au milieu d'une rĂ©cession dans le monde de la vidĂ©o et il est possible que la Warner ait prĂ©fĂ©rĂ© mettre son argent ailleurs. Tout ce que je peux dire, c'est que nous ne faisons plus partie de ses plans Ă  l'heure actuelle. C'est assez triste car, plus le temps passe, plus nous perdons des tĂ©moins importants. Rien que l'an dernier, l'artiste Bob McCall et le directeur artistique John Graysmark sont morts.» Le plus Ă©trange dans ce refus de la Warner, c'est qu'on voit mal la firme se priver d'une Ă©dition DVD ou Blu-ray lestĂ©e d'un matĂ©riel inĂ©dit qui, Ă  coup sĂ»r, se vendrait comme des petits pains. L'explication pourrait ĂȘtre simple, comme le souligne Larson Les images retrouvĂ©es dans ce coffre Warner du Kansas sont muettes. Elles proviennent d'un master YCM Yellow Cyan Magenta que la MGM avait fait tirer aprĂšs le montage. La bande-son a Ă©tĂ© effacĂ©e dans le processus.» A moins de bidouiller une nouvelle bande-son Ă  partir du matĂ©riel existant - ce qui ne serait guĂšre sĂ©rieux -, il faut se faire une raison. Et dire adieu Ă  l'espoir de voir un jour la version originelle de 2001. A moins que, dans un autre coffre oubliĂ© de la Warner
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